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jeudi 20 mai 2021

Après la « Bravitude » de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la « Découvrabilité » d’Ernotte !

Après la « Bravitude » de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la « Découvrabilité » d’Ernotte !

Une fois encore l’ex-Orange a tenté d’enfumer les députés qui représentent, faut-il la rappeler, non pas seulement leurs électeurs mais la Nation tout entière.

Raconter des salades à un ou plusieurs députés, c’est donc baratiner la Nation tout entière !

Avec son préambule langue de bois et clichés en pagaille que le blog CGC Média a eu entre les mains et qu’elle a lu sur sa tablette, ressassant comme de coutume son exercice d’autosatisfaction permanent, elle n’a cessé d’enchainer les banalités de la note qu’elle avait devant elle, affirmant que « les engagements précis et chiffrés (*) » en matière de visibilité des Outre-mer « sont  tenus ». Tu parles Charles !

Chacun des membres de Représentation nationale pour la délégation aux Outre-mer présidée par monsieur Olivier Serva accompagnée de mesdames Karine Lebon, Maina Sage, Justine Benin et de messieurs. Stéphane Claireaux et Raphaël Gérard, tous en visioconférence, pouvait s’en rendre compte.

Les élus du peuple ne vont pas en croire leurs oreilles lorsqu’ils vont entendre « la harangueuse de gouvernements européens » leur parler « de manière générale d'évènementalisation des antennes de France Télévisions et d'éditorialisation de l’offre pour une "Découvrabilité" (pas un très beau mot, dit-elle) axe pour nous qui est prioritaire, qu'on est en train de mener en ce moment »

« La première chose que je peux vous dire, c'est que les engagements précis et chiffrés sont tenus » affirmé tout de go la « dame de Suez » virtuellement flanquée de Sylvie Gengoul et de Philippe Denoyer.

Des « engagements chiffrés et précis » indique-t-elle ! Mais qu’elle en est la source ?

 

La délégation en inspectant les quelques feuillets que leur a fait passer Ernotte auraient pu constater que la source était…Devinez.. France Télévisions évidemment.

 

Une belle application de l’adage « On n’est jamais mieux servi que par soi-même ».

Dès lors, les députés auront compris malgré les quelques amabilités et œillades que leur a lancé par l’ex-Orange par écrans interposés, comment ils se sont fait balader tout du long.

Le président Serva dans sa courte introduction l’avait dès le début subodoré.

« Depuis la disparition à l'été 2020 de la chaîne France Ô qui nous a tous désolés et nous y sommes d'ailleurs opposés par l'adoption d'une motion à la délégation outre-mer qui n'a hélas pas été suivi d'effet, vous nous direz, comment les chaînes publiques ont tenté de compenser cette absence et quelles actions ont été mises en place pour améliorer la visibilité des Outre-mer auprès de nos compatriotes de l'Hexagone…

Alors que la suppression de France Ô devait s'accompagner par la mise en place d'une offre numérique forte, force est de constater que la promesse n'est pas tenue à ce jour.

Certes la plate-forme Outre-mer Première gagne en fréquence grâce à une augmentation des contributions des Premières et des utilisateurs mais le projet demeure sous-développé à ce jour. Il n'y a pas assez d'exposition pour la plate-forme sur le linéaire qui permettrait une interconnexion des plates-formes mais aussi d'attirer un public non-averti.

Ce sujet ne sera pas le seul et pour ma part, je souhaiterais également que vous évoquiez la question du partage des recettes publicitaires en Outre-mer, entre le secteur public plus puissant et le pôle d'envergure qui est en train de se constituer autour de TF1 et M6. [dont Ernotte s’est félicitée en séance devant les élus…on croit rêver, ndlr] »

Le blog CGC Média qui va faire grâce à ses lecteurs de l’intégralité du speech ernottien, a sélectionné quelques moments chois qui montrent l’enfumage imaginé mais aussi la vacuité du propos. (¤ l’intégralité en fin de post)

Pour tenter de démontrer qu’elle serait pleinement impliquée, l’ex-Orange d’entrée de jeu décrète: c’est « un sujet qui me tient personnellement très à cœur ! ». Voilà, ça c’est fait.

