Comme l’indiquait la CGC Médias dès le 24 septembre, Bercy a bien adressé à Patrick de Carolis une fin de non recevoir.
Et comme s’il fallait encore une confirmation à ce dernier, en plus de Bercy, Matignon qui semble avoir repris la main depuis les déclarations intempestives de la ministre de Tutelle , le confirme: « rien ne sert pour Carolis de discuter sur cette question qui a été arbitrée au plus haut niveau par le chef de l’Etat ».
Le titre du dernier article de notre blog du 26 septembre : « 450 millions d'euros pour FTV pas un sou de plus...P.de Carolis l'a redit: "LE COMPTE N'Y EST PAS" », était d’ailleurs des plus conformes à ce que certains médias reprennent aujourd’hui.
Comme il l’a confirmé dès l’été sur les ondes et à la Presse, Patrick de Carolis n'a d’autre option que d’en « tirer toutes les conséquences » (dixit l’intéressé) et de donner sa démission.
Il ne s’agit donc pas d’image ou encore de notoriété de Carolis dans l’opinion mais de crédibilité.
L’homme n’aurait bien évidemment aucune figure, s’il ne mettait pas en application les règles qu’il a lui-même fixées, ses principes comme il dit.
Et si ces profonds désaccords avec l’Etat, principalement sur ce budget que rejette le PDG de France Télévisions n’était qu’un ultime baroud pour tenter de faire évoluer le montant du chèque qu’il négocie pour partir ?
Si ce n’était que le budget ! Seulement voilà, il y a aussi un autre point de désaccord qui porte sur les nouvelles orientations du groupe, à commencer par les cahier des missions et des charges des chaînes, concernant entre autres, les obligations de production et d’efforts dans le domaine de la création.
De plus l’Elysée, au regard des déclarations du futur sortant, s’interroge de plus en plus sur l’ « entreprise unique » telle qu’il a essayé de lui "fourguer", s’appuyant, il faut le redire, sur les préconisations du cabinet d’avocats qui salarie le président de la commission éponyme, à savoir la commission Copé.
Si l’Elysée est prête à promulguer le plus rapidement qui soit le texte sur la suppression de la pub, en revanche, il semble qu’elle préférerait discuter avec le prochain pdg (et ce serait bien naturel) de « la future structure », une UES par exemple, qui offrirait beaucoup plus de possibilités et surtout pourrait être beaucoup plus appropriée.
Tout cela avec une évidence maintenant totalement intégrée par tous, le fait que le PDG de France Télévisions ne puisse plus se maintenir.
samedi 27 septembre 2008
vendredi 26 septembre 2008
450 millions d'euros pour FTV pas un sou de plus...P.de Carolis l'a redit: "LE COMPTE N'Y EST PAS"
"C'est se foutre du monde" pouvait-on entendre dans les couloirs des étages supérieurs du holding public après la dépêche indiquant le montant de 473 millions d'euros rendu public pour compenser la suppression progressive de la pub.
"Carolis est fini" confait, bien marri, l'un des responsables du groupe, ajoutant même "que voulez-vous, c'est lui et lui seul qui a affirmé que «si l'État ne lui donnait pas les moyens financiers de mener ses réformes, il s'en irait fin septembre »" (cf : ses déclarations sur RTL).
Ainsi donc comme le révélait la CGC Médias dans un article du 24 septembre 2008 , Bercy a fait savoir que ce n'était pas 1,2 milliards, encore moins 1 milliard, ni 845 millions (chiffre toujours annoncé par Carolis), encore moins 600 millions d'euros envisagés un temps mais 473 millions d'euros pour tout l'audiovisuel - point à la ligne.
En réalité France Télévisions ne percevra que 450 millions d'euros, les 23 millions restant iront à Radio France.
Certes, la compensation de la suppression de la publicité, devrait également se traduire par un budget 2009 qui prévoit 2,039 milliards d'euros alloués à France Télévisions, soit une hausse de 2,46% par rapport aux 1,99 milliard alloués dans le projet de loi de finances 2008, mais pour Carolis, redisons-le, "on est loin du compte".
En conséquence et pour éviter de devoir racheter un chapeau (il a mangé tout son stock de chapeaux, depuis des mois, P.d. C.) et surtout pour ne pas passer pour n'ayant pas de parole, il va s'exécuter et partir dans les jours qui viennent, comme il l'avait annoncé.
Il est plus que temps de penser à l'avenir de la télé publique plutôt qu'à l'avenir de ses "dirigeants".
"Carolis est fini" confait, bien marri, l'un des responsables du groupe, ajoutant même "que voulez-vous, c'est lui et lui seul qui a affirmé que «si l'État ne lui donnait pas les moyens financiers de mener ses réformes, il s'en irait fin septembre »" (cf : ses déclarations sur RTL).
Ainsi donc comme le révélait la CGC Médias dans un article du 24 septembre 2008 , Bercy a fait savoir que ce n'était pas 1,2 milliards, encore moins 1 milliard, ni 845 millions (chiffre toujours annoncé par Carolis), encore moins 600 millions d'euros envisagés un temps mais 473 millions d'euros pour tout l'audiovisuel - point à la ligne.
En réalité France Télévisions ne percevra que 450 millions d'euros, les 23 millions restant iront à Radio France.
Certes, la compensation de la suppression de la publicité, devrait également se traduire par un budget 2009 qui prévoit 2,039 milliards d'euros alloués à France Télévisions, soit une hausse de 2,46% par rapport aux 1,99 milliard alloués dans le projet de loi de finances 2008, mais pour Carolis, redisons-le, "on est loin du compte".
En conséquence et pour éviter de devoir racheter un chapeau (il a mangé tout son stock de chapeaux, depuis des mois, P.d. C.) et surtout pour ne pas passer pour n'ayant pas de parole, il va s'exécuter et partir dans les jours qui viennent, comme il l'avait annoncé.
Il est plus que temps de penser à l'avenir de la télé publique plutôt qu'à l'avenir de ses "dirigeants".
Bastien MILLOT vire DELARUE avant son départ de France Télévisions.
Bastien MILLOT vire DELARUE avant son départ de France Télévisions.
Bastien Millot l'homme du Président Carolis en tant que Directeur délégué en charge de la stratégie , de l'innovation et de la communication depuis 2005, mais aussi parallèlement, nommé en 2006 vice-président de la Fondation d'entreprise France Télévisions et depuis 2007 Président directeur général de la filiale MFP et du GIE France Télévisions Services (FTS), vient de virer sans raison DELARUE avant son départ du groupe.
