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jeudi 23 octobre 2025

Un élu CGT de France Télévisions en appelle au maréchal Pétain.

Un élu CGT de  France Télévisions en appelle au maréchal Pétain.

Hier mercredi 22 octobre 2025 se tenait la séance  du CSE Siège de France Télévisons. Un des points à l'ordre du jour concernait rapport que rendait le cabinet Cedaet mandaté en février par l'instance pour "risque grave" par l'instance et qui dresse un bilan très inquiétant de l'organisation du travail au sein de la rédaction du groupe. 

"Signe d'une ambiance délétère, ses experts ont été confrontés à de multiples obstacles [dus à la direction de FTV ,ndlr] pour réaliser leur audit social" écrit La Lettre dans son articles :  "France Télévisions: un rapport tire la sonnette d'alarme sur la situation de la direction de l'info"

Un nouveau rapport accablant qui après celui de l’IGF en mars 2024, puis celui de la  Cour des Comptes rendu juste après le 3ème parachutage d'Ernotte et qui en fonction de "la situation critique de France Télés" une "possible dissolution de l'entreprise" mais vient surtout contredire de plein fouet, les écrits d’Ajdari et de sa troupe pour justifier le maintien de l'ex-Orange : "C'est en raison des incertitudes qu'Ernotte est reconduite mais aussi en raison d'un dialogue social actif visant à associer l'ensemble des salariés de l'entreprise à l'évolution de son accord collectif..."

Pourtant une analyse qui n'a pas semblé plaire à tout le monde. Un élu de la CGT à commencé à protester sur le fait qu' un peu d'ordre au sein d'une rédaction, ne méritait pas un tel traitement mais aussi que les tensions sociales et le climat de travail jugé "dégradé" étaient en réalité le fonctionnement quasi normal du secteur. 

Pour appuyer son propos qu'il tient soi-disant au titre de "la liberté de parole "il en appelle alors au Maréchal Pétain qui a déporté des dizaines et des dizaines de milliers de juifs. 

Il brandit son téléphone et parle d'un enregistrement sonore du maréchal Philippe Pétain dans lequel il évoque explicitement un commandement « autoritaire et hiérarchique ». Il s'agit apparemment d'un discours prononcé en juillet 1941 devant la commission du Conseil national de Vichy, chargée de la préparation de la nouvelle constitution. 

Il pose ensuite son portable devant un micro et le diffuse sur l'ensemble du circuit sonore de la salle de réunion...pour que tout le monde en profite !

Totalement IGNOBLE. Pas un de ses collègues de la CGT ne lui demandent de se taire… Seule la CGC après la pause déjeuner que prononce la direction, va naturellement se soulever devant une telle abjection et dire qu’elle est INTOLÉRABLE à tous points de vue.

Citer Pétain et en appeler à sa vision « autoritaire et hiérarchique » que devrait pouvoir exercer toute hiérarchie, est à vomir tout comme le tract de la CGT du 13 octobre dernier sur le "communautarisme" qui dénonçait un reportage de France 3 Île-de-France  évoquant un rassemblement à Paris pour commémorer les massacres meurtriers revendiqués par le Hamas le 7 octobre 2023, dénonçant le  fait qu'il « n’adoptait qu’un point de vue, celui d’une communauté juive qui se sent légitimement meurtrie par ce massacre, mais sans jamais le restituer dans un conflit plus large ».

Ce flot d'excréments bruns rougeâtres et puants, ça suffit...il faut y mettre un terme. 

mercredi 22 octobre 2025

Lancement ce 22 octobre d'un nouveau titre dans le secteur de l'audiovisuel et celui des média.

Lancement ce 22 octobre d'un nouveau titre dans le secteur de l'audiovisuel et celui des média. 

Ce mercredi 22 octobre, le blog CGC Média vous propose de découvrir la première publication de Téléramasse, la nouvelle lettre d'information du secteur audiovisuel et celui des média, pour que rien ne passe à l'as. (*)

(*)



mardi 21 octobre 2025

Le caviardage revient en force à France Télévisions !

