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lundi 18 mars 2024

Sibyle Veil se paie l’ex-Orange comme le projet Dati qui traduit le retour à l’ORTF.

Sibyle Veil se paie l’ex-Orange comme le projet Dati qui traduit le retour à l’ORTF.

Dans un entretien hier à "La Tribune Dimanche", la pédégère de Radio France n’y est pas allé avec le dos de la cuiller, déclarant  qu'"une fusion de l'audiovisuel public affaiblirait la radio" et alertant sur "le risque de compromettre la spécificité de nos médias, de les diluer" en cas de fusion des entreprises de l'audiovisuel public. "S'allier sans se rapetisser" face à une fusion qui "pourrait aboutir à un grand ensemble bureaucratique".

"Ne prenons pas le risque de compromettre la spécificité de nos médias, de les diluer", lance l’intéressée au sujet de la réforme structurelle de l'audiovisuel public, en scandant « Des coopérations oui, une fusion non. »

Cela a le mérite d’être clair et frappé de bons sens.

Sibyle Veil s’oppose ainsi aux dernières déclarations de Rachida Dati qui voudrait reprendre à son compte la proposition de holding soutenue par le sénateur (UC, Val-de-Marne) Laurent LAFON qui n’est ni plus, ni moins que le retour de l’ORTF que certains qualifient encore de « BBC à la française » pour tenter de faire avaler la pilule qui comme le dirait Emmanuel Macron, coûtera un fric de dingue.

Sans compter que personne ne sait à quelle sauce seront mangées les 4 sociétés publiques (Radio France , l’INA, FMM et FTV) dont l’ex-Orange se verrait bien en charge !

Son entourage raconte même que la ministre de la Culture « aurait fait ça pour propulser cette dernière à la gouvernance de l’entité commune qui ne serait pas touchées par les 10 milliards d’économies annoncés pour 2024 par Bruno Lemaire » !!

Si ce projet venait à être mis en œuvre précise l’énarque, il "affaiblirait la radio", notamment "parce qu'on ne fait pas les mêmes métiers en radio qu’ en télé, mais aussi parce que, pour additionner des forces, il faut les préserver" et d’ajouter qu’il est essentiel "d'avoir des antennes toujours plus différenciées et complémentaires, car c'est ainsi qu'on arrive à être universel : en offrant à chaque Français une porte d'entrée qui lui convienne vers le service public".

Sibyle Veil  de rappeler également que l'audiovisuel public "passe forcément par un financement pérenne". Français à vos bourses !

dimanche 17 mars 2024

Le milliardaire Rodolphe Saadé proche d’Emmanuel Macron, étend encore son empire médiatique.

Le milliardaire Rodolphe Saadé proche d’Emmanuel Macron, étend encore son empire médiatique.

Alice Media la maison mère de BFMTV et RMC, va être racheté par le groupe de transport maritime CMA CGM comme l’a annoncé le groupe du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé qui dans un communiqué, ce 15 mars, confirme avoir  « signé ce jour une promesse d’achat avec le groupe Altice France en vue de l’acquisition de 100 % du capital d’Altice Media  (BFMTV, BFM Business, BFM Régions, RMC Story et la radio RMC) ».

Selon Altice Media, la transaction « devrait être finalisée au cours de l’été » ; Altice France ajoutant dans un communiqué séparé, des « négociations exclusives » pour céder à CMA CGM et Merit France 100% d’Altice Media pour un montant total en numéraire de 1,55 milliard d’euros. 

« Patrick Drahi exprime toute sa confiance en Rodolphe Saadé, avec qui il entretient des relations étroites et amicales depuis de nombreuses années, à sa famille, à CMA CGM et Merit France, pour continuer à investir et à développer Altice Media », a ajouté Altice.

Il conserve les autres activités d’Altice, à savoir l’opérateur télécoms SFR, et de plus petites entreprises dans les technologies et télécoms.

Arthur Dreyfus le pédégé d’Altice France, s’est félicité dans un message à ses collaborateurs de la possibilité « d’écrire la prochaine page de notre groupe », enchérissant « Après la création de BFMTV en 2005 par Alain Weill, puis l’entrée au capital du groupe par Altice et Patrick Drahi en 2015, ce sont deux périodes exceptionnelles de dix années chacune qui ont permis de hisser nos marques RMC et BFM aux meilleurs niveaux ».