Selon nos informations, Mr DELARUE Directeur régional de MFP, l'une des 50 filiales de France Télévisions, établissement basé à la Réunion, vient d'être viré manu militari par le futur ex conseiller de Carolis.
Suite au rachat de I.C.V par le groupe France télévisions le 1er juillet 2007, Mr DELARUE vient d'être licencié, le 25 septembre 2008 par après 12 ans d'exercice dans les DOM (Antilles et Océan Indien) et plus de 20 ans dans le Service Public (France 3 et "La Une" à l'époque ).
Il semble bien que pendant les 9 mois où Bastien MILLOT a été directeur général de la filiale MFP , il n'a jamais ni lu rapports de gestion, ni pris connaissance de la stratégie mise en place face à une situation domienne très délicate, ni eu le moindre échange avec lui qu'il s'agisse d'échanges épistolaires ou oraux.
Bastien MILLOT ne s'est jamais préoccupé de la situation de cet établissement ultra-marin, certes situé à 10.000 kms de son ancrage parisien et de surtout de ses diverses considérations politiques plus absorbé par le mandat de conseiller régional de Picardie, en remplacement de M. Antoine Lefèvre, élu dimanche sénateur de l'Aisne, qu'il exercera par à compter du mois prochain.
Du reste Bastien Millot a déjà sévi en "politique" puisque au début des années 2000 il s'est fait "remarqué" (c'est peu dire) du côté de la mairie de Beauvais.
Bien que "chef d'entreprise" d'une société filiale de France Télévisions, Bastien MILLOT ne s'est jamais préoccupé de la production audiovisuelle à ce niveau...à près tout, ce n'est jamais que l'argent des contribuables, Monsieur le futur conseiller régional !
Bastien Millot l'homme du Président Carolis en tant que Directeur délégué en charge de la stratégie , de l'innovation et de la communication depuis 2005, mais aussi parallèlement, nommé en 2006 vice-président de la Fondation d'entreprise France Télévisions et depuis 2007 Président directeur général de la filiale MFP et du GIE France Télévisions Services (FTS), vient de virer sans raison DELARUE avant son départ du groupe.
Selon nos informations, Mr DELARUE Directeur régional de MFP, l'une des 50 filiales de France Télévisions, établissement basé à la Réunion, vient d'être viré manu militari par le futur ex conseiller de Carolis.
Suite au rachat de I.C.V par le groupe France télévisions le 1er juillet 2007, Mr DELARUE vient d'être licencié, le 25 septembre 2008 par après 12 ans d'exercice dans les DOM (Antilles et Océan Indien) et plus de 20 ans dans le Service Public (France 3 et "La Une" à l'époque ).
Il semble bien que pendant les 9 mois où Bastien MILLOT a été directeur général de la filiale MFP , il n'a jamais ni lu rapports de gestion, ni pris connaissance de la stratégie mise en place face à une situation domienne très délicate, ni eu le moindre échange avec lui qu'il s'agisse d'échanges épistolaires ou oraux.
Bastien MILLOT ne s'est jamais préoccupé de la situation de cet établissement ultra-marin, certes situé à 10.000 kms de son ancrage parisien et de surtout de ses diverses considérations politiques plus absorbé par le mandat de conseiller régional de Picardie, en remplacement de M. Antoine Lefèvre, élu dimanche sénateur de l'Aisne, qu'il exercera par à compter du mois prochain.
Du reste Bastien Millot a déjà sévi en "politique" puisque au début des années 2000 il s'est fait "remarqué" (c'est peu dire) du côté de la mairie de Beauvais.
Bien que "chef d'entreprise" d'une société filiale de France Télévisions, Bastien MILLOT ne s'est jamais préoccupé de la production audiovisuelle à ce niveau...à près tout, ce n'est jamais que l'argent des contribuables, Monsieur le futur conseiller régional !
jeudi 25 septembre 2008
"Refuser l'entreprise unique, conserver l'attachement à sa chaîne et de facto sa couverture conventionnelle collective
Le SNPCA-CGC affilié à la Fédération CGC des Médias, ne peut que se féliciter du ralliement de "l'intersyndicale de France Télévisions (SNRT-CGT, CFDT, CFTC, FO, SNJ, SUD, CSA, SITR, SRCTA-UNSA, SNJ-CGT)" à son combat, à ce que nous dénonçons et martelons depuis septembre 2007 , à savoir la volonté de P.de Carolis de sortir des conventions collectives.
Il aura falu attendre ce jeudi 25 septembre 2008, soit environ un an après les premières interventions de la CGC Médias ( voir les très nombreux articles dans les archives de notre blog, en l'occurrence un de nos tous derniers papiers sur le scénario très clair que Carolis voudrait faire avaler aux salariés) pour que certains découvrent ce contre quoi nous menons une guerre de tous les instants, les chantiers, la charte, l'entreprise unique donc plus adhérente de l'AESPA et par conséquent l'abandon de toute convention collective.
Point besoin d'une "pétition" pour assurer "la pérennité des conventions
collectives qui précisent les avantages sociaux du personnel du groupe public"(dixit l'intersyndicale).
Nos actions, nous, sont judiciaires et faites de lobbying. France Télévisions méprise tout au long de l'année les organisations syndicales, passe outre des droits d'alerte toujours actifs sur France 2, France 5 et France 3 (au grand dam de la CGT qui avait pourtant en CCE demandé sa levée !!!), alors pensez donc une pétition!
Il est d'ailleurs curieux de découvrir, aujourd'hui, que certaines organisations syndicales réclament par voie de pétition ce qu'elles ont elles-même validé en CE et CCE jusqu'à l'appeler de leurs vœux en séance ou par voie de publications : la charte organisationnelle qui viole la loi actuelle, les chantiers qui consacrent les transferts de salariés de France 2, France 3 et France 5 vers une entreprise unique non adhérente de l'AESPA par conséquent hors de toute convention collective.
La seule différence, mais elle est de taille, qui existe entre la CGC Médias et l'intersyndicale de France Télévision, c'est que contrairement à ce que dit cette pétition qui "entend répondre au projet du gouvernement d'adopter un projet de loi sur l'avenir de l'audiovisuel public qui vise notamment à faire de France Télévisions une société unique au lieu d'un groupe de sociétés (une par chaîne) chapeautée par une holding", ce n'est pas le cas échéant le gouvernement mais bel et bien Carolis, comme nous n'avons cessé de l'affirmer haut et fort, qui a tout concocté.
