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samedi 11 juin 2022

Le tandem Salamé/Guimier continue de décrocher !

Le tandem Salamé/Guimier continue de décrocher !

Ce jeudi 9 juin, l’émission politique qui a tourné à la cacophonie, s’est encore prise une taule.

A trois jours du 1er tour des élections législatives, France 2022 n’a attiré que 8,2% de l’ensemble du public entre 20h58 et 23h46, soit 1.4 million de téléspectateurs seulement…encore moins que le dernier numéro du magazine « Envoyé spécial » diffusé dans la même case la semaine dernière (1,6 million, 8,1 % de PDA).

Léa Salamé à l’évidence excédée, a bien tenté de ramener le calme sur un plateau mais en vain. « Non ce n’est pas possible ! », a-t-elle lancé à la demi-douzaine d’invités politiques présents sur place qui ont continué de s’invectiver copieusement.

Sans surprise, c’est « HPI » sur TF 1 qui domine de très loin tous les autres programmes, ce soir-là, avec 8,8 millions de fans, soit 41,4 % du public devant leur écran télé, encore plus que pour l’épisode du jeudi précédent (8,6 millions, 40,8 % de part d’audience).

C’est surement dans ce genre de programmes, que Guimier pour qui l’ex-Orange a prévu à la rentrée une autre affectation, trouve ses 50 nuances de démocratie !



vendredi 10 juin 2022

L’ex-Orange favorable à la fusion des 4 sociétés de l’Audiovisuel public, pense probablement pouvoir sauver sa tête !

L’ex-Orange favorable à la fusion des 4 sociétés de l’Audiovisuel public, pense probablement pouvoir sauver sa tête !

Si les syndicats de France Télés avaient un doute sur la position de l’infirmière TV concernant la création d’un holding fusionnant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA faisant suite à l’annonce d’Emmanuel Macron de supprimer la redevance, il est totalement levé : Ernotte est pour.  

Elle l’a fait savoir aux sénateurs lors de son audition comme Laurent Vallet le pédégé de l’INA ainsi que l’écrit Public Sénat « Lors des auditions, Delphine Ernotte pour France Télés et Laurent Vallet pour l’INA, ont indiqué aux rapporteurs de la mission qu’ils étaient favorables à naissance de cette structure fusionnée. ».

L'ex-Orange s'est bien gardée de le préciser, hier, au CSE Central de France Télés où elle s'est juste "déclarée favorable à la fusion France 3 et France Bleu"...cachant bien son jeu, à l'évidence.

Ceux qui ont décidés de se mobiliser le 28 juin prochain pour dire non à la suppression de la CAP (ex-redevance) savent maintenant que celle que certains soutiennent depuis l’été 2015, ne joue pas dans leur camp !

Loin d’être surprise de cet illusoire processus de gain de pouvoir d’achat, la CGC Média qui ne croit pas qu’une mobilisation d’un jour suffira à stopper les velléités de l’État comme du Parlement de revenir à l’hiver 1974, ira jusqu’à saisir les plus hautes juridictions afin de s’opposer juridiquement à ce détricotage en parfaite contradiction avec la loi votée en 2009.

Quant à l’attitude d’Ernotte de valider la vision de quelques sénateurs « Une société unique devant permettre une unité de pilotage, une réduction des niveaux stratégiques et une plus grande agilité pour répondre aux défis qui s’annoncent », qu’ils entendent voir aboutir à un texte de loi discuté dès 2023 débouchant sur la création de « France Médias » en 2025, elle ne repose que sur un simple calcul mathématique vide sens...même si son entourage claironne qu'elle a l'aval du Secrétaire général de l'Élysée! 

Bien évidemment la CGC Média qui n’a cessé de décrire et d’écrire, cette entreprise organisée de casse de la télé publique principalement, ne laissera pas faire tous ces conseilleurs qui soufflent à l’oreille du président

Cela devait être dit, sachant que la suppression de la redevance que paient seulement 23 millions de foyers, pourrait bien - selon nos informations et la situation financière du Pays - devoir être repoussée !