Après une litanie de poncifs et un verbiage creux sur ce qui a(aurait) été fait depuis la décision du gouvernement de fermer France Ô, la « dame du Bristol » assène « Il y a 25 engagements extrêmement concrets et chiffrés que l'on mesure dont on rend compte au comité de suivi à intervalles réguliers.

Déjà première chose que je peux vous dire, c'est que les engagements précis et chiffrés sont tenus. »

Comme ces chiffres sont fabriqués à France Télévisions, chacun imagine dès lors la portée du propos !!!

 Les parlementaires qui auront droit au dicton humoristique de l’ex-Orange « Comme on dit chez-nous: "Le soleil ne se couche jamais sur France Télévisions entre Saint-Pierre-et-Miquelon Wallis-et-Futuna"! »vont donc découvrir atterrés une succession d’affirmations  totalement gratuites et bidons (tout à mettre au conditionnel bien entendu) :

-  Le portail, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne...

- La chaîne de télévision (Les  Premières qui demeurent des médias locaux de référence) rassemble chaque jour un ultramarin sur deux et les radios pratiquement 500 000 auditeurs ce sont des audiences exceptionnelles…

- Entre 2019 et 2020, des premiers résultats qui sont en très forte hausse avec une augmentation de 55 % les sujets ultramarins dans les JT de France 2 (le 13H et le 20H)…

- Chaque matin France 3 qui diffuse un JT consacrée à l'Outre-mer, rassemble un large public : environ 200 000 téléspectateurs ce qui est plus que l'ancien JT du soir de France Ô… 

- "franceinfo" et ses duplex - On avait équipé toutes les stations d'équipements [équipé d’équipements, c’est joli !, ndlr] - qui permettent de faire des duplex de manière extrêmement simple avec toutes les stations ultramarines pour pouvoir se déporter tout de suite là où se passe l'action et qui fonctionne vraiment bien…entre autres le 10 mai dernier, la cérémonie de commémoration des 20 ans de la loi Taubira…  

Pour l’anecdote elle est loin d’être anodine et afin que les députés de la délégation comprennent bien de quels chiffres on parle, le compteur du portail au moment où Emmanuel Macron déposait la gerbe enregistrait moins de 170 connexions seulement… n’en déplaise à l’administratrice de Suez.



L'un des principaux engagements du pacte, c'est de rendre l'Outre-mer visible mais aux heures de grande écoute. En 2018 pour mémoire, on avait à peu près 8 programmes ultramarins en première partie de soirée sur un an. On a multiplié par 3 en 2020 dont la moitié sur France 2 et on constate que cette dynamique continue à s'amplifier puisqu'on a déjà 20 programmes en première partie de soirée depuis le début 21…

En conclusion l’ex-Orange, toussant quelques fois pour masquer un problème de déchiffrage du texte, lâchera « C’est un vrai mouvement sincère qui s’est engagé, pas un mouvement intellectuel mais un mouvement de l'esprit et du cœur.

C'est cela au fond qui est important parce que c'est cela qui fait que notre culture d'entreprise au sein de France Télévisions va vraiment évoluer pour s'ouvrir et pour être beaucoup plus nationale et être ouverte, englobante et dans la nuance aussi d'ailleurs qu'elle ne l'était par le passé»

L’intéressé a probablement dû éteindre sa connexion internet, en se disant qu’elle avait été bonne et convaincante !!

