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samedi 4 mars 2023

Pour ne pas laisser seul le tandem Gengoul/Ernotte dans l’affaire de corruption qui mouille Guadeloupe La 1ère , Rima Abdul-Malak en renfort !

Pour ne pas laisser seul le tandem Gengoul/Ernotte dans l’affaire de corruption qui mouille Guadeloupe La 1ère , Rima Abdul-Malak en renfort !

Le 1er mars dernier, alors que le blog CGC Média reprenait l’article du « Le Canard enchaîné » révélant « Le scandale politico-médiatique de corruption en Guadeloupe auquel se retrouve mêlé le tandem Gengoul/Ernotte ! », de nombreux titres de presse à commencer par Le Monde (*) ont ensuite donnés les détails de « La convocation le 30 mars prochain par citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre du président de région Ary Chalus ».

Histoire de montrer qu’il serait soutenu par le gouvernement comme le journaliste de France Télévisions qui se retrouve dans la procédure pénale le serait avec le duo Gengoul/Ernotte qui n’a pas engagé la moindre procédure disciplinaire à son encontre, Ary Chalus qui était reçu ce mardi 28 février à Paris par Rima Abdul Malak a même posté l’image sur son compte Twitter. (¤)

(¤)

La justice dans cette affaire qui a permis de révéler les prestations d'un journaliste de Guadeloupe La 1ère, lui reproche entre autres, d’avoir dépassé allègrement ses comptes officiels de campagne.

« La majeure partie des dépenses non déclarées portent sur la sonorisation de réunions électorales et sur des prestations d’imprimerie, dont certaines sommes ont été réglées en espèces, selon les éléments rassemblés par le parquet. D’autres factures correspondent à des frais de restauration » indique le quotidien qui poursuit « On trouve aussi 21 989 euros de « prestations » versés au journaliste politique de Guadeloupe 1re et France Télévisiond, Gilbert Pincemail.

Ce dernier disposait d’une entreprise de conseil en relations publiques à laquelle il dit avoir renoncé. Il a été condamné dans ce cadre, en 2018, pour abus de bien social, à neuf mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. Sa compagne, la conseillère régionale Maguy Céligny, a été condamnée pour les mêmes faits à un an avec sursis et 50 000 euros d’amende… Le couple a fait appel. « Cette décision de justice va s’éteindre », affirme M. Pincemail, qui met ses démêlés judiciaires sur le compte de « mains politiques » qui veulent le « déstabiliser » car il était « un des stratèges de la campagne » victorieuse d’Ary Chalus. En 2015, M. Chalus l’avait emporté au deuxième tour avec 57,49 % des voix – il sera largement réélu en 2021.

Le procureur Xavier Sicot reproche également à l’ancien maire de Baie-Mahault (2001-2015) d’avoir détourné, entre 2015 et 2018, des fonds au préjudice d’une association à visée sociale et culturelle : des dons versés à Alliance baie-mahaultienne, qu’il a présidée, auraient financé ses activités politiques. En 2021, le parquet avait fait placer Ary Chalus en garde à vue pendant trente heures et diligenté des perquisitions à l’Alliance baie-mahaultienne… »

Le blog CGC Média vous propose de découvrir aussi l’enquête détaillée publié par Blast (intégralité de l'article ci-après)



vendredi 3 mars 2023

Voilà de quoi rassurer « Mr T » : « Un lanceur d’alerte, n’est jamais un lampiste » et ceux qui l'imaginent en répondront devant la Justice.

Voilà de quoi rassurer « Mr T » : « Un lanceur d’alerte, n’est jamais un lampiste » et ceux qui l'imaginent en répondront devant la Justice.

« Mr T » s’inquiétait, il y a peu, des possibles conséquences pour « une personne physique » à signaler des faits « en vertu des articles 6 à 15 de la Loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 : relatif à tout crime, délit violation de la loi, menace pour l'intérêt général, violation des règles de l'entreprise » dont elle a eu connaissance voire plus grave, des risques qu’elle ne prenait en n’effectuant pas ces signalements dès l’instant où ils répondent aux critères légaux. (*)


 (*)

- Il s'agit d'une personne physique

- L'alerte est désintéressée et de bonne foi

- Avoir personnellement connaissance des faits

- Concerne des faits graves

- Le signalement a été effectué en respectant la procédure de signalement telle que définie par la loi

 

C’est sur ce dernier point que notre gorge profonde tiquait« Le signalement a été effectué en respectant la procédure de signalement telle que définie par la loi » car il craignait qu’un « dispositif d’alerte Sapin II»  existant au sein de France Médias Monde, tout salarié qui voudrait effectuer de tels signalements, devrait le faire via l’entreprise !!