L’ex-Orange toujours sous le coup d’une première instruction judiciaire depuis 2015 dont les semaines qui viennent devraient apporter quelques rebondissements qui défend tout comme le patron de l’INA ce quasi retour à l’ORTF, n’ont plus leur place dans l’Audiovisuel public dont ils consacrent la décomposition ! 

jeudi 9 juin 2022

« L’été s’ra chaud pour France Média Monde » promet « Mr. T » !

« L’été s’ra chaud pour France Média Monde » promet « Mr. T » !

Décidément « Mr. T » qui semble attendre toujours un gros chèque, n’est pas près de s’arrêter.

« Ils vont voir c’que c’est de baver… » balance notre gorge profonde avant d’ajouter « les escargots et les limaces de France n’ont qu’à bien s’tenir ».

« Du fric y en a et ils vont en trouver, croyez-moi » lâche l’inarrêtable bulldozer médiatique qui indique en avoir encore beaucoup sous le coude ! Qu’a donc encore trouvé « Mr. T » ?

La semaine dernière il pestait contre une facture de 57.000€ qui visiblement dépasse les bornes, payés par les contribuables français à un prestataire historique de FMM depuis une dizaine d’années, après qu’une société d’audit dont il est semble-t-il le cofondateur depuis 2021, ait été choisie pour valider les dépenses ainsi engagées.

« En matière de marchés publics, ça porte un nom » fulmine « Mr. T » qui enfonce le clou et lâche la DCA sur celui qu’il appelle « L'associé ».

« Incroyable tout de même ! Etant presque d’ici, il vient  de se goinfrer un marché de 2,5 millions d’euros…et ce n’est pas tout » éructe notre homme.

Il faudra décrypter, tous ces propos et voir à quoi ils correspondent comme sait si bien le faire tout juge d’instruction dès qu’il est saisi…car le disert chanteur n’en a pas fini ! Il s’en prend maintenant à un collaborateur de FMM qui a monté sa boite de location de matériels aux yeux de tous et régulièrement facture ses services à FMM qui possède pourtant en interne tout ce qu’elle loue à ce monsieur à l’extérieur !

« Le plagiste » c’est comme ça que le surnomme « Mr. T », irait même jusqu’à signer ses devis et autre facture en cabine (de plage probablement !) avec la bénédiction des maîtres-nageurs en interne qui savent comment se débrouiller en eaux profondes..."Il aurait, lui, franchi le "mur du son" »...Il faudra bien tout de même finir par décoder toutes  ces métaphores  !

Tout cela risque de très mal finir et il est probable que l’IGF– pas la Cour des comptes, nous dit-on – mette son nez, selon nos informations et celles de « Mr. T »,  dans les dizaines de  boites prestataires qui se partagent les deniers publics avec l’ensemble des bons de commandes et d’appels d’offres afférents  !

« Mr. T » content de lui, prend sa guitare et fredonne Cabrel : « Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord » !  



 

mercredi 8 juin 2022

A 3 jours du 1er tour des législatives, le Sénat où La Droite est majoritaire veut recréer l’ORTF !

A 3 jours du 1er tour des législatives, le Sénat où La Droite est majoritaire veut recréer l’ORTF !

Le 24 mai dernier, le blog CGC Média relayait l’article de L’Opinion qui citait Laurent Lafonle président centriste de la commission Culture au Sénat , appelant de ses vœux : « La fusion de France Média Monde, France Télévisions, Radio France et l’INA pour que cela puisse  se traduire par une nouvelle ambition ».

Le même président de la commission Culture du Sénat qui précisait pourtant à qui voulait l’entendre vouloir s’opposer à « la suppression de la redevance », affirmait au titre de presse que « cette suppression devait  jouer un rôle d’accélérateur, en allant plus loin que les coopérations entre Radio France et France Télévisions en s’accompagnant d’une nouvelle gouvernance pour permettre de faire des économies ».

Constance quand tu nous tiens !!

Aujourd’hui, la Chambre Haute va encore plus loin et estime à présent qu'«il y a urgence à définir un projet stratégique pour l'audiovisuel public». Waouh !

Pour se faire et à quelques encablures du renouvellement de l’Assemblée nationale, le Sénat majoritairement à Droite propose plusieurs mesures chocs dont celle de recréer l’ORTF disparue il y quasiment 50 ans (31/12/1974) ! Objectif que soutenaient comme le précise le site Public Sénat,  Delphine Ernotte et Laurent Vallet. 