Verbatim :

Le président de la commission d'abord :

« Depuis la disparition à l'été 2020 de la chaîne France Ô qui nous a tous désolés et nous y sommes d'ailleurs opposés par l'adoption d'une motion à la délégation outre-mer qui n'a hélas pas été suivi d'effet, vous nous direz, comment les chaînes publiques ont tenté de compenser cette absence et quelles actions ont été mises en place pour améliorer la visibilité des Outre-mer auprès de nos compatriotes de l'Hexagone…

Cependant les engagements pris dans le cadre du pacte de visibilité ce sont traduits par la normalisation de la visibilité sur les chaînes du groupe de France Télévisions comme l'a indiqué entre autres, le député Raphaël Gérard au comité de suivi. Par exemple, une meilleure intégration dans les programmes notamment dans l'information où les Outre-mer, ne sont plus exclusivement traités sous l'angle de la catastrophe ou de la carte postale et font l'objet de sujets dédiés. Une meilleure intégration des équipes Les Premières dans les équipes de Rédaction. Cette normalisation s'explique par le portage et l'appropriation du sujet par le top management de France Télévisions qui a saisi potentiel en matière d'audience pour promouvoir la visibilité des outre-mer.

Pour autant, on peut constater que la question des cases diffusion demeureOn a pu observer une concentration des programmes issus de France Ô sur Culturebox ce qui montre l'excellence des contenus produits par la chaîne mais également la difficulté qu'il y a parfois à identifier les créneaux de diffusion sur les autres chaînes, notamment aux heures de grande audience.

Alors que la suppression de France Ô devait s'accompagner par la mise en place d'une offre numérique forte, force est de constater que la promesse n'est pas tenue à ce jour. Certes la plate-forme Outre-mer Première gagne en fréquence grâce à une augmentation des contributions des Premières et des utilisateurs. Le projet demeure sous-développé à ce jour. Il n'y a pas assez d'exposition pour la plate-forme sur le linéaire qui permettrait une interconnexion des plates-formes mais aussi d'attirer un public non-averti. Mais ce sujet ne sera pas le seul et pour ma part je souhaiterais également que vous évoquiez la question du partage des recettes publicitaires en Outre-mer, entre le secteur public plus puissant et le pôle d'envergure qui est en train de se constituer autour de TF1 et M6. Restera-t-il une place pour les médias indépendants ultra marins qui sont à ce titre extrêmement inquiets »

Ernotte ensuite:

« L'entreprise a engagé depuis deux ans c'est-à-dire la décision du gouvernement de fermer France Ô, un vaste plan de transformation qui touche toute l'entreprise pour renforcer la visibilité des outre-mer sur la totalité de nos antennes.

Ce mouvement il suit deux grands axes.

D'abord le développement de notre offre de proximité qui a une capacité à être plus performante encore dans nos différents territoires avec télévision, radio et Web...Ça c'est vrai en Outre-mer. C'est d'ailleurs le modèle ultramarin que nous essayons de développer sur les régions hexagonales sans oublier le site de Malakoff qui a une fonction très particulière et très centrale.

Deuxième point, c'est l'accroissement de la représentativité, de la diversité française dans toutes ses composantes pour que nous soyons beaucoup plus le reflet de nos téléspectateurs, de la société, des sujets qui la traversent encore plus chaque jour. Et puis je suis convaincue que France Télévision doit assurer une forme de continuité territoriale, en donnant à voir tous les habitants, tous les territoires y compris et peut-être et surtout ce qui sont les plus éloignés du centre parisien qui a tendance à tout aspirer. C'est le sens du pacte de visibilité qui comme vous le savez a été conçu avec les différents ministères Culture et Outre-mer qui ont tous deux porté ce pacte sur les fonts baptismaux.

C'est important. Ça ne veut pas dire du tout que nous sommes au bout du chemin ; je n'y crois pas du tout et je pense qu'on est dans un chemin de progrès. Et dans ce chemin de progrès, c'est vrai que la démarche de dialogue permanent avec vous et avec le public est très importante pour nous aider à progresser. Je voudrais faire un point sur Les Premières qui sont des médias globaux. 

Il y a 25 engagements extrêmement concrets et chiffrés que l'on mesure dont on rend compte au comité de suivi à intervalles réguliers.

Déjà première chose que je peux vous dire, c'est que les engagements précis et chiffrés sont tenus.

