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vendredi 14 janvier 2022

Le triste spectacle d’une ministre de la Culture qui parle pour ne rien dire et pas en français qui plus est !

Le triste spectacle d’une ministre de la Culture qui parle pour ne rien dire et même pas en français qui plus est !

Le président de la République, s’il n’a pas eu l’occasion d’avoir de retours concernant cette très couteuse « rencontre » comme l’appelle Roselyne Bachelot la salle Pleyel avec une contenance de 2.000 personnes, louée pour la journée sur les deniers de l’État donc l’argent du contribuable et en dépit des recommandations du Premier ministre, ne va probablement pas en revenir en lisant ce qui suit…à moins qu’il n’ait validé voire suggéré la dispendieuse et inutile journée, dès le départ !? Ce qui, selon nos sources, ne serait pas le cas ! 

Ernotte le mettait en tout cas dans la boucle dès son intro du matin. 

« Nous avons maintenu l’événement car la France a pris la présidence de l’Europe et parce qu’il y a urgence à se mobiliser… » avait-elle lâché dès le début.  A moins comme Louis XIV qu’elle parle d’elle à la première personne du pluriel ou alors qu’elle co-assume, elle aussi, la présidence de l’Europe - Allez savoir ! - particulièrement lorsqu’une ministre du gouvernement, un commissaire européen et le monsieur Spock de l’Arcom-enterprise avaient répondu présent.

Pour que le Chef de l’État soit donc pleinement informé des propos de Roselyne Bachelot et de leur vacuité il faut bien le dire, le blog CGC Média en a fait le verbatim. 

Un discours d'une banalité sans nom indigne d'un ministre de la Culture. 

Avant de le laisser découvrir à tous nos lecteurs, deux petits rappels toutefois. 

Le premier concerne la similitude du propos avec celui tenu par Ernotte devant la Représentation nationale…

 notamment la délégation aux Outre-mer présidée par monsieur Olivier Serva et accompagnée de mesdames Karine Lebon, Maina Sage, Justine Benin et de messieurs. Stéphane Claireaux et Raphaël Gérard tous en visioconférence alors, devant qui l’intéressée comme Roselyne Bachelot aujourd’hui, utilisait le terme « Découvrabilité ». 

Bel exemple de l’utilisation de la langue française pour une ministre du Gouvernement ! Le blog CGC avait d’ailleurs juste après commis l’article suivant « Après la "Bravitude" de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la "Découvrabilité" d’Ernotte ! ». On peut même se demander si la fan numéro 1 de l'ex-Orange n'a pas un peu forcé sur la  « Découvrabilité » en lisant ce  quelques lignes ?!

Le second fait référence au « parler pour ne rien dire », aux clichés et autre poncifs ridicules que va égrainer Roselyne Bachelot, dénonçant « le fléau de la désinformation et de la manipulation dans ce contexte de multiplication des sources » dans lequel nous serions ou encore le fait que « l’audiovisuel public en France fait l’objet d’attaques inquiétantes depuis quelques mois », faisant sienne la formule de « la dame de chez Suez » qu’elle qualifie de mot et qui parle de « dérèglement médiatique » !

L’auditoire a eu droit à des chiffres totalement bidons qui sortent de nulle part, sauf des présentations de propagande que l’ex-Orange publie en permanence mais aussi à des affirmations totalement fausses   toute une série de fake news dirait-on pour être dans le ton – qui ne veulent rien dire et décrédibilisent une soi-disant volonté d’avancer et surtout à des redites et des répétitions en pagaille fatigantes comme éprouvantes qui chantent une mutation qui se poursui(vrai)t mutation pour affronter les défis de demain…

Au secours ! 

Pour plomber Emmanuel Macron à moins de trois mois de l’élection présidentielle et à 12 jours de celle de l’Europe qu’il prenait au 1er janvier, il n’y a pas mieux !


Voici donc le texte consternant qu’a lu Roselyne Bachelot et qu’Emmanuel Macron mais aussi tous nos lecteurs vont pouvoir ci-après, découvrir… 

« Je suis heureuse de m’exprimer aujourd’hui dans le cadre de ces rencontres sur un sujet Capital : l’avenir de la télévision publique en Europe.

Nous allons nous poser des questions majeures [Pas une seule formule interrogative dans ce qui suit, ndlr]

- Réaffirmations de la singularité et de l’utilité des médias de service public.

- Évolution des attentes de nos citoyens.

- Les nombreux défis face aux bouleversements radicaux.

Nous devons croiser les regards car les termes sont assez comparables dans toute l’Union européenne. [C'est beau comme l'Antique, ndlr]


L’audiovisuel public en France fait l’objet d’attaques inquiétantes depuis quelques mois. Vous avez parlé chère Delphine de dérèglement médiatique ; ce mot est particulièrement adéquat.

 Malgré la multiplication des chaînes et des offres, les chaînes de service public demeurent au cœur de la vie des Européens. En France, chaque semaine et quel que soit l’écran : 82 % de nos citoyens, soit près de 50 millions de personnes regardent FTV. Au plan européen, la télévision publique touche 61 % de la population. [Chiffres farfelus qui ne reflètent absolument pas la réalité et qui sont évidemment et surtout pas sourcés, ndlr]

Quelles sont les recettes du succès  [Quel succès? ndlr] valables dans l’Union ?


