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jeudi 13 janvier 2022

ROM le fan numéro 1 d’Ernotte est allé, lui aussi salle Peyel, pour parler de lui et expliquer combien son rôle était important !

ROM le fan numéro 1 d’Ernotte est allé, lui aussi salle Peyel, pour parler de lui et expliquer combien son rôle était important !

Le blog CGC Média qui ne reviendra pas sur les conditions de cette inutile, journée organisée par l’ex-Orange salle Pleyel (2000 places) et ce malgré les consignes du Premier ministre, ne résiste pas à vous faire découvrir les propos de l’ex président du CSA autoproclamé président de l’Arcom . 

Chacun  connaissait la génération spontanée…Nous vous proposons avec ROM de découvrir le concept de la floraison spontanée ou comment se couvrir soi-même de de fleurs et de louanges avec un charabia qui ne veut pas dire grand-chose. 

Il répète en substance et sans aucun intérêt,  ce qu’est venu raconté l’ex-Orange un peu plus tôt dans la matinée et tape également sur plusieurs états européens, histoire lui aussi de créer un certain embarras diplomatique pour ne pas dire plus !

En voici le verbatim :

" « Un bon politicien est capable de prédire l’avenir et par la suite est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit » Winston Churchill. [Donc ROM est entré en Politique...il visait qui avec cette entrée en matière ? Emmanuel Macron si l'on croit sa dernière phrase sur la réforme inaboutie que ce dernier  avait promise ! ndlr]

Prenons quelques risques. [Lesquels ? ndlr] Si il est un sujet sur lequel les Français ont un avis tranché, c’est bien la télévision. D’un côté le Service public est interrogé, interpellé, critiqué voire menacé dans son existence. Le téléspectateur contribuable fulmine, proteste demandant non sans véhémence « Mais que fait le CSA ? ».

C’était jusqu’au 1er  janvier. Maintenant, il faudra actualiser la formule. [Attention mesdames messieurs, c'est le commandant de l'Arcom-enterprise qui s'adresse à vous, ndlr].



Le service public enregistre aussi bien pour la radio que pour la télévision des audiences qui font des envieux. [Pour la radio avec France Info oui pour la télé ce n'est évidemment pas le cas ! ndlr]

Paradoxe de l’époque plus inquiétant encore, les récentes tentatives de mise au pas, à Budapest, Prague ou Varsovie. 

Il faut saluer l’esprit qui préside à la commission européenne   le commissaire Thierry Breton particulier – celui de porter un projet de régionalisation fondé les valeurs de liberté (European Media Freedom Act) qui sont celles de notre continent afin de garantir l’indépendance et le pluralisme des médias.

Vous le savez, l’Arcom qui a succédé au 1er  janvier au CSA entretient une relation historique avec les sociétés de l’audiovisuel public, [Historique depuis une dizaine de jours donc !! ndlr] ( France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA).  Nous exprimons chaque année, un avis sur l’exécution des contrats d’objectifs et de moyens, sur le respect du cahier des charges. Nous avons assuré la délicate mission de désigner les présidents des sociétés de l'Audiovisuel public.

Au-delà des effets conjoncturels de la pandémie nous observons [On se demande comment d’ailleurs ? ….Par le petit bout de la lorgnette probablement comme aurait dit Jacques Martin en son temps ! Ridicule, ndlr], en tant que régulateur, l’attachement de nos compatriotes à une offre de service public distincte de l’offre des opérateurs privés: Offrir un regard impartial, honnête, équilibré, mesuré sur les événements du temps et du monde avec un espace de débat pluraliste où peut s’exprimer librement et sereinement chaque courant de pensée et d’opinion qui n’est, certes pas l’apanage du service public mais qui revêt une dimension impérative pour ce dernier.

Pour la défense de la diversité, je pense aussi au maintien d’un niveau de financement de la création cinématographique audiovisuelle. On aurait tort d’oublier  que France Télévisions investit chaque année quelques 420 millions d’euros dans la création audiovisuelle. On aurait tort d’oublier que Radio France [Sibyle Veil n’était pas là, ndlr],  joue un rôle essentiel  pour la scène musicale française et la production de podcasts. Et je pourrais citer l’apport décisif je voudrais citer l’apport décisif - chère Marie-Christine -  [Elle était là, ndlr], de France Médias Monde qui nous offre qui nous offre un regard singulier et salutaire sur l’actualité internationale.

Sur le rôle d’Arte, véritable chaîne européenne culturelle et de l’INA mémoire vivante de notre audiovisuel, nous le savons tous depuis le début de la crise, les médias publics ont joué un rôle éminent pour des citoyens en quête d’informations fiables et vérifiées…[ (*) D’où la énième campagne de pub chèrement payée par le contribuable français et balancée par Ernotte dans la presse ces dernières semaines, ndlr], de divertissement de divertissements  ou de programmes culturels.

Ils se sont révélés des acteurs incontournables de la continuité pédagogique en proposant des programmes éducatifs. Ils ont permis une continuité pour une vie artistique dramatiquement  privée de ses scènes et de ses publics.

L’accès à la Culture passe chaque jour par les offres que portent ces entreprises de Service public qui de fait, a fait son travail : fédérer et rassembler tous les Français, de toutes les générations autour de programmes diversifiés et de qualité. Nous avons besoin d’un Service public fort dans une période où des mouvements de consolidation puissants s’observent sur notre continent. 

À l’heure où les médias de Service public font l’objet de critiques voir d’attaques, où leur indépendance est remise en question dans certains états d’Europe centrale, il est essentiel de garantir l’exercice de leurs missions et d’entendre les exigences qui s’expriment à son égard. La question cardinale à mes yeux et celle du financement ; un financement  par une ressource affecté qui reste  majoritaire en Europe. En France l’Audiovisuel est financé par une contribution due par les foyers équipés d’un téléviseur, assise sur la taxe d’habitation qui sera supprimé en 2023. Les réflexions  sont en cours pour retenir le meilleur modèle, passée cette échéance. S’il revient aux parlementaires de statuer sur cette question, je me suis toujours prononcé en faveur d’un secteur audiovisuel public fort et disposant d’un financement sécurisé.

L’Arcom soutient le principe d’une ressource pérenne capable d’assurer l’indépendance de l’Audiovisuel public en lui fournissant des moyens stables et prévisibles. Le maintien d’une telle ressource affectée va de pair avec le principe de bonne gouvernance.

La boussole reste l’intérêt du public tant au point de vue de la qualité de l’offre et de la bonne gestion d’un argent public qui va, une fois la pandémie derrière nous, se raréfier face aux évolutions majeures Elles doivent faire face à  une triple une révolution technologique :

- Révolution comportementale;

- Révolution économique avec une restructuration qui se décline sous nos yeux, du paysage audiovisuel. Nos entreprises sont engagées dans ce mouvement de transformation et de rajeunissement de leurs audiences et au cœur des stratégies numériques qu’elles développent avec succès. La coopération est devenue un axe structurel pour répondre aux attentes des téléspectateurs et des auditeurs. Je pense au rapprochement France 3 et France bleu pour assurer une plus grande proximité.   [C'est pour cela redisons-*le, que Sibyle Veil n’était pas là, ndlr] 

Il faudra demain aller plus loin dans cette voie et encourager la coproduction européenne. La réforme de l’Audiovisuel est encore devant nous."

(*)

 

 

 


 

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