 

C'est une composante très importante de France Télévisions et comme on dit chez-nous: "Le soleil ne se couche jamais sur France Télévisions entre Saint-Pierre-et-Miquelon Wallis-et-Futuna"!

On a beaucoup transformé ces chaînes qui était des médias qui vivaient leur vie côte à côte, en un média global où on a mixé de plus en plus les compétences entre radio télé et Web sans pour autant nier la différence qu'il y a et les spécificités qui existent pour la télé et la radio. Pour nous ce qui est important c'est que les Premières demeurent des médias locaux de référence et je rappelle que la chaîne de télévision rassemble chaque jour un ultramarin sur deux et les radios pratiquement 500 000 auditeurs ce sont des audiences exceptionnelles qui montre que la relation est très forte, en fait entre nos publics et les chaînes ultramarines.

Au-delà de ça, les stations sont les poumons pour le secteur audiovisuel local, elles financent des programmes de flux, des magazines, des documentaires, des fictions qui sont produites localement et dans l'accord passé globalement avec le secteur de la création nous avons dédié un certain nombre d'investissements à la création ultramarine qui sont sanctuarisés et ont été sanctuarisées en dépit de l'arrêt de France Ô. Nous souhaitons particulièrement accompagner le développement de la production documentaires, notamment à travers deux festivals le FIFO extrêmement bien installé et le FIFAC plus récent, rejoints par un troisième dans l'océan indien qui dès que l'épidémie sera passée, nous permettra de passer à l'action parce que pour nous c'est important de faire éclore, pas de faire éclore mais d'être là pour accompagner des talent qui sont importants Outre-mer pour donner ensuite une exposition nationale et internationale.

L'objectif du pacte pour nous, c'est la richesse de tous nos territoires irrigue l'ensemble de nos offres nationale et que l'Outre-mer ne se retrouve plus à la périphérie mais au cœur de nos propositions éditoriales pour toucher et pour parler au plus grand nombre de Français.

Depuis deux ans c'est une transformation - vous l'avez dit monsieur le président - qui est assez profonde parce qu'elle touche tout France Télévisions. Il a fallu d'une certaine façon que tout le monde acquiert ce réflexe outremer. Ce n'est pas une formule, ce sont des objectifs très concrets que nous mettons en œuvre. Cet acquis-la il est dur à quantifier parce que ça fait partie du changement culturel dans cette maison mais pour moi c'est peut-être le plus important pour continuer à progresser et poursuivre le mouvement qu'on a enclenché, parvenir au stade suivant qui est la véritable normalisation de l'Outre-mer.

Concrètement ça veut dire que l'ensemble de nos unités de programme, nos journalistes accordent désormais une attention toute particulière à la représentation des Outre-mer et c'est vraiment cette mobilisation de tous les jours, de toutes les strates de l'entreprise qui permet de tenir nos objectifs du pacte de visibilité.

L'information bien sûr est fondamentale. La place accordée à l'Outre-mer dans les JT doit permettre de connaître comme vous le disiez, pas uniquement des sujets de catastrophes et de cartes postales mais vraiment toute l'actualité propre aux territoires, tout en, à la fois rendre compte de ce qui est particulier mais aussi de ce qui est commun dans la représentation en tant que partie intégrante du territoire national.

Pour la rentrée des classes, la crise sanitaire ou la réouverture des lieux de culture, il n'y a pas de raison...qu'ils ne soient pas traités aussi bien à Marseille, à Pointe-à-Pitre, à Cayenne ou en banlieue parisienne. Pour répondre à cette ambition-là on a systématisé la présence d'un référent outre-mer dans toutes les conférences de Rédaction - pour donner un ordre d'idée, pour le journal de 20 heures sur France 2, il y a deux conférences de rédaction dans une journée : le matin pour définir et dégrossir les sujets et l'après-midi pour affiner et faire le conducteur du soir - donc dans ces conférences de rédaction qui sont très très opérationnelles, il y a un référent systématique outre-mer.

