Sur fond d’annulation des élections
à France Télés, le SGJ-FO se paie Éric Vial «permanent spécialisés dans
l’accompagnement participatif».
Alors que plusieurs
procédures judiciaires sont en cours, visant à court terme à constater - preuves à l’appui - les irrégularités qualifiées de délits dans
le cas de la procédure pénale avec la saisine concomitante de la CNIL qui a
été déposée qui pour faire annuler les élections du Siège, du Réseau et de la
moitié de l’établissement de Malakoff, la
branche journaliste du syndicat FO se paie à nouveau dans un nouvel édito, Éric
Vial soutien indéfectible de la direction.
Le SGJ-FO cite l’hallucinante interview que Vial
a donnée à Télérama concernant France Ô qu’Ernotte a décidé d’arrêter pour aller dans le sens du toujours Premier
ministre Édouard Philippe qui ne sera jamais maintenant, vu le contexte, Président
de la République.
Voilà ce que
déclarait à Télérama, Eric Vial qui se
vante d’avoir signé pour FO quasiment tous les accords depuis 4 ans avec la
direction de France Télés juste devant la CGT, le « spécialiste des course hippiques » sur l’antenne
de Alsace 20 malgré son contrat de travail et l’accord d’entreprise qui le lui
interdisent dans l’article de Aude
Dassonville et Richard Sénéjoux concernant le sort de France Ô.
Pour FO France Télés, si « France Ô est clairement ciblée » par Nyssen [elle a été dégagée, ndlr] c’est parce qu'à « France Ô, où on a placé des journalistes en fin de carrière et très bien payés ».
Pour FO France Télés, si « France Ô est clairement ciblée » par Nyssen [elle a été dégagée, ndlr] c’est parce qu'à « France Ô, où on a placé des journalistes en fin de carrière et très bien payés ».
Le SGJ-FO n’a effectivement pas apprécié
et il le dit clairement dans son texte :
« Les
militants FO de Malakoff se seraient en tout cas passé du « soutien » d’un représentant de FO-MEDIA, qui dans une interview à
Télérama le 22 novembre 2017 déclarait en substance «...à la rédaction de France Ô, on y a placé des journalistes en fin de
carrière et très bien payés, cette rédaction est clairement ciblée.
Pourquoi se gêner, quand certains pieds nickelés « permanents »
spécialisés dans l’accompagnement participatif n’attendent que ça pour montrer
leur talent de négociateurs ou plutôt de liquidateurs agissant sous couvert
de prise en compte des « difficultés de l’entreprise ».».
Nul besoin d’explications
sur la colère ainsi manifestée du pour le SGJ-FO. Le blog CGC Média vous
propose de découvrir l’excellent édito au vitriol qui manifeste le ras-le-bol
clair de certains sur les pratiques dénoncées qui n’ont rien à voir avec le syndicalisme.
« La rentrée d’une chaîne effacée…
La rentrée est venue pour France Ô.
Une rentrée déprimante pour la chaîne de l’Outre-mer contrainte de rédiger la
chronique de sa mort annoncée. Un climat pesant, déprimant pour les 400 salariés
de l’établissement de Malakoff. Le SGJ-FO a pesé sur les débats, avec ses
moyens, démontrant aux collègues que la vraie voix de FO n’était ni dans
l’accompagnement ni dans le soutien à toutes les directions de l’entreprise.
Le gouvernement [en sursis apparemment, ndlr !] a tranché, la
direction de France Télévisions doit désormais déterminer le moment de la fin
du signal hertzien, avec date butoir à l’été 2020.
Selon les documents présentés au CE
du 7 septembre, la programmation de la chaîne est assurée jusqu’au 31 décembre
2018. 4 mois. Et ensuite ? Si les émissions des chaînes premières réalisées en
Outre-mer seront toujours diffusées sur France Ô jusqu’en juin 2019, aucune
production en interne n’est clairement maintenue.
Quel plan de reconversion prévoit la
direction pour le personnel ? Alors qu’elle prétend « l’adapter et le
transformer dans le cadre d’une stratégie numérique de renforcement des
Outre-mer ». La direction de France Télévisions réfléchirait à un plan « sans
départs contraints » mais, à l’étude, il y aurait une rupture conventionnelle collective
« obligatoire » pour des dizaines de salariés de Malakoff.
Pourquoi se gêner, quand certains
pieds nickelés « permanents » spécialisés dans l’accompagnement participatif
n’attendent que ça pour montrer leur talent de négociateurs ou plutôt de
liquidateurs agissant sous couvert de prise en compte des « difficultés de l’entreprise
».
Les militants FO de Malakoff se
seraient en tout cas passé du « soutien » d’un représentant de FO-MEDIA, qui dans
une interview à Télérama le 22 novembre 2017 déclarait en substance «... à la
rédaction de France Ô, on y a placé des journalistes en fin de carrière et très
bien payés, cette rédaction est clairement ciblée ».
Après avoir organisé depuis 2010 la
disparition de RFO, et désormais la disparition de France Ô et du site de Malakoff,
la direction et ses partenaires doivent la vérité aux salariés.
Les
journalistes du SGJ-FO ont participé activement à l’intersyndicale « sauvons
France Ô » et ils disent « restons mobilisés, la lutte continue ».
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