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lundi 17 octobre 2022

Les oreilles de Laurent Guimier ont largement sifflé vendredi dernier.

Les oreilles de Laurent Guimier qui explicitait ses projets, il y a tout juste un mois dans Le Parisien, ont largement sifflé vendredi dernier.

Vendredi dernier (14/10) le bureau de la SDJ de France 2 avait demandé à rencontrer la nouvelle direction de l’Information, après les nominations d’Alexandre Kara au poste de Directeur de l’Information nationale et de Nathalie Saint-Cricq à celui de  « coordinatrice en charge des évolutions éditoriales de l’Information » (intitulé de poste inédit qui a nécessité des éclaircissements d’emblée sur son rôle au sein de la nouvelle direction de l’Information.

« Je ne me suis pas portée candidate mais à la demande d’Alexandre Kara et de Delphine Ernotte, je souhaitais travailler sur les contenus, sur les sujets qu’il peut y avoir au 20 heures ou pas, la nature, l’ordonnancement de ces sujets. Pas que pour le 20 heures d’ailleurs. J’ai la volonté d’anticiper les choses qui peuvent clocher, les invités qu’on peut retrouver 15 fois dans la même journée, ou des choses qui pourraient dysfonctionner (…), mais pas de reprise en main. » a tenu à préciser cette dernière, au début de cette rencontre qui a duré un peu plus d’une heure.

Alexandre Kara annonçant d’entrée de jeu que Michel Dumoret restait directeur de la Rédaction a, pour sa part, indiqué « Nous ne ferons pas de journalisme de la demande, nous allons rester dans l’offre. » détaillant sa vision de ce secteur qu’il a en charge « J’assume ces responsabilités. Mais pas d’autoritarisme. Les éditions, elles ont des patrons, et les patrons, ce sont les Directeurs adjoints de la rédaction et moi-même. On peut accepter une certaine largesse éditoriale, il n’y a pas qu’un seul conducteur, qu’une ouverture… En revanche, il y a des choses évidentes. Je ne suis pas là pour expliquer aux gens comment faire un journal mais l’actualité s’impose à nous à certains moments et ça, les éditions doivent l’entendre. »

Le projet « Tempo" actant la suppression des éditions nationales de France 3, n’est pas négociable !

« La question n’est pas en jeu, il y a la suppression des éditions nationales de France 3, mais elle doit s’accompagner d’une montée en puissance des éditions régionales. Je précise d’ailleurs que tout mouvement de personnel se fera sur la base du volontariat, je ne peux pas être plus clair » a-t-il affirmé, ajoutant « Aujourd’hui, mon objectif est de faire de “Tempo“ un projet positif : c’est à dire réfléchir à comment on le fait au mieux pour toutes les personnes concernées, comment on en fait une chance éditoriale, comment ça nous permet de réfléchir à nos identités et à notre maillage collectif. » 

Qu’aurait-il pu dire d’autre ?

Si personnellement et même affectivement, il avoue que « De prime abord, j’ai pu être choqué par ce choix.  Ça a été quelque chose qui m’a interpellé, il n’y a aucun doute là-dessus », il explique « c’est parce que j’ai travaillé dessus que j’ai modifié mon appréciation ».

Et de tenter de rassurer chacun – ce que Mayerfeld à la DRH priée selon nos infos de tailler dans le gras, n’a pas su faire jusqu’à en tomber malade !   « Je veux transformer ce plan qui, pour certains, a pu apparaître comme un plan d’économies ou un plan ETP, en une chance éditoriale, organisationnelle positive. Si j’ai embrassé “Tempo“, c’est que je crois qu’il peut en sortir de bonnes choses, sinon je ne le ferais pas.

Tout changement d’une organisation provoque cela, et c’est normal. J’en ai bien conscience. Aujourd’hui, on a des contraintes. Il faut qu’on soit capable de transformer ces contraintes en chances. Je pense que si on le fait bien, on peut préserver les équipes, préserver les gens, et on s’en occupera au cas par cas. »

Un récit – puisqu’aujourd’hui, il est de bon ton de parler de récit – qui ne convainc probablement personne tant « chat échaudé craint l’eau froide » !

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