Demandez l’attrape-mouches « DOCU » certifié Ernotte-Grenet !
Il y a quasiment un an, le 24
mai 2024, le blog CGC s’interrogeait « Qu'a
bien pu raconter Bertrand Delais, ex-président de LCPAN à Ernotte pour
qu'elle l'embauche? »
et ce malgré la batterie de casseroles connue de tous qu’il avait accumulée sur
place !
Le sexagénaire proche
d'Emmanuel Macron – en tout cas, il avait été sa plume au début du 1er
quinquennat – allait être très chèrement recruté (un des nombreux gros salaires de l’entreprise)
à un poste spécialement créé pour lui par
l’ex-Orange, de "directeur des
docs" dans la filiale de
France Télévisions dite Le Studio.
On allait voir ce qu’on allait
voir !! Un an plus tard : RIEN…c’est
à peine si les salariés de la filiale en marge du groupe puisque SASU non
couverte par l’accord collectif, l’ont un jour aperçu dans les couloirs.
Qu’à cela ne tienne comme on n'attrape plus guère les mouches arcomiennes – une espèce très indépendante et pas facile à berner – avec du vinaigre, l’ex-Orange repart pourtant à la chasse avec son attrape mouche docu qu’Irène son ersatz publicitaire (FTP) jusqu’en 2022, lui a emprunté cette année pour faire la farce.
Comme depuis 10 ans, la première raconte qu’elle va développer les documentaires au sein du groupe de télés publiques, sa challenger se devait de tirer les mêmes ficelles.
La candidate putative à la mairie de Paris en 2026 qui tape plus aujourd’hui sur Sibyle Veil que Philippe
Lavil sur des bambous, qui ne propose rien dans ses 30 pages sauf de « Réconcilier
» celles et ceux à qui depuis 10 ans elle raconte des craques et qu’elle s’est
mis à dos (et ils sont pléthores, à commencer par les salariés du groupe intégralement)
ressort donc son attrape-mouches.
Les docs à toutes
les sauces.
Après un direction des docs confiée à Delais (en doublon d’ailleurs avec l’unité de programme dans l’entreprise dont l'invisibilité a donc été notoire, l’ex-Orange va créer une Direction de la Musique « afin d’assurer la pérennité des partenariats avec tous les artistes et une continuité entre la captation de spectacles, la présence dans les émissions et l’engagement de documentaires consacrés aux artistes » et une section pipeau de première.
La groupie Datienne n’oublie pas
d’en remettre immédiatement une couche en faisait référence à la holding « A
terme, la mise en commun des actifs numériques inestimables de Radio France,
d’Arte et de France Télévisions en matière de musique est également un horizon
évident pour le rayonnement des œuvres auprès du public et la rémunération des
artistes… L’éclectisme des styles sera renforcé, avec une place plus
forte faite aux musiques urbaines et électroniques qui portent aujourd’hui la
vitalité de l’industrie musicale française. »
Waouhhh ! Le Français qui connaissent déjà la musique ernottienne et en ont soupé, devraient en prendre plein les esgourdes pour des millions et des millions d’euros.
« La dame du Majestic » (*) annonce aussi créer d’autres pôles docu (scientifiques,
historiques, etc…) « Au moment où les Français se passionnent pour la
nostalgie et où les chaînes privées, le documentaire trouvera la même
puissance en proposant à chacun des grands récits du réel. France Télévisions
l’a déjà prouvé. La découverte scientifique connaît un nouvel essor et fait
l’objet d’une curiosité renouvelée du public, de même les documentaires
historiques gagneront à réinventer leurs formes narratives. Le choix
assumé de renforcer l’offre documentaire de première partie de soirée sera
conforté pour mettre en lumière des grandes questions de société et interpeller
le plus grand nombre.… ». Puis d’entonner le m^me refrein copié-collé
qu’elle refourgue depuis une décennie : « Il s’agit d’une
profonde évolution éditoriale, qui implique de ne plus penser les contenus en
fonction des « cases » linéaires mais avec une volonté affirmée d’emblée d’être
des offres pertinentes sur le numérique, aussi bien pour
l’information que pour les autres programmes comme la montée en puissance des
documentaires régionaux amorcée ces dernières années avec ce premier pas qui
sera amplifié. Ces documentaires verront leur exposition renforcée, tout
comme seront confortées les émissions en langue régionale. Cette nouvelle
exposition aidera aussi à financer des projets plus ambitieux qui ont vocation
à voyager à l’international. »
Allo la terre….
Irène Grenet elle aussi s’est engouffrée
dans le filon avec la marque « France » en prime : « Le
documentaire verra son exposition renforcée aux heures de grande écoute. Le
cinéma sera rééditorialisé en linéaire, y compris en soirée… France 3
sera la déclinaison régionale de la marque « France » portée par
l'audiovisuel public… La chaîne des décrochages régionaux, deviendra une
grande chaîne de l'exposition du documentaire en soirée. » et de poursuivre
avec France 5 qui sera pareil mais pas pareil « France 5, d’une
coloration plus audacieuse, doit permettre la prise de risque et l’innovation
dans tous les genres, y compris la fiction (dont le cinéma d'auteur et les
courts métrages), l'animation (dont les nouveaux horizons ciblent les publics
adultes) et le sport (sur des disciplines émergentes), et non uniquement sur le
documentaire ou les magazines. »
N'en jetez plus, la cour est
pleine…
Bon alors d’accord mais c’est
bien parce que vous en redemandez. « France.TV Studio et la Fabrique
seront les laboratoires de créativité de la « French Touch » à l'ère de
l'IA »…et pour faire plaisir à Dati et Bergé saupoudré d’un peu de « Pass
Culture » sur fond « d'exportations massives à
l'international qui devront se devront se penser comme ‘’un outil puissant
de soft power’’ » :
« L'offre régionale de
magazines, de documentaires, de fiction ou de jeux autour de la
thématique sportive, de la culture ou de l'art de vivre pourra bénéficier de
toutes les potentialités offertes par l'interface de l'application, si elle
s'articule autour d'une offre servicielle enrichie au-delà des informations
pratiques (personnalisation du trajet, information météo) : l'interfaçage de
l'application avec celle du Pass Culture sera investiguée, de même que la
proposition de modules d'apprentissage des langues régionales.
L'autre réponse est
structurelle : jamais la capacité de production autonome de nouveaux formats
n'a été aussi stratégique dans le contexte de la révolution numérique. Pour
optimiser l'utilisation de son couloir dépendant sur la fiction et le
documentaire, et plus globalement pour devenir ce laboratoire français de
créativité et d'innovation dans tous les genres (y compris les jeux), France
Télévisions organisera la montée en puissance des moyens internes sur les
nouveaux formats multicanaux. France.TV Studio et la Fabrique seront les
laboratoires de créativité de la « French Touch » à l'ère de l'IA. » En
tant que pourvoyeurs de formats qui s'exporteront à l'international, ils
devront se penser comme un outil puissant de soft power. Ils généreront des
revenus additionnels via France Télévisions Distribution… »
(*)