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samedi 16 novembre 2019

Ernotte vertement taclée après sa dernière annonce qui ne sert qu’à faire diversion !


Ernotte vertement taclée après sa dernière annonce qui ne sert qu’à faire diversion !
Comme l’écrivait l’ADAP, le 15 novembre dernier, la CGC des média vient de saisir son avocat d’un nouveau scandale bientôt révélé au sein de France Télévisions.  
« Nos confrères de la CGC, au travers de leur blog, ont semble-t-il soulevé un sacré lièvre ! Il faut dire que, connaissant les pratiques de France Télévisions, le mot "éthique" a visiblement une connotation des plus élastiques selon les directions du groupe, notamment pour celles qui ont à distribuer la manne de la redevance, donc de l'argent public… » écrivait l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public.

Pour tenter de détourner l’attention, il devenait urgent de faire diversion. (*) 

L’ex-Orange, la misandre féministe autoproclamée a de nouveau tweetté une de ces jobardises dont elle a coutume : « Nous incluons désormais dans l’ensemble de nos contrats de production une clause de la diversité qui exige des sociétés de production, que leurs équipes de tournage, d’écriture et artistiques reflètent la diversité de la société française. Dès 2020 nous mettrons en place des quotas pour les femmes réalisatrices pour commencer, et de manière plus étendu [sans « e » au passage, ndlr] à l’ensemble des créateurs ».


« Des quotas pour les femmes et la diversité » …Ben voyons !! 

S’en prenant d’ailleurs bille en tête Emmanuel Macron qui vient pourtant au plan national indiquer qu’il n’était « pas favorable à une politique de quotas », celle qui soi-disant dit s’exprimer en son nom (au nom de l’État) et ce faisant n’hésite pas à dévoyer ainsi ses propos et le ridiculiser, s’est faite copieusement ramassée.

C’est Régis de Castelnau avocat de son état pour qui va le premier renvoyer l’ex-Orange dans les cordes depuis le site Vu du droit qu’il anime, avec un de de ces articles dont le titre se suffit à lui seul « France Télévisions : Delphine Ernotte en roue libre » ) et dont le blog CGC Média vous propose un très large aperçu.

(*) Il ne faut pas être grand clerc tout de même pour comprendre la manœuvre : ouvrir une polémique pour que chacun s’exprime mais surtout afin d'éviter de parler d’autre chose qui relève, redisons-le, du profond scandale et qui devrait précipiter un inéluctable départ quelques semaines avant le printemps 2020 ! 

Extrait de « Madame Ernotte n’est pas gênée. »

Voilà qu’elle veut nous imposer « l’affirmative action » à l’américaine. Alors on va lui rappeler ce qu’est un État de droit.

D’abord, comme d’habitude elle oublie qu’elle dirige un service public (c’est nous qui le payons) qui lui impose des obligations de neutralité et de pluralisme dont on peut constater en particulier sur la question du pluralisme qu’elle s’assoit dessus absolument tous les jours. Ce comportement de propriétaire suffisant exclusivement au service de la caste est déjà d’une vulgarité difficilement supportable.

Mais voilà maintenant que la dame se permet, de venir nous dire, toute armée de la supériorité morale qu’elle s’attribue, que sur ce service public qui nous appartient, elle va appliquer ses opinions personnelles et mettre en place un communautarisme illégal.

Voici ce qu’elle a twitté :

« Nous incluons désormais dans l’ensemble de nos contrats de production une clause de la diversité qui exige des sociétés de production, que leurs équipes de tournages, d’écriture, et artistiques reflètent la diversité de la société française. »

Alors on va lui rappeler quelques règles élémentaires… :

La France a une Constitution de laquelle il résulte l’égalité des citoyens devant les charges publiques. IL EST INTERDIT DE FAIRE DES DISCRIMINATIONS ENTRE LES CITOYENS. Et ces discriminations constituent autant d’infractions pénales.


« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.

Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales sur le fondement de l’origine, du sexe, de la situation de famille, de la grossesse, de l’apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparente ou connue de son auteur, du patronyme, du lieu de résidence, de l’état de santé, de la perte d’autonomie, du handicap, des caractéristiques génétiques, des mœurs, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de la capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales. »

La Discrimination, ça marche dans les deux sen . Or on comprend bien que pour pouvoir être choisies par France Télévisions les sociétés de production devront s’organiser en fonction de LA CONCEPTION personnelle de sa présidente de la « diversité ».