Le  caviardage revient en force à France Télévisions !

Après les amabilités qu'Édouard Philippe l'ex-Premier ministre d'Emmanuel Macron, a renouvelé sur le plateau de « L'Événement » l'émission de France 2, réaffirmant « Je ne lui dois rien » et  réclamant à nouveau son départ, France Télévisions a visiblement décidé de soutenir plus nettement encore le patron d'Horizons qui vise 2027. Pas question par conséquent de contester, les parlementaires issus de ses rangs.

Alors que la députée Horizons, aujourd'hui ministre des Outre-mer en lieu et place de Manuel Valls qui n'a pas été reconduit, a dû répondre le 15 octobre dernier, aux diverses critiques entourant sa nomination récente lors de son premier discours ès qualité, c'est un article destiné au Web que Jean-Claude Samyde nommé voila un an, à la direction de la rédaction du pole outremer de France Télévisions, que la direction a visiblement choisi de caviarder. (*)

Intervenant sur un texte relatif à la Nouvelle-Calédonie, elle a notamment déclaré : « Je ne vais pas m'excuser d’être là dans ces fonctions aujourd’hui et je compte bien convaincre qu’on ne devient pas ministre des Outre-mer par hasard. » C'est cette  phrase supposée marquer une prise de position assurée face aux doutes exprimés par de nombreux élus ultramarins sur sa légitimité pour ce poste sensible, que France Télés a décidé de substituer au titre d'un article initialement retenu pour rendre compte de l'évènement .

Elle avait ensuite ajouté « Je ne promets pas tout, mais je promets d’agir », soulignant son engagement à avancer sur les dossiers prioritaires, notamment en Nouvelle-Calédonie, où elle insistait sur la nécessité d’un consensus incluant le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste). « On ne peut pas faire sans le FLNKS, on ne fera pas sans le FLNKS », précisait elle, tout en saluant l’action de son prédécesseur, Manuel Valls, sur ce dossier.

Avocate de formation (études à Cergy-Pontoise et Paris II Panthéon-Assas), elle s’est engagée en politique au sein de La République en marche (LREM), avant de rejoindre Horizons, le parti d’Édouard Philippe, en 2021, où elle anime le pôle « Idées ». Élue députée de la 5e circonscription du Val-d’Oise en 2017 et réélue en 2022, devenue vice-présidente de l’Assemblée nationale depuis, c'est elle entre autre qui  plaidait pour une stricte  fermeté sur les questions de sécurité et d’immigration, en défendant notamment le retour des peines planchers pour les récidivistes contre les forces de l’ordre en 2023.

Sur X (anciennement Twitter), elle a commenté sa prise de poste : « J’accepte cette responsabilité par fidélité à l’État et par devoir envers nos compatriotes des Outre-mer. Je mettrai toute mon énergie à leur service, avec une attention très immédiate pour la Nouvelle-Calédonie. »

Si  sa nomination a pu susciter une vague de réactions négatives parmi les élus ultramarins, qui y voient un « mépris », une « mascarade » ou un « pari hasardeux »  -Patrick Karam, ancien délégué interministériel aux Outre-mer et conseiller régional LR d’Île-de-France originaire de Guadeloupe, la qualifie de « faute politique et morale », arguant que « les Outre-mer dansent sur un volcan ». La sénatrice guyanaise Marie-Laure Phinéra-Horth (RDPI) s’interroge sur sa « force de caractère » face aux élus frustrés. Annick Petrus (LR, Saint-Martin) exprime un scepticisme laconique - France Télés a tout de même préféré modifier le papier...."ajuster" comme ils l'écrivent !

(*) Le journaliste qui en était à l'origine a d'ailleurs tenu à saisir la SDJ avec un texte que le blog CGC Média a réussi à se procurer. La SDJ qui a immédiatement réagi, en interpellant la direction  (¤)

Le voici : 

Je voulais alerter la SDJ d'un problème déontologique qui s'est récemment présenté avec Jean-Claude Samyde. J'ai écrit un article jeudi dernier sur Naïma Moutchou après son premier discours devant le Sénat en tant que ministre des Outre-mer, où elle essayait d'assoir sa légitimité à ce poste après les critiques des élus ultramarins. 