 

Il nous confiait ses craintes après qu’un incroyable courrier interne adressé à Bercy couvrant  des vols en série avérés au sein de FMM et louant ainsi les mérites du voleur :  « La situation particulière de ce salarié et l’esprit à la fois rigoureux et humain dans lequel la direction aborde sa relation aux salariés (* FMM étant effectivement très à l'écoute!), a emporté notre décision de suivre la recommandation de notre avocat qui a fait valoir auprès de nous que ce type d’engagement d’un salarié en faute était rare et méritait d’être encouragé » afin de « ne pas porter plainte immédiatement contre lui ». (Surtout pas...serait plus approprié !)

« Regardez » nous dit-il, tout en nous remettant ledit courrier : « Si la direction décide d’étouffer de telles pratiques avec un blablabla aussi bidon pour faire croire aux Tutelles que tout va bien et qu’elle aurait la situation en main, je ne donne pas cher de celui qui va balancer aujourd'hui ».

(*)

Le blog CGC Média tient à rassurer notre gorge profonde, quiconque tenterait de menacer ou faire taire celui qui au sein d’une entreprise d’État par exemple ou pas du reste, a saisi directement le Parquet sans passer par le dispositif interne (vu les termes du courrier qui précède), se prévalent de ce statut de « lanceur d’alerte » pour ce faire, encourrait de lourdes sanctions  

Les articles 6 à 15 de la Loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 : relatif à tout crime, délit violation de la loi, menace pour l'intérêt général, violation des règles de l'entreprise, autorisent bien ces signalements pouvant être émis par tout tiers.

 

La loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, n’empêche pas la saisine du Parquet dans le cadre d’une plainte qui recueille, traite et peut d’ailleurs s’autosaisir en déclenchant toute enquête après de telles signalements.

 

Il semble bien que ce soit la voie qu’à déjà choisie la Cour des comptes avec la saisine de la Cour de discipline budgétaire et financière (¤)  qui certes n'a pas le pouvoir d'une Cour pénale mais peut dès le départ souligner tout manquement aux dispositions législatives.

(¤) 

jeudi 2 mars 2023

Ernotte et trois journalistes de France Télés renvoyés en Correctionnelle.

Ernotte et trois journalistes  de France Télés renvoyés en Correctionnelle. 

Le 18 mars 2022, le blog CGC Média « Des têtes allaient tomber à France Télés après la diffusion des images sur le réseau France 3 Régions de « la tentative de meurtre sur Yvan Colonna »

A part celle de Laurent Guimier qui est effectivement tombée, sans aucun rapport avec le scandale provoqué la diffusion des images de « la tentative de meurtre sur Yvan Collonna » par le réseau régional de France Télévisions, notamment France 3 Corse. Seul le directeur de France3 Corse en a fait les frais.

Aujourd’hui une dépêche AFP indique 







"France Télévisions et trois de ses journalistes seront jugés le 15 mars à Paris, suspectés d’être responsables de la brève diffusion par France 3 Corse en mars 2022 de clichés de l’agression de Yvan Colonna qui a donné lieu à sa mort (*), a appris l'AFP jeudi de source proche du dossier. 

(*)

Le Parquet de Paris a confirmé à la l'AFP avoir cité à comparaître à la 17ème chambre du Tribunal correctionnel, France Télévisions via sa directrice de publication et représentante légale Delphine Errnotte et trois de ses journalistes pour "publications d’actes de procédure pénale avant leur lecture en audience publique" ou complicité de cela. 

Sollicité, leur avocat n’a pas répondu à l'AFP Yvan Colonna, qui purgeait une peine de perpétuité pour l’assassinat du préfet Érignac en 1998, a été violemment agressé le 2 mars 2022 dans une salle de sport de la prison de Arles (Bouches-du-Rhône). 

Après, presque trois semaines de coma, il est mort le 21 mars a 61 ans dans un hôpital marseillais." 

Le SPI et l'ARP s’inquiètent du pouvoir de Mediawan à France Télévisions.

Le SPI et l'ARP s’inquiètent du pouvoir de Mediawan à France Télévisions.