Les sénateurs proposent donc d’aller beaucoup plus loin que le président réélu Emmanuel Macron qui annonçait la fin de la redevance TV (CAP) prétextant un illusoire gain de pouvoir d’achat pour les Français alors que 23 millions de foyers sont actuellement redevables de cette taxe !

Ils seraient donc une majorité à « insister sur la nécessaire tenue dès l'an prochain au Parlement, d'un grand débat sur le financement - près de quatre milliards d'euros pour l'État actionnaire - et en conséquence  sur les missions et le périmètre de l'audiovisuel public ».

Sur 348 sénateurs, il semble acquis que l’avis de 3 d’entre eux Roger Karoutchi,  Jean-Raymond Hugonet et Laurent Lafon, ne résume pas forcément celui d’une majorité !

Que Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet, co-rapporteurs de la mission conjointe de contrôle des commissions des finances et de la culture du Sénat sur le financement de l'audiovisuel public, déclarent en chœur « Le gouvernement dès 2020, puis 2021, s'était engagé à nous donner un projet de remplacement de la redevance TV. Nous n'avons rien vu. Début 2022, nous avons interpellé à plusieurs reprises Matignon et l'Élysée à ce sujet, en vain. La réforme du financement de l'audiovisuel public ne doit pas se réduire à une simple mesure sur le pouvoir d'achat des Français. Elle doit avant tout traduire une véritable ambition pour le service public », cela ne justifie en rien ce qu’ils proposent le plus arbitrairement qui soit l’aberrante vison du « regroupement de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA au sein d'une société unique ».

Quant à prévoir une stratégie numérique unifiée au sein d’une même entité « France Médias » dont les intéressés plaident l’avènement en 2025 – sous le principe de « Concentrer les forces et les moyens, en fonction d'objectifs communs visant à supprimer les doublons et renforcer l'expertise », au motif que « nous serions sommes copieusement en retard » [En retard de quoi et par rapport à qui ? ndlr] – elle n’est que mathématique.

Sur « l’urgence d’accélérer » mise en avant par Roger Karoutchi qui déclare que « La fusion est une manière d'utiliser au mieux les ressources », ajoutant « On voit bien que les coopérations annoncées sont restées embryonnaires. On a laissé les structures la bride sur le cou, ce qui n'a pas réellement incité les uns et les autres à se rapprocher. Sans ligne directrice, sans ambition énoncée par l'État actionnaire, on restera dans le bidouillage », elle ne repose sur rien et contrevient manifestement à la loi votée en 2009 qui consacrait France Télés par TUP en entreprise unique.

La cerise sur le gâteau restant la préconisation aux fabricants de téléviseurs et les opérateurs télécoms, qui devraient légalement instituer un bouton sur leur télécommande permettant d'accéder directement aux programmes du service public…tout ça en Europe au royaume de la libre concurrence des personnes, des marchés et des biens !

Pas si vite…Laurent Guimier n’est pas encore parti.

Pas si vite…Laurent Guimier n’est pas encore parti.

Le 5 mai dernier, le blog CGC Média relayait le confidentiel de Challenges qui expliquant en ces termes « Delphine Ernotte prépare du neuf pour l’été à France Télévisions. Le directeur de l’information, Laurent Guimier, pourrait prendre de nouvelles fonctions »...

autrement dit, ce dernier pourrait très vite à l’instar de ses très éphémères prédécesseurs,  suivre le même chemin de traverse.

Depuis les appétits se sont aiguisés et certains qui s’y voient déjà, livrant - sous le sceau de la confidence (naturellement !) - à certains de leurs confrères de la presse écrite, le nom du remplaçant, histoire qu’il sorte dans les colonnes de leur journal afin qu’une fois publié, il perde toute chance d’être nommé ! Le billard à 3 bandes...

Cela dit, ceux qui se livrent à ce petit jeu visant à éliminer un sérieux challenger afin de rester seuls en piste, sont déjà dans le collimateur ! Le blog CGC Média garde pour l'heure le nom d'un ou deux bavards qui se voient déjà à la tête DU POSTE mais ne devrait pas tarder à très vite les divulguer...on entend déjà les cris d'orfraie !!


mardi 7 juin 2022

L’ex-futur ministre de la Culture et capitaine de l’Arcom enterprise réfléchit à reformer le temps de parole lors des élections !