Mon article était intitulé "Naïma Moutchou répond aux critiques sur sa nomination : "Je compte bien convaincre qu'on ne devient pas ministre des Outre-mer par hasard"". Le lendemain, j'ai constaté  dans le back-office de notre site que le titre de l'article a été modifié en : "Naïma Moutchou : "On ne devient pas ministre des Outre-mer par hasard"". En vérifiant l'historique, j'ai vu que la modification a été faite par Jean-Claude Samyde qui soit dit en passant, n'a jamais un pied en régie pour voir le JT !

Après un message dans un groupe WhatsApp de la rédaction web pour savoir pourquoi le titre avait été modifié, Jean-Claude expliquait simplement en réponse que c'est Laurent Corteel  directeur des contenus /directeur de l'information chez France Télés Outre-mer qui avait demandé à ce qu'on le change. En insistant pour en connaître les raisons, Jean-Claude a indiqué que "La ministre ne répondait pas aux critiques". (une capture d'écran  prouve sans équivoque ces échanges). Essayant d'argumenter en disant que le nouveau titre n'avait  aucun sens car l'ayant vue s'exprimer directement au Sénat, la ministre répondait bel et bien aux critiques...il aurait donc fallu changer le contenu de l'article (et non uniquement le titre, selon les deux directeurs ) ! 

Zéro justification de la part du directeur de l'information (qui n'était pas sur place et donc ne sait pas sur quel ton et dans quel contexte, la ministre parlait). Que faire d'autre à part refuser de signer l'article nommément comme c'est al règle mais signer "Rédaction Outre-mer la 1ère" à la place, afin de s'opposer à cette incroyable réécriture. 

Il s'agit là d'une grosse entorse à la déontologie journalistique. De là à imaginer qu'il y a eu intervention !!!! D'autant plus étrange et dérangeant, après avoir entendu Jean-Claude Samyde dire le matin même en conférence "Nous ne sommes pas une rédaction au service des ministres" (en réaction à l'interview donnée par la ministre des Outre-mer à Outremer 360).

(¤)




Alexandre Portier le député de la 9ème circonscription du Rhône, se demande à quoi sert l’Arcom.

Alexandre Portier le député de la 9ème circonscription du Rhône, se demande à quoi sert l’Arcom comme une très large majorité de Français d'ailleurs. 

Le 3ème  parachutage ernottien totalement orchestré en amont et qui fait aujourd'hui l'objet d'une plainte au Pénal déposée par la CGC Audiovisuel, visant notamment Martin Ajdari et 7 autres membres de l'Agence ainsi qu'Ernotte afin de faire annuler la mascarade du 14 mai dernier, en est l'illustration.

La commission d'enquête qui s'ouvre à l'Assemblée nationale sous la houlette du député Charles Alloncle dans un tel contexte, où les uns et les autres vont devoir témoigner sous serment, prouvera que l'intervention d'Alexandre Portier concernent l'Agence est plus que fondée (*ci-après)

(*) « Beaucoup de nos concitoyens s’interrogent sur l’impartialité de l’Arcom et dans une Démocratie, on ne peut pas renvoyer cette question sous le tapis. La lisibilité  des décisions de l’Arcom interroge nos concitoyens. Ils ne comprennent pas toujours pourquoi tel contenu est sanctionné et pourquoi tel autre ne l’est pas. Monsieur le président sur certains sujets, vous admettez vous-même qu’il faut que la doctrine apporte des solutions au fil de l’eau, au fil des saisines mais n’est-ce pas reconnaître que vous rendez actuellement vos arbitrages, je ne dirai pas au doigt mouillé mais en tout cas qui sont fragiles, bancals ou inconstants. »




https://youtube.com/shorts/4zf2Fl5Jpb4?si=hU_aQrAPSAonVVOY

lundi 20 octobre 2025

Entre Verts, on se comprend...Le parti de l'ex-dircab ernottien, à la manœuvre pour pomper toujours plus de fric aux Français.