C'est comme ça qu'on a des premiers résultats qui sont en très forte hausse - entre 2019 et 2020 on a augmenté de 55 % les sujets dans les JT de France 2 (le 13 heures et le 20 heures). C'est donc à peu près trois sujets par semaine en moyenne pour vous donner un ordre d'idée.

Il y a aussi des rendez-vous spécialement dédiés à l'Outre-mer qui ont été créé à l'instar de France 3 qui diffuse chaque matin un JT qui est consacrée à l'Outre-mer et qui rassemble un large public: environ 200 000 téléspectateurs ce qui est plus que l'ancien JT du soir de France Ô.

Notre chaîne info "franceinfo" qui relaie depuis sa création, si je puis dire l'actualité ultramarine. On avait équipé toutes les stations d'équipements qui permettent de faire des duplex de manière extrêmement simple avec toutes les stations ultramarines pour pouvoir se déporter tout de suite là où se passe l'action et ça fonctionne vraiment bien. C'est d'ailleurs un des marqueurs de "franceinfo". On a été les seuls par exemple à couvrir le référendum en Nouvelle-Calédonie cet automne ou encore plus récemment, le 10 mai dernier, la cérémonie de commémoration des 20 ans de la loi Taubira. Voilà c'est un marqueur de "franceinfo" auquel on tient énormément.

De manière plus globale, on veille aussi à développer les échanges, à renforcer les liens entre les Rédactions nationales les Rédactions ultramarines parce qu'il y a beaucoup de talents dans nos équipes d'outre-mer. Je citerai le cas relativement récent de Karine Baste-Regis qui a démarré sur Martinique La Première qui ensuite a rejoint "franceinfo" pour y tenir la Matinale de France Info pendant un certain temps et qui, voilà, est maintenant joker d'Anne-Sophie Lapix au 20H et réussit extrêmement bien. Ce sont vraiment des filières de montée en visibilité de talents que nous avons dans toutes les équipes de France Télévision qui est assez importante.

L'un des principaux engagements du pacte c'est de rendre l'Outre-mer visible mais aux heures de grande écoute. Donc en 2018 pour mémoire, on avait à peu près 8 programmes ultramarins en première partie de soirée sur un an. On a multiplié par 3 en 2020 dont la moitié sur France 2 et on constate que cette dynamique continue à s'amplifier puisqu'on a déjà 20 programmes en première partie de soirée depuis le début 21 donc forcément si on continue à ce rythme on sera plutôt encore un doublement qu'autre chose !

On voit que ça progresse énormément. Il y a des fictions par exemple "Tropiques criminels" dont la saison 3 est en tournage à la Martinique qui a beaucoup de succès et vous parliez tout à l'heure de Culturebox; c'est vrai que Culturebox au départ - on a appris hier par un tweet du président de la République qu'on allait pouvoir poursuivre cette aventure Culturebox - mais au départ ça a été conçu comme une chaîne éphémère pour accompagner l'absence de lieux culturels liés au confinement. C'était une chaîne éphémère de trois mois. Il nous a paru comme très important que dès le début, même si c'était une chaîne éphémère, que toute l'actualité culturelle et notamment, on sait la richesse des outre-mer en matière culturelle et donc c'est pour ça qu'on a et je pense que c'est une bonne chose, été très très attentifs à mettre en avant les arts et les artistes ultramarins: de Kassav au chanteur lyrique Fabrice di Falco. [Elle dira, du au passage, ndlr]

Sans compter, une soirée spéciale sur autour de la mémoire de l'esclavage ce dimanche avec plusieurs documentaires et concerts d'artistes ultramarins. Documentaires aussi et magazines. Je retiendrai peut-être deux exemples assez récents, un numéro spécial d'" Échappées belles" qui était consacré à la Martinique et puis un numéro de "Secrets d'Histoire" consacré à la Toussaint Louverture - on sait que c'est une figure très très importante qu'on n’a pas assez explorée, dont on n'a pas assez rendu compte de manière générale - ça ne veut pas dire qu'on va s'arrêter là donc je pense que c'était important d'y consacrer un "Secrets d'Histoire".

