La promo de la compétition de drag queens « The « RuPaul’s » diffusée sur France.tv Slash, assurée par l’ex-collègue de Candilis.
Nombreux sont ceux qui auraient pu imaginer retrouver sur TF1 ou M6 l’adaptation de l’émission de téléréalité américaine produite aux USA par World of Wonder et Endemol France (*) en France, mais c’est sur le service public que l’émission sera diffusée.
(*)
Les téléspectateurs ne la retrouveront pas sur les chaînes TNT du groupe mais sur France.tv Slash la chaîne entièrement numérique consacrée à la jeunesse avec une programmation pour les jeunes adultes. Elle a vocation « à générer de la conversation, à montrer que le service public ose et surprend » indique la directrice des jeux et divertissements de France Télévisions qui lance à l’adresse du ministre de l’éducation comme de tout le gouvernement Macron d’ailleurs « nous sommes en adéquation avec l’ADN de France Télévisions » !
Le concours de drag queens qui, chaque semaine aux États-Unis, soumet les candidats à différents défis pour être évalués par un groupe de juges dont font partie RuPaul et d'autres personnalités qui jugent la progression des participants et leurs performances, ne sera donc visible que sur le Net.
France Télévisions qui a donc acquis chèrement les droits d'adaptation de « RuPaul’s Drag Race » ne s’adressera donc qu’aux internautes.
Au prix que cela coûte, entre droits et tournages, chacun imagine aisément les dizaines et dizaines de millions dépensés dans ce type de programme !
C’est donc Alexandra Redde-Amiel qui en fait la promo pour « 20 Minutes » dans une interview réalisée par Fabien Randanne où elle essaie de présenter la succession d’échecs des programmes de divertissements sur France 2 en grande partie comme des succès, des audaces…sans jamais évoquer ni les audiences, ni les coûts !
Le blog CGC Média propos à ses lecteurs de découvrir les extraits de la propagande signée de l’ex-collègue de Candilis au sein de Banijay qui débute ainsi « Alexandra Redde-Amiel, directrice des jeux et divertissements de France Télévisions dresse pour « 20 Minutes » un bilan de l’année (¤) et confirme que le service public a acquis les droits d'adaptation de « RuPaul’s Drag Race ».
« Il y a quelques semaines, la mise en chantier d’une version française de « RuPaul’s Drag Race », célèbre compétition de drag queens, était annoncée. Des rumeurs annoncent une diffusion côté France Télévisions. Vous confirmez ?
Oui, Drag Race France arrive
sur France Télévisions. Quand on a eu l’opportunité d’adapter ce format qui est
un énorme succès à l’international, on n’a pas hésité une seule
seconde. C’est une grande fierté pour nous. Ce programme sera diffusé
sur France.tv Slash. Il est à destination d’un public jeune et a vocation à
avoir un large écho sur nos plateformes numériques, à générer de la
conversation, à montrer que le service public ose, surprend. L’unité des
divertissements et jeux travaille d’arrache-pied avec les équipes d’Endemol
France et Slash pour présenter une adaptation française innovante et
ambitieuse.
L’identité française sera-t-elle très marquée ?
On mise sur la French Touch ! Drag
Race célébrera la culture française, ses savoir-faire, la mode, le
maquillage, l’art de la scène, la chorégraphie… On va montrer nos spécificités.
Ce concours s’inscrit dans une logique d’universalité du service public – France Télévisions s’adresse à toutes, à tous et à chacun et à chacune –, d’envie de découverte et de recherche de nouveaux talents dans tous les domaines. La scène drag française est riche, on est heureux d’offrir à ces artistes un plateau à la mesure de leur art incroyablement complet, leur permettant d’exprimer toute leur créativité, leur univers artistique, leur personnalité. C’est un spectacle qui va nous faire du bien, nous permettre de partager des émotions et rassembler un public que l’on veut large et divers ».
