Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

samedi 25 février 2023

Libération enfonce le clou avec son article « Salto, itinéraire d’un enfant raté ».

Libération enfonce le clou avec son article « Salto, itinéraire d’un enfant raté ».

Dans l’article de Libé signé Adrien Franque et Jeanne Rochette, intitulé « Salto, itinéraire d’un enfant raté », le quotidien enfonce le clou concernant le coût exorbitant de cette catastrophe industrielle signée Ernotte.

1ère page/2

"Un projet mal né peut-il bien mourir ?" s'interroge le quotidien qui écrit "Au regard de l’interminable agonie de la plateforme de streaming tricolore Salto, la réponse paraît évidente. Après des mois de d'indécision, le rideau tombera le 27 mars sur ce projet, né sous l’impulsion de Delphine Ernotte pour France Télévisons rejointe ensuite par ses confrères du privé de TF1 et de M6. "

Le titre de presse d'enchérir "La faillite de Salto,  projet  véritablement lancé en 2017, c’est notamment le produit d'ambitions essoufflées...Julien Verley, un ancien dirigeant de Canal+ qui pilotait l'affaire dès 2017 l’affaire, s'en désole:  Il fallait qu’il y ait un acteur français qui occupe laplace face aux Américains. Seulement, les belles ambition doivent composer avec la réalité du marché: une étude test de septembre 2017, que Libération a pu consulter, révèle la circonspection autour d’une offre payante pour l’audiovisuel public avec le sentiment pour les potentiels utilisateurs de payer pour une double redevance et un catalogue de contenu jugé faiblard voire vieillot. 

Alors gratuit ? Payant ? Sur abonnement ? Tous les mois, le projet change de braquet. La machine se grippait quand France Télévisions proposait une offre payante...Ensuite l’histoire s’est accéléré et le seul moyen de sauver ce projet, c’était de faire appel aux chaînes privées... mais pour un ancien cadre de France Télévisions, jamais les trois actionnaires n'ont regardé dans la même direction. Chacun y allait de son propre intérêt. Cela ne pouvait pas fonctionner." 

Que "Marc Sénéchal associé du cabinet BTSG, médiatique mandataire judiciaire connu pour ses interventions dans l’OPA Veollia-Suez ou encore dans le fiasco Médiapro, ait été choisi par le trio de copropriétaires pour prendre les commandes de cette liquidation" ne changera rien à la mort de la tocade ernotienne qui aura coûté à l'État donc aux Français près de 90 millions d'euros pour la part FTV (*) et permettra sans aucun doute à la Justice de se prononcer sur les invraisemblances que recèle cet échec manifeste.

(*) Libération écrit en effet "Selon le plan de financement prévisionnel, les pertes s'élèveraient  aujourd’hui depuis la création de Salto à 256 millions d’euros,  hors recettes  générées par les contenus natifs des propriétaires" avant de compléter faisant référence au communiqué du 15 février dernier (¤) "Ce montant significatif comprend le coût de liquidation de la société de 66 millions d’euros, soit 22 millions de chacun des associés devra débourser de sa poche."

L'ex-Orange devra entre autres, expliquer qui alimentait le compte courant crée au sein de la structure où l'argent public semble bien avoir été seul à couler

Son lieutenant et directeur financier devra lui aussi dire pourquoi il n'a pas tiré la sonnette d'alarme avant de déclarer de la façon la plus inouïe qui soit, il y a quelques jours devant 200 cadres de France Télés  : "Tout d'abord, s’agissant des  les 256 millions de pertes pour Salto évoqués dans la presse, et des pertes qui concernent  France Télévisions [1/3 de ladite somme, ndlr], elles  ne représentent que 70M€ et n'auront pas d'impact sur les comptes" avant d'ajouter "Les pertes ne sont donc pas si importantes et il convient de les nuancer par des récupérations et lorsque la liquidation sera terminée, elle permettra de ramener ces pertes à 50 millions seulement"

ll précisera certainement ce qu'il entend par là, particulièrement lorsqu’il affirme que "Ces 50M€ seront sans effets sur le budget grâce aux 100 millions de recettes hors pub engrangés avec la Diversification via les contrats signés par les filiales" enchérissant dans la foulée "Le lancement de Salto a été permis grâce aux avances de trésorerie mais ça figure au budget " !