Il est bien tôt mais surtout bien fallacieux "d'alerter les salariés de l'audiovisuel public sur la volonté des employeurs de faire éclater les conventions collectives" régissant d'une part le personnel technique et administratif, d'autre part les journalistes, "ainsi que l'ensemble des accords d'entreprise qui couvrent la quasi-totalité des personnels de nos sociétés".
Alors que, contacté sur cette "soi-disant volonté des employeurs", le Président de l'AESPA (donc du collège des 6 entreprises de ces employeurs de l'Audiovisuel Public), nous a affirmé surpris mais très clair, "n'avoir jamais au grand jamais voulu faire éclater les conventions collectives" et surtout "n'avoir aucun mandat du gouvernement pour le faire".
L'intersyndicale peut bien le dire mais ces allégations sont à 100.000 lieues de la réalité.
NON. Seul Carolis et son équipe, conseilleur en chef, son DGA René Maisonneuve transfuge de Thalès où il avait déjà sévi en la matière, ont cette volonté.
René Maisonneuve qui à l'extérieur affirme que s'il avait eu un avis à donner, peut-être que ...!!!! mais il exécute les demandes et surtout la politique de son patron Patrick de Carolis. C'est lui qui lui a demandé ces transferts....il le dit volontiers à qui veut l'entendre. Les transferts se traduisant par des "synergies" (comme il l'indique en CE) qui, toujours comme il l'affirme devant une trentaine de témoins en CE "conduiront à terme à ce qu'il n'y ait plus aucun salarié dans les chaînes" , c'est comme le lui a confirmé P.d.C."la seule solution".
Et qui dit "synergies" pour René Maisonneuve, toujours sur propositions de P.d.C, dit suppression de postes derrière et dégraissages massifs à moindre coût.
Alors aujourd'hui, il est déboussolé René Maisonneuve. Il n'a pas vu une traitre "broque" du texte de loi, pas plus que P.d.C ni sa garde rapprochée. Il n'est même plus sûr que l'Etat conserve leur vision erronée ( la sienne et celle de P.d.C) d'entreprise unique.
Si bien qu'il ne sait plus comment il devra s'y prendre ?! Son raisonnement a du plomb dans l'aile: plus d'entreprise unique, plus de transferts, plus de synergies et donc plus de licenciements en nombre à la suite....
Il est perdu et P.d.C qui sur le sujet comme sur tant d'autres, à présent, est inscrit aux abonnés absents. Les voilà bien pris à leur mascarade. Ils ont raconté salade sur salade aux quelques syndicats qui ont accepté le rendez-vous ou encore aux élus des CE et CCE alors qu'ils n'avaient pas la plus petite idée de ce que pourrait être le texte de loi final.
"Cette démolition programmée des acquis sociaux" comme l'écrit l'intersyndicale, c'est bien P.d.C accompagné entre autres de René Maisonneuve, qui est allé la proposer en haut lieu, n'en déplaise à certains.
L'intersyndicale peut bien inviter les salariés de France Télévisions "à signer une pétition" mais pas comme, elle l'écrit trompeusement en une phrase pour " soutenir l'intersyndicale" mais bien pour "refuser [comme la CGC Médias] l'entreprise unique, conserver l'attachement à sa chaîne et de facto sa couverture conventionnelle collective" ( voir notre 2 ème lettre d'info sur le sujet du 5 septembre)
PS: P.d. C a quand même eu le temps de passer au pot du Service des Sports, aujourd'hui, contrairement au CE de France 2 ( dans lequel il ne met quasiment jamais les pieds) pour confirmer aux équipes combien il les soutenait et comment il avait l'intention de se battre et ne pas baisser les bras! [cette bonne blague]
Il aura falu attendre ce jeudi 25 septembre 2008, soit environ un an après les premières interventions de la CGC Médias ( voir les très nombreux articles dans les archives de notre blog, en l'occurrence un de nos tous derniers papiers sur le scénario très clair que Carolis voudrait faire avaler aux salariés) pour que certains découvrent ce contre quoi nous menons une guerre de tous les instants, les chantiers, la charte, l'entreprise unique donc plus adhérente de l'AESPA et par conséquent l'abandon de toute convention collective.
Point besoin d'une "pétition" pour assurer "la pérennité des conventions
collectives qui précisent les avantages sociaux du personnel du groupe public"(dixit l'intersyndicale).
Nos actions, nous, sont judiciaires et faites de lobbying. France Télévisions méprise tout au long de l'année les organisations syndicales, passe outre des droits d'alerte toujours actifs sur France 2, France 5 et France 3 (au grand dam de la CGT qui avait pourtant en CCE demandé sa levée !!!), alors pensez donc une pétition!
Il est d'ailleurs curieux de découvrir, aujourd'hui, que certaines organisations syndicales réclament par voie de pétition ce qu'elles ont elles-même validé en CE et CCE jusqu'à l'appeler de leurs vœux en séance ou par voie de publications : la charte organisationnelle qui viole la loi actuelle, les chantiers qui consacrent les transferts de salariés de France 2, France 3 et France 5 vers une entreprise unique non adhérente de l'AESPA par conséquent hors de toute convention collective.
La seule différence, mais elle est de taille, qui existe entre la CGC Médias et l'intersyndicale de France Télévision, c'est que contrairement à ce que dit cette pétition qui "entend répondre au projet du gouvernement d'adopter un projet de loi sur l'avenir de l'audiovisuel public qui vise notamment à faire de France Télévisions une société unique au lieu d'un groupe de sociétés (une par chaîne) chapeautée par une holding", ce n'est pas le cas échéant le gouvernement mais bel et bien Carolis, comme nous n'avons cessé de l'affirmer haut et fort, qui a tout concocté.
Il est bien tôt mais surtout bien fallacieux "d'alerter les salariés de l'audiovisuel public sur la volonté des employeurs de faire éclater les conventions collectives" régissant d'une part le personnel technique et administratif, d'autre part les journalistes, "ainsi que l'ensemble des accords d'entreprise qui couvrent la quasi-totalité des personnels de nos sociétés".
Alors que, contacté sur cette "soi-disant volonté des employeurs", le Président de l'AESPA (donc du collège des 6 entreprises de ces employeurs de l'Audiovisuel Public), nous a affirmé surpris mais très clair, "n'avoir jamais au grand jamais voulu faire éclater les conventions collectives" et surtout "n'avoir aucun mandat du gouvernement pour le faire".