L’ex-futur ministre de la Culture et capitaine de l’Arcom enterprise réfléchit à reformer le temps de parole lors des élections !


Roch-Olivier Maistre dont le nom avait circulé pour le ministère de la Culture – il était probablement le seul à y croire – dit « réfléchir à des évolutions du temps de parole » pour les échéances électorales à venir.

Le capitaine de l’Arcom enterprise s’enorgueillissait, il y a peu dans les colonnes d’un unique titre de presse, d’« un premier bilan positif du traitement médiatique de l’élection présidentielle ». Comme le dit l’adage, on n’est effectivement jamais mieux servi que par soi-même !

Lorsqu’on lui demande « Quel bilan il tire de l’élection présidentielle concernant le temps de parole ? » l’intéressé se félicite « Le bilan est nettement meilleur qu’en 2017. Durant la période de stricte égalité des temps de parole et des temps d’antenne, sur les 15 jours précédant le premier tour, nous avons constaté un respect quasi parfait de la règle ».

ROM en rajoute « Pour l’élection présidentielle, la loi nous oblige à assurer aux candidats un accès équitable puis égal aux médias audiovisuels. Garantir le respect des règles du pluralisme afin de permettre à tous les courants de pensée et d’opinion de s’exprimer dans les médias audiovisuels est l’une des missions historiques et essentielles de l’Arcom » [Rappelons que l’Arcom n’existe que depuis l’an dernier, ndlr]

A défaut d’avoir été nommé ministre de la Cuture le fan ernottien numéro, le dit «   D’ici à la fin de l’été, l’Arcom qui publiera son rapport sur le déroulement de la campagne, en profitera pour faire des recommandations sur les évolutions possibles des règles en vigueur »…il déclare même lancer « après les élections législatives une concertation pour voir si des évolutions doivent être envisagées [sur le traitement du temps de parole, ndlr] pendant , la longue période de deux ans sans élection qui va s’en suivre ».

Le Parlement n’a qu’à bien se tenir, ROM autoproclamé super législateur, affirme d’ailleurs « rencontrer également les représentants des formations politiques après que de nombreux directeurs de rédaction se sont plaints des règles de temps de parole inadaptées conduisant paradoxalement à réduire le temps consacré à la politique en période électorale » !

Chacun se demande à quoi vont bien pouvoir servir l’Assemblée nationale et le Sénat, une fois que le régulateur en chef aura parlé et ce malgré ses propos sur le sujet qui redit que c’est bien la loi qui fixe les règles ?

Le sachant, il poursuit sans sourciller « À l’issue de la concertation que nous allons conduire, nous apprécierons si des propositions d’évolution doivent être faites au législateur. »   

Notre homme qui prévoit « une réflexion qu’il faudra avoir après les législatives, afin de prendre en compte la recomposition du paysage politique », n’ira tout de même pas jusqu’à s’exprimer sur  la pertinence d’1 ou 2 débats entre les deux tours de la présidentielle, indiquant «C’est un choix qui relève de la seule liberté éditoriale des chaînes et des choix des candidats ». 

C’est heureux…et quand bien même son opinion importerait, ce ne serait pas à lui de se prononcer sur tous ces sujets !

La seule question qui vaille et se pose vraiment, c’est comment la Première ministre et le président de la République ont-ils pu ne pas nommer ministre cet humble et modeste énarque ? 

lundi 6 juin 2022

L’émission qui va selon Alexandra Redde-Amiel, booster le portail de service public en ligne: france.tv !

L’émission qui va selon Alexandra Redde-Amiel, booster le portail de service public en ligne: france.tv !