L'intéressé qui devrait tout de même avoir quelques nuits agitées en perspectives, devra aussi parler des imbrications entre les 2 sociétés Salto et Salto gestion car il y a bien deux entités.

Christain Vion va enfin devoir expliciter d'où Juliette Rosset-Cailler la directrice de la stratégie ernottienne qui déclarait lundi dernier "Salto qui n’avait pas la prétention de rivaliser avec Netflix - Il n’en a jamais été question, il était tout simplement question de rajeunir le public - c’est tout de même un succès et une grande réussite avec 1 million d’abonnés", tire ces chiffres ?  

Comment Emmanuel Macron, Elisabeth Borne, Alexis Kohler, Edouard Philippe, Jean Castex, les ministères de Tutelle, ROM et l'Arcom enterprise mais aussi les administrateurs de France Télés et quelques autres intervenants ou conseilleurs, ont-ils pu laisser dilapider tant d'argent public c'est à dire 1/3 des 256M€ de pertes estimées sans réagir alors que Mathieu Gallet était viré de Radio France, il y a quelques années, pour 400.00€ en première instance , s'étant réduits à 130.000€ en Appel ? 

(¤)

vendredi 24 février 2023

ROM et RAM sont dans un bateau...Qui tombe à l’eau ?

ROM et RAM sont dans un bateau...Qui tombe à l’eau ?

Chacun pouvait penser qu’après la volée de bois vert tous azimuts que s’est prise RAM (Rima Abdul Malak) après ses menaces sur la possible non-reconduction des fréquences de C8 et CNews et le coup de rame que lui collait hier ROM (Roch-Olivier Maistre), l’intéressée coulerait seule à pic !

Le capitaine de l’Arcom enterprise vient en effet d’expliquer à celle qui déclarait, il y a peu sur France Inter, que le renouvellement des fréquences des deux chaînes (canal 8 et 16) de la TNT, n’était pas garanti « en raison d’infractions répétées », que « CNews respecte strictement le pluralisme politique »

Il a taclé RAM devant les étudiants de l’École de journalisme de Sciences Po qui l’interrogeaient sur des sujets d’actualité remettant à l’heure les pendules, rappelant le cadre existant qui impose aux chaînes une pluralité d’opinions, s’agissant plus précisément du canal n°16 et précisant Nous avons le débat (de régulation) sur une chaîne comme CNews qui est devenue dans notre paysage médiatique un événement un peu nouveau, qui se rapproche d’une chaîne d’opinion comme on le connaît dans d’autres pays. C’est notamment le cas des USA. on parle souvent de la Fox News française…

Puis de détailler La chaîne respecte strictement le pluralisme politique, ils communiquent tous les mois les temps de parole des personnalités politiques, on vérifie à la seconde près et ils sont parfaitement dans les clous des équilibres des forces politiques en France...Histoire de maintenir fermement la tête de sous l’eau de RAM. Enfin, il a conclu « Les questions se posent plutôt aujourd’hui sur le travail des éditorialistes, mais “heureusement“, la loi ne leur donne pas le pouvoir de contrôler cette catégorie de journalistes. “

C’est un coulé à pic pour la dame qui avant de sombrer avait pris soin d’attacher à la patte du pote d’Ernotte et son fan numéro 1, un sacré poids : un lest de plus de 86 millions d’euros pris dans les poches Français qui devrait l’entrainer, lui aussi, très vers le fond. 