L'intersyndicale peut bien le dire mais ces allégations sont à 100.000 lieues de la réalité.
NON. Seul Carolis et son équipe, conseilleur en chef, son DGA René Maisonneuve transfuge de Thalès où il avait déjà sévi en la matière, ont cette volonté.
René Maisonneuve qui à l'extérieur affirme que s'il avait eu un avis à donner, peut-être que ...!!!! mais il exécute les demandes et surtout la politique de son patron Patrick de Carolis. C'est lui qui lui a demandé ces transferts....il le dit volontiers à qui veut l'entendre. Les transferts se traduisant par des "synergies" (comme il l'indique en CE) qui, toujours comme il l'affirme devant une trentaine de témoins en CE "conduiront à terme à ce qu'il n'y ait plus aucun salarié dans les chaînes" , c'est comme le lui a confirmé P.d.C."la seule solution".
Et qui dit "synergies" pour René Maisonneuve, toujours sur propositions de P.d.C, dit suppression de postes derrière et dégraissages massifs à moindre coût.
Alors aujourd'hui, il est déboussolé René Maisonneuve. Il n'a pas vu une traitre "broque" du texte de loi, pas plus que P.d.C ni sa garde rapprochée. Il n'est même plus sûr que l'Etat conserve leur vision erronée ( la sienne et celle de P.d.C) d'entreprise unique.
Si bien qu'il ne sait plus comment il devra s'y prendre ?! Son raisonnement a du plomb dans l'aile: plus d'entreprise unique, plus de transferts, plus de synergies et donc plus de licenciements en nombre à la suite....
Il est perdu et P.d.C qui sur le sujet comme sur tant d'autres, à présent, est inscrit aux abonnés absents. Les voilà bien pris à leur mascarade. Ils ont raconté salade sur salade aux quelques syndicats qui ont accepté le rendez-vous ou encore aux élus des CE et CCE alors qu'ils n'avaient pas la plus petite idée de ce que pourrait être le texte de loi final.
"Cette démolition programmée des acquis sociaux" comme l'écrit l'intersyndicale, c'est bien P.d.C accompagné entre autres de René Maisonneuve, qui est allé la proposer en haut lieu, n'en déplaise à certains.
L'intersyndicale peut bien inviter les salariés de France Télévisions "à signer une pétition" mais pas comme, elle l'écrit trompeusement en une phrase pour " soutenir l'intersyndicale" mais bien pour "refuser [comme la CGC Médias] l'entreprise unique, conserver l'attachement à sa chaîne et de facto sa couverture conventionnelle collective" ( voir notre 2 ème lettre d'info sur le sujet du 5 septembre)
PS: P.d. C a quand même eu le temps de passer au pot du Service des Sports, aujourd'hui, contrairement au CE de France 2 ( dans lequel il ne met quasiment jamais les pieds) pour confirmer aux équipes combien il les soutenait et comment il avait l'intention de se battre et ne pas baisser les bras! [cette bonne blague]
mercredi 24 septembre 2008
Bercy a adressé une fin de non recevoir à P.de Carolis
Patrick de Carolis va « tirer toutes les conséquences » (dixit l’intéressé) dans les jours qui viennent, de la fin de non recevoir de Bercy.
La CGC Médias confirme comme elle le fait depuis plusieurs jours sur son blog (entre 150 et 200 connexions jours) le départ du pdg de France Télévisions qui indiquait sur les ondes et dans la presse, notamment en juillet au Parisien/Aujourd'hui en France qu'il "ne portera[it] pas un projet sous-financé" en ajoutant "dans ce cas, j'en tirerais toutes les conséquences pour moi".
Il vient d’être prévenu que Bercy ne lui accorderait pas la énième rallonge qu’il réclamait. Dès lors, il n’a d’autre choix que de coller à ses déclarations, en tirant toutes les conséquences de cette fin de non recevoir et en donnant donc sa démission.
Il s’est d’ailleurs vu rappeler que ce "projet sous-financé" qu’il évoquait, c’était le sien. Que ce "projet sous-financé" qu’il n’avait cessé de mettre en avant violant alors la loi d’août 2000, il en était à l’origine…que c’était bien sa réforme ; celle qui prévoyait de sortir des Conventions Collectives, à terme tous les personnels (dixit René Maisonneuve DGA et maître d’œuvre de ce cynique processus, c'était la sienne.
Il avait sans doute la mémoire courte P.de Carolis. Il a vite oublié qu’après que le SNPCA-CGC ait révélé au cours du 1er semestre 2007, l’existence d’un plan de départ en retraite (600 salariés supposés concernés) auxquels la direction du groupe avait cru judicieux d’ajouter 300 autres départs dits« naturels » non remplacés, ce qui portait le chiffre à 900 au total, il a dû avouer en haut lieu que fin 2007 il n’aurait probablement que 36 demandes sur 900 (9 à F2, 26 à F3 et 1 à F5).
Que ce n’est qu’à ce moment là où voyant le peu de crédibilité qui lui était alors accordé, il a proposé ce plan, cette réforme avec sa charte organisationnelle, celle qu’il a demandé au cabinet qui venait de recruter JF Copé de concocter, celle avec ses chantiers, celle dont il annonçait, il y a encore quelques jours à la presse, notamment dans un entretien au Figaro « qu’elle ne serait pas sans conséquence sociale pour salariés du groupe ».
Salariés du groupe pour lesquels, il n’a jamais eu la moindre considération, ceux qu’il raye d’un trait de crayon du « grand tableau des effectifs » par une phrase lapidaire qu’il prononçait, il a quelques semaines qu'"en tant que patron d'un bateau qui a 11.000 personnes", il n'était pas "dans une logique affective". En ajoutant, tant pis pour les salariés "quand je fais mes calculs à la veille d'une négociation financière importante, il est nécessaire qu'on se dise les choses clairement."
C’est bien vrai tout cela et les salariés qui ne sont pas à votre égard dans "dans une logique affective" sont néanmoins d’accord avec cette dernière proposition : " il est nécessaire qu'on se dise les choses clairement.".
Ils vous le disent tous aujourd’hui très clairement : vous n’avez pas hésité à les sacrifier, fuyant vos responsabilités en mettant tout sur le dos de l’Etat alors que c’est vous et uniquement vous qui lui avez proposé cette réforme, votre réforme, dont soit dit en passant vous avez ajouté en haut lieu qu’elle avait "l’aval des syndicats", vous leur avez menti.