C’est donc Delphine Ernotte qui va compter à partir de combien de noirs, de Blancs, de musulmans, d’évangélistes, de cathos, de jeunes blancs (elle n’aime pas les blancs de plus de 50 ans. Coucou Julien...) on touche enfin au graal de la « diversité » selon son cœur.

Eh bien désolé, cela constitue en l’état actuel du droit un délit grossier. Qu’elle reconnaît déjà commettre en utilisant le présent de l’indicatif dans son tweet (coucou Monsieur le procureur).


« La discrimination définie aux articles 225-1 à 225-1-2, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elle consiste :

1° A refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ;

2° À ENTRAVER L’EXERCICE NORMAL D’UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE QUELCONQUE ; »

Or refuser de contracter avec des sociétés en raison de la couleur de peau, de la nationalité, de la religion etc. etc. de leurs salariés, entre bien dans le champ d’application de cet article. Donc, si l’on applique les consignes de Madame Ernotte, ce devrait avoir normalement pour conséquence un aller simple pour le tribunal correctionnel.

Delphine Ernotte ne s’arrête pas en si bon chemin.

France Télévisions qui bénéficie donc d’une concession de service public de l’État français, est ce que l’on appelle un « pouvoir adjudicateur ». Soumis à des procédures de mise en concurrence organisée, non pas par le Code des marchés publics mais l’ordonnance du 6 juin 2005. Les clauses discriminatoires qu’entend imposer l’autocrate sont absolument prohibées. Il existe des exceptions avec des clauses pouvant figurer dans les cahiers des charges comme par exemple celles relatives aux travailleurs handicapés par exemple. Mais celle-ci doivent évidemment être expressément prévues par la loi. Malgré une recherche attentive, je n’ai rien trouvé qui autorise les critères que Delphine Ernotte prétend déjà appliquer.

L’acheteur public, ce qu’est en l’occurrence France Télévisions, pour choisir la meilleure offre, doit clairement distinguer, d’une part, les critères de sélection des candidatures qui permettent d’évaluer les capacités professionnelles, techniques et financières des candidats et, d’autre part, les critères d’attribution qui permettent dans un deuxième temps de choisir les offres. Et bien évidemment, les critères avancés par Madame Ernotte dans son petit poulet sont proscrits.

Et c’est là que ça se corse puisque l’article 432–14 du code pénal sanctionne la violation des règles qui garantissent la liberté l’égalité d’accès à la commande publique. Et que la Cour de cassation a bien précisé que cela concernait aussi la violation de celles prévues par l’ordonnance du 6 juin 2005…

Celle qui [parachutée à l’été 2015 sans connaissance du secteur et dans les conditions qui font toujours l’objet d’une instruction judiciaire, ndlr] au sein d’un organisme qui appartient aux citoyens qui le financent, annonce donc la bouche en cœur qu’elle est prête à tranquillement violer la loi républicaine et commettre des infractions pénales.

Alors que Madame Ernotte raffole du communautarisme à l’anglo-saxonne c’est sa liberté de citoyenne de le penser et de le dire. En revanche es-qualité, il serait souhaitable qu’elle soit modeste et qu’elle se contente d’appliquer les lois en évitant d’instrumentaliser un bien commun pour prendre la pose. Personnellement j’apprécie énormément Omar Sy, Djamel, ou Kilian M’Bappé. Et pour leur grand talent, et je me moque de leur couleur de peau, de leur origine ou de leur religion. Ce faisant, c’est bien moi qui suis en phase avec notre universalisme républicain…

La France est une start-up nation, n’est-ce pas ?

vendredi 15 novembre 2019

Sitbon-Gomez le directeur à la transformation, dircab de l'ex-Orange nommé PDG du Studio suite à la démission de Candilis.

Sitbon-Gomez le directeur à la transformation, dircab de l'ex-Orange nommé PDG du Studio suite à la démission de Candilis.

Pour celles et ceux qui l’auraient raté,  le blog CGC  Média vous propose de prendre connaissance de la démission de Takis Candilis du Studio la filiale prod de France Télévisions.