C’est dit, RAM ne coulera pas toute seule et afin que ROM sombre un peu plus vite après qu'il a régulièrement vanté les mérites de l’infirmière TV et systématiquement portée au pinacle pour l’ensemble de ses annonces comme la récente catastrophe industrielle nommée Salto, elle avait mis dans ses poches quelques petites bouées à destination du Parquet et des juges prévues pour remonter à la surface.

La première des mini bombes dont le blog CGC Média a eu vent, concerne le financier de FTV après ses dernières déclarations, s’agissant notamment des dizaines de millions (de l’argent des contribuables) que France Télés a versés sur un compte courant lié à la SVoD.

Quelques autres évoquent pêlemêle « l’article 40 du Code Pénal », « le fossé abyssal qui existe entre un C.A. d’à peine plus 1,5M€ contre 48 M€ que FTV aurait remis seule au pot », « les 100M€ de recettes hors pub annoncés  par Christian Vion, il y a quelques jours », « les entités : Salto et Salto Gestion », « les supposés actionnaires de la ou des structure dont le petit mot joint  (*) interpelle »…etc.

(*) 

Chacun l’aura compris, tout ce qu’il faut pour que ROM et RAM finissent tous deux au fond…mais pas qu'eux évidemment. 

Ils entraineront inévitablement toutes celles et ceux qui savaient mais n'ont rien dit, laissé faire, permis voire encouragé!

Seuls à avoir été coulés pour l'instant : les dizaines de millions payés par les contribuables français sur lesquels la Justice va se pencher ! 

jeudi 23 février 2023

M6 reste à Bertelsmann. Xavier Niel va-t-il aller s’épancher auprès d’Ernotte ?

M6 reste à Bertelsmann. Xavier Niel va-t-il aller s’épancher auprès d’Ernotte ?

Le 3 février dernier, le blog CGC Média dans son article « Xavier Niel à France Télés »  révélait la visite que Xavier Niel rendait à France Télés. Selon nos informations, le 8ème étage aurait été très énervé de la mise en ligne de ce savoureux « goûter » - l’intéressé ayant été vu, arrivant au siège de France Télés, vers 16 heures – qui aurait dû normalement rester discret !

Nous étions moins de deux semaines avant l’audition devant la ROM’s corporation du milliardaire qui imaginait rafler la fréquence sur la TNT attribuée à Bertelsmann et Nicolas de Tavernost pour M6.

Le blog CGC Média qui évoquait dans deux autres publications le contexte dans lequel tout cela intervenait - Les coulisses de la visite de Xavier Niel à France Télévisions...juste avant son audition à l'Arcom ! et Comment le duo Brut/France Télés va se transformer en trio voire en quatuor...encore une histoire de gros sous (ceux du contribuable évidemment) ! – s’interrogeait, au cas où Niel serait écarté (ce qui est aujourd’hui le cas) s’il ne viendrait pas « reconnaitre les lieux au cas où France 2 serait à céder ? ».

En effet, le fondateur du groupe Iliad associé à Pierre-Antoine Capton via le rachat par Médiawan de "3ème Œil", est partout avec les contrats signés tous azimuts par l’ex-Orange après son pathétique parachutage à l’été 2015 de l’ex-Orange sous Schrameck (dans les conditions surréalistes relatées dans toute la presse à l’époque) ensuite quasiment tous reconduits avant l’été 2020  (ce dont il devrait être très très vite question maintenant !) suite au très ROMien bis repetita de 2020.

Le fondateur de l’opérateur télécom Free, très omniprésent également dans la presse (groupe Le Monde, Nice-Matin, L’informé, etc…) avait déjà investi il y a quelques années 10 millions d'euros dans Brut (partout également à France Télés) devrait, associé à Rodolphe Saadé,  encore monter au capital de la boite de Le Van Kim avec une offre d'investissement qui avoisinerait les 40 millions d'euros,  apparemment formulée par le tandem (selon Les Échos) et acceptée semble-t-il par les dirigeants du groupe qui bat de l’aile selon nos sources.…

Celui qui résumait son projet pour s’emparer du canal 6 de la TNT à « Faire passer les gens avant l’argent », formule qui en a choqué plus d’un et en a fait se gondoler d’autres, va donc retourner à ses affaires !