Les salariés ne veulent plus être pris entre vous et le pouvoir; ne veulent plus servir de monnaie d’échange à votre utopique maintien ; ne veulent plus être les otages d’une poignée qui pensent plus à leur sortie qu’à l’avenir de ces femmes et ces hommes qui les ont pourtant « servis» fidèlement.
Ils se souviennent, eux, avec difficulté il est vrai, du temps où la crédibilité de l’animateur « Des racines et des ailes » était dans tous les esprits…aujourd’hui, ils estiment que si "crédibilité" a encore un sens alors ils n’attendent qu’une chose que la discussion en cours sur votre chèque de départ se termine le plus vite possible.
Ils attendent, Monsieur Carolis que vous fassiez, au nom de la crédibilité, ce que vous avez déclaré devoir faire "en tirer toutes les conséquences" en partant.
Vous ne pouvez plus conduire, à présent quelque mutation que ce soit dans l’audiovisuel public….Vous n’avez plus la confiance des personnels que vous n’avez pas hésité à laisser tomber…Vous n’êtes tout simplement plus l’homme de la situation
La CGC Médias confirme comme elle le fait depuis plusieurs jours sur son blog (entre 150 et 200 connexions jours) le départ du pdg de France Télévisions qui indiquait sur les ondes et dans la presse, notamment en juillet au Parisien/Aujourd'hui en France qu'il "ne portera[it] pas un projet sous-financé" en ajoutant "dans ce cas, j'en tirerais toutes les conséquences pour moi".
Il vient d’être prévenu que Bercy ne lui accorderait pas la énième rallonge qu’il réclamait. Dès lors, il n’a d’autre choix que de coller à ses déclarations, en tirant toutes les conséquences de cette fin de non recevoir et en donnant donc sa démission.
Il s’est d’ailleurs vu rappeler que ce "projet sous-financé" qu’il évoquait, c’était le sien. Que ce "projet sous-financé" qu’il n’avait cessé de mettre en avant violant alors la loi d’août 2000, il en était à l’origine…que c’était bien sa réforme ; celle qui prévoyait de sortir des Conventions Collectives, à terme tous les personnels (dixit René Maisonneuve DGA et maître d’œuvre de ce cynique processus, c'était la sienne.
Il avait sans doute la mémoire courte P.de Carolis. Il a vite oublié qu’après que le SNPCA-CGC ait révélé au cours du 1er semestre 2007, l’existence d’un plan de départ en retraite (600 salariés supposés concernés) auxquels la direction du groupe avait cru judicieux d’ajouter 300 autres départs dits« naturels » non remplacés, ce qui portait le chiffre à 900 au total, il a dû avouer en haut lieu que fin 2007 il n’aurait probablement que 36 demandes sur 900 (9 à F2, 26 à F3 et 1 à F5).
Que ce n’est qu’à ce moment là où voyant le peu de crédibilité qui lui était alors accordé, il a proposé ce plan, cette réforme avec sa charte organisationnelle, celle qu’il a demandé au cabinet qui venait de recruter JF Copé de concocter, celle avec ses chantiers, celle dont il annonçait, il y a encore quelques jours à la presse, notamment dans un entretien au Figaro « qu’elle ne serait pas sans conséquence sociale pour salariés du groupe ».
Salariés du groupe pour lesquels, il n’a jamais eu la moindre considération, ceux qu’il raye d’un trait de crayon du « grand tableau des effectifs » par une phrase lapidaire qu’il prononçait, il a quelques semaines qu'"en tant que patron d'un bateau qui a 11.000 personnes", il n'était pas "dans une logique affective". En ajoutant, tant pis pour les salariés "quand je fais mes calculs à la veille d'une négociation financière importante, il est nécessaire qu'on se dise les choses clairement."
C’est bien vrai tout cela et les salariés qui ne sont pas à votre égard dans "dans une logique affective" sont néanmoins d’accord avec cette dernière proposition : " il est nécessaire qu'on se dise les choses clairement.".
Ils vous le disent tous aujourd’hui très clairement : vous n’avez pas hésité à les sacrifier, fuyant vos responsabilités en mettant tout sur le dos de l’Etat alors que c’est vous et uniquement vous qui lui avez proposé cette réforme, votre réforme, dont soit dit en passant vous avez ajouté en haut lieu qu’elle avait "l’aval des syndicats", vous leur avez menti.
Les salariés ne veulent plus être pris entre vous et le pouvoir; ne veulent plus servir de monnaie d’échange à votre utopique maintien ; ne veulent plus être les otages d’une poignée qui pensent plus à leur sortie qu’à l’avenir de ces femmes et ces hommes qui les ont pourtant « servis» fidèlement.
Ils se souviennent, eux, avec difficulté il est vrai, du temps où la crédibilité de l’animateur « Des racines et des ailes » était dans tous les esprits…aujourd’hui, ils estiment que si "crédibilité" a encore un sens alors ils n’attendent qu’une chose que la discussion en cours sur votre chèque de départ se termine le plus vite possible.
Ils attendent, Monsieur Carolis que vous fassiez, au nom de la crédibilité, ce que vous avez déclaré devoir faire "en tirer toutes les conséquences" en partant.
Vous ne pouvez plus conduire, à présent quelque mutation que ce soit dans l’audiovisuel public….Vous n’avez plus la confiance des personnels que vous n’avez pas hésité à laisser tomber…Vous n’êtes tout simplement plus l’homme de la situation
mardi 23 septembre 2008
Le successeur de P.de Carolis sera bien nommé après son inévitable démission par le CSA
Las des prises de positions incessantes de P.d Carolis qui ne cesse de prendre à la moindre occasion l'opinion à témoin et fait de se victimiser, les pouvoirs publics lui ont soufflé à l'oreille par personne interposée, que son chantage aux "pépettes" n'avait plus aucune chance de prendre.
Ses menaces perpétuelles, dernières en date celles de l'été où, en juin, Carolis affirmait donner sa démission fin septembre si «le compte n’y [était] pas» concernant les subsides que l'Etat devrait verser suite à la suppression de la pub, n'impressionnent plus personne.
Certains mêmes attendent avec impatience les quelques jours qui les séparent d'octobre sur l'air "Le Chef de l'Etat ne cède pas au chantage des pirates des mers somaliens, pourquoi donc devrait-il céder au chantage médiatique de celui qui, il ya a peu, qualifiait son analyse de "stupide" ". Découvrir Carolis mettre enfin ses menaces à exécution, faute de voir s'évanouir définitivement le semblant de crédibilité qui lui reste disparaître, c'est la prochaine étape.