Après l’enquête dOFF INVESTIGATION intitulée « Comment Ernotte engraisse les "oligarques" avec notre argent » (¤) mettant plus particulièrement en avant Médiawan, le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants) et l 'ARP (Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs) entrent dans la danse. (*)

(*)

Le blog CGC Média a déjà eu l’occasion à de nombreuses reprises de dénoncer ces dérives, encore récemment reprenant entre autres les infos d’Écran Total sur le « Classement des sociétés indépendantes productrices de flux » qui figure dans son article « Les puissances d’argent et France Télévisions ! »

Extrait :

« Début octobre, « Écran Total » publiait les chiffres édifiants  du « Classement 2021 des sociétés indépendantes productrices de flux » et écrivait dans sa présentation  « Cette année, France.tv Studio se place évidemment en tête, porté par l’intégralité de la production de France Télévisions dont il sert exclusivement les antennes. C’est la seule société qui compte un seul client, sa maison mère. »

Le magazine pro de poursuivre « La société de Nagui, "Banijay (*) Production Média (ex-Air Prod)", tutoie les 600 heures de diffusion grâce à ses deux émissions les plus emblématiques"N’oubliez pas les paroles"et "Tout le monde veut prendre sa place"qui cumulent respectivement 273 et 226 heures 30 chacune » sans même parler des heures 2021 de "The Artist" (titre anglais pour une émission du service public !) qualifié aujourd'hui de catastrophe industrielle.

(*) La société Banijay est celle d’où venait l’ex-numéro 2 de France Télévisons Takis Candilis qui y est reparti après son départ ! 

« La société "Troisième Œil Productions" [du groupe Médiawan, ndlr] doit quant à elle son total de 574 heures 18 aux diffusions de "C à vous" (265 heures 10), « C l’hebdo » (94 heures) » ou encore "Taratata" et "Le Grand échiquier" dont le coût unitaire de chaque numéro flirte avec les 1,5M€ pour des audiences proches en moyenne autour de 5%... »

(¤) 

 

  

Jusqu’où faudra-t-il aller ? Combien de casseroles encore pour que l'État actionnaire dise STOP au tandem Gengoul/Ernotte?

Jusqu’où faudra-t-il aller ? Combien de casseroles encore pour que l'État actionnaire dise STOP au tandem Gengoul/Ernotte? 

Le 1er mars dans son post "Un scandale politico-médiatique de corruption en Guadeloupe auquel se retrouve mêlé le tandem Gengoul/Ernotte !", le blog CGC Médias relayait l'article publié le même jour par « Le Canard enchaîné » (*) qui révélait « La convocation le 30 mars prochain par citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre d’Ary Chalus [le toujours, ndlr] président de région » après que " Le procureur de la République de Basse-Terre se soit saisi du dossier".

Le palmipède faisait référence à un journaliste de France Télévisions Guadeloupe La 1ère et aux 3 chèques établis à son nom pour un montant de plus de 20.000€.  

Informations que l'ADAP avait ainsi mis en ligne la veille "En épluchant la liste des factures litigieuses, on trouve 3 chèques établis à l'ordre d'un journaliste de France Télévisions - nous l’appellerons GEP - pour un montant de plus de 20.000€.  GEP s'est spécialisé dans les émissions politiques sur les antennes de Guadeloupe la 1ère.  Son implication dans la campagne était connue de tous. Il était visible, actif sur le terrain, actif à l'antenne, sauf que la directrice régionale regardait au loin par-dessus la mer des Caraïbes. Cette dernière fut, en effet promue depuis par Ernotte, patronne du pôle outre-mer.

L'ADAP  s'interrogeait en conséquences "Va-t-elle engager une procédure de licenciement contre celui qu'elle appelle "mon frère" comme elle l’a fait sans succès contre Ronan Ponnet ou bien contre des directeurs licenciés sans motif avec un gros chèque aux Prud'hommes avec l'argent du contribuable dilapidé sans vergogne ?" et de se demander si le "2 poids, 2 mesures" n'est pas la règle à France Télévisions !

L'association évoque à titre d'exemple, le parachutage à la Réunion d'un proche de Sylvie Gengoul et prévient "Rendez- vous début mars pour l'accueil du directeur, ex-contrôleur des finances". 