Entre Verts, on se comprend...Le parti de l'ex-dircab ernottien, à la manœuvre pour pomper toujours plus de fric aux Français.

Alors que l’examen en commission des finances de l’Assemblée nationale de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2026 débute ce lundi 20 octobre, deux des nombreux amendement relatifs à l’audiovisuel qui ont été déposés s'agissant de l'Audiovisuel public.
Il sont tous deux déposés par Sophie Taillé-Polian la députée Europe Écologie Les Verts d'où vient Sitbon-Gomez propulsé ce weekend à la tête de l'Info de France Télés et ce alors même que le directeur de l'Info n'a pas démissionné, pas plus que son adjointe présente en régie qui est à l'origine du refus de corriger l'erreur faite au 13H. 

Le premier concerne les milliards qu'engage chaque année l'État dans France Télévisions. Pas question de réduire la somme, tout au contraire. L'amendement de  Sophie Taillé-Polian justement rapporteure sur les COM qui n'ont pas été adoptés par l'A.N. prévoit de « mettre en cohérence la dotation de l’audiovisuel public avec la trajectoire des contrats d’objectifs et de moyens (COM) arbitrée en 2023 pour la porter au niveau qu’elle aurait dû atteindre en 2026 avec 4,175 milliards d’euros ».

Une dette de 3,4 milliards d'euros  mais la Verte députée n'a pas l'intention de réduire la voilure de Stéphane, son copain de pont. Pour justifier cette position, elle souligne le fait que "si cette baisse était adoptée, elle serait la troisième baisse consécutive des ressources de l’audiovisuel public" ajoutant que "le budget de l’audiovisuel public en 2026 frôlerait le niveau budgétaire des sociétés publiques en 2008"

Elle met en avant également la qualité de l’information  on voit ça ces derniers jours, avec entre autres, la dernière erreur en date confondant Dominique Bernard avec Samuel Paty - mais aussi celle des programmes  - avec 40% environ de l'enveloppe globale que se partagent 3 amigos ernottiens Médiawan, Brut et Banijay qui s'offrent de généreuses marges (on parle là aussi de 40%)  - qui ont vu  des centaines de milliers de téléspectateurs se détourner de la TV publique toutes ces dernières années.

Le second appelle au retour de la redevance.

Toujours porté notamment par la Verte Sophie Taillé-Polian, il vise à mettre en place « une redevance à l’audiovisuel public pour lui garantir des ressources stables, pérennes et suffisantes telles qu’exigées par le European Media Free dom Act ». 

Sa proposition est de  rendre cette nouvelle taxe « proportionnelle aux revenus, à hauteur de 0,25 % du revenu imposable » avec la mise en place d’un crédit d’impôt annulant le coût pour les ménages les moins aisés.

La parlementaire et ses amis, mettent en avant la « situation de vulnérabilité économique » dans laquelle se trouve l’audiovisuel public et estiment également que la « dépendance aux arbitrages budgétaires » remet en question « leur indépendance à l’égard du pouvoir politique ».

Ah l'indépendance à l'égard du pouvoir !!! Avec le 3ème parachutage qu'Ajdari et sa troupe ont exécuté "en toutes incertitudes" et qui fait aujourd'hui l'objet d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale, tout comme d'une plainte déposée par la CGC Audiovisuel destiné, chacun peut apprécier, ici, le sens de la formule "service commandé".

Elle aurait très bien pu imaginer un 3ème amendement, pour aligner le salaire de l'ex-dircab promu monsieur Info sur celui de l'ex-Orange ?! 





 

 

Entendu sur LCI : "Après l'incroyable vol au Louvres, la ministre aurait dû immédiatement démissionner"

Entendu sur LCI : "Après l'incroyable vol au Louvres, la ministre aurait dû immédiatement démissionner"

En tout début d’après-midi, après le cambriolage survenu ce dimanche au Louvre et le vol de joyaux inestimables histoire de notre Pays, une éditorialiste politique sur LCI dénonçait ce petit monde de l’entre-soi où chacun ne voit pas vraiment où est le problème.