Cette démission de Candilis qui reste toutefois administrateur (pour très peu de temps, selon nos informations) entraîne une nouvelle nomination (pour très peu de temps également, toujours selon nos informations) de Sitbon-Gomez le directeur à la transformation  dircab de l'ex-Orange.


 

jeudi 14 novembre 2019

France Télévisions vient d'adresser un mail à l'ensemble du personnel sur la politique de de lutte contre les conflits d'intérêts et contre toute forme de corruption et de fraude.


France Télévisions vient d'adresser un mail à l'ensemble du personnel sur la politique de de lutte contre les conflits d'intérêts et contre toute forme de corruption et de fraude !

Le blog CGC Média qui s'apprête à publier dans les jours qui viennent un dossier explosif sur le sujet, vient de se procurer le mail que France Télévisions adresse ce jour à l'ensemble du personnel sur "la politique vertueuse de lutte contre les conflits d'intérêts et contre toute forme de corruption et de fraude" qu'elle dit vouloir mettre en place !  

Nous allons donc très très vite en reparler, c'est une certitude !! Histoire de prouver à tous nos fidèles lecteurs - preuves à l'appui -  comment sont d'ores et déjà violées à haut niveau ces quelques lignes ainsi que les règles que fixe le CSA depuis 2013. 

"Il s'agit d'un engagement est un principe de comportement prévu dans la charte éthique et le code de conduite anti-corruption.
C'est pourquoi FTV a décidé de communiquer auprès de ses collaborateurs mais également auprès de ses tiers sur sa politique !"
poursuit le texte que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après...

La déflagration après ces quelques lignes promet d'être majeure !












« Samedi d’en rire » l’émission de Jérôme Revon, sans clause d’audience !?

« Samedi d’en rire » l’émission de Jérôme Revon, sans clause d’audience !? 

Depuis quelques semaines, plusieurs magazines télés s’interrogent sur le choix fait par Takis Candilis le numérobis de l’ex-Orange d’avoir choisi de remplacer Les grands du rire de Mémé Ibach présenté par Yves Lecoq et Samedi d’en rire de Jérôme Revon (* fiche technique en bas de post) présenté par Jean-Luc Lemoine.

Toutelatele posait il y a peu la question et tirait un premier bilan de la rentrée 2019 : Jean-Luc Lemoine a-t-il fait mieux que Les grands du rire d’Yves Lecoq ?

La réponse du titre de presse spécialisé est claire :

« Lecoq plus fort que Lemoine

Le nouveau pari de Jean-Luc Lemoine, distillé de 13h30 à 15 heures, a été lancé le samedi 7 septembre. Il a signé un démarrage timide en présence d’une moyenne de 634.000 téléspectateurs, soit 6.4% de l’ensemble du public

Sur ses quatre premières semaines de présence, Samedi d’en rire a attiré une moyenne de 729.000 curieux, soit 7.1% du public âgé de quatre ans et plus. Bien qu’il signe des débuts prometteurs, le divertissement s’avère moins fédérateur que Les grands du rire. Le talk d’Yves Lecoq avait rassemblé 927.000 téléspectateurs, soit 8.8% du public, dans cette même case horaire entre les samedis 8 et 29 septembre 2018…»

Seulement voilà, il semble bien que quelques soient les audiences, l’émission de Jérôme Revon qui réalise comme il l’avait fait pour Nicolas Sarkozy bon nombre des émissions avec Emmanuel Macron, n’ait pas comme toutes les autres de clause d’audience !

Jérôme Revon qui avait déposé ce projet de programme lors d’un appel d’offre pour une émission hebdomadaire qui n’aurait eu en d’autres temps, selon l’avis des membres de la commission chargés d’étudier les projets, n’aurait que très peu de chance d’être choisi, n’aurait pas de clause d’audience comme c’est le cas pour la quasi totalité des émissions.
A cet effet il convient de préciser que les commandes de programmes sont assujetties à une clause d’audience qui permet à la chaîne de décider d’interrompre la vie de l’émission si la clause n’est pas atteinte.