Dans le contexte de la multiplication des sources et face au fléau de la désinformation et de la manipulation, l’information de service public a acquis un statut d’offre de référence par son indépendance, sa fiabilité, son accessibilité sur tous les supports et son engagement dans l’éducation.

En France, ce succès est assuré par une offre de média global commune - France Info créé par FTV Radio France, France Médias Monde et l’INA - qui revendique un positionnement éditorial différencié, privilégiant la qualité de l’information à son immédiateté.


Chaque mois, 40 millions de Français bénéficient de la qualité de cette offre à la télévision, à la radio et sur le digital. [Là encore, personne ne sait d’où sort ce chiffre ! ndlr]

Les programmes culturels sont un élément majeur de différenciation. Remettre en cause l’audiovisuel public en France, c’est remettre en cause la source de financement de la création française.

J’aime le répéter à la suite de Delphine, en 2020 ce sont près de 600 millions d’euros que France Télévisions et Arte France ont consacré à la production audiovisuelle et cinématographique. FTV est le premier investisseur dans le cinéma. Même constat au niveau européen.

Les télévisions publiques contribuent aux 3/4 des fictions audiovisuelles produites dans l’Union. L’audiovisuel public en France rend un service de proximité qui que les Privés ne sont pas à même d’assurer. Prenant appui sur le réseau de maillage France 3 et France bleu [Au passage Sibyle Veil, n'était pas là...semble-t-il pas invitée, en tout cas pas excusée selon informations, ndlr], au plus proche des Français, cette offre joue un rôle essentiel : nous refléter tant dans l’information que dans la fiction ou dans les magazines pour la société française dans toute sa diversité territoriale. C’est une réponse concrète aux attentes fortes exprimées par nos citoyens.

L’audiovisuel public à travers l’action de France Télés, de France Médias Monde et de TV5 Monde est un outil essentiel du rayonnement international de la France, de la culture, de sa langue mais aussi de promotion de valeurs démocratiques pluralistes et de la liberté de la presse.

Il ne suffit pas de réaffirmer notre attachement à l’audiovisuel public et la fierté qu’il nous inspire, il serait mortifère de verser dans l’autosatisfaction. La seule voie possible pour l’audiovisuel public est de se transformer en permanence pour répondre aux nombreux défis et aux nouvelles attentes du public. C’est pourquoi le gouvernement a eu, pendant le quinquennat, pour ambition de renforcer la place unique qu’occupe l’audiovisuel public dans le paysage audiovisuel et de le transformer pour affirmer sa légitimité.

En 2018, les grands axes d’une transformation à l’horizon 2022 ont été annoncés pour un service public à plus haute valeur ajoutée [Lesquels ? Du vent tout ça, ndlr], mieux adapté à l’évolution des usagers. Objectif réaffirmé dans les contrats passés avec toutes les entreprises du secteur ; ces contrats étant des leviers d’accélération et d’approfondissement des synergies et des coopérations entre les entreprises de l’audiovisuel public.

 

Des résultats remarquables ont déjà été enregistrés et je veux vous en féliciter !! [Lesquels ? encore du vent, ndlr]


Je ne citerai qu’un exemple. L’offre culturelle a été enrichie avec le lancement d’une offre vidéo en 2018 destiné aux réseaux sociaux. Culture prime et le maintien pérenne d’une offre de spectacle vivant, en journée sur France 4 avec l’expérience réussie de Culturebox. [Cette chaîne éphémère sur laquelle atterrissent quelques dizaines de milliers de personnes tout au plus, est un échec total ! ndlr]

Fort de ses atouts l’audiovisuel public doit poursuivre la mutation pour affronter les défis de demain et les enjeux qui sont de taille.

Le débat démocratique est de plus en plus pollué par la prolifération des fausses informations qui fait que la défiance à l’égard des médias s’accroît. Il est primordial que le service public joue son rôle en demeurant par essence le lieu de débat pluraliste et la référence en matière d’information indépendante, impartiale, fiable est vérifiée. 

Les médias de Service public qui grâce à leur mode de financement spécifique ne sont pas exclusivement soumis à des logiques de marché, doivent assurer le rôle.

- Un rôle de prescripteurs dans les champs culturels,

- Un rôle de soutien aux créateurs audiovisuels et cinématographiques ;

- Un rôle de ferments de diversité culturelle et de découvrabilité des contenus nouveaux et inattendus.

L’audiovisuel public ne doit pas cesser de faire le pari de l’audace et de la créativité dans les thématiques, les écritures et les formats.

L’accélération des coopérations tant au sein des Audiovisuels publics nationaux qu’à l’échelle européenne constitue un enjeu incontournable pour répondre à l’ensemble du défi.

Je recevrai mes homologues européens à Angers pour une réunion informelle, les 7 et 8 mars prochain. Il s’agira de discuter entre les 27 états membres des pistes de travail sur 2 sujets :  le pluralisme des médias et la découvrabilité des contenus.

Je remercie chaleureusement les médias de service public pour la part qu’ils prennent dans la programmation culturelle de cette présidence de l’union européenne. Ils montrent toute leur réactivité et l’importance de leurs missions au cœur de notre idéal de citoyenneté européenne partagée.

Merci et au travail. » 

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