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mardi 11 mars 2008

Que vaut la Parole de la présidence ?


Ce mardi 11 mars, la présidence avait convoqué les coordonnateurs syndicaux au niveau du Groupe. Cette réunion devait être l’occasion d’évoquer avec toutes les organisations syndicales « la situation actuelle » après la forte mobilisation du 9 mars sur France 2.

C’est pour dire si l’enjeu était de taille !

La réunion n’avait même pas commencé qu’allait se jouer un sketch digne d’un des grands moments de Fernandel.

La présidence annonce que l’une des délégations (SNJ) comporte un expert de trop ! Et de rajouter : « si l’expert reste, la réunion ne pourra se tenir ! ».

Consternation du SNPCA-CGC !

Cette réunion soi-disant CAPITALE et promise par la présidence ne peut se tenir parce qu’il y a un expert en trop !!!!

Mais qu’avait donc à cacher la présidence pour refuser la présence d’un expert ??

Le SNPCA-CGC ne le sait que trop bien : la fin pour les salariés des sociétés du Groupe du lien contractuel avec leur chaîne, la perte de leurs accords d’entreprise et la perte de leur Convention Collective.

Mais ce n’est pas fini ; les organisations CFTC, FO et la CGT sont du même avis, selon eux : cet expert est vraiment de trop !

Ainsi donc cette réunion promise aux salariés grévistes par le président qui a quitté la salle avec FO, la CFTC et la CGT laissant les autres organisations syndicales abasourdies, a donc été levée par cette même présidence.

Les salariés apprécieront !


(ci-après le texte de la déclaration qui aurait dû être lu à la réunion avortée mais qui n'a pu l'être. Nous vous le livrons:


"Déclaration des délégués syndicaux du SNPCA-CGC

Le 26 février 2008, le SNPCA-CGC a déposé sur France 2 un préavis de grève générale qui a débuté le 9 mars à 0h01. Le SNPCA-CGC avait déposé également un préavis de grève sur France 3.
Les revendications de ces préavis étaient simple : le retrait des chantiers de la réforme de France Télévisions, obsolètes de facto depuis l’annonce de la réforme annoncée par le Chef de l’État début janvier 2008.

Bien qu’extrêmement mobilisés sur France 2 mais face à une situation quasiment inédite, les personnels ont choisi d’assurer leur mission de service public et de ne pas léser les téléspectateurs.

Contrairement à ce qu’a affirmé Patrick de Carolis, il convient ici de citer la dépêche AFP « La direction qui a proposé de réunir tous les syndicats la semaine prochaine » (suite au préavis de grève débuté le 9mars 2008), n’a adressé qu’hier soir vers 19h15 à certains, coordonnateurs de groupe de certains syndicats mais pas tous, le message suivant : « Vous êtes conviés à une réunion des coordonnateurs syndicaux de Groupe en présence du Président de France Télévisions et des Directeurs Généraux des chaînes, afin d'évoquer la situation actuelle, ce mardi 11 mars à 16h30 en salle du Conseil, au 7ème étage. »

Il n’est pas question pour le SNPCA-CGC de laisser diluer ses revendications dans le cadre du groupe et non des chaînes qu’elle court-circuite de facto.
Les préavis ont été déposés au niveau des chaînes et le « groupe » n’a juridiquement et légalement rien à y voir.

Convoquer aujourd’hui les « coordonnateurs groupes » pour « évoquer la situation dans l’entreprise » qui, est-il besoin de le rappeler, ne se substituent pas aux divers délégués syndicaux dans les chaînes de France Télévisions et ne représentent absolument pas une institution pérenne de négociation.

Dans de telles conditions et sans même vouloir engager une quelconque polémique, le SNPCA-CGC ne participera pas à cette manœuvre de contournement.

Le SNPCA-CGC qui prendra ses responsabilités comme il les a toujours prises, exige que France Télévisions organise un référendum auprès des salariés concernés des chaînes à l’instar de ce que la direction avait fait l’année dernière, sur « La Deux » pour « le projet d’accord de techniciens de reportages » sur France 2.

1°) Souhaitez-vous abandonner votre contrat actuel France 2 ou France 3 pour signer un nouveau contrat France Télévisions ?

2°) Souhaitez-vous, ce faisant, perdre le bénéfice de vos accords d'entreprise et abandonner la Convention Collective de l'Audiovisuel Public ?

Pour la petite histoire, ce texte aurait dû être lu à cette réunion que la présidence a annulée."

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