Voilà ça c’était pour le concours de drag queens. Ensuite et il faut quand même oser, l’intéressée tente de transformer la longue liste de flops sur France Télés en paris nécessaires voire en succès avec un petit mot pour se faire mousser concernant l’UER où l’ex-Orange passe une bonne partie de son temps ! (¤)
(¤)
Quels bilans tirez-vous côté divertissements cette
année ?
Sous l’impulsion de Stéphane
Sitbon-Gomez [l’ex-dircab d’Ernotte, ndlr] nous avons événementialisé nos
offres. Nous continuons les créations de divertissements et les rendez-vous
s’installent. Il y a de beaux rendez-vous gagnants : la création
d’Eurovision France, l’hommage à Johnny Hallyday, les Victoires de la musique
qui ont battu leur record depuis 2014, la Fête de la musique en direct de
Roland-Garros, Le Quiz des champions, La Boîte à secrets, Allez
viens je t’emmène, les 300 Chœurs ou encore les programmes du
week-end comme Vivement Dimanche de Michel Drucker. Il y a
eu de beaux records avec Laurent Ruquier et Les enfants de la télé et
Jean Luc Lemoine avec sa bande dans Samedi d’en rire.
« The Artist », lancé à la rentrée n’a pas
trouvé son public. Plusieurs observateurs ont noté que le concept était une
bonne idée mais que la mécanique était confuse. Une saison 2, remaniée,
pourrait-elle voir le jour ?
Comme je l’ai dit, découvrir des talents
est une marque de fabrique de France Télévisions et nous le revendiquons. C’est
une des grandes forces de Nagui, d’ailleurs, avec Taratata. Cette mise en
lumière, on la retrouve dans d’autres émission comme Basique ou Eurovision
France. C’était aussi l’objectif de The Artist avec la mission de
faire découvrir des auteurs, compositeurs et interprètes. C’était un pari.
On peut bien sûr toujours analyser ce qui a marché ou non – et c’est essentiel
pour construire la suite – mais il me semble important de retenir sur cette
émission que Nagui et France Télévisions ont contribué à faire découvrir de
très beaux talents qui, je peux vous le dire, nous réservent de belles
surprises. Nous continuons à oser, à étonner, à renouveler. C’est un
pari difficile, avec des moments faciles et d’autres moins mais c’est
essentiel pour avancer.
De toute façon, notre access star avec Nagui est toujours aussi puissant et
garde le lead quasiment tout le temps avec « N’oubliez pas les
paroles » et des progressions
de presque 1 point sur un an. Le prime spécial a fait 17 % de part
d’audience samedi dernier avec plus de 3 millions de téléspectateurs.
Cette émission est le rendez-vous que les téléspectateurs attendent et que l’on
a envie d’avoir.
Quel bilan tirez-vous de la version
remaniée de « Spectaculaire ! » avec Jean-Marc Généreux rejoint
par Cyril Féraud ?
Quand on lance des nouveautés,
l’important est de s’installer. On a modifié des choses dans le prime. Ce
n’était que le deuxième numéro, un troisième va arriver bientôt. On fera un
bilan après cette prochaine diffusion et on verra ce qu’on décidera. Une chose
est sûre : on est en adéquation avec l’ADN de France Télévisions qui
est de continuer à offrir du grand spectacle….
« Chacun son tour » a été lancé en
remplacement des « Z’amours », également présenté par Bruno Guillon.
Là aussi vous estimez que le pari est gagné ?
Chacun son tour a très bien
démarré. On est à plus de 700.000 téléspectateurs avec des pointes à 18 %.
On est ravis de ce qui se passe sur les jeux du matin. il y a aussi Y’a
pas d’erreur ? avec Alex Goude qui est venu enrichir la case du
samedi. On est autour de 600.000 téléspectateurs et 12 % de part
d’audience. En soirée Tout le monde a son mot à dire présenté par
Olivier Minne et Sidonie Bonnec a pris trois points sur un an, avec
1.4 millions de téléspectateurs….
En somme, tout va bien et les contribuables en ont pour leur argent !!
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