Dès lors, la présentation de la nouvelle loi est reportée pour la 3ème fois, cette fois-ci pour la mi octobre après l'échéance de la fin septembre. Plus besoins de se poser la question, le compte n'y étant pas et puisque c'est "celui qui dit, qui y est" le PDG de FTV partant c'est le CSA qui sera chargé de nommer le successeur de P.de Carolis [la loi n'étant, de toute façon, pas encore passée].
On comprend mieux pourquoi le projet d'entreprise unique telle que le "préconisait" P.de Carolis est même aujourd'hui sujet à caution. D'où l'idée pour l’Elysée de dédoubler la loi et de procéder en deux temps; un premier volet avec un texte législatif entérinant les conséquences financières de la suppression progressive de la pub, l’autre, plus "politique", sur la nomination du professionnel qui sera chargé le plus logiquement qui soit, de gérer l'évolution de France Télévisions vers une nouvelle structure.
Il n'est pas inutile de redire que le scénario de l'U.E.S.à l'instar de l'INA ou de grands groupes comme France Télécom y commpris des groupes audiovisuel comme AB Groupe où les sociétés (de télédiffusion en l'occurrence) gardent une existence et une assise juridique et un socle social (le cas échéant les conventions collectives), refait surface à juste titre.
En un mot comme en cent, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui doutent que les seules pistes prônées par Carolis n'aient eu la plus petite crédibilité...Après tout, c'est lui qui est allé "vendre" sa réforme à l’Elysée; le même qui maintenant essaie de lui en faire endosser la responsabilité.
Et dire qu'il y a peu, P.de Carolis disait à qui voulait l'entendre "je réussis tout ce que j'entreprends" !!!! Cela laisse pantois.
Ses menaces perpétuelles, dernières en date celles de l'été où, en juin, Carolis affirmait donner sa démission fin septembre si «le compte n’y [était] pas» concernant les subsides que l'Etat devrait verser suite à la suppression de la pub, n'impressionnent plus personne.
Certains mêmes attendent avec impatience les quelques jours qui les séparent d'octobre sur l'air "Le Chef de l'Etat ne cède pas au chantage des pirates des mers somaliens, pourquoi donc devrait-il céder au chantage médiatique de celui qui, il ya a peu, qualifiait son analyse de "stupide" ". Découvrir Carolis mettre enfin ses menaces à exécution, faute de voir s'évanouir définitivement le semblant de crédibilité qui lui reste disparaître, c'est la prochaine étape.
Dès lors, la présentation de la nouvelle loi est reportée pour la 3ème fois, cette fois-ci pour la mi octobre après l'échéance de la fin septembre. Plus besoins de se poser la question, le compte n'y étant pas et puisque c'est "celui qui dit, qui y est" le PDG de FTV partant c'est le CSA qui sera chargé de nommer le successeur de P.de Carolis [la loi n'étant, de toute façon, pas encore passée].
On comprend mieux pourquoi le projet d'entreprise unique telle que le "préconisait" P.de Carolis est même aujourd'hui sujet à caution. D'où l'idée pour l’Elysée de dédoubler la loi et de procéder en deux temps; un premier volet avec un texte législatif entérinant les conséquences financières de la suppression progressive de la pub, l’autre, plus "politique", sur la nomination du professionnel qui sera chargé le plus logiquement qui soit, de gérer l'évolution de France Télévisions vers une nouvelle structure.
Il n'est pas inutile de redire que le scénario de l'U.E.S.à l'instar de l'INA ou de grands groupes comme France Télécom y commpris des groupes audiovisuel comme AB Groupe où les sociétés (de télédiffusion en l'occurrence) gardent une existence et une assise juridique et un socle social (le cas échéant les conventions collectives), refait surface à juste titre.
En un mot comme en cent, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui doutent que les seules pistes prônées par Carolis n'aient eu la plus petite crédibilité...Après tout, c'est lui qui est allé "vendre" sa réforme à l’Elysée; le même qui maintenant essaie de lui en faire endosser la responsabilité.
Et dire qu'il y a peu, P.de Carolis disait à qui voulait l'entendre "je réussis tout ce que j'entreprends" !!!! Cela laisse pantois.
lundi 22 septembre 2008
Bastien MILLOT démissionne de France Télévisions
Le directeur délégué de France Télévisions auprès du P.de Carolis, en charge de la stratégie, de l’innovation et de la communication, Bastien Millot, ex-directeur-adjoint de cabinet de Jean-François Copé alors ministre du Budget, et ami du député-maire de Meaux(avocat dans le cabinet d'avocats qui ne cesse de prôner par son intermédiaire "l'entreprise unique")", démissionne de France Télévisions.
Ayant sûrement anticipé l'inévitable démission de P.de Carolis suite aux propos que tenait ce dernier sur RTL «si l'État ne me donne pas les moyens financiers de mener mes réformes, je m'en irai fin septembre » , le directeur délégué mais aussi le PDG de FTS (France Télévisions Services) tout comme le président de la nébulleuse filiale de production MFP passée de moins de 10 salariés à près de 200, quitte le "paquebot" qui prend l'eau de toute part avant que n'intervienne l'inéluctable annonce de Carolis donnant enfin un sens à ses propos et les metteant en application, à savoir démissionner lui aussi du holding public.
A moins que son départ n'ait été précipité par le communiqué émanant de la direction de la "stratégie, de l’innovation et de la communication" que lui a demandé d'adresser P.de Carolis visant à lancer une procédure judiciaire contre un responsable UMP sur ses propos tenus s'agissant de la couverture des JO paralympiques par FTV; le même P.de Carolis qui lui mettrait à présent sur le dos l'initiative de ce communiqué.
A l'instar de son ami JFC qui cumule emplois et charges à outrance, il dit "vouloir relever un nouveau défi, en se lançant dans la création de sa propre entreprise"; et d'ajouter -comme si cela ne devait pas suffire - "devenir également, à compter du mois prochain, conseiller régional de Picardie, mandat qui revêt une importance toute particulière à ses yeux, tant par l’attachement qu'il a pour sa région natale que par la volonté qu'il a de s’engager à nouveau dans la vie publique".
Un conseiller régional/Chef d'entreprise en plus, en voila un cumul d'activités...et si sa société travaillait par la suite pour la télé publique, que le hasard ferait bien les choses!!!
Il indique, dans les semaines qui viennent, "se mettre en congés de l’ensemble de ses responsabilités professionnelles au sein du groupe France Télévisions".