Ben voyons !

Patrick Drahi fragilisé sur les marchés financiers, vendeur en raison de son endettement considérable malgré les divers démentis fait depuis des moisacculé par une dette de 60 milliards d’euros et bousculé par un scandale de corruption, s’est finalement résolu à se séparer de ses joyaux dans les médias…

En effet, ce dernier qui vient de signer un bail de 12 ans avec l’ex-Orange pour la location de son immeuble dit Quadrans avec un total global estimé à quelques 120M€, histoire de renflouer l’intéressé qui croule sous les dettes dont 24 milliards à rembourser dans les deux ans, est contraint de mettre un terme à sa frénésie emprunteuse. 

Il a déjà vendu, en novembre dernier, 70 % de ses datas center, mais cela n’a fait rentrer que 535 millions d’euros dans sa bourse…On est très très loin du compte quoi qu’il advienne !

A titre de comparaison Bruno Lemaire qui doit trouver 10 milliards d’euros en 2024 auxquels s’additionneront les 20 milliards supplémentaires que dit chercher le ministre du budget pour 2025, sont battus…c’est 6 fois l’un et trois fois l’autre..

Sans parler du président de la Cour des comptes qui parle lui de 50 milliards d’économies à faire sur les 3 ans à venir !

La Lettre (*) qui suit au jour le jour la percée dans les médias de Rodolphe Saadé dont la famille détient 73% du capital de CMA CGM, troisième transporteur maritime mondial et maison-mère de nombreuses entreprises, souligne "les importants moyens financiers dont dispose ce dernier grâce aux superprofits accumulés depuis la crise de la Covid 19"

(*) 

Extrait :

" L'armateur marseillais cherche à asseoir son influence grâce à la presse. Il a racheté en 2022 La Provence, obtenue de haute lutte face à Xavier Niel

Depuis, le milliardaire s'est offert un quotidien national, La Tribune, repris en 2023, puis a lancé La Tribune Dimanche, en réaction au rachat du Journal du dimanche par Vincent Bolloré.

Avec son groupe de presse Whynot Media  qui détient également des participations dans Brut.

Il  reste en embuscade pour le rachat de M6  dont CMA CGM détient déjà 10 % du capital..."

(*) 

Quant au Figaro (¤), il détaille pôle par pôle, le périmètre du groupe : "Rachat de titres de presse, acquisition de groupes logistiques, participation dans des compagnies aériennes et spatiales... Le Figaro fait le point sur la tentaculaire galaxie Saadé"

Extrait :

(¤)

"À la tête de CMA-CGM, le «navire amiral» de la famille Saadé, Rodolphe Saadé à la tête du groupe, armateur de porte-conteneurs dont le siège est situé à Marseille, est aujourd’hui la troisième entreprise mondiale de transport maritime et de la première en France.

Ses activités incluent également la manutention portuaire et la logistique terrestre.

L’histoire du groupe est avant tout une histoire de famille: CMA-CGM est issu de la fusion, en 1999, de la Compagnie générale maritime (CGM) et de La Compagnie maritime d'affrètement (CMA), fondée par le franco-libanais Jacques Saadé, le père de Rodophe Saadé. En 2017, Rodolphe Saadé devient directeur général du Groupe CMA CGM et président du conseil d'administration. Avec son frère, Jacques Juniors, et sa sœur, Tanya, ils sont actionnaires à 73% du groupe via la holding familiale, Merit France.

Propriétaire de Bolloré Logistique

Fin février, CMA CGM a annoncé avoir finalisé l'acquisition de Bolloré Logistics pour 4,85 milliards d'euros, permettant au groupe de devenir le cinquième logisticien mondial. «Nous pourrons désormais proposer à nos clients une offre complète de services et étendre notre expertise à de nouveaux business», avait alors salué Rodolphe Saadé continuant la diversification du groupe entamée en 2018 avec le rachat du logisticien marseillais CEVA Logistics. En 2022, le groupe s’était déjà porté acquéreur du transporteur Gefco, ex-propriété de Stellantis et des Chemins de Fer Russes (RZD). La même année, CMA CGM finalisait le rachat de la société Colis Privé pour étendre son offre logistique «jusqu’au dernier kilomètre».

