La Cour d’appel
de Paris a fixé du 3 au 10 décembre l’audience Carolis/Millot après leurs condamnations
dans l’affaire dite Bygmalion-FTV.
Les avocats
des parties civiles à commencer par le SNPCA-CFE-CGC qui a déposé plainte il y
plus de 7 ans (le 4 avril 2011) et fait condamner
en janvier 2017 les deux ex dirigeants de France Télés, seront bien là pour
plaider devant la Cour d’appel de Paris dont les procédures dilatoires de
certains faisant tout pour l’empêcher.
Bastien Millot qui en plain
tourbillon judiciaire et pourtant bien condamné pour « détournement de fonds publics, complicité de faux et complicité d’usage de faux » dont Mediapart avait retrouvé et publié les deux jugements avait prêté serment en mars 2014 pour devenir avocat à Marseille, a en effet adressé une semaine avant l’audience le 26 novembre dernier, un courrier à Monsieur l’avocat général de la Cour d’appel de Paris (Pôle 5 - chambre 12)
pour demander un renvoi des « audiences fixées du 3 au 10 décembre 2019 ».
Non vous ne rêvez
pas, ce sont bien les termes qui figurent au courrier en question.
Millot aurait décidé 4
jours plus tôt de changer d’avocat « pour des motifs personnel et
déontologique » alors que ces audiences sont calées depuis presque
2 ans…Histoire déontologie surtout pour l’avocat Millot, ça a de quoi convaincre !!
Le défenseur de
Millot indique qu’étant « retenu
pour plusieurs audiences devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence et le Tribunal
correctionnel de Marseille », il ne sera de toute façon pas là, la semaine du 3 au 10 décembre et que dans de
telles conditions, il ne sera pas
présent du tout !
Dans cette affaire, la Présidente de la 32ème chambre
Correctionnelle du TGI de Paris, Bénédicte de Perthuis qui avait suivi l'ensemble des réquisitions du Procureur avait
ainsi condamné les prévenus :
-Patrick de Carolis condamné à 5 mois de prison avec sursis et 25.000€
d'amende.
-Bastien Millot, reconnu
coupable des faits qui lui étaient reprochés, condamné à 5 mois de prison
avec sursis et 75 000€ d'amende.
-La société Bygmalion alors en liquidation qui n 'était pas dûment représentée, est de son côté condamnée par
défaut à 60.000€ d'amende.
Concernant les
syndicats parties civiles,
Les coupables devaient verser solidairement au SNPCA-CGC, à l'origine de la
plainte dès 2011: 25 .000€ de dommages et intérêts et 15 000€ au titre de
l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale. Pour le SNJ
et la CFDT, les prévenus sont condamnés à verser à chacun 5.000€ de
dommage et intérêts et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure
Pénale.
Monsieur l’avocat général de la Cour d’appel de
Paris n’aurait plus qu’à en prendre
bonne note et excuser les absences de Millot et/ou de son Conseil du 3 au 10 décembre
de l’année prochaine !!
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