Va-t-il aller s’épancher auprès de l’infirmière TV sur qui il  pense pouvoir compter énormément et à qui il doit rappeler régulièrement son attachement avec son ami/associé Capton réputés tous deux proches d’Emmanuel Macron comme le rappelait l’article de OFF investigation  (¤) (rendez-vous sur la toile pour la suite) 

(¤) 

 

  

mercredi 22 février 2023

Eugenie Bastié propose à RAM sur Europe 1 de retourner voir son oculiste et de se regarder dans un miroir !

Eugenie Bastié propose à RAM sur Europe 1 de retourner voir son oculiste et de se regarder dans un miroir !

Eugénie Bastié qui régale les auditeurs d'Europe 1 chaque fin de semaine, a proposé vendredi dernier à Rima Abdul-Malak de régler ses verres de lunettes, histoire de mieux voir "la poutre qui est dans son œil plutôt que de déclarer inadmissible le paille qu'elle a cru voir dans celui de Cyril Hanouna" !

 

Eugénie Bastié qui régale les auditeurs d'Europe 1, a donné vendredi dernier a proposé à Rima Abdul-Malak de changer de lunettes, histoire de mieux voir la poutre qui est dans son œil plutôt que de déclarer inadmissible le paille qu'elle a cru voir dans celui de Cyril Hanouna !

"Pour faire la leçon, il faut être d’abord irréprochable" lance-t-elle à RAM qu'elle invite à Passer le message aux rédacteur en chef de « France TV Slash » le Media en ligne de France Télévisions qui fait la promotion de l’écriture inclusive, du déboulonnage des statues historiques et tenez-vous bien, lance des appel au dons pour le comité « Vérité pour Adama » d’Assa Traoré" et envoi visonner l'émission de "Samedi dernier sur France 2 « Quelle époque! » où Léa Salamé a reçu Le Serpent, un tueur en série franco- vietnamien soupçonné d’une vingtaine de meurtres et condamné pour deux. « Est-il un escroc manipulateur de génie ou un dangereux serial killer ? » s’est interrogée Lea Salamé." 

Elle conclut ainsi "Alors  on le voit Cyril Hanouna n’a pas le monopole du sensationnalisme et de la télévision racoleuse mais lui au moins, il a l’excuse de ne pas être payé par nos impôts!"

A regarder avec joie et sans modération.

mardi 21 février 2023

Après les mensonges sur Salto, le triple-jeu de France Télés avec Tempo.

Après les mensonges sur Salto, le triple-jeu de France Télés avec Tempo.

Vous avez aimé la liquidation de Salto, vous allez adorer la mystification Tempo !

Comme l’écrivait le blog CGC Média dans son article du 17 février « Le dossier judiciaire s'étoffe concernant la liquidation de Salto et ses 256 millions de pertes! », le webinaire mensuel convoqué par l’ex-Orange flanquée de Christian Vion le directeur financier du groupe et de Juliette Rosset-Cailler directrice de la stratégie et du pilotage de la transformation, n’a pas fini de mettre en lumière les mensonges égrainées au gré des instances.

Toute imposture ayant une fin, une fois le Parquet saisi concernant l’une des plus grosses pertes jamais atteintes pour le groupe de télévision public avec plus de 85 millions d’euros que le contribuable (*) a vu partir en fumée (soit 1/3 de l’énorme trou sur 2 ans et demi d’existence de Salto), l’ex-Orange et ses thuriféraires imaginent donc pouvoir enfumer tout le monde avec Tempo.