Il dit "mettre à profit cette "période" [de préavis donc... jusqu'au mois prochain...assez court somme tout!] pour rencontrer "les salariés" [de FTS] afin de gérer cette nouvelle situation dans les meilleures conditions".
Son bras droit, Guillaume Eckerlein qu'il a fait venir des hôpitaux de PARIS, englué pour l'heure dans une histoire de contrat signé pour succroit temporaire d'activité malgré le refus du chef de service à un cdd jusqu'au 1er janvier 2010, pourrait selon toute vraisemblance suivre le parrain de ses enfants et quitter lui aussi France Télévisions.
On devrait connaître dans les prochains jours, au pire dans les prochaines semaines, quel professionnel (une chose est sure, il ne s'agira pas d'un journaliste) succedera à P.de Carolis.
Ayant sûrement anticipé l'inévitable démission de P.de Carolis suite aux propos que tenait ce dernier sur RTL «si l'État ne me donne pas les moyens financiers de mener mes réformes, je m'en irai fin septembre » , le directeur délégué mais aussi le PDG de FTS (France Télévisions Services) tout comme le président de la nébulleuse filiale de production MFP passée de moins de 10 salariés à près de 200, quitte le "paquebot" qui prend l'eau de toute part avant que n'intervienne l'inéluctable annonce de Carolis donnant enfin un sens à ses propos et les metteant en application, à savoir démissionner lui aussi du holding public.
A moins que son départ n'ait été précipité par le communiqué émanant de la direction de la "stratégie, de l’innovation et de la communication" que lui a demandé d'adresser P.de Carolis visant à lancer une procédure judiciaire contre un responsable UMP sur ses propos tenus s'agissant de la couverture des JO paralympiques par FTV; le même P.de Carolis qui lui mettrait à présent sur le dos l'initiative de ce communiqué.
A l'instar de son ami JFC qui cumule emplois et charges à outrance, il dit "vouloir relever un nouveau défi, en se lançant dans la création de sa propre entreprise"; et d'ajouter -comme si cela ne devait pas suffire - "devenir également, à compter du mois prochain, conseiller régional de Picardie, mandat qui revêt une importance toute particulière à ses yeux, tant par l’attachement qu'il a pour sa région natale que par la volonté qu'il a de s’engager à nouveau dans la vie publique".
Un conseiller régional/Chef d'entreprise en plus, en voila un cumul d'activités...et si sa société travaillait par la suite pour la télé publique, que le hasard ferait bien les choses!!!
Il indique, dans les semaines qui viennent, "se mettre en congés de l’ensemble de ses responsabilités professionnelles au sein du groupe France Télévisions".
Il dit "mettre à profit cette "période" [de préavis donc... jusqu'au mois prochain...assez court somme tout!] pour rencontrer "les salariés" [de FTS] afin de gérer cette nouvelle situation dans les meilleures conditions".
Son bras droit, Guillaume Eckerlein qu'il a fait venir des hôpitaux de PARIS, englué pour l'heure dans une histoire de contrat signé pour succroit temporaire d'activité malgré le refus du chef de service à un cdd jusqu'au 1er janvier 2010, pourrait selon toute vraisemblance suivre le parrain de ses enfants et quitter lui aussi France Télévisions.
On devrait connaître dans les prochains jours, au pire dans les prochaines semaines, quel professionnel (une chose est sure, il ne s'agira pas d'un journaliste) succedera à P.de Carolis.
Carolis pris à son propre « jeu » devrait remettre sa démission.
Carolis pris à son propre « jeu » devrait remettre sa démission.
Le président de France Télévisions qui a affirmé que «si l'État ne lui donnait pas les moyens financiers de mener ses réformes, il s'en irait fin septembre » (cf : ses déclarations sur RTL) n’a plus à présent qu’une issue : sa démission.
En effet, après avoir tenté de mystifier les représentants du personnels, les syndicats en les recevant les uns derrière les autres, depuis plusieurs jours pour leur livrer comme il l’écrit dans ses mails, les soi-disant « dispositions du futur projet de loi » (projet dont il n’a pas évidemment connaissance mais auquel il prétend le plus fallacieusement qui soit avoir été associé – tu parles !), il a également affirmé à qui voulait l’entendre qu’il tenait de la bouche de la ministre, la garantie de son maintien par le président de la République à la tête de France Télé. Il n’en a jamais rien été.
Comme l’indiquait dès le milieu de la semaine dernière la CGC Médias, Nicolas Sarkozy a bien reçu Christine Albanel vers 18 heures, vendredi 19 septembre, au palais de l'Élysée pour rendre les derniers arbitrages concernant le projet de loi audiovisuelle (il semble qu’il reste encore quelques flottements).
Il semble bien que les dernières déclarations intempestives et récurrentes de la presse comme de la ministre, ces dernières semaines, aient agacé au plus haut point.
Le chef de l'État a d'ailleurs émis des doutes sur la nécessité d'une entreprise unique pour France Télévisions que très curieusement Christine Albanel plaide, à présent, après que Jean-François Copé qui n’ai cessé de lui souffler à l’oreille que ce projet concocté par le cabinet d’avocats pour lequel il travaille pour Carolis, était la seule façon de moderniser le groupe public. Il y a de quoi s’interroger sur qui influence qui ?!
Le chef de l'État s’est, en conséquence, interrogé sur la structure juridique ad’ hoc qui pourrait être celle de France Télévisions… la pertinence d’une U.E.S (unité économique et sociale) qui a toute les apparences et le cadre d’une unité au sein d’un même groupe reste une véritable option pour France Télévisions.
C’est vraisemblablement pourquoi, le président de la République a manifesté le désir de scinder la loi audiovisuelle en deux lois :
- Un volet serait bien consacré à la suppression progressive de la publicité avec ses mécanismes de la publicité et prévoit les compensations financières.
- Un autre volet serait dévolu au type de structure juridique que privilégierait l’État et à la nomination du pdg de cette structure, aujourd’hui le holding France Télévisions.
Cette indispensable distinction, la CGC Médias l’a toujours faite et ce depuis le 2ème semestre 2007.
En effet, si la suppression progressive de la publicité est clairement une volonté du Chef de l'État, la future structure, la gouvernance et la charte organisationnelle du concept d’entreprise unique, c’est depuis 2007 totalement et entièrement P.de Carolis.