Donc voilà des exemples de notre mobilisation qui se poursuit d'ailleurs dans le cadre du mois des mémoires, en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.

Vous savez aussi qu'on a un temps fort par an. On essaie de manière générale d'évènementaliser plus les antennes de France Télévisions et c'est dans cet état d'esprit qu'on a chaque année de sanctuariser un temps qu'est la semaine "cœur outremer" parce qu'on sait qu'en concentrant sur une semaine, on fait aussi émerger des prises de conscience et une visibilité auprès de nos publics qui est importante. Donc pendant cette semaine, on a des documentaires, de la musique, des magazines. Elle a eu lieu en octobre 2020 décalée à cause de la pandémie en 2020 et elle a permis de toucher 30 millions de téléspectateurs soit quand même près d'un Français sur deux. Donc c'est assez massif. C'est une programmation qui ne concentre pas à elle seule toute l'esprit ultramarin mais qui permet aux gens de donner une fois par an un très gros coup de projecteur sur l'Outre-mer. Nos engagements se poursuivent, sur le numérique aussi. Vous avez parlé du nouveau portail numérique La Première qui se développe extrêmement bien et qui va continuer à se développer mais c'est un beau démarrage. En tout cas, il fait beaucoup mieux que les portails antérieurs. C'est vraiment une porte d'entrée pour nous et on n'y trouve des sujets d'informations, un live tenu par les stations ultramarines 24 heures sur 24, des programmes de radio, des programmes de TV les Premières et même le son de nos différents territoires. Donc, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne et on va continuer à travailler au développement du portail, travailler sur son ergonomie et puis on faire mieux connaître tout l'éventail de son offre parce qu'il reste encore un peu perçu comme un site d'information et pas assez comme un site où on peut aussi trouver tout un éventail de genres et de manières d'aborder les Outre-mer.

Donc ce chantier de la "Découvrabilité" ce n'est pas un très beau mot et d'éditorialisation de notre offre est un axe pour nous qui est prioritaire, qu'on est en train de mener en ce moment. C'est d'ailleurs un des grands thèmes qu'on a souhaité mettre en partage avec le conseil consultatif des programmes. C'est le thème de cette année et  notre ambition c'est de travailler avec eux pour continuer à adapter nos offres du mieux qu'on peut aux attentes de nos publics et les échanges avec ce conseil consultatif ont été très fructueux.

Voilà je suis aussi très contente que le travail qu'on est entamé à France Télévisions trouve d’autres prolongements dans les autres entreprises de l'audiovisuel public.

Donc ça fait longtemps que les équipes de Malakoff fournissent en sujets de radio ultramarin les chaînes de Radio France, RFI tous les jours et vous savez aussi que depuis le mois de mars France 24 diffuse chaque semaine un magazine sur l'actualité ultramarine préparé par les équipes de Malakoff Ce qui permet de faire rayonner les Outre-mer là pour le coup en dehors du territoire national, dans le monde entier et notamment dans les pays qui sont limitrophes de chacun des territoires. Cette coopération est un axé prioritaire mais qui devient de plus en plus sur France Télévisions grâce a notre force dans les territoires ultramarins, un poumon qui vient alimenter finalement les pactes de visibilité qui vont être discutés par la ministre avec les autres entreprises de l'audiovisuel public.

Vous dire aussi qu'au-delà des chiffres, des engagements, etc... moi ce que je ressens depuis le début depuis qu'on s'est engagé dans cette transformation importante, c'est qu'il y a un vrai mouvement sincère, pas un mouvement intellectuel mais un mouvement de l'esprit et du cœur. C'est cela au fond qui est important parce que c'est cela qui fait que notre culture d'entreprise au sein de France Télévisions va vraiment évoluer pour s'ouvrir et pour être beaucoup plus nationale et ouverte englobante et dans la nuance aussi d'ailleurs qu'elle ne l'était par le passé. 

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