Après la catastrophe industrielle Salto, revoici la Saltomania !
Non ce n'est pas la danse de l'hiver mais le retour d'une formule qui a explosé en plein vol mais que quelques-uns n'hésitent pas à recycler aujourd'hui, sous une autre forme, en espérant que ça passe !
Rebelote…Certains doivent
surement croire que les Français n’ont pas de mémoire mais surtout qu’ils peuvent
être pris pour des andouilles ?!
Les quelques lignes publiées dans
La Tribune Dimanche, intitulées « Audiovisuel, l’union fait
la force » en sont le parfait exemple et répondent assez bien à
ce désespérant constat : l’intérêt que tout ce petit monde de l’entre
soi, a tout de continuer à resservir même réchauffé, le combat supposément anti-Gafa
que chantent toujours les mêmes.
«On voit
arriver des géants américains, explique-t-on en off du côté de France
Télévisions. Ils sont là, en face de nous, et on a besoin de montrer que nous
sommes des interlocuteurs costauds. » exactement mot pour mot
la même musique qu’en 2019/2020 au lancement de Salto.
Dans l’article de Rémi Jacob, qui
reprend les informations publiées en exclusivité,
le 5 novembre dernier dans La Lettre, (*) il est même question
de l’emballement de l’ex-Orange pour cette mixité qui a faut-il le redire coûté
quelques 90 millions d’argent public à France Télévisions donc aux Français
ainsi qu’à M6 et TF1 soit près de 300 millions avant liquidation après
seulement 2,5 ans d’exercice.
Extrait
« La photo
de famille aura lieu mercredi en fin de matinée, dans le spacieux auditorium
niché au cœur de la tour TF1, à Boulogne-Billancourt (Hautsde-Seine). Sur le
cliché figureront Rodolphe Belmer (TF1), David Larramendy (M6), et Delphine
Ernotte (FTV) avec à leurs côtés, les représentants de sociétés de gestion
collective d’auteurs et artistes-interprètes comme la SACD, la Sacem, la
Scam ou l’Adami ainsi que des syndicats de producteurs. » précise
La Tribune Dimanche qui ajoute
« Objectif de ce raout: présenter la «filière
audiovisuelle », une nouvelle entité destinée à peser face aux pouvoirs publics,
à l’heure où les Gafa fragilisent considérablement les modèles
économiques des entreprises françaises. Une idée qui a germé cet été dans
la tête de Rodolphe Belmer. »
Donc l’ex éphémère conseiller
ernottien (eh oui ! Rodolphe Belmer l’a été pendant à peine
plus de mois après le parachutage de cette dernière en 2015 dans les conditions
que chacun connait pour très vite jeter l’éponge jeter l’éponge) est à
présent, celui qui prône exactement ce qu’a été Salto – un gouffre
financier – destiné à contrer les Gafa (il semble qu’on dit GAFAM depuis
quelques temps ) et qui n’a rien concurrencé du tout !
« À la fin,
le toujours pédégé de TF1 – pour le
moment – a(urait)
fait part de ce projet à Delphine Ernotte,
qui a immédiatement été séduite. » écrit encore le titre de
presse qui cite Belmer « En entrant pour la
première fois de notre histoire dans une logique de filière, nous défendons un
secteur stratégique qui joue un rôle essentiel pour la souveraineté française,
glisse-t-elle qui fait aujourd’hui face à des enjeux existentiels: révolution
de l’IA, défense de notre modèle français de la création et du droit d’auteur.
«Les
enjeux auxquels nous faisons face sont suffisamment tectoniques pour que
l’ensemble des parties prenantes de notre secteur s’unissent dans une logique
de filière afin de défendre des intérêts collectifs et la valeur de
notre secteur » enchérit
l’intéressé qui parle d’ « un intérêt
supérieur à parler d’une même voix pour sa pérennité, la sécurisation d’une
création et d’une information audiovisuelles françaises de qualité et pour le
développement et le rayonnement de l'exception culturelle. »
Ben voyons…Oubliée la plainte déposée
par TF1, en début d’année, devant la Commission européenne contre France
Télévisions et l’État français pour «aides d’État illégales » accusant
notamment France 2 d’avoir une programmation trop «commerciale » et de marcher
sur les plates-bandes des chaînes privées, faussant ainsi la concurrence.
L’ex-primo dircab ernottien d’enchérir
au printemps dernier pour faire croire qu’il roulerait encore pour l’ex-Orange «France Télévisions
n’est pas en guerre avec le privé» espérant peut-être en tirer profit ?!
Qu'est-ce que c'est que tout ce cirque ?
Hallucinant et totalement
incompréhensible…à moins qu’une anguille ne se soit habilement planquée sous la
roche !!
Cette nouvelle Saltomania
de circonstance est non seulement choquante, après la catastrophe industrielle
du trio qui remet le couvert comme si de rien n’était, en changeant juste
le vocable de « plateforme on est passé à filière »
mais qui plus est, de la com’ pure avant l’arrivée du nouveau pédé à
France Télés.