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jeudi 26 juin 2008

COMMUNIQUE du SPC-CGC, syndicat CFE-CGC des Journalistes

TELE PUBLIQUE :SARKOZY, Enfin les arbitrages !

Le Président de la République a tranché ne reprenant, en fait, que très peu des préconisations de la Commission Copé contrairement à ce que soutient ce dernier.

Le Chef de l’État a, en réalité, décliné de façon plus approfondie les pistes qu’il avait lui-même lancées dès le 8 Janvier.

Sur le financement de l’audiovisuel public, le SPC note que les opérateurs et les chaines privées seront mis à contribution à un niveau plus important que la commission Copé le préconisait.
C’est la moindre des choses compte tenu de la deuxième coupure de publicité qui leur est octroyée. Ne pas le faire aurait été un véritable scandale.

Le SPC se félicite, par ailleurs, que Nicolas Sarkozy n’ait pas retenu l’idée d’impliquer RFI et l’INA dans ce financement et qu’il ait décidé de maintenir la publicité sur RFO. La supprimer en Outremer aurait, en effet, gravement déstabilisé les tissus économiques et sociaux.

Sur le redécoupage de France3 en 7 régions au lieu de 13, Nicolas Sarkozy a semblé réservé. Nous le sommes aussi. Étrangement d’ailleurs, cela ressemble au projet « PROXIMA » étudié un temps et remisé dans un placard.

Quant au projet de faire de France télévisions une entreprise unique, si sur un plan de logique industrielle nous pourrions être d’accord, sur le plan social, il n’est pas question que nous adhérions au projet tel que décliné par son PDG actuel qui vise à faire éclater les Conventions Collectives et surtout à réduire à portion congrue les instances sociales.

La contrepartie pour France télévisions de ce projet est, en effet, de réaliser une économie de 140 Millions d’euros, il est bien évident qu’elle ne se fera pas qu’avec les synergies entre chaînes. Le SPC sera d’une particulière vigilance sur ces sujets.

Enfin concernant la nomination du PDG de France télévisions par l’exécutif, le SPC y a toujours été favorable pour en finir avec l’illogisme économique qui faisait que l’actionnaire principal n’avait pas la totale maitrise de son entreprise mais aussi avec l’hypocrisie laissant croire que les politiques ne se mêlaient pas des affaires de la télé publique alors que chacun sait que tous les pouvoirs –et notamment-ceux qui décrient aujourd’hui la mesure- ont été les premiers en leur temps à intervenir pour placer leurs idées et leurs amis.

Malakoff, le 26 Juin 2008

mercredi 25 juin 2008

La CGC Médias continue de défendre la Convention Collective

La CGC Médias a bien participé à la réunion organisée par le Chef de l’Etat, en présence entre autres, de la Ministre de la Culture et de la Communication , de son directeur de cabinet, des conseillers du Président et des organisations syndicales pour débattre suite à la remise du rapport de la commission Copé des annonces que ferait le Président de la République concernant ce dossier.

La réunion a duré un peu plus d’une heure et chacune des organisations syndicales a pu s’exprimer.

Sur le statut unique et le fait que nombre de salariés des chaînes perdront leur Convention Collective (extrait)

- Le président de la République : « Concernant le statut unique, ce n’est pas moi qui ferai le texte mais je suis pour…C’est vous-même autour de cette table qui avez indiqué la fait qu’il y ait à France Télévisions 50 filiales…A partir de la semaine prochaine, Christine [la Ministre] conduira une réflexion globale pour établir à l’automne le projet de loi »

Réactions de certains syndicats, notamment la CGC Médias dont l’intervention devant le Président de la République a été constamment ponctuée de râlements et de soupirs par la déléguée Force Ouvrière….

