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mercredi 12 janvier 2022

Ernotte se lâche à Pleyel et parle pour Roselyne Bachelot, Bruno Lemaire, Jean-Yves Le Drian, entraînant à coup sûr Emmanuel Macron vers une crise diplomatique européenne!

Ernotte se lâche à Pleyel et parle pour Roselyne Bachelot, Bruno Lemaire, Jean-Yves Le Drian, entraînant à coup sûr Emmanuel Macron vers une crise diplomatique européenne! 


Ceux qui avaient bravé les consignes sanitaires du Premier ministre et étaient présents, ce 12 janvier 2022 Salle Pleyel pour entendre Ernotte ouvrir cette invraisemblable réunion, n’ont pas dû en croire leurs oreilles.

L’infirmière TV (« Un si grand soleil ») non contente de quasiment tacler tout le monde à commencer par le Pouvoira décidé sous couvert de la présidence de l’Europe prise par la France, de se payer les gouvernements du plusieurs états européens au risque d’entrainer une crise diplomatique européenne.

« La dame de chez Suez » a également donné des leçons au ministre de l’Économie Bruno Lemaire...elle l'exhorte à "une croissance vertueuse" comme elle appelle  Roselyne Bachelot dont elle annonce la présence dans l’après-midi, à promouvoir enfin "les textes majeurs qui sont sur la table pour défendre notre souveraineté culturelle numérique et technologique face à des géants tous extra européens".

Quant au commissaire européen Thierry Breton, il n’était pas présent…juste en message enregistré depuis Bruxelles où il dit être retenu !

« C’est une farce, un traquenard…ce n’est pas un colloque auquel nous avons été convoqué sur une soi-disant "une vision publique de la télé" mais un discours politique totalement disjoncté » s'étrangle ce participant qui comme son voisin, n’en revient pas, ajoutant « Elle veut se fâcher avec tout le monde, à commencer par nos voisins, en torpillant la politique française mais surtout européenne ?! ». 

Ils devaient d’ailleurs s’évaporer très vite !  


Le blog CGC Média vous propose de découvrir EN EXCLUSIVITÉ le verbatim de cette ridicule harangue politicarde qui fragilise un peu plus l’État actionnaire et vise implicitement le président de la République, son gouvernement et dénonce de facto, à quelque mois de l’élection présidentielle cette coupable inaction dans laquelle ils seraient !

Verbatim de l’envolée ernottienne :

« Nous avons maintenu l’événement car la France a pris la présidence de l’Europe et parce qu’il y a urgence à se mobiliser…

46 journalistes ont été tués en 2021. Il y a urgence à se mobiliser pour préserver le pluralisme l’indépendance des médias publics, cœur notre modèle démocratique.

- L’émergence massive des réseaux sociaux, espoirs de libération, qui sont aujourd’hui une bombe à fragmentation. Ils enferment les citoyens dans des bulles et servent de contre-résonance. Ils donnent l’illusion que toutes les paroles se valent. Ils sapent la confiance à l’égard du travail des journalistes et à l’égard de toute forme d’expertise. Ils minent la confiance du citoyen dans l’info donnée par le Service public.

- L’émergence en Europe de chaînes d’info qui n’en ont que le nom. Certaines sont des chaînes d’opinion pour ne pas dire d’une opinion.

- L’hystérisation des débats entraîne la disqualification de l’info de qualité. L’info n’est pas un contenu commercial. On assiste à la course au clash, à sa viralité.

La pratique du journalisme libre et indépendant a subi des attaques d’une extrême gravité.  Ces attaques physiques contre les journalistes femmes, les intimidations, le harcèlement ont prospéré de 40 % en un an. 

En République tchèque, en Slovénie, en Hongrie, en Pologne, les médias publics sont menacés dans leur indépendance, dans leur autonomie vis-à-vis des pouvoirs politiques, menacés dans leur liberté d’exercer et d’informer librement.


Les manières de nous mettre en cause :

- Nostalgie d’un contrôle d’État pour faire des médias publics un outil de propagande.

- Mythe du tout privé : un fantasme avec toutes les élections en Europe.

- Certains proposent directement de nous éradiquer.

Soyons clairs : un paysage médiatique sans médias public est impensable. Quand l’audiovisuel public est attaqué c’est la démocratie et le pluralisme qui sont affaiblis.

La TV publique est populaire. Elle informe, élève, émancipe, elle ressemble aux citoyens, elle leur ressemble. Nous avons la chance de compter sur une commission européenne et je remercie tout particulièrement le commissaire européen Thierry Breton qui va intervenir dans un instant.

Des textes majeurs sont sur la table pour défendre notre souveraineté culturelle numérique et technologique face à des géants tous extra-européens.

La mission est de préserver l’espace public et je salue la création de l’Arcom au 1er janvier et son président Roch-Olivier Maistre qui interviendra en fin de matinée. 

Les Français regardent la télévision 3h40 par jour et 8/10 regardent FTV chaque semaine.

La TV publique réunit les familles, les territoires, les villes, les campagnes, les régions, l’Outre-mer jusqu’à la Nation tout entière lors des grands événements démocratiques ou sportifs. 1/3 des Français ne va jamais au théâtre, à l’opéra mais ils sont 13 millions à regarder chaque semaine Culturebox.

La démocratisation de la culture c’est notre force et la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot qui porte cette ambition nous fera l’honneur de sa présence cet après-midi. 

La culture n’est pas une charge pour les finances publiques, 8 millions de personnes y travaillent et la télévision publique a un effet multiplicateur sur l’économie : 1 euro investi dans la télévision publique, c’est 3 euros de PIB dans tous les territoires. 

L’industrie culturelle et créative est le chemin d’une nouvelle croissance vertueuse.

En 1968 un slogan disait « réveillez-vous, éteignez la télé » j’ai envie de vous dire « réveillez-vous, allumez la télé » !

Bonne journée et merci de votre présence» 



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