Il semble bien qu'elle ne soit pas la seule à attendre de pieds fermes, l'arrivée du monsieur sur place. La section CGT de La Réunion vient en effet de diffuser le tract suivant dont les termes sont, on en peut plus clairs. (¤)


(*)

Jusqu'au faudra-t-il aller pour que "La Honte de la République" submerge Emmanuel Macron  ?  

Le nouveau recrutement qui fait disjoncter « Mr T » !

Le nouveau recrutement qui fait disjoncter « Mr T » !

Chacun pouvait penser notre « gorge profonde » plus calme avec les froids de l’hiver, il n’en est rien…Il ne décolère pas après ce nouvel appel à candidature lancé par France Médias Monde à la recherche d’un « Chargé de Projets Européens H/F » ! (*)

« C’est se foutre monde » lance notre intarissable causeur, ajoutant « Pas un jour ne passe sans que FMM trouve des moyens de récupérer du fric ici où là ! »…et d’enfoncer le clou « Demandez à Rocaries [le dégé de FMM, ndlr] le nombre des projets de financements  auprès de Bruxelles qui n’ont pas abouti, faute du respect des règles et autres procédures..." mais surtout combien ça a coûté aux contribuables! ».  

« Une paille...plus d’un million d’euros de ‘’manque à gagner’’ passés en pures pertes !! » lance-t- il sans attendre. « Pas grave c’est le contribuable qui banque » poursuit notre homme qui souligne ainsi ses propos « Ils n’en ont rien à s’couer...en juin Victor aura cédé sa place à Casalta et ce s’ra de l’histoire ancienne ! » 

En parlant « d’histoire ancienne » conclut tout de même « Mr T » : « Ils vont voir quand  Bercy aura compris comment ils ont été roulés dans la farine avec la lettre couvrant un délit et le présentant même comme un acte de bravoure à encourager, ils f'ront moins les malins ».

(*) 


Il est en forme notre « Mr T » et il n’est visiblement pas prêt de s’arrêter...il prévoirait même un nouvel envoi à la Cour des comptes pour que personne ne puisse prétendre après: Je ne savais pas !!

mercredi 1 mars 2023

Un scandale politico-médiatique de corruption en Guadeloupe auquel se retrouve mêlé le tandem Gengoul/Ernotte !

Un scandale politico-médiatique de corruption en Guadeloupe auquel se retrouve mêlé le tandem Gengoul/Ernotte !

« Le Canard enchaîné » de ce mercredi (*), révèle dans son article intitulé « Carnaval des dépenses en Guadeloupe » l’affaire qui secoue aujourd’hui le département d’Outremer avec « La convocation le 30 mars prochain par citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre d’Ary Chalus [le toujours, ndlr] président de région ».


Le même Chalus dont le site de Guadeloupe La 1ère écrivait le 9 septembre dernier  "Delphine Ernotte effectue ce déplacement en Guadeloupe puis en Martinique pour rencontrer aussi bien les élus de ces deux régions que les personnels des deux stations qui y sont implantées. En Guadeloupe, elle a pu échanger avec les exécutifs de la Région et du Département et ce vendredi, c'est avec les personnels de Guadeloupe La 1ère qu'elle a conclu sa visite...Accompagnée de la Directrice Générale du Pôle Outremer de France Télévisions, Sylvie Gengoul, et de son directeur de cabinet Bruno Loutrel, Delphine Ernotte a d'abord choisi d'entendre les attentes des responsables politiques de la Guadeloupe quant au service public de radio, télévision et internet. Des attentes mais aussi des souhaits de coopération avec Guadeloupe la 1ère..."

Le site ADAP pour sa part posait ouvertement, hier dernier jour de février, cette question corollaire : « La corruption existe-t-elle à France Télévisions ? » 

A la lecture de leur post particulièrement détaillé où figure d’ailleurs 2 pages d’un document édifiant émanant du Tribunal Judicaire de Basse-Terre, l’implication d’un journaliste de France Télévisions qui laisse pantois, donne le droit aux salariés de l’entreprise de télés public comme aux Français qui la financent de s’interroger. 