Entrée au capital d’Air-France/KLM

Le groupe dirigé par Rodolphe Saadé regarde aussi vers le ciel puisqu’il détient 9% du capital d’Air France-KLM. En mai 2022, le mariage de la compagnie franco-néerlandaise et de la branche fret aérien de CMA CGM avait été annoncé en grande pompe. L’idylle n’aura pas tenu longtemps puisque en janvier 2024, les deux acteurs annonçaient la fin de leur partenariat. L’armateur marseillais restera tout de même au capital de la compagnie jusqu’en février 2025, comme convenu dans les accords signés.

Des parts dans l’opérateur spatial Eutelsat

Après l’aérien, Rodolphe Saadé s’est également attaqué au spatial. Le groupe CMA CGM détient 5,5% du capital d’Eutelsat, l'un des plus grands opérateurs de satellites du monde. L’objectif affiché derrière cette participation : améliorer le routage maritime de ses navires. Auparavant, l'armateur marseillais avait commencé à concrétiser son intérêt pour le spatial en nouant des partenariats avec les principaux acteurs de cette filière comme le CNES en juin 2021, ou Thales AleniaSpace en novembre de la même année.

Un incubateur pour créer un «écosystème mondial»

À deux pas du port de Marseille et dans les anciens bâtiments de la Compagnie générale transatlantique, Rodolphe Saadé a installé Zebox, un incubateur de start-up qui se définit comme un «écosystème mondial d’entrepreneurs et de leaders industriels.» Depuis son lancement en 2018, l’incubateur revendique 235 millions d'euros levés et plus de 100 collaborations signées entre des jeunes pousses et des grands groupes. L’armateur possède une branche «Média», rebaptisée «Why Not Media» fin 2023, après s'être d’abord appelé CMA CGM Media. Reflet des ambitions du milliardaire franco libanais dans le secteur des médias, la filiale revendique un chiffre d'affaires de 78 millions d'euros et 900 collaborateurs.

Propriétaire du groupe de presse La Provence

«Why Not Media» est propriétaire du groupe de presse La Provence, qui publie les quotidiens La Provence et Corse Matin, depuis octobre 2022. Le groupe était historiquement détenu à 89% par GBT, la holding en liquidation de l’homme d’affaires Bernard Tapie. La reprise du groupe a fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire entre le fondateur de Free Xavier Niel, actionnaire minoritaire à hauteur de 11%, et Rodolphe Saadé. Les deux hommes d’affaires ont finalement enterré la hache de guerre en août 2022. Dans leur accord, dont le montant n'avait pas été communiqué, la holding de Xavier Niel, NJJ, cédait à l’armateur ses parts minoritaires dans le groupe de presse. En septembre 2022, le tribunal de commerce de Bobigny avait définitivement validé l'offre de CMA CGM, d'un montant de 81 millions d'euros, sur les 89% détenus par GBT au sein de la Provence.

10% au capital de M6

L'appétit de Rodolphe Saadé ne se limite pas à la presse écrite. Toujours en 2022, CMA-CGM est entré au capital du groupe audiovisuel M6 (chaînes M6, W9, 6ter et les radios du groupe RTL) pour en posséder environ 8% des titres. En avril 2023, quelques mois après avoir été coopté au conseil de surveillance de M6, l'armateur est monté à hauteur de 10,25% du capital, par une acquisition de titres sur le marché. Rodolphe Saadé aurait volontiers souhaité aller plus loin: le franco libanais avait manifesté son intérêt pour le rachat de la chaîne après l'échec de la fusion avec TF1. Il n’avait alors pas obtenu gain de cause. Mais dans sa déclaration à l'AMF, le groupe CMA-CGM a déclaré qu'il compte «poursuivre (ses) acquisitions de titres (...) en fonction des opportunités et conditions de marché». Affaire à suivre donc…

Une participation au capital de Brut, le média des jeunes

Média coqueluche des 15-25 ans, Brut attire les convoitises de nombreux investisseurs, Rodolphe Saadé en tête. En avril 2023, quelques mois après avoir traversé une mauvaise passe financière et procédé à de nombreux licenciements, Brut annonce avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 40 millions d'euros et négocié l’entrée de «Why not Media» au sein de l’actionnariat du groupe. Si la part détenue par l’armateur demeure confidentielle, le co-fondateur de Brut, Guillaume Lacroix, a déclaré que sa participation « ne bouleverse pas les grands équilibres du capital » du média. Le milliardaire franco libanais côtoie au sein de l’actionnariat de Brut d’autres grands noms tels que Xavier Niel, François Henri-Pinault (via Artémis, la société de portefeuille contrôlée par la famille Pinault) ou encore James Murdoch (via le fonds Lupa Systems).

