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mardi 13 juillet 2021

Au cas où Emmanuel Macron n’aurait pas bien compris, l’ex-Orange est très proche de Thierry Breton...Donc ?!

Au cas où Emmanuel Macron n’aurait pas bien compris, l’ex-Orange est très proche de Thierry Breton...Donc ?!

Ces derniers temps, les publications laudatrices pour faire l’article sur les visées européennes de l’ex-Orange, se multiplient.

Dernier en date avec un titre assez parlant « France Télévisions : comment l'Europe devient un levier d'influence pour Delphine Ernotte », celui de La Lettre A en date du 12 juillet.

Quand Emmanuel Macron proposait fin octobre 2019, Thierry Breton (66 ans aujourd’hui) l’ex-ministre de l’Économie, ex-pédégé du groupe Atos comme il l’était du groupe Orange, comme membre français de la Commission européenne, il était probablement loin de s se douter que sa proximité avec « la dame de chez Suez », lui reviendrait comme un boomerang jusqu’au 2ème tour de l’élection présidentielle en avril 2022.

La politique européenne, ce n’est finalement ni à l’Élysée, ni à Matignon, ni au Parlement qu’elle se décide mais au siège de l'UER basé à Genève.

La Lettre A dans le chapitre de l’article précité « Unir les forces » qui débute ainsi « La présidence de l'UER se révèle être un véritable tremplin pour Delphine Ernotte… » vient le rappeler au Chef de l’État.

Les ministres des Finances du Groupe des Vingt (G20) qui viennent d'annoncer dans une déclaration commune « être parvenus à un accord historique sur une architecture fiscale internationale plus stable et plus équitable », reposant sur deux piliers, l'un portant sur la répartition des bénéfices et l'autre sur la garantie d'un niveau minimum d'imposition d'au moins 15 %, ne seraient sûrement pas à la hauteur des « efforts qu’Ernotte ne ménage pas, pour renforcer le rôle politique de I'Union européenne de radio-télévision (UER) » (sic).

Elle qui, selon le titre de presse, « s'emploie à renforcer les liens entre les 115 membres de l'UER répartis dans 56 pays, convaincue que l'union fait la force et qu'il s'agit du seul moyen pour les services publics européens de se maintenir dans la course face à Google et Facebook d'une part, Netflix, Amazon Prime, Apple TV+ et Disney + » (sic) serait donc devenue la seule à pouvoir porter la parole de la France à Bruxelles !!

Le président de la République qui qualifiait pourtant, la gouvernance de France Télévisions de « Honte de la République »  (voir L'Opinion ci-après) doit s’en étrangler.

Il n’aurait plus d’autre choix que de promouvoir « la chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans » à la Commission ou dans son périmètre « pour répondre à tous ces enjeux réglementaires » (sic) en matière de médias !

Elle pourra d’ailleurs y continuer « un lobbying bruxellois offensif alors que se tiennent encore pour plusieurs mois d'intenses négociations relatives aux Digital Market Act (DMA) et Digital Services 4ct (DSA), deux textes destinés à réguler les activités des géants du net et qui constitue une opportunité historique dont elle s'est emparée afin de  se rapprocher des éditeurs de presse, ainsi que de l'Association of Commercial Télévision (ACT), et de l'Association of European Radios (AER), également très offensifs face aux GAFA » (sic)

Elle serait aidée pour se faire par « Thierry Breton et Margrethe Vestager qui sont les atouts d’Ernotte » écrit également le titre de presse.

Extrait :

« Pour peser à Bruxelles, Delphine Ernotte part avec un avantage non négligeable sur son prédécesseur, le Britannique Tony Hall. Il est vrai que le Brexit plaçait l'ancien directeur général de la BBC dans une posture délicate vis-à-vis des institutions communautaires.

La nouvelle présidente bénéficie en outre d'une excellente relation avec Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, très actif sur les textes DMA et DSA. L'ancien PDG de France Télécom demeure depuis 2005 président d'honneur de l'opérateur (rebaptisé Orange en 2013), tandis que Delphine Ernotte a assuré la direction générale d’Orange France de 2011 à 2015.

Elle a ainsi profité de cette proximité pour convier Thierry Breton à la dernière assemblée générale de l'UER, le 1er juillet 2021.  [A Bruxelles, le conflit d’intérêts, ça doit être un concept abscond, ndlr]

Delphine Ernotte s'appuie également sur les eurodéputés français comme Stéphanie Yon-Courtin (groupe Renew Europe auquel adhère LREM), particulièrement mobilisée sur le DMA.

Au-delà de cette connexion française, I’UER doit également composer avec un acteur clé sur ces sujets, la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager l’ancienne ministre danoise de l'éducation, puis de l'économie et de l'intérieur, qui était jusqu'à présent surtout sollicitée par les patrons d'audiovisuels nordiques.

Le bureau bruxellois de l'UER, dirigé depuis mars 2020 par Wouter Gekiere, qui fut son lobbyiste pendant douze ans, est également en contact régulier avec Vera Jourova, la commissaire aux valeurs et à la transparence. Cette dernière prépare d'ailleurs, conjointement avec Thierry Breton, le Media Freedom Act, un nouveau texte structurant pour le secteur, relatif à l'indépendance et à liberté des médias, qui devrait être discuté dès cet automne ».

Enfin, ajoute La Lettre A « Pour servir ses ambitions de voir émerger une vraie place de marché européenne pour la fiction, elle qui insuffle une nouvelle dynamique en matière de coproduction, dans l'optique de contrer l'hégémonie de Netflix, Amazon Prime, Apple TV+ et Disney + sur les formats fictionnels ou documentaires, a monté un groupe de travail dédié à la coproduction quelques semaines après son arrivée à l’UER.

Ernotte qui ambitionne de porter à 500 millions d'euros par an les investissements de France télévisions dans la création - elle s'y est engagée [lors de la mascarade intervenue en juillet 2020, ndlr] devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) - veut miser sur la puissance de la marque "Eurovision" concours de chansons, que l'UER organise depuis 1956. » (sic)

Elle remet doncça avec son discours sur « les marques » et d’enchérir « L'idée serait de capitaliser sur cette marque bien identifiée, afin qu'elle serve de référence pour de futurs contenus de l'UER, comme des fictions jeunesse ou encore des documentaires. »

Parce que bien entendu, avant elle, personne n’avait pensé à utiliser le logo de l’Eurovision et le célèbre Te Deum en ré majeur de Marc-Antoine Charpentier qui l’accompagne pour rassembler des millions de téléspectateurs !!

Puisque Thierry Breton le lui a dit et n’a cessé de lui répéter…Ernotte est la femme de la situation [Bigre, laquelle ? ndlr], qu’est-ce qu’il attend Emmanuel Macron pour la propulser ?

Peut-être les résultats des procédures judiciaires dont elle fait l’objet, entre autres l’instruction judicaire toujours en cours, s’agissant des conditions de son parachutage en 2015 ou encore l’enquête préliminaire du Parquet National Financier (*) ouverte sur le contrat de 100 millions signé par elle avec la société de Nagui donc Banijay d'où venait Candilis son ex- numérobis ?!

 (*) 

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