(*) A titre de rappel, les propos mensongers du financier de France Télés que tout un chacun peut aisément démonter et que la Justice aura tôt fait de mettre en pièce, donnent le ‘’La’’. Il suffit pourtant de savoir compter…Ce qui pose visiblement des problèmes au duo ernottien Vion/ Rosset-Cailler.

En effet, s’agissant du million d’abonnés à Salto (¤) que donne cette dernière "Salto c’est tout de même un succès avec 1 million d’abonnés...", en phase avec le pathétique communiqué pondu le 15 février, il y a tout de même un hic avec les recettes

(¤) 

Un million d’abonnés à 7,99€ (après les 6,99€ du lancement) sur un an, 1.000.000 d’ab. x 95,88€ [soit 12 mois à 7,99€] ça fait quasiment 96M€ sur 2022 et les 24M€ sur 3 mois en 2023 car Salto devrait s’arrêter fin mars, en admettant même que ce chiffre fut moindre en 2021 avec les 6,99€ de départ et moins d’abonnées pour reprendre la déclaration d’Ernotte en janvier 2022 "Ce n'est pas à moi de donner les chiffres exacts mais on doit être autour de 700.000 abonnés", valant pour les deux mois de 2020 légitimement, comment ces recettes qu’il serait donc légitime d’estimer à quelques 200M€ avec les chiffres et autres interviews de France Télés, ont-elles pu aboutir à 256M€ ??

Christian Vion qui indique que la part des pertes pour France Télés ne serait pas de 85M€  [1/3 des 256M€, ndlr], "mais de 70M€ ramenés à 50M€ qui, une fois la liquidation terminée, seraient sans effets sur le budget grâce aux 100 millions de recettes hors pub engrangés avec la Diversification via les contrats signés par les filiales "pour finir à zéro par des récupérations [Quelles récupérations ? ndlr]", va devoir l’expliquer qu’il s’agisse de Bercy mais aussi du Parquet et de tout juge d’instruction qui ne manquera pas de lui demander !  

Rappelons qu’il y a quelques mois, Ernotte était devant les sénateurs pour réclamer 45M€ afin de boucler son budgetIl convient de redire, à ce stade, que la présentation insincère des comptes est un délit extrêmement grave et lourdement sanctionné au Pénal !

Une fois le décor Potemkine posé concernant le succès "Salto, une grande réussite" (dixit Juliette Rosset-Cailler), voici l’autre gros enfumage Tempo.

 

Selon notre comptage, il existe 3 versions du projet de fusion entre France 3 et France Bleu 

1 version pour la Tutelle et RAM (Rima Abdul-Malak), 

1 version expurgée des mots qui font mal pour les syndicats,

1 version encore plus Light, présentée aux cadres de direction pour accentuer le rétropédalage de l’ex-Orange devant le CSE Central extraordinaire réuni à la demande des représentants du personnel.

Eh oui, l’ex-Orange qui en coulisses, a tendance à charger la barque de Sibyle Veil déjà bien pleine – c’est Radio France qui drive le projet et en est maître d’œuvre ! -  n'avait probablement pas prévue cette étape obligatoire car seule « une info à la Presse devrait suffire »…Sa vision du dialogue social !!

Avec ces 3 versions différentes donc illégales pour un même projet, beaucoup sont ceux qui à France Télés parlent plus d’Infusion que de Fusion à cause de ces éléments bien différents en fonction ! Aux syndicats, Ernotte dit qu’il s’agit d'un travail commun, lancé entre les sociétés...mais plus côté Sibyle mais également M-C. Saragosse (FMM) et  L. Vallet (INA) !

Le projet à 5 ans présenté au CSE devient une vision à 10 ans chez les Cadres…adaptation libre et à deux mains de de la théorie de la Relativité du génial Einstein, revue et corrigée par l’ex-Orange et son lieutenant ajaccien Philippe Martinetti.