 Acquéreur du groupe de presse La Tribune 

L’annonce avait fait les gros titres. En juillet 2023, l’armateur a décidé de racheter le titre de presse économique La Tribune. Détenu depuis 2012 par l’entrepreneur Jean-Christophe Tortora, le quotidien avait figuré dans l’escarcelle de LVMH ou encore d’Alain Weill. Avant le rachat par Saadé, la Tribune était détenue à hauteur de 72% par le groupe HIMA, de Jean-Christophe Tortora et Franck Julien. Le reste appartenait toujours à l'entrepreneur Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo. En rachetant la Tribune, Rodolphe Saadé a choisi de conserver Jean-Christophe Tortora à la tête du titre de presse, quasiment exclusivement tourné vers le numérique depuis 2012. En juillet 2023, sous l’impulsion de l’homme d’affaires, le groupe a renoué avec le format papier en lançant un nouvel hebdomadaire d'information généraliste du dimanche, baptisé «La Tribune Dimanche». Le titre se veut «sans couleur politique», de manière à «rassembler tous les Français», selon les mots de Jean-Christophe Tortora. Le premier numéro est paru le 8 octobre 2023, tiré à 120.000 exemplaires. Bruno Jeudy, licencié de Paris Match, pilote ce nouveau journal censé concurrencer le Journal du Dimanche (JDD), détenu par Vincent Bolloré. En janvier 2024, Rodolphe Saadé a annoncé réinvestir près de 7 millions d'euros dans le groupe de presse…

Propriétaire donc de BFMTV et RMC dès l'acquisition de 100% du capital d'Altice Media réalisée "

samedi 16 mars 2024

France Télévisions suspend le journaliste politique Jean-François Achilli…

France Télévisions suspend le journaliste politique Jean-François Achilli

Dans un tweet qu’il a publié il y a quelques heures sur X (*), Jean-François Achilli se dit « abasourdi » par la sanction de Franceinfo pour ses liens supposés avec Bardella

Jean-François Achilli nie fermement avoir collaboré à l’écriture de l’ouvrage de l’homme politique et assure n’avoir « enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique ».

(*)

La direction de Franceinfo a en effet suspendu Jean-François Achilli « à titre conservatoire »« le temps de clarifier la situation », après que Le Monde a laissé entendre que Jordan Bardella a(urait) démarché le journaliste avant l’été 2023 « pour un ouvrage commun ».

Le blog CGC Média vous propose de découvrir  un extrait de l’article publié par Le HuffPost avec AFP

"Le journaliste politique Jean-François Achilli, suspendu à titre conservatoire de l’antenne de Franceinfo, s’est dit « abasourdi » par cette « mesure injustifiée » imposée par la radio publique. Soupçonné d’avoir aidé le président du RN Jordan Bardella pour son autobiographie, il a dénoncé la « brutalité » de cette décision dans un message posté sur X ce vendredi 15 mars.

Le journaliste de 61 ans, qui regrette que ce choix nuise à sa « réputation », a fermement nié avoir collaboré à l’écriture de l’ouvrage de l’homme politique et assure n’avoir « enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique ».

« J’ai échangé avec Jordan Bardella comme je le fais avec tous les responsables politiques depuis 25 ans. Nous avons parlé, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet », a affirmé Jean-François Achilli.

Selon le quotidien, le journaliste, qui interviewe quotidiennement une personnalité politique en fin d’après-midi et coprésente le talk-show d’actualité Les informés en soirée, a refusé. Mais toujours selon Le Monde, l’éditorialiste a « néanmoins travaillé dans l’ombre, accouchant Bardella de ses souvenirs, permettant ainsi à un début de texte de voir le jour »."