A la question de plusieurs des membres de la commission sur quel serait le niveau de la clause d’audience imposée à l’émission de Jérôme Revon, le numérobis ernottien aurait levé les yeux au ciel…

Où ont-ils la tête ces gens pour poser des questions aussi stupides…vu le contexte et à quelques semaines du processus de renouvellement de la présidence de France Télés  ? 


 

(*)  Samedi d'en rire - Fiche technique :



France Télévisions

Unité de programmes divertissements...

mercredi 13 novembre 2019

La lettre ouverte des artistes à Franck Riester le toujours ministre de la Culture qui les collectionne !


La lettre ouverte des artistes à Franck Riester le toujours ministre de la Culture qui les collectionne !



Ce 12 novembre, Franck Riester qui préconise le retour de l’ORTF avec son infaisable projet de BBC à la française et prône pour la 3ème coupure pub dans les films diffusés à la télévision (excepté sur les chaines de service Public où elle reste interdite après 20 heures), a pris connaissance de la lettre ouverte (ci-après) qu’un collectif d’artistes vient de lui adresser.



LETTRE OUVERTE D’ARTISTES, (AUTEURS, METTEURS EN SCENE, COMEDIENS) A MONSIEUR FRANCK RIESTER, MINISTRE DE LA CULTURE.



Le 18 octobre 2019, l’Assemblée Nationale a adopté des amendements au projet de Loi de Finances 2020, prévoyant la suppression de la taxe fiscale aujourd’hui perçue par l’ASTP, le Fonds de soutien du Théâtre Privé, qui représente aujourd’hui 50 % de ses recettes.



La taxe serait supprimée au 1er janvier 2022, et une « subvention compensatrice » de l’État serait par la suite allouée à l’ASTP.



Cette mesure très improvisée et pleine de dangers suscite l’opposition totale du métier, non seulement des directeurs de théâtres et producteurs, mais aussi de toute la communauté des professionnels; c’est dans ce contexte que plusieurs artistes ont souhaité faire entendre leur voix, sous la forme d’une lettre ouverte au ministre de la Culture, Monsieur Frank RIESTER.



Monsieur le ministre,



Il nous arrive régulièrement de créer, de mettre en scène ou de jouer dans des Théâtres Privés, mais bien de nos consœurs ou confrères auraient pu signer cette lettre.



Nous ne sommes pas rangés derrière la bannière du « privé » ; mais si nous prenons la peine de vous écrire à propos du Théâtre privé, c’est parce que pèsent sur lui de lourdes menaces, avec la disparition annoncée de la taxe ASTP qui alimente le Fonds de Soutien.



Nous avons beaucoup de mal à y croire, tant nous savons combien le système actuel est vital ; de longue date il a montré son efficacité, en permettant aux directeurs et aux producteurs de prendre des risques souvent démesurés à leur échelle ; et de fait, sans le Fonds de Soutien, cette production théâtrale indépendante ne pourrait tenir longtemps, vous devez en avoir pleinement conscience.



Nous n’avons ni les compétences ni le goût pour entrer dans des débats trop techniques : nous voulons simplement vous apporter le témoignage de celles et ceux qui agissent au plus près de la création, et se demandent pourquoi on s’apprête à mettre à terre un système qui marche.



Tout cela, nous dit-on, pour remplacer la taxe par une subvention de l’État ?... Est-ce vraiment une bonne idée alors que le budget de la Culture est déjà si difficile à boucler ?

Et quelle idée de subventionner à 100 % les aides au Théâtre privé ? Cela donne l’impression d’une forme de nationalisation que personne n’a demandée, et risque, à terme, de mettre fin à l’indépendance de programmation du théâtre privé.



Alors, Monsieur le ministre, nous pensons raisonnable de suspendre ce projet, quitte à travailler avec la profession à toutes sortes d’améliorations qu’il serait utile d’apporter au Fonds de Soutien.



Nous sommes persuadés que vous saurez entendre notre appel et nos inquiétudes, et vous en remercions par avance.