- Françoise Chazaud (Déléguée FO) : « Le statut unique, c’est ce qu’on demande nous…nous, on est pour »

SANS COMMENTAIRE. POUR NOUS CGC SI STATUT UNIQUE IL DOIT Y AVOIR ALORS CE STATUT UNIQUE C'EST LA CONVENTION COLLECTIVE

IL ETAIT IMPORTANT DE LE DIRE AVANT LE 26 JUIN 2008

LA CGC MÉDIAS DÉNONCE LE VISA POUR LA CASSE DE LA TÉLÉVISION PUBLIQUE, DONNÉ PAR J-F. COPÉ


LA CGC MÉDIAS DÉNONCE LE VISA POUR LA CASSE DE LA TÉLÉVISION PUBLIQUE, DONNÉ PAR J-F. COPÉ

Dans le « rapport » partisan que remet aujourd’hui, Jean-François Copé avocat d’affaires et président de la commission éponyme, au Président de la République, la CGC Médias ulcérée a pu constater que « France Télévisions sera mise à contribution afin de trouver, entre autres, 140 millions d'euros d'économies en son sein. »

140 millions d'euros d'économies en interne !!! avec simultanément l’obligation de trouver de nouvelles recettes de diversifications - sans compter les 80 millions d'euros prélevés sur la redevance destinée à l'INA et les 60 millions de part de redevance attribué normalement à RFI - mais aussi d’assurer le développement du groupe qui jamais ne compenseront un milliard en moins environ de recettes de pub manquantes, c’est purement et simplement se foutre du monde.

C’est un visa donné à Carolis, Duhamel et consort pour orchestrer pour la casse de la télé publique avec des départs en masse à la clé.

LA CASSE ET LES DÉPARTS, la direction les a déjà prévus, chiffrés et programmés avec ces soi-disant « chantiers » contre lesquels la CGC Médias sera demain, le 26 juin 2008, à l’audience en référé devant le TGI de Paris pour faire stopper cette cynique tentative.

Dernier exemple en date mais aussi premier d’une longue série à venir: "L’HEBDO DU MÉDIATEUR DE L’INFO » qui disparaît de la grille de France 2.
Patrice Duhamel l’a annoncé à son présentateur, Christian-Marie Monnot, en fin de semaine dernière. Quant à l’équipe de collaborateurs qui travaillent sur l’émission, à l’instar de ceux qui travaillaient sur le JT de la Nuit ou encore ceux de l’ «édition de sourds et malentendants», la direction n’en a rein à faire.
Que vont-ils devenir ? C’est bien le cadet des soucis de la direction qui aujourd’hui même, sans que le CHS-CT ait été préalablement informé et consulté, leur annonce qu’ils sont transférés au Barjac…

Pour libérer leurs bureaux et faire de la place à la direction du groupe dont les effectifs déjà pléthoriques ne cessent d’augmenter.

Voila donc le but, faire de la place à la direction de France Télévisions !! Et dire que la commission enterine cela !!! Un pur hasard, le fait que le schéma de gouvernance qu’elle a adopté sous l’impulsion du président de la commission, soit celui développé dans les 23 pages de la charte organisationnelle que le Cabinet d’avocats pour lequel travaille justement ledit J-F.Copé !!!

La CGC Médias exhorte le pouvoir à ne pas se laisser entraîner dans cette casse flagrante de la télé publique orchestrée par J-F. Copé qui a tout d’abord en tête le nombre de passages télé qu’il réalise [ce matin même sur l’antenne d’Europe 1, il disait à Jean-Marc Morandini : «J’espère que vous êtes mon téléspectateur de temps en temps, moi je suis le vôtre » ] mais surtout et, à l’évidence, qui a bien d’autres idées que celle de développer et promouvoir l’audiovisuel public.

LA MAISON " FRANCE TÉLÉ " BRÛLE ET CERTAINS REGARDERAIENT AILLEURS ?! NON ,

La CGC Médias ne restera pas les bras croisés, sans rien faire pour empêcher la pitoyable « trilogie télé », selon Jean-François Copé qui toujours sur l’antenne d’Europe 1 indiquait, bien figurer dans le casting des « 3 épisodes » [1er épisode : pré-rapport, 2ème épisode : remise du rapport et 3ème épisode : projet de loi dont il sera chargé par le Chef de l’Etat, « totalement en phase avec lui » toujours selon J-F.C] d’aboutir.

mardi 24 juin 2008

La CGC Médias saisit formellement Nicolas Sarkozy, "premier magistrat" de France

La CGC Médias saisit formellement Nicolas Sarkozy, "premier magistrat" de France et écrit parallèlement à Monsieur le Bâtonnier.
Monsieur le Président de la République,

Notre organisation syndicale est amenée à solliciter formellement votre avis, non seulement en votre qualité passée d’avocat mais surtout en tant que premier magistrat France que vous êtes de par votre charge et vos fonctions.

Les interrogations simples mais essentielles que nous posons concernent l’obligation pour tout avocat qui a prêté serment devant le Bâtonnier de respecter les devoirs fondamentaux inhérents à sa profession, notamment son devoir d'impartialité.

En l'occcurence, le Conseil supérieur de la magistrature, statuant sur ces obligations et notamment la Violation de l'obligation de se déporter ou de demander à être déchargé d'un dossier … précise que " Manque à la délicatesse et au devoir d'impartialité le magistrat qui ne demande pas à être déchargé d'un dossier alors que ses relations personnelles avec la personne [voire la personne morale] et/ou avec ses proches ne sont pas compatibles avec le suivi, par ses soins, du dossier la concernant ; il est fait en outre preuve d'un défaut de loyauté lorsque c'est par un usage abusif de sa qualité et de ses fonctions qu'un magistrat est resté en relation avec cette personne…."

• Comment qualifier, Monsieur le Président, l’attitude d’un avocat qui serait amené à intervenir dans un « dossier » où le cabinet d’avocats pour lequel il travaille, - qui le rémunère, donc – est directement impliqué ?

• Comment qualifier de surcroît, Monsieur le Président, l’attitude de ce même avocat qui en plus d’intervenir sur ce dossier dont a été chargé le cabinet d’avocats qui le salarie, va tout mettre en ouvre pour promouvoir les dispositions (pour ne pas dire les recommandations) qui y sont prévues ?

• Comment qualifier encore, Monsieur le Président, l’attitude de cet avocat qui, au nom de la charte pour laquelle il a prêté serment, ne demanderait pas à se déporter ou à être déchargé d'un dossier ?

Dans l’attente de vos réponses à nos questions, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre haute et respectueuse considération.

lundi 23 juin 2008

Elections professionnelles: 2ème tour le 26 juin sur France 2


LE COURAGE DE DIRE LES CHOSES ET SURTOUT DE LES FAIRE
ÉLECTIONS DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL :
ÉLU(E)S AU COMITÉ D’ENTREPRISE & DÉLÉGUÉ(E)S DU PERSONNEL


Une équipe soudée, des femmes et des hommes que vous avez vus à l’œuvre pour la plupart depuis des années, de nouveaux venus et de nouvelles vocations avec un but : la défense de tout un chacun mais aussi la défense de l’outil de travail particulièrement menacé, ces derniers temps.

Nombreuses seront les batailles…et nous les mèneront pour vous et avec vous.

Dernière bataille en date : la procédure en référé d'heure à heure déposée au TGI de Paris visant à interdire, entre autres à France2, de continuer sa procédure illicite de "chantiers", suspendre les projets de transferts afférents et constater que la poursuite de ce projet constitue un trouble manifestement illicite, pour laquelle la CGC Audiovisuel a mandaté très officiellement, il y a environ un mois, son avocat.
L’audience malgré un renvoi demandé par France 2, se tiendra (un signe !) le 26 juin prochain à 11h –jour du 2ème tour.

CLAIRS, nous l’avons toujours été :
- Dernier semestre 2007, les élus CGC- SNPCA en tête, au C.E. refusaient de voter la charte Carolis avec ses chantiers, au motif qu’elle viole, entre autres, la loi sur l’audiovisuel d’août 2000 et divers articles du Code du travail. D’autres élus de syndicats qui briguent aujourd’hui vos suffrages, ne s’y sont pas opposés.

- Dès la mi-janvier 2008, le SNPCA-CGC déposait un préavis de grève, très largement suivi, pour le 9 mars destiné à dire NON à cette charte et ses chantiers et l’utilisation fallacieuse et erronée du fameux L.122-12 utilisé pour faire sortir les salariés, service après service, de leur Convention Collective. Plusieurs syndicats nous ont rejoints dans ce combat mais certains qui briguent aujourd’hui vos suffrages, ne l’ont pas fait.

- Courant 2008, les élus SNPCA-CGC, un des syndicats à se préoccuper de la situation catastrophique, ont voté sur France 2 un droit d’alerte, à l’instar de France 3 de et de France 5. Un des syndicats qui brigue aujourd’hui vos suffrages, ne l’a pas fait.

- Au printemps 2008 les élus SNPCA-CGC ont voté au CE, la nomination d’un expert près le CHS-CT devant se prononcer sur les nouvelles conditions de travail suite aux transferts suivi d’une résolution pour traduire en Justice l’employeur qui n’en a rien à faire. La majorité des syndicats allant dans ce sens, ont rédigé un communiqué commun, un ou deux syndicats qui briguent aujourd’hui vos suffrages, ne s’y sont surtout pas associés.

etc, etc, etc….

Qu’il s’agisse des Délégué(e)s du personnel et des Élu(e)s au Comité d’entreprise ou des Élu(e)s au CHS-CT notre détermination à agir est la même. Dire les choses et surtout les faire, voila notre devise : NON à la casse des métiers, NON au transferts des salariés de France 2 vers France Télé SA, NON aux soi-disant économies sur leur dos- ils ont déjà donné, NON au démantèlement de la télé publique avec la complicité de J-F. Copé qui promeut la réforme Carolis et que le cabinet d’avocat pour lequel il travaille a aidé à élaborer.

OUI au positionnement de France 2 au cœur de la télé publique, OUI au respect des salariés et de leur travail avec de vraies évolutions de carrière, et OUI à un Comité d’entreprise qui commençait à revivre avec , entre autres, + de social, + de voyages, + de week-ends, le retour de soirées, d’évènements, de sorties enfants, le cadeau de Noël/adultes, un parc immobilier rénové, un CE encore plus ouvert ne serait-ce qu’avec la nouvelle implantation….et tellement + à venir.

VOTEZ POUR LES CANDIDAT(E)S CGC

L'arrivée de Julien Courbet sur France 2 ne plait pas à tout le monde

Selon « Le Parisien », Nicolas Sarkozy qui remettait à l'Elysée, il y a quelques jours, les insignes d'officier dans l'ordre national du mérite, au photographe Yann Arthus-Bertrand, en a apparemment profité pour dire Patrice Duhamel directeur général de France télévisions, tout ce qu’il pensait de l’arrivée sur France 2 de Julien Courbet transfuge de TF 1.

Il est probable que Nicolas Sarkozy ne croit pas à l'aspect "service" de la nouvelle émission de Courbet vanté par Duhamel - et qui dit "service" dit "service public" selon Duhamel – il pense comme beaucoup que ce transfert comme celui de Jean-Luc Reichman, un temps annoncé comme arrivant mais démenti par la suite, est une nouvelle démonstration des provocations dont sont capables les dirigeants de France Télé.
Furieux, semble-t-il du choix de Carolis et Duhamel, de l’animateur populaire pour animer la tranche 19-20 heures de « la Deux » l'an prochain, il a dit à ce dernier tout ce qu’il pensait du service public audiovisuel.

Duhamel qui n’en croyait pas ses oreilles, a peu après relaté l’incident à quelques proches en se disant « écœuré ». Ce matin, sur l’antenne d’Europe 1 dans l’émission de Jean-Marc Morandini, questionné sur l’« envolée » du président de la République, Eric Stemlen a pour enfoncer le clou, indiqué à l’animateur : "Je ne connais qu’un président, c’est Patrick de Carolis".

Le dit Patrick de Carolis qui est en plein "boom" en ce moment...Il se démène comme un diable pour que l'été soit un succès; pas celui de France 2, ni de France 3, ni même de France Télévisions, NON bien sûr, celui du festival "Les Éclectiques" de Rocamadour qu'il présente du 19 au 26 jullet 2008.

Voilà un contexte qui devrait arranger les affaires de l'équipe en place!