L'impétrant directeur du Réseau France 3 précise même que le travail a été fait lors d'un séminaire qui a réuni les DR des 2 sociétés et que les propositions - que personnes ne connaît d’ailleurs - sont déjà en discussion avec les comités de direction des stations régionales…Et bim, une autre bonne baffe à not’ Sibyle !

Il précise aussi qu'il y aura 44 matinales communes en 2024 et que cette marche vers ce projet stratégique va se matérialiser très vite avec l'intégration des équipes de France Bleu Bretagne dans le bâtiment de France 3 Rennes !!

Alexandre Kara, lui, la main sur le cœur enfonce le clou : « Nous allons accélérer le processus ... Ce n'est un secret pour personne ». L’infirmière TV de reprendre la main pour préciser que les premiers arbitrages budgétaires seront attendus avant l'été. Et re bim, une autre petite claque au directeur de l’Info !


Toutes ces années pour ce pathétique projet dont l’objectif de réduire les effectifs en filigrane est clair, quelle que soit la version présentée !   

Le ministère de la Culture devrait arbitrer le projet mais laquelle des 3 versions lui a été adressé ?

Quant aux partenaires sociaux, de quoi vont-ils discuter, eux qui ont une autre version que celle données aux cadres de direction ?

A France Télés c’est enfumage à tous les étages. C'est un peu comme à la Samaritaine, on trouve tout dans les projets de Radio France et de France Télévisions.

Le pompon c’est Ernotte qui le décroche, elle qui déclarait  dans la matinale de France-Inter, suite à une question de Léa Salamé "On sait tous qu'après les mots, il y a les actes"

 

Avec, elle ce serait plutôt "On sait tous qu'après les maux, il y a les actes"… Le coup de pied de l'âne, c’est elle qui le donne avec ses déclarations à la presse affirmant que "la fuite dudit document adressé au ministère de la Culture, ne vient pas de FTV" (laissant entendre que ça pourrait aussi venir de la maison ronde ) mais …mais au fait, quelle version ? 

lundi 20 février 2023

Christian Vion le financier de France Télés devrait être le premier d’une longue liste à devoir répondre au Parquet et à la Justice suite à la liquidation de Salto.

Christian Vion le financier de France Télés devrait être le premier d’une longue liste à devoir répondre au Parquet et à la Justice suite à la liquidation de Salto.

Contrairement à ce que certains qui tentent de s’en persuader comme le faire gober à certains autres, le signalement au procureur de la République suivant l’article 40 du Code de procédure pénale, n’est pas un choix d’humeur ou d’un coup de tête,  mais bien une obligation.

Ne pas le faire peut avoir comme conséquence le plus souvent, que celui ou celle qui ne l’utilise pas pourrait être considéré comme complice du délit ou du crime qu’il ne dénonce pas.

Le signalement au procureur sur la base de l’article 40, alinéa 2 du Code de procédure pénale, est une obligation très claire de la loi.

Que disent les textes : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »

Voilà qui a le mérite de bien poser les choses…Que signifie dans l’article 40 avoir connaissance d’un crime ou d’un délits’agit-il uniquement de faits avérésLa jurisprudence administrative est claire…L’obligation de signalement à l’autorité judiciaire de faits susceptibles d’être qualifiés de délictueux ou criminels n’est pas limitée au seul cas dans lequel l’autorité administrative a acquis la certitude de l’exactitude des faits reprochés à l’agent. Il suffit que les révélations ou informations portées à sa connaissance présentent un caractère de vraisemblance suffisant (voir par exemple CAA Nancy 30 novembre 2006).

Il convient de préciser que celui ou celle qui n’utilise pas cette obligation judicaire, pourra être considéré comme complice du crime ou du délit qu'il ne dénonce pas.

Quant au fait de tenter de dissimuler des faits et/ou de mentir sciemment pour les minimiser que cela soit sur ordre de sa hiérarchie ou pas, pourra placer  chacune et chacun des intéressés, quel que soit son positionnement dans la chaîne de la commission du crime ou du délit qu'il ne dénonce pas et couvre de fait, comme coauteur et/ou complice.