Ce que le Président de la République ne connaissent pas, ce que ni la ministre, ni ses conseillers et autres proches du dossier ne connaissent, c’est le montant exorbitant de la facture en milliers d’euros payés en consultations et autres scénaris que France Télévisions a réglé aux divers cabinets d’avocats qui ont planché sur le sujet sans que l'Élysée n’ait formellement demandé quoi que ce soit.
Ce qui prouve, une fois encore et si besoin était, que Carolis n’est plus depuis bien longtemps en phase avec son « employeur » qui repousse maintenant l’examen des 2 volets de cette loi au 15 octobre en Conseil des ministres.
La fin septembre arrivant à grands pas et les négociations avec Bercy qualifiées "d'horribles" et de "vaste fumisterie" relayées régulièrement par quelques fidèles (de moins en moins nombreux d’ailleurs), ne permettent plus à Carolis de se maintenir; il n'a qu'un choix celui de démissionner comme il l'a dit.
L'argent qu'il réclame depuis l’été dernier, notamment après être allé plaider pour une 2ème coupure du pub, (souvenez-vous) n’étant pas au rendez-vous, il l’a dit et il fera donc comme il l’a dit : il démissionnera fin septembre.
Il n’y a donc pour Carolis qu’une seule issue, celle de la crédibilité.
Point n’est besoin des avis moins tranchés de certains qui prédisent encore que : "s’il est vrai que pour l'instant ses positions et celles de Bercy sont assez éloignées, elles finiront bien par se rapprocher et que ce faisant ce serait dans l'intérêt de tout le monde."
NON…Ce ne serait un bien pour personne que celui qui tente de cacher sa réforme derrière celle du Chef de l'État, reste après toutes ses déclarations belliqueuses envers lui l’accusant au final d’être LE RESPONSABLE du grand chaos social qui pourrait résulter de ce que Carolis, et lui seul, est en train de mettre en place.
Le président de France Télévisions qui a affirmé que «si l'État ne lui donnait pas les moyens financiers de mener ses réformes, il s'en irait fin septembre » (cf : ses déclarations sur RTL) n’a plus à présent qu’une issue : sa démission.
En effet, après avoir tenté de mystifier les représentants du personnels, les syndicats en les recevant les uns derrière les autres, depuis plusieurs jours pour leur livrer comme il l’écrit dans ses mails, les soi-disant « dispositions du futur projet de loi » (projet dont il n’a pas évidemment connaissance mais auquel il prétend le plus fallacieusement qui soit avoir été associé – tu parles !), il a également affirmé à qui voulait l’entendre qu’il tenait de la bouche de la ministre, la garantie de son maintien par le président de la République à la tête de France Télé. Il n’en a jamais rien été.
Comme l’indiquait dès le milieu de la semaine dernière la CGC Médias, Nicolas Sarkozy a bien reçu Christine Albanel vers 18 heures, vendredi 19 septembre, au palais de l'Élysée pour rendre les derniers arbitrages concernant le projet de loi audiovisuelle (il semble qu’il reste encore quelques flottements).
Il semble bien que les dernières déclarations intempestives et récurrentes de la presse comme de la ministre, ces dernières semaines, aient agacé au plus haut point.
Le chef de l'État a d'ailleurs émis des doutes sur la nécessité d'une entreprise unique pour France Télévisions que très curieusement Christine Albanel plaide, à présent, après que Jean-François Copé qui n’ai cessé de lui souffler à l’oreille que ce projet concocté par le cabinet d’avocats pour lequel il travaille pour Carolis, était la seule façon de moderniser le groupe public. Il y a de quoi s’interroger sur qui influence qui ?!
Le chef de l'État s’est, en conséquence, interrogé sur la structure juridique ad’ hoc qui pourrait être celle de France Télévisions… la pertinence d’une U.E.S (unité économique et sociale) qui a toute les apparences et le cadre d’une unité au sein d’un même groupe reste une véritable option pour France Télévisions.
C’est vraisemblablement pourquoi, le président de la République a manifesté le désir de scinder la loi audiovisuelle en deux lois :
- Un volet serait bien consacré à la suppression progressive de la publicité avec ses mécanismes de la publicité et prévoit les compensations financières.
- Un autre volet serait dévolu au type de structure juridique que privilégierait l’État et à la nomination du pdg de cette structure, aujourd’hui le holding France Télévisions.
Cette indispensable distinction, la CGC Médias l’a toujours faite et ce depuis le 2ème semestre 2007.
En effet, si la suppression progressive de la publicité est clairement une volonté du Chef de l'État, la future structure, la gouvernance et la charte organisationnelle du concept d’entreprise unique, c’est depuis 2007 totalement et entièrement P.de Carolis.
Ce que le Président de la République ne connaissent pas, ce que ni la ministre, ni ses conseillers et autres proches du dossier ne connaissent, c’est le montant exorbitant de la facture en milliers d’euros payés en consultations et autres scénaris que France Télévisions a réglé aux divers cabinets d’avocats qui ont planché sur le sujet sans que l'Élysée n’ait formellement demandé quoi que ce soit.
Ce qui prouve, une fois encore et si besoin était, que Carolis n’est plus depuis bien longtemps en phase avec son « employeur » qui repousse maintenant l’examen des 2 volets de cette loi au 15 octobre en Conseil des ministres.
La fin septembre arrivant à grands pas et les négociations avec Bercy qualifiées "d'horribles" et de "vaste fumisterie" relayées régulièrement par quelques fidèles (de moins en moins nombreux d’ailleurs), ne permettent plus à Carolis de se maintenir; il n'a qu'un choix celui de démissionner comme il l'a dit.
L'argent qu'il réclame depuis l’été dernier, notamment après être allé plaider pour une 2ème coupure du pub, (souvenez-vous) n’étant pas au rendez-vous, il l’a dit et il fera donc comme il l’a dit : il démissionnera fin septembre.
Il n’y a donc pour Carolis qu’une seule issue, celle de la crédibilité.
Point n’est besoin des avis moins tranchés de certains qui prédisent encore que : "s’il est vrai que pour l'instant ses positions et celles de Bercy sont assez éloignées, elles finiront bien par se rapprocher et que ce faisant ce serait dans l'intérêt de tout le monde."
NON…Ce ne serait un bien pour personne que celui qui tente de cacher sa réforme derrière celle du Chef de l'État, reste après toutes ses déclarations belliqueuses envers lui l’accusant au final d’être LE RESPONSABLE du grand chaos social qui pourrait résulter de ce que Carolis, et lui seul, est en train de mettre en place.
Inscription à :
Articles (Atom)