Au 12 novembre 2019, ont signé ce courrier :



Lionel ABELANSKI - Béatrice AGENIN - Pierre ARDITI - Niels ARESTRUP - Eric ASSOUS - François BERLEAND - Richard BERRY- Nicolas BRIANCON - Yvan CALBERAC - Isabelle CARRE - Sébastien CASTRO - Ladislas CHOLLAT - Léonore CONFINO - Guillaume DE TONGUEDEC - Léa DRUCKER - Annie DUPEREY - Michel FAU - Isabelle GELINAS - Virginie LEMOINE - Jean-Luc MOREAU - Alexis MICHALIK - Bernard MURAT - José PAUL - Florence PERNELLE - Christiana REALI - Alain SACHS - Eric Emmanuel SCHMITT - Gerald SIBLEYRAS - Benoit SOLES - Sébastien THIERRY - Florian ZELLER.


Le vote à l’Académie de Nîmes pour y faire entrer le condamné Carolis candidat à la mairie d’Arles, repoussé sine die.


Le vote à l’Académie de Nîmes pour y faire entrer le condamné Carolis candidat à la mairie d’Arles, repoussé sine die.

C’est encore « Le Canard enchaîné » qui révèle l’invraisemblable histoire :


« Candidat incompris à la mairie d'Arles (*), Patrick de Carolis le directeur du musée Marmottan à Paris, souhaitait aussi faire son entrée à l'Académie de Nîmes une société savante de sauvegarde du patrimoine local, laquelle devait le 7 novembre dernier, examiner sa candidature parrainée par certains membres.

Mais deux jours plutôt la présidente de ladite Académie a annoncé qu'elle ne présiderait pas la séance pour cause d'opposition à la candidature de Carolis condamné il y a quelques mois pour favoritisme dans l'affaire des marchés publics de France Télés accordés à Bygmalion. L'assemblée de l'Académie a donc été reporté sine die. »


En parallèle de ce report, les arlésiennes et les arlésiens se mobilisent contre la candidature du condamné Carolis à la mairie. Ils ont créé un compte Facebook «Les arlésiens disent non au parachuté condamné Patrick de Carolis».



mardi 12 novembre 2019

Le lancement de la plateforme de la télé du rattrapage Salto repoussé sine die !

Le lancement de la plateforme de la télé du rattrapage Salto repoussé sine die ! 


« Le lancement de Salto dont les contours de ne sont toujours pas encore totalement définis, espéré au premier trimestre, pourrait finalement être plus tardif » écrit ce 12 novembre Marina Alcaraz dans Les Échos.

La journaliste évoque, à juste titre, le contexte « Les offres émanant d'acteurs locaux à l'étranger n'ont conquis qu'un public limité. RTL Group a 1,4 million d'abonnés payants à la fois pour TV Now (en Allemagne) et Videoland (aux Pays-Bas… Les trois maisons mères TF1, M6 et FTV ont consenti récemment à revoir à la hausse le budhget de Salto si bien que celui-ci ambitionne désormais d'investir 250 millions d'euros sur trois ans (* soit environ 80 millions par an) dans les contenus, grâce à l'apport des actionnaires et les recettes futures. 
Pourtant, cela semble faible face aux milliards des Américains (15 milliards de dollars rien que pour Netflix dans le monde !). Et ce montant apparaît aussi encore relativement limité par rapport à un TF1 (autour de 150 millions en fiction française par an). »

(*) 80 millions par an divisé par 3, ça fait un peu plus de 26 millions de déboursés par chaque société…26 millions c'est par exemple 2/3 du budget de France Ô que l'ex-Orange a choisi de supprimer arbitrairement.  

Les Échos dans le titre de l’article « Streaming : le Français Salto aura-t-il sa place face à la concurrence Disney ? » posent clairement la question et y répondent le cas échéant par la négative, en écrivant « A première vue, le futur service a tout d'un nain... La question essentielle restant de de savoir si le public sera prêt à s'abonner à Salto à la place d'un Netflix par exemple ( qui a déjà 6 millions d'abonnés en France ) ou en supplément d'une autre offre internationale » 

Ernotte dont le départ de France Télés est proche peut bien chanter que tout serait sur les rails et compter les œufs dans le derrière des poules avec ses 2 ou 3 millions d’abonnés potentiels – chimériques, serait plus exact – il est peu probable que les contribuables français qui ne regardent déjà plus beaucoup les programmes de la télé publique qu’ils ont pourtant gratuitement (hors redevance) comme les service de Replay, trouvent un intérêt à les visionner en streaming mais cette fois-ci en payant tous les mois !

