Le retour en force de la télé d’Alain Peyrefitte avec l’ex-Orange et son ex-dircab !?
Elles ont bon dos les manifs liées au passage
par le 49.3 de la réforme des retraites !
« Off investigation » publie en effet, cette fin
de semaine, un article au titre édifiant « Révolte
des retraites : France Télévisions
déprogramme l’enquête Kohler » …un
simple concours de circonstances ira probablement chanter l’ex-dircab d’Ernotte
à tous les nostalgiques des années 60, où pendant 3 ans de 1962 à 1966 Alain
Peyrefitte avait occupé le poste de ministre de l’Information après
avoir occupé brièvement celui de secrétaire d’État juste avant.
Aujourd’hui la télé d’État déprogramme le
portait de Kohler dont la diffusion était apparemment prévue fin de ce mois…et ce
devrait être également le cas très bientôt pour un mag destiné à Cyril Hanouna
après sa sortie sur l’audiovisuel public, la divulgation du salaire de Sibyle
Viel qui avait appelé sa nouvelle pote fusionnelle pour un lâcher de chiens
dans les règles qui n’aura pas lieu et ce après 2 visites rendues à Yop
pour ce faire d’un des deux ou trois producteurs qui tiennent France Télés...ou quand un Stéphane en reçoit un autre !
Oui, c’est bien la honte de la République dénoncée
par Emmanuel Macron dès 2017 qui remplit les poches de quelques-uns et tirent
le plus grand nombre vers le fond avec les milliards d’euros années après années
qu’ils pompent directement dans les poches des contribuables français.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir un extrait de l’excellent
papier signé Jean-Baptiste Rivoire qui
ne mâche pas ces mots sur cette première déprogrammation :
« En septembre dernier, l'affaire
Kohler débouchait sur la mise en examen du secrétaire général de
l'Élysée pour "prise illégale d'intérêt". En décembre, une
remarquable enquête de l'agence américaine Bloomberg confirmant que MSC était
utilisée pour du trafic de cocaïne relançait l'affaire.
Puis, la mise en examen de deux anciens
patrons de l'Agence des participations de l'État (APE) achevait de fragiliser
le principal collaborateur d'Emmanuel Macron. France Télévisions, qui devait
diffuser ce soir un Complément d'enquête sur Alexis Kohler, en raison de son
"rôle pivot dans la réforme des retraites", l'a finalement
déprogrammé.
"En raison de l'actualité", selon
Tristan Waleckx. Remplacé par une émission spéciale sur la crise des retraites,
le documentaire de France 2 devrait être reprogrammé le 30 mars. Dans ce
contexte, nous avons actualisé l'article qui accompagnait le documentaire
que Yanis Mhamdi avait réalisé en novembre 2021 sur l'affaire Kohler (accès
libre) et le republions ci-dessous.
C’est l’un des hommes les plus discrets du
quinquennat Macron. On a découvert son rôle auprès du président en 2018, quand
le Sénat enquêtait sur l’affaire Benalla. Ce jour-là, Alexis Kohler
explique sa fonction à l’Elysée : « Le Secrétaire général est le
collaborateur direct du Président de la République, probablement son principal
collaborateur. Il pilote l’action de la présidence, et des équipes de la
présidence. En particulier, en ce qui concerne les politiques
publiques. » Énarque pointilleux et méthodique, c'est la
"tour de contrôle de l'Élysée". L’un des homme politique les plus
influent de la République en Marche, puisqu'il filtre tout ce qui passe sur le
bureau d'Emmanuel Macron.
Marconiste de la première heure, Aurélien
Taché, aujourd’hui député écologique du Val D’Oise, le décrit comme un pur
technocrate au parcours irréprochable : « À mon avis, il pense que
c