L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public qui écrit « On comprend mieux pourquoi le journaliste Ronan Ponnet, devait disparaître avant que cette histoire bien réelle - celle de la corruption - n'éclate au grand jour » 

Licenciement avorté depuis que l’Inspection du travail l’a interdit, basé « sur un faux prétexte de diffamation que Ronan Ponnet, le seul à dénoncer les scandales politico-financiers de Guadeloupe,  envers la soi-disant diffamée, proche du journaliste de Guadeloupe la 1ère mis en cause [dans la procédure, ndlr] » 

« C'est EXPLOSIF ! » prévient l’ADAP qui ajoute qu’il « sera là quand les masques vont tomber. » mais que « Mais d'ores et déjà, ce n'est pas seulement le métier de journaliste de service public outremer qui est gravement sali...C'est la Démocratie qui est en jeu. 

La corruption mine la démocratie et il est du devoir de France Télévisions de mener le combat à tous les échelons, chargé d'une mission de service public et de défense de cette démocratie »

Extrait :

« Il y a bien une réglementation interne à France Télés mais elle semble ouvertement battue en brèche, l'appât de l'argent étant largement plus fort, surtout quand la direction fait semblant de regarder au-dessus de la ligne d'horizon.

On le savait, il y a des journalistes partisans et "soutiens" d'élus politiques. Les liaisons amicales, familiales, fraternelles peuvent très vitre devenir des liaisons dangereuses 

En 2015 en Guadeloupe, aux élections régionales, Victorine Lurel affronte Ary Chalus. Les 2 écuries disposent d'yeux et d'oreilles à la station de Guadeloupe la 1ère et quand Chalus remporte les élections, certains triomphent et paradent dans les couloirs. Sauf que, selon une enquête approfondie, le vainqueur aurait largement dépassé le montant des dépenses autorisées. 

Le procureur de la République de Basse-Terre s'est donc saisi du dossier.

En épluchant la liste des factures litigieuses, on trouve 3 chèques établis à l'ordre d'un journaliste de France Télévisions - nous l’appellerons GEP - pour un montant de plus de 20.000€.  GEP s'est spécialisé dans les émissions politiques sur les antennes de Guadeloupe la 1èreSon implication dans la campagne était connue de tous. Il était visible, actif sur le terrain, actif à l'antenne, sauf que la directrice régionale regardait au loin par-dessus la mer des Caraïbes. Cette dernière fut, en effet promue depuis par Ernotte, patronne du pôle outre-mer.

Va-t-elle engager une procédure de licenciement contre celui qu'elle appelle "mon frère" comme elle l’a fait sans succès contre Ronan Ponnet ou bien contre des directeurs licenciés sans motif avec un gros chèque aux Prud'hommes avec l'argent du contribuable dilapidé sans vergogne ?

L'avenir judiciaire nous le dira très vite… »

Après la liquidation de Salto et les dizaines de millions d'argent public jetés par les fenêtres et tout le reste, ça fait beaucoup...L'État actionnaire va-t-il enfin prendre dès maintenant les décisions qui s'imposent ?  

mardi 28 février 2023

Les premières procédures judiciaires à venir concernant la liquidation du Salto d’Ernotte.

Les premières procédures judiciaires à venir concernant la liquidation du Salto d’Ernotte.

En marge d’une très probable saisine de la Cour des comptes après les incroyables propos de Christian Vion mais également de l’Inspection Générale des Finances, qui en vertu du décret 2006-1213 du 4/10/200 « exerce une mission générale de contrôle, d’audit et d’évaluation pour le compte des ministres chargés de l’économie et du budget », les toutes premières actions à venir concernant la liquidation de Salto et ses 256 millions de pertes estimées après 2,5 ans d’existence seulement, le seront probablement pour « dissimulation financière et non publication de comptes ».

À ce titre, le financier de France Télévisions l’un des premiers concernés mais également l’ex-dircab ernottien Stéphane Sitbon Gomez qui présente l’actionnariat public au sein de la structure (*), vont devoir s’expliquer en plus de l’ex-Orange qui est à l’origine de la plateforme qui aura coûté des dizaines de millions aux Français comme l’écrivait Libé il y a quelques jours. (¤)

(*) 

Ils vont pouvoir par exemple, évoquer la création de ce mystérieux compte courant et qui l’a alimenté !