Quant aux prétendus catalogues sur lesquels la plateforme pourrait s’appuyer pour attirer l’abonné supposé qui sont probablement aussi fournis que les cheveux sur la tête d’un chauve mais également les créations « made in France », ils laissent peu de doute sur la viabilité – sans même parler de réussite ! –  d’un tel projet.

Cela fait quelques années déjà que la télé publique dont un petit groupe a programmé la mort – avec une accélération majeure depuis l’été 2015 – est à l’agonie …Qui pourrait bien imaginer, la réanimer via une tentative de SVoD mort-née ? .  

lundi 11 novembre 2019

Que Baffie se rassure, son appel sur RTL à "virer Delphine Ernotte" devrait être très vite entendu maintenant !

Que Baffie se rassure, son appel sur RTL à "virer Delphine Ernotte" devrait être très vite entendu maintenant !


Laurent Baffie a violemment taclé Delphine Ernotte et son opération de "grand nettoyage" à France Télévisions.

Ce week-end des 9 et 10 novembre, Laurent Baffie invité de Jade et Éric Dussart  dans On refait la télé sur RTL en partenariat avec Télé-Loisirs,  n’a pas mâché ses mots contre Delphine Ernotte.

Alors que l’humoriste évoquait Patrick Sébastien dont il a déploré l’éviction malgré les bonnes audiences qu’il réalisait avec Les Années bonheur et Le Plus Grand Cabaret du monde, s’en est pris violemment à l’ex-Orange qui l’a brutalement dégagé.

"Il y a des gens qui ne sont pas des dirigeants, qui sont des nettoyeurs. J'en ai connus à Canal", a poursuivi Laurent Baffie avant d’ajouter "c'est le boulot de Delphine Ernotte": "Elle vire les vieux, c'est une équarrisseuse, pas une créative !"

"Ils ont des problèmes d'audience terribles et ils virent des émissions qui marchent. Ce sont quand même des décisions très étranges…", a-t-il déclaré au micro de RTL. "Le Cabaret, c'est quand même formidable, et c'est une émission familiale qui met tout le monde d'accord", a-t-il enchérit, déplorant le "grand nettoyage" en cours sur le service public et appelant à "virer Delphine Ernotte".

dimanche 10 novembre 2019

Franck Riester s’en prend à Netflix pour tenter de sauver Ernotte alors que c’est France Télés le mauvais élève en matière de droits d’auteurs !

Franck Riester s’en prend à Netflix pour tenter de sauver Ernotte alors que c’est France Télés le mauvais élève en matière de droits d’auteurs !

Dans une assez long entretien qu’il a donnés à Capital sur sa réforme de l’audiovisuel voulue par Édouard Philippe, Franck Riester s’en prenait une nouvelle fois à Netflix en indiquant qu’il allait le faire payer !

A Claire Bader et Christophe David qui ont réalisé l’interview publiée le 5 novembre dernier par le magazine sous le titre « Franck Riester : "Les chaînes financent la création, il doit en être de même pour Netflix" » l’actuel ministre de la Culture vilipendait comme il est de bon ton de le faire, le géant américain qui ne respecterait pas les règles.

Seulement voilà la réalité est tout autre et Franck Riester est prêt à raconter beaucoup d’histoires pour faire avaler cette soi-disant réforme au Chef de l’État qui avait souhaité un big bang et n’hériterait avec un tel empilement d’affirmations erronées que d’une usine à gaz attendant ma moindre petite étincelle pour exploser

Franck Riester aurait dû lire le dossier d’Automne de 4 pages édité par la SACD s’agissant entre autres de Netflix (* fin de post, page 2) qui respecte ses obligations à l’inverse de France Télévisions :

« Depuis janvier France Télévisions diffuse les œuvres sans autorisation et verse des droits d'auteur chaque bimestre sur la base de l'ancien contrat dénoncé et des chiffres 2018…
Aujourd'hui, la SACD n'a aucune problématique contractuelle avec Netflix ou YouTube. Les contrats signés sont appliqués et les auteurs reçoivent leurs droits à intervalles réguliers (les données fournies et les règlements des deux plateformes permettent à la SACD de procéder à des répartitions semestrielles pour la première et trimestrielles pour la seconde.
Il n'en va pas de même pour les relations avec les diffuseurs traditionnels. » écrit clairement la société d’auteurs avant d’ajouter :