En l’espèce, les propos de Christian Vion le financier de France Télés tenus devant une partie de l’encadrement de France Télévisions totalement hallucinants au regard du contexte, sont particulièrement graves et pourraient faire de lui, à égalité avec Ernotte, l’un des tous premiers visés dans le cadre d’une enquête du Parquet et de la plainte au Pénal à venir dont le  juge d’instruction qui en sera chargé va mener dans les mois à venir.

Rappelons ce qu’a déclaré le lieutenant ernottien, sans réserve devant 200 cadres environ : Tout d'abord, s’agissant des 256 millions de pertes pour Salto évoqués dans la presse, et des pertes qui concernent  France Télévisions [1/3 de ladite somme, ndlr], elles  ne représentent que 70M€ et n'auront pas d'impact sur les comptes.

L’homme des comptes d'ajouter "Les pertes ne sont donc pas si importantes et il convient de les nuancer par des récupérations " juste avant de poursuivre "Lorsque la liquidation sera terminée, elle permettra de ramener ces pertes à 50 millions seulement"

De quelles récupérations s’agit-il ? Il l’expliquera aux magistrats et donnera probablement un cours au liquidateur dont il affirme "Comme nous l’avons choisi, ce sera donc une négociation qui va s’engager...il y a toutes les chances qu'on finisse avec un bilan à zéro."

Il devra aussi justifier de ses explications lorsqu’il indique que "Ces 50M€ seront sans effets sur le budget grâce aux 100 millions de recettes hors pub engrangés avec la Diversification via les contrats signés par les filiales" enchérissant dans la foulée "Le lancement de Salto a été permis grâce aux avances de trésorerie mais ça figure au budget ".

Là aussi, il devra dire d’où sortent ces soi-disant 100 millions de recettes hors pub au niveau des filiales qui semble-t-il, par jeu d’écriture  serviraient à boucher l’énorme trou mais surtout, sous prétexte qu’il s’agirait d’avances de trésorerie, permettrait de tout effacer à la fin !

Il devrait parler des imbrications entre les 2 sociétés Salto et Salto gestion car il y a bien deux entités.

S’agissant enfin du communiqué diffusé le 15 février (*) dernier par le trio responsable de l’ex-plateforme et des chiffres d’abonnés qu’il donne « Salto représente aujourd’hui près d’1 million d’abonnée autour de son offre » - chiffres repris là encore devant l’encadrement par Juliette Rosset-Cailler la directrice de la stratégie ernottienne qui a d'entrée de jeu, asséné le plus fallacieusement qui soit visiblement  "Salto c’est tout de même un succès avec 1 million d’abonnés. C’est une grande réussite. Salto n’avait pas la prétention de rivaliser avec Netflix. Il n’en a jamais été question. Il était tout simplement question de rajeunir le public, ce qui a été fait"..." qui risque aujourd’hui de suivre le même chemin que son collègue Vion – il permettra de comprendre l’ampleur du naufrage financier dont la liste de toutes celles et ceux qui l’ont initié, permis, encouragé, validé, vendu et survendu, présenté comme une prouesse et vanté plus que de raison comme c’est encore le cas dans Le Parisien de ce dimanche (¤), s’agrandit de jour en jour !

(*)

Comment certains – l’un d’entre eux présenté comme un membre de Salto - peuvent-ils en remettre une couche, confirmer le pseudo millions d’abonnés et aller raconter qu’ils n’ont jamais été aidés : « Malgré les difficultés, on allait passer le cap symbolique du million d’abonnés fin 2022. On était fiers du chemin parcouru. Et tout s’écroule brutalement. On n’aura vraiment pas été aidé, du début à la fin. »

(¤)


Et les 256 millions sur 2 ans et demi, c’était quoi ? Du sucre en poudre ?! Dis tonton pour quoi tu tousses ?