L’émission qui va selon Alexandra Redde-Amiel, booster le portail de service public en ligne: france.tv !
Le 8 décembre 2021, le blog CGC Média dans son article « La promo de la compétition de drag queens « The "RuPaul’s" diffusée sur France.tv Slash, assurée par l’ex-collègue de Candilis.» relayait déjà les propos de l’intéressée qui expliquait à la presse : « Oui, Drag Race France arrive sur France Télévisions. Quand on a eu l’opportunité d’adapter ce format qui est un énorme succès à l’international, on n’a pas hésité une seule seconde. C’est une grande fierté pour nous. Ce programme sera diffusé sur France.tv Slash. Il est à destination d’un public jeune et a vocation à avoir un large écho sur nos plateformes numériques, à générer de la conversation, à montrer que le service public ose, surprend. L’unité des divertissements et jeux travaille d’arrache-pied avec les équipes d’Endemol France et Slash pour présenter une adaptation française innovante et ambitieuse. »
Voilà ce que chante à présent, la toujours directrice de l'unité des jeux, variétés et divertissements de France Télévisions qui remet le couvert sur le choix de diffuser cette émission en ligne et pas sur une des chaînes de France Télévisions : « Il s’agit bien d’une "stratégie" du groupe public visant le portail en ligne france.tv, par lequel on accède à France TV Slash que Delphine Ernotte voit comme une grosse ambition ».
La même « grosse ambition » probablement que l’ex-Orange claironnait pour la plateforme Salto synonyme de fiasco aujourd’hui, de laquelle elle a annoncé son désengagement ou encore le portail en ligne pour l’Outremer présenté comme la « visibilité des ultramarins » mais sur lequel quelques milliers de curieux seulement ont du mal à se rendre, etc…
Nicolas Missoffe (de la société de production Endemol) indiquait, lui pour sa part, lors de la conférence de presse dans un cabaret parisien destinée à présenter "Drag Race France" où dix drag queens (choisies parmi 450 candidates selon la production) seront en compétition au fil d'une série d'épreuves : spectacles, chansons, défilés...que le but était de porter "un message de paix, d'amour et d'inclusion".
A quoi, Alexandra Redde-Amiel a renchéri "Rassembler et faire rayonner la culture populaire auprès de ceux qui la font et de ceux qui ne la connaissent pas, c'est notre mission de service public".
Bref, au moment où l’annonce sur la suppression de la redevance télé (CAP) a de quoi déstabiliser, la télé publique n’a rien trouvé de mieux qu’une exclusivité internet pour en justifier l’utilisation et ce en totale contradiction avec la dernière envolée de l’infirmière TV s’agissant de la diffusion du match Nadal-Djokovic sur Amazon Prime, qui dénonçait pour la galerie: "une vraie rupture d'égalité alors que tous les Français n'ont pas accès à l'Internet haut débit." !
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