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vendredi 27 novembre 2020

Fronde au CSA sur fond de saisine du Gouvernement…L’énarque Maistre se porterait garant d’Ernotte !

Fronde au CSA sur fond de saisine du Gouvernement…L’énarque Maistre se porterait garant d’Ernotte !

Le 9 novembre dernier Frédérique Dumas la députée du groupe Libertés et Territoires, spécialiste de l’audiovisuel et auteure d'un excellent rapport parlementaire sur le secteur, interpellait Roselyne Bachelot à l’Assemblée nationale en séance de questions au Gouvernement sur le contrat de 100 millions d’euros signés par Ernotte avec Nagui (du groupe Banijay dont était issu son numérobis Candilis) qui fait l’objet aujourd’hui d’une plainte au Pénal.

« La question qui dérange » à laquelle Roselyne Bachelot s’est engagée à répondre (*verbatim en fin de post après la vidéo) et que Frédérique Dumas vient de doubler d’un courrier (ci-après) dans lequel elle met en avant les éléments qu’elle n’avait eu guère l’occasion de développer dans l’hémicycle, vu le peu de temps accordé à chaque député pour son intervention.




Cette question en 3 pages que s’est procurée le blog CGC Média et dont les membres du CSA ont eu connaissance comme du récent article du Canard enchaîné (¤) sur un possible conflit d’intérêt avec l’arrivée de Candilis chez Banijay, les membres du CSA voulaient en parler avec l’ex-Orange.

 (¤)

Niet…a semble-t-il, pesté l’énarque Roch-Olivier nommé l’an dernier par Emmanuel Macron pour remplacer Scharmeck, précisant  à deux reprises que ce n’était pas la peine...qu’il aurait même eu l’intéressée au téléphone pour cela !!!! Et alors ?  

Roch-Olivier Maistre tentant d'entraver les prérogatives des membres de l'autorité dite indépendante, se portant même garant d’Ernotte sur ce contrat de 100 millions passé avec la boite de Nagui (donc Banijay)... comme il l’a d'ailleurs fait, à huis-clos, dans le cadre de la mascarade qu'il a orchestrée en juillet dernier ...Non mais allo ?!

Ils sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur les postures de ce personnage et le pourquoi du comment…L’attitude de cette éminence cathodique très spéciale pourrait bien lui valoir très vite quelques soucis !

(*verbatim)


Mme Frédérique Dumas. L’amendement de Michel Larive vise à soutenir la création dans sa diversité. Je voulais donc vous adresser une question, madame la ministre : le 24 mai 2017, Mme Delphine Ernotte a signé en personne une lettre adressée à la société de Nagui et sécurisant sur trois ans les prestations d’animateur de celui-ci pour France Télévisions. Ce document prévoit une rémunération de 100 millions d’euros ; ses clauses sembleraient contestables et révéleraient une distorsion par rapport aux usages.

Afin d’éviter tout dérapage, il est expressément prévu que les contrats d’un montant supérieur à 10 millions soient obligatoirement soumis pour validation au sous-comité des engagements, émanant du conseil d’administration de France Télévisions. En l’occurrence, il se pourrait que cette procédure n’ait pas été respectée. 

N’appartient-il pas au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA, de se donner les moyens de le vérifier ?

En tant que ministre de tutelle de l’audiovisuel public, garante de sa bonne gouvernance, pouvez-vous nous assurer qu’il existe des preuves concrètes de la validation de cet accord dit « confidentiel » par le sous-comité aux engagements, par exemple un ordre du jour et un procès-verbal ? Pensez-vous qu’une simple affirmation des dirigeants, sans trace écrite, puisse suffire ? Dans le contexte actuel, madame la ministre, une réponse précise de votre part est essentielle, et très attendue.              

M. le président. La parole est à Mme la ministre.

Mme Roselyne Bachelot, ministre. C’est un cas d’espèce : je ne dispose pas des éléments qui me permettraient de vous répondre immédiatement. Bien entendu, je m’engage devant la représentation nationale à vous donner tous renseignements nécessaires. Si vous le permettez, cette question me demandera un peu de réflexion, d’autant que les faits remontent à 2017, c’est-à-dire à une époque où – je ne le regrette pas – je n’étais pas ministre de la culture.    


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