En l’occurrence, lorsque Christian Vion affirme lundi dernier devant quelques 200 cadres que "S’agissant des  256 millions de pertes évoqués dans la presse pour Salto dont le lancement de Salto a été permis grâce aux avances de trésorerie pour France Télévisions [1/3 de ladite somme, ndlr], elles  ne représentent que 70M€ et n'auront pas d'impact sur les comptes" avant d'ajouter "Les pertes ne sont donc pas si importantes et il convient de les nuancer par des récupérations et lorsque la liquidation sera terminée, elle permettra de ramener ces pertes à 50 millions seulement" puis de conclure "Ces 50M€ seront sans effets sur le budget grâce aux 100 millions de recettes hors pub engrangés avec la Diversification via les contrats signés par les filiales", en dépit des doutes qu’il soulève ainsi, il aura judiciairement des comptes à rendre sur le rôle qu’il a joué dans tout ceci.

Prétendre que pour passer de 70M€ (son chiffre) à 50M€ (encore son chiffre) pour la part de France Télés avec des récupérations (de quoi s’agirait-il, sachant qu’au final si le trio d’actionnaires récupère 5 millions sur du matériel, ce serait déjà un miracle !) est déjà en soi extrêmement grave mais raconter que "grâce aux 100 millions de recettes hors pub, ces 50M€ seront sans effets sur le budget de FTV » l’est tout autant.

Que France Télés couvre ces pertes quel qu’en soit le montant, cela reste des pertes…raconter le contraire est simplement tout aussi inadmissible qu’illégal que contraire aux dispositions légales.

Enfin, aller chanter que la non-fusion entre TF1 et M6 aurait joué un rôle significatif sur cette liquidation alors qu’en 2018 et 2019, une telle hypothèse n’a aucune existence, pas plus qu’en 2020 au lancement de Salto où chacun des trois FTV, TF1 et M6 s’engagent individuellement.

De nombreuses autres questions vont se poser comme celles que met en avant le site « Business cool » dans son papier « Salto ferme ses portes…mais continue à faire payer ses abonnés » 

Extrait :

« C’est officiel, la plateforme de streaming français, imaginée comme un concurrent à Netflix ou Amazon Prime Video, va fermer ses portes. Alors que la nouvelle est tombée le 13 février, le site continue à faire payer ses abonnés pour un service qui n’existera plus dans quelques semaines.

Il y a quelques semaines, nous vous parlions de l’échec Salto, un échec très prévisible pour plusieurs raisons. La première est la faiblesse du catalogue, couplée à un prix qui peut être rédhibitoire face à ce que proposent d’autres plateformes pour un prix similaire, voire légèrement supérieur, à l’image de Prime Video ou Disney+.

Mais ce qui a tué Salto, ce n’est pas le tarif des abonnements, ni même les séries proposées sur la plateforme. Non, ceux qui ont tué Salto, ce sont ceux qui l’ont créé : TF1 et M6. En investissant peu dans les contenus, en créant des services concurrents et moins onéreux, ils ont capté une partie de l’audience potentielle de Salto ou du moins limité son développement.

C’est avec un message publié sur le site que Salto a prévenu ses utilisateurs que le service de streaming fermerait ses portes le 27 mars 2023. Il n’est d’ailleurs désormais plus possible de souscrire à un abonnement. Pour autant, ceux qui ont déjà un compte payant peuvent toujours profiter du catalogue de la plateforme.

Néanmoins, alors que les 42 salariés de Salto viennent d’être reclassés dans d’autres postes au sein de France Télévisions, il semblerait que le site n’abandonne pas l’idée de faire payer ses abonnés jusqu’au bout, une pratique étonnante quand on sait que le service fournit aujourd’hui le strict minimum et, ce, pendant encore quelques jours seulement. Pire encore, il semblerait que les abonnés payants, qui continuent donc à être prélevés jusqu’au bout, ne parviennent plus à accéder à certains contenus, sans raison.

ette nouvelle est couplée à un manque d’informations et de clarté de la part de Salto qui a mis du temps à expliquer à ses abonnés qu’ils allaient être remboursés par la plateforme. Il est désormais possible d’obtenir ces informations en allant sur le site, en cliquant sur « Questions Fréquentes », puis sur « Résiliation Automatique et Remboursement ».Ce manque de transparence se traduit également dans les communications de France Télévisions, désormais presque seul pilote à bord.

Récemment, Delphine Ernotte a partagé le nombre d’abonnés à Salto, des chiffres qui seraient en réalité largement surestimés. Elle a parlé de 700.000 utilisateurs payants [1 million selon le communiqué commun ! ndlr]alors qu’ils seraient en réalité plutôt 500 000. Selon une étude du CNC, Salto ne capterait que 8,4% des parts de marché du streaming… »


(¤)