« Exclure les auteurs de la valeur créée est bien une tendance, de même qu'il est de bon ton d'écarter leurs représentants des négociations professionnelles nationales alors qu'ils sont directement concernés. Pour les négociations professionnelles, la future loi audiovisuelle devrait régler le problème ; c'est en tout cas ce qu'annoncé Franck Riester… »

Riester qui veut faire payer Netflix comme les diffuseurs traditionnels dont France Télévisions - « Faire payer Netflix, autoriser la publicité pour le cinéma à la télé, renforcer les pouvoirs du CSA : avec son projet de loi, le ministre de la Culture bouscule les règles établies…mais son idée, explosive, de regrouper France TV et Radio France n’est pas tranchée. » (dixit Capital) alors que la réalité est tout autre, les bras vous en tombent.

Lorsque le Président de la République lira– si ce n’est déjà fait – le dossier de la SACD sur fond d’obstruction de France Télévisions et par voie de conséquence de médiation du CSA:« A l'heure actuelle, la SACD n'a pas de contrat avec France Télévisions, la SACD et l’ADAGP ayant dénoncé le contrat signé le 24 juin 2010 dans les délais contractuels prévus. Cette dénonciation était inévitable au regard des évolutions intervenues depuis sa signature : la croissance des usages délinéarisés non couverts par le contrat ; les annonces faites par France Télévisions en 2018 susceptibles de modifier de manière très substantielle l'utilisation et la rémunération des œuvres représenté par la SACD; et le déséquilibre de la rémunération existant entre les différents répertoires utilisés par France Télévisions, notamment entre les œuvres patrimoniales et œuvres non patrimoniales. 

À la suite de la dénonciation du contrat, il a été difficile pour la SACD de parvenir à entamer des discussions qui n'ont finalement pu commencer que mi-janvier 2019

Aujourd'hui aucun accord n'a encore été trouvé. Les équipes de la SACD ont transmis de nombreux documents et simulations pour la détermination d'un taux, toutes récusées par France Télévisions non pas sur le fond mais sur la base d'interprétations juridiques de l'ordonnance de 2016 sur la gestion collective.
Face à ce blocage, le principe d'une mission de « bons offices » placée sous l’égide du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a été proposé par la SACD et acceptée par France Télévisions. Elle est en cours… », il comprendra aisément que la tentative de ceux qui veulent lui faire prendre des vessies pour des lanternes, n’a que très peu de chance de fonctionner !

Dès lors, chacun peut sans mal imaginer le niveau de pertinence des soi-disant vérités que Franck Riester égraine dans tous les média depuis quelques semaines comme la supposée nécessité de s’adapter aux usages des téléspectateurs qui à cause du numérique,ne regarderaient plus la télé comme avant et qu’il justifie avec son irrésistible formule qu’il case à toutes les sauces « aujourd’hui, nous écoutons la télé et nous regardons la radio (¤)… » !

(¤) Les journalistes de Capital n’ont pas dû en croire leurs oreilles…que de lieux communs, de clichés, de contre-vérités et de déclarations à l’emporte-pièce !

« L’utilisation du numérique a déplacé les frontières : aujourd’hui, nous écoutons la télé, nous regardons la radio, en direct ou en différé… Il faut donner la possibilité à notre audiovisuel public de se réorganiser pour s’adapter à cette révolution des usages et réaffirmer ses missions claires d’éducation et de transmission, de lutte contre la désinformation, de partage avec le monde de notre créativité, notre langue, nos valeurs… Pour développer une offre de proximité plus forte, on doit permettre des rapprochements plus étroits entre France 3 et France Bleu, par exemple. » lance encore le ministre probablement très fier de cette trouvaille !!!! Au secours....
Il y a tout de même peu de chance qu’Emmanuel Macron ait eu à l’esprit de tels billevesées lorsqu’il s’est exprimé sur la situation de France Télévisions et sur l’explosion qu’il prévoyait pour l’Audiovisuel particulièrement public.
(*)