Elle a ajouté  « Dans tout un tas d’autres pays, la ministre aurait dû immédiatement démissionner », au lieu de chercher des excuses en tentant de « reporter la faute sur l'ancien Préfet de Paris, aujourd'hui ministre de l'Intérieur  mais aussi la Maire de Paris. »

Un autre intervenant, enfonce le clou  "Je suis d'accord...Qu'elle ait commis de fautes ou pas, elle est en responsabilité. Elle doit présenter sa démission "



dimanche 19 octobre 2025

À France Télévisions, le mensonge érigé en outil du quotidien est devenu mensonge d’État: les Français attendent la démission de Delphine Ernotte.

À France Télévisions, le mensonge érigé en outil du quotidien est devenu mensonge d’État: les Français attendent sans délai la démission de Delphine Ernotte.  

France Télévisions étant une entreprise d'État qui en détient la totalité, les mensonges qui sont faits en son nom par celles et ceux censés le représenter, sont donc bien des mensonges d'État. 

Le boomerang est parti le 22 septembre dernier avant que ne sorte le rapport accablant de la Cour des comptes sur la situation de faillite financière et morale dans laquelle se trouve France Télévisions après une décennie de manquements et autre violations, pouvant entraîner aujourd’hui « sa dissolution », c’est à dire sa disparition. 

Ajdari et sa troupe venait de s’exécuter en validant le 3eme parachutage de l’ex d’Orange à FTV, « en raison d'incertitudes majeures » écrivent-ils sur un document publié au Journal Officiel, accumulant les sornettes, histoire de continuer à prendre toujours plus les Français pour des truffes. Il fallait à tous prix faire diversion. C'est ce jour-là qu'Ernotte attaque avec les propos qu'elle tient face à Aude Dassonville où dans le titre de l'article, elle appelle à « admettre que CNews est une chaîne d’extrême droite ». 

Elle va le répéter à l'envi les jours qui suivront y compris lors de son audition devant  les sénateurs « France Télévisions fait bien l’objet d’une offensive d’un groupe de médias d’extrême droite et CNews est bien une chaîne d’extrême droite :  Il suffit de la regarder trois secondes pour s’en rendre compte» , en concluant presque « France Télévisions ne fait pas le même travail que CNews. A un moment, c’est bien de dire les choses».

Le boomerang lui revient aujourd'hui en pleine figure, ce dimanche avec l'article du JDD, ce "groupe de médias d’extrême droite dont CNews est bien la chaîne d’extrême droite" [dixit Ernotte donc] dans lequel elle a acheté dimanche dernier une pleine page de pub propagande mensongère pour près de 70.00€ d'argent public.

Dans son article "France TV : la grande réorganisation de Delphine Ernotte après la polémique Dominique Bernard-Samuel Paty", il est question pêle-mêle des dernières élucubrations d'Ernotte, là aussi pour faire diversion après l'énorme sandale de début de semaine...et non d'une gaffe comme a voulu le faire croire France Télés.

Gauthier Cruchaudet débute ici son papier "La directrice de France Télévisions accélère la refonte de son organigramme après plusieurs erreurs à l’antenne qui ont déclenché de vives polémiques"

Le journaliste fait ensuite référence aux annonces de Delphine Ernotte et cette soi-disant "refonte complète de la structure du groupe qu'elle avait promis au cours de sa campagne pour sa réélection à un troisième mandat, survenue cet été. » (*)

(*)

Seulement voilà, il n'y a jamais eu la moindre annonce de ce type, ni dans les 30 pages pompeusement  intitulées  "Réconcilier" adressées à l'Agence, ni à l'oral où ni le mot et encore moins le concept sont prononcés voire abordés, comme l'a vérifié le blog CGC Média.