Après la suspension du journaliste, Jordan Bardella a dénoncé « les méthodes » de la radio publique, selon lui « dignes des pires régimes » et qui « font honte à la démocratie ». La tête de liste du RN aux élections européennes de juin a toutefois assuré au quotidien que « seul (son) entourage proche (l)’aide à écrire ce livre, pour la relecture »

Il est grand temps que quelqu'un suspende définitivement l'ex-Orange sous le coup d'une nouvelle plainte pénale adressée au Parquet de Paris introduite  pou« DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, FAITS PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PENAL », PLAINTE VISANT DELPHINE ERNOTTE ET TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES, QUE L’ENQUETE DETERMINERA » 

Regardez également l'émission d'Europe 1 à ce sujet diffusée sur Youtube (¤)

(¤)


vendredi 15 mars 2024

Des nouvelles de RAM depuis sa séance de bises au trio Veil/Saragosse/Ernotte, une fois celle-ci sortie de la Culture !?

Des nouvelles de RAM depuis sa séance de bises au trio Veil/Saragosse/Ernotte, une fois celle-ci sortie de la Culture !?

Pour tout dire AUCUNE…ou plutôt si et c’est La Lettre qui, toujours bien renseignée qui nous en donne :   « RAM a été privée de commission d'enquête TNT. Quentin Bataillon, le président de la commission d'enquête sur l'attribution des fréquences TNT n’a pas souhaité l’entendre malgré l’avis du rapporteur, Aurélien Saintoul qui jugeait pourtant cette audition importante. Six mois après sa création et après déjà 125 auditions, pas d’unanimité donc au sein de ladite commission d'enquête pour la convoquer »

Elles sont déjà bien loin les scènes d’embrassades et de congratulations lorsque quittant la rue de Valois, Sibyle Veil, Marie-Christine Saragosse et Delphine Ernotte lui sautaient dessus devant la caméra pour bien montrer comment ces quatre là étaient complices alors qu’en coulisses, c’est peaux de banane et compagnie !

Extrait :

« Depuis plusieurs semaines, le rapporteur de la commission d'enquête et député LFI Aurélien Saintoul, réclame une audition sous serment de Rima Abbdul-Malak mais Quentin Bataillon, le président Renaissance de la commission s'y oppose en relativisant la valeur ajoutée qu'offrirait l'expérience de cette dernière lorsqu'elle siégeait rue de Valois.

Quentin Bataillon est l'unique maître de l'ordre du jour et des convocations. Son refus bloquera toute possibilité pour les autres membres de la commission d'auditionner l'ex-conseillère d'Emmanuel Macron à l’Élysée.

Alors que la commission d'enquête a déjà auditionné Vincent Bolloré et hier, Cyril Hanouna, ces tensions entre le président et son rapporteur se sont exacerbées après l'audition d’Olivier Schrameck la semaine dernière. 

L'ancien président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA, 2013-2019), devenu Arcom en 2022,avait révélé que François Hollande était intervenu auprès de lui pour invalider la candidature de deux concurrents de Delphine Ernotte….

Un interventionnisme qu'il n'aurait pas fait remonter aux autres membres du collège. Il a également évoqué les conditions troubles dans lesquelles s'étaient ouvertes, en décembre 2012, les négociations pour douze fréquences de TNT supplémentaires, en particulier pour la chaîne Numéro 23, reprise en 2017par le groupe Altice et renommée RMC Story.

Rachida Dati sera, quant à elle, la dernière invitée de la commission d'enquête, avec une audition programmée le 21 mars. »

jeudi 14 mars 2024

L'indigne réponse de Babette de Rozières aux collaborateurs ultramarins de France Télévisions qui attendent le départ de Sylvie Gengoul toujours en poste après les deux récents suicides.

L'indigne réponse de Babette de Rozières (*) aux collaborateurs ultramarins de France Télévisions qui attendent le départ de Sylvie Gengoul toujours en poste après les deux récents suicides.
Il y a eu l'affaire Pincemail dont le blog CGC Média s'est largement fait l'écho donnant moults détails dans son article "Le tandem Gengoul/Ernotte qui a viré illégalement Ronan Ponnet vient de voir le jugement suite au procès qu'aurait dû couvrir le journaliste de Guadeloupe  !"  (¤) dont le licenciement de ce proche de Sylvie Gengoul a bien failli ne pas avoir lieu,  certain(e)s au sein de l'entreprise avaient espéré qu'il serait caduc après que le dernier jour du délai légal ait été dépassé !