Le 8 décembre 2021, le blog CGC Média dans son article « La promo de la compétition de drag queens « The "RuPaul’s" diffusée sur France.tv Slash, assurée par l’ex-collègue de Candilis.» relayait déjà les propos de l’intéressée  qui expliquait à la presse : « Oui, Drag Race France arrive sur France Télévisions. Quand on a eu l’opportunité d’adapter ce format qui est un énorme succès à l’international, on n’a pas hésité une seule seconde. C’est une grande fierté pour nous. Ce programme sera diffusé sur France.tv Slash. Il est à destination d’un public jeune et a vocation à avoir un large écho sur nos plateformes numériques, à générer de la conversation, à montrer que le service public ose, surprend. L’unité des divertissements et jeux travaille d’arrache-pied avec les équipes d’Endemol France et Slash pour présenter une adaptation française innovante et ambitieuse. »

Voilà ce que chante à présent, la toujours directrice de l'unité des jeux, variétés et divertissements de France Télévisions qui remet le couvert sur le choix de diffuser cette émission en ligne et pas sur une des chaînes de France Télévisions : « Il s’agit bien d’une "stratégie" du groupe public visant le portail en ligne france.tv, par lequel on accède à France TV Slash que Delphine Ernotte voit comme une grosse ambition ».

La même « grosse ambition » probablement que l’ex-Orange claironnait pour la plateforme Salto synonyme de fiasco aujourd’hui, de laquelle elle a annoncé son désengagement ou encore le portail en ligne pour l’Outremer présenté comme la « visibilité des ultramarins » mais sur lequel quelques milliers de curieux seulement ont du mal à se rendre, etc…

Nicolas Missoffe (de la société de production Endemol) indiquait, lui pour sa part, lors de la conférence de presse dans un cabaret parisien destinée à présenter "Drag Race France" où dix drag queens (choisies parmi 450 candidates selon la production) seront en compétition au fil d'une série d'épreuves : spectacles, chansons, défilés...que le but était de porter "un message de paix, d'amour et d'inclusion".

A quoi, Alexandra Redde-Amiel a renchéri "Rassembler et faire rayonner la culture populaire auprès de ceux qui la font et de ceux qui ne la connaissent pas, c'est notre mission de service public".

Bref, au moment où l’annonce sur la suppression de la redevance télé (CAP) a de quoi déstabiliser, la télé publique n’a rien trouvé de mieux qu’une exclusivité internet pour en justifier l’utilisation et ce en totale contradiction avec la dernière envolée de l’infirmière TV s’agissant de la diffusion du match Nadal-Djokovic sur Amazon Prime, qui dénonçait pour la galerie: "une vraie rupture d'égalité alors que tous les Français n'ont pas accès à l'Internet haut débit." !

dimanche 5 juin 2022

Sibyle Veil c’est Ernotte mais sans l’image !

Sibyle Veil c’est Ernotte mais sans l’image !

Le 2 juin dernier, lors d’une table ronde organisée dans le cadre des Assises de la radio au Paris Radio Show et intitulée « L’avenir de la radio passe-t-il par l’image ? », la pédégère de Radio France a estimé que « proposer des émissions de radio en vidéo ou à la télévision devait concerner des formats "qui ont vraiment la puissance d’être filmés" ».

Véritable jus de crâne pour savoir si la radio peut ou doit être filmée ! Celui qui a vu juste, c’est Hervé Beroud le dg délégué d’Altice Media, qui  quant à lui, a souligné l’importance de « "ne pas dénaturer la radio" quand elle passe à la TV. »  

Pas vraiment la vision de Sibyle Veil qui dans le cadre de "cette puissance que nécessitent les émissions de radio pour être filmés", a mis en avant « les temps les plus forts » de ses antennes, à l’image des matinales du réseau France Bleu qui justifient leur diffusion (de la radio filmée en réalité) sur France 3.  En plus de faire valoir « les temps forts » des antennes, « on utilise l’image pour pousser nos incarnations et nos marques », a encore tenu à ajouter cette dernière Sibyle Veil. Waouh !!! De la propagande ernottienne pur sucre !

Les matinales du réseau France Bleu sont peut-être « les temps les plus forts » de Radio France mais sont très très loin d’attirer des téléspectateurs sur le réseau régional de France Télés, incarnation ou pas !  

Pour la rentrée prochaine, la toujours patronne de Radio France promet une nouvelle saison orientée sur « l’avenir de l’audio » avec « l’image en soutien » !

De beaux « temps les forts incarnés » en perspective…Voilà qui devrait certainement convaincre la nouvelle ministre de la Culture de bien réfléchir avant de supprimer la redevance !