La responsabilité éditoriale d’Ernotte sur le dérapage raciste de Laurent Bignolas ne fait aucun doute.
L’affaire du dérapage raciste de Laurent Bignolas sur France 2, ce samedi 10 avril dans Télématin, est loin d’être éteinte bien que selon nos informations, la chasseuse d'homme blancs de plus de 50 ans la considère comme close !
Le coup de fil du journaliste qui a appelé le chorégraphe niçois Sadeck Waff à qui ses propos étaient destinés « C’est une bonne idée, pour tous ceux qui ont l’habitude de voler… Mais dans les grands magasins seulement, et comme ils sont fermés, bah voilà, autant faire de la "chouré-graphie" ! », afin de lui présenter ses excuses, n’enlève rien sur le fond à ce qui s’est passé.
Sadeck Waff qui était l’invité de Cyril Hanouna, ce 12 avril dans Touche pas à mon poste a indiqué que Bignolas l’avait effectivement « appelé pour s’excuser…Il m’a dit que c’était maladroit et non intentionnel… donc c’est cool...» avant d’ajouter « C’est bien que ça ait pris cette ampleur car il faut que ça s’arrête ».
En effet l’émission étant enregistrée et la production déjà confiée depuis 2019 afin d'en réduire les coûts à France Télévisions Studios (ex-MFP) la filiale du groupe en virant une partie des salariés en même temps (* lire Le Parisien du 6/10/20), il était tout à fait possible de couper au montage les propos déplacés.
Cela n’a bien évidemment pas été fait…Ce qui pose la question de la responsabilité éditoriale.
Au moment où l’ex-Orange avec la complicité de quelques suiveurs veut transférer illégalement encore plus de personnels vers cette filiale, ça a de quoi laisser pantois tout un chacun.
En l’occurrence elle devrait être double
- Ernotte au premier chef puisqu’elle assume légalement la responsabilité éditoriale de l’émission qui n’est pas diffusée en direct le samedi,
- mais aussi et surtout Aranud Lesaunier l’ex-drh de France Télés parachuté peu de temps après sa condamnation, pédégé de France Télévisions Studios qui assure la production de l’émission.
(*) Extrait :
« …Onze chroniqueurs historiques, dont Brigitte-Fanny Cohen, Anissa Arfaoui, Sarah Doraghi ou encore Marie Mamgioglou et Jean-Philippe Viaud, ont disparu de l'antenne depuis le 30 septembre (2019), date de la fin de leur collaboration avec le service public.
Le résultat de longs mois d'incertitude pour la quarantaine de visages de « Télématin », dont la production a été confiée cette saison à France Télévisions Studios, une filiale du groupe, afin d'en réduire les coûts.
Libre à eux d'accepter un CDI, après des années de CDD cumulés, mais avec 20 à 40 % de réduction de salaire, une affectation aléatoire dans l'entreprise et zéro négociation possible. Ou option 2 : prendre la porte…
Certains sont sous antidépresseurs. En signant ce contrat, on pouvait très bien se retrouver sur la chaîne info ou juste sur le site web, alors qu'on a travaillé pendant plus de vingt ans pour Télématin », précise une des personnes concernées, ne sachant toujours pas où elle va être affectée…»
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