Plus récemment les 2 suicides intervenus :

"Le suicide de Gérard Guillaume viré par Gengoul qui s'ets pendu et dont les suites devraient se poursuivre au Pénal", puis celui d'Olivier NICOLAS Dit DUCLOS JRI à Martinique La 1ère qui a mis fin à ses jours en se jetant du 7ème étage de son domicile dont les élus du CSE de l'établissement en question se sentent affectés dans une résolution votée à l'unanimité (ci-après)

"Les salariés de Martinique la 1ere sont affectés par deux suicides qui ont eu lieu récemment. 

Nous, représentants du personnel au CSE de Martinique la 1ere, prenons la mesure du mal-être de nos collègues...dont les impacts sur les conditions de travail, la santé et la sécurité au travail sont sous-estimés par la direction.

Ces événements dramatiques, au-delà du choc qu'ils engendrent, participent à libérer la parole sur un malaise profond et latent au sein de notre établissement lié à l'exposition à des risques psychosociaux (RPS)..." écrivent les élus qui demandent, non pas une enquête sur ces 2 morts mais" Le déclenchement sans délai d'une enquête relative aux Risques Psychosociaux (RPS) au sein de l'Établissement Martinique la 1ère qui doit correspondre à : la réalisation d'un diagnostic RPS approfondi et l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'action pour prévenir les RPS au sein de l'établissement...." 

En guise de réponse, le mail adressé à un maximum de collaborateurs des territoires d'Outremer - téléguidée à l'évidence - avec lequel Babette de Rozières invite les salariés dans cette ignoble missive à "Garder un peu de retenue dans ces moments douloureux"....Il faut tout de même oser !

La cuisinière de pousser l'abjection en écrivant "Je comprends la détresse de Gérard Guillaume ancien directeur régional de Guyane. Sa mort tragique me bouleverse au plus profond de moi mais comment peut-on prendre pour cible une femme et livrer « aux chiens » sans preuve, l'honneur de cette dernière qui est irréprochable ?"

Immonde et probablement illégal car ces envois sont fait à l'évidence, à partir d'une liste ciblée des collaborateurs ultramarins car une question se pose : Qui filé la liste des destinataires à cette personne

Comme un boomerang, le blog CGC Média renvoie la vidéo de Gérard Guillaume qui fait référence aux écrits que le site BONDAMANJAK a déjà publiés.

(*)

(¤)




Quand Profondeur rime avec Causeur pour l'ex-Orange épinglée par Le Canard après ses sorties de route en commission d'enquête parlementaire !!

Quand Profondeur rime avec Causeur pour l'ex-Orange épinglée par Le Canard après ses sorties de route (¤) en commission d'enquête parlementaire !!

La semaine dernière, Muriel Attal la dircom' de "la dame du Majestic" (*) envoyait à toute une liste non exhaustive de destinataires, l'appel à lire l'interview faite tôt le matin par Elisabeth Levy et ainsi rédigée : "Lire dans @Causeur un entretien entre deux femmes puissantes, pleine de malice d'intelligence et d'humour que quasi tout oppose sauf l'essentiel le respect et l'esprit de Voltaire. À lire, c'est punchie"

Voltaire doit s'en retourner dans sa tombe d'être ainsi comparé...Tout aussi grotesque que pitoyable et consternant.

PS: Selon nos informations, la même dircom' corporate aurait adressé ce même message aux 200 top managers convoqués tous les mois par l'ex-Orange en webinaire...De quel droit ? s'interrogent-ils en chœur sur le choix de lecture que l'entreprise leur  impose !!??


Le Canard enchaîné de ce mercredi a bien compris extrême droitisation à laquelle se livre à présent l'infirmière TV qui déclare "ne pas vouloir nuire à CNews" donc au groupe Canal+ dont C8 qui doit toujours diffuser une enquête complémentaire la concernant visiblement toujours bloquée, fait partie.


"Auditionnée à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête sur la TNT, Delphine Ernotte a défendu la ligne éditoriale de la télévision publique: "Profondeur, analyse, honnêteté sur l’information." Ça tombe bien: dans le même temps et dans "Causeur" (mars 2024), elle raconte avoir voulu confier la réalisation d’un documentaire sur l’élection présidentielle de 2022 à Mathieu Block-Côté, le très réac québécois devenu moulin à paroles sur CNews. Et Ernotte de regretter que le projet est capoté faute d’accord de la chaîne." écrit le palmipède qui conclut:


"À quoi ça tient, la profondeur et l’analyse !"



(¤)

(*)