Dans ses écrits, l'imaginaire refonte dont il est question concerne l'IAG et n'y figure que 2 fois sans aucune référence aux 2 pôle imaginaires de gouvernance qu'Ernotte aurait supposément promis à l'Arcom comme la comptabilité analytique qu’elle s’est engagée à mettre en place à 3 reprises en 10 ans mais qui concerne, ici, simplement l'Intelligence Artificielle supposée tout bouleverser (la preuve ci-après):

« Sans préjuger des effets encore largement inconnus de l’IAG à ce jour, nous pouvons considérer que c’est autour de ce grand tournant que doit s’articuler la stratégie de France Télévisions d’ici 2030. Ces bouleversements appellent à une refonte de notre modèle. 

A l’horizon 2030, l’espace informationnel et le monde numérique n’auront plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. L’intelligence artificielle n’est pas une innovation de plus. Elle porte en elle les germes d’une rupture sociétale majeure. La vitesse de transformation est vertigineuse et entraîne avec elle une profonde mutation de la manière de s’informer et de se divertir, de notre rapport aux écrans et de la place des créateurs…

Dans ce nouveau monde accéléré, France Télévisions doit prendre un temps d’avance. Ce projet propose une nouvelle stratégie, établit des priorités éditoriales et une refonte du modèle d’organisation. Il affirme l’impérieuse nécessité d’alliances nationales et européennes. Plus que tout, il exprime une ambition qui emporte toutes les autres : celle d’être un lieu de réconciliation. » Ce qui ne veut rien dire en soi et n'a aucun rapport avec les élucubrations ernottiennes de ces derniers jours, à savoir "diviser France Télévisions en deux grands pôles". 

Quant à l'enquête qu'Ernotte aurait décidé de lancer afin de faire la lumière sur « ces graves dysfonctionnement », confiée au directeur de France 3 Régions Philippe Martinetti, il s'agit également d'un autre bobard puisque la vérité est connue depuis le 1er jour (lundi dernier juste après le 13H) comme l'a déjà expliqué à deux reprise le blog CGC Média.

Résumé.

Pour l’anecdote, quand Julian Bugier qui lui a été particulièrement clair, s’aperçoit de l’erreur en direct, il demande à pouvoir la rectifier et s'excuser en retour plateau.  Refus catégorique de la représentante de l'Info qui est en régie et vient d'ailleurs d'être alertée de l'énorme erreur par un appel téléphonique mais décidera de ne faire ni excuses ni rectificatif.

La même qui le soir au 20H, toujours en régie, laissera la même erreur se produire sans broncher. 

Cerise sur le gâteau, dès 14h30 par exemple, le service des téléspectateurs avait informé les services de la Rédaction et ceux des programmes à savoir Sitbon-Gomez qui avaient bien conscience dès le début de l'après-midi que l’erreur était grave.

Pas besoin d'un pseudo enquêteur  quelles compétences voire légitimité aurait-il ? Les mêmes que celles du commissaire politique à l'Information ? -  pour connaitre la vérité que toute une chaîne hiérarchique connait déjà parfaitement !

La conclusion à tout ceci elle est dans le titre du post  : les Français lassés de tant de mensonges attendent sans délai la démission de Delphine Ernotte.   la morale le blog CGC Média l'a laisse à Carlo Collodi, le créateur de Pinocchio qui illustre l'idée des mensonges  s'accumulant, à travers la célèbre image du nez de sa marionnette qui s'allonge à chacun d'entre eux.  Lorsque Pinocchio ment à la Fée Bleue (dans le chapitre 17 de l'édition originale) pour expliquer ce qu'il a fait des pièces d'or et dans lequel son nez commence à grandir. La Fée lui dit :  « Les mensonges, mon garçon, se reconnaissent tout de suite ! Il y a deux sortes de mensonges : ceux qui ont des jambes courtes et ceux qui ont un long nez. Les tiens sont de ceux qui ont un long nez. »

Vivement le démarrage de la commission d'enquête à l'Assemblée nationale pour le grand déballage sous serment (sinon parjure avec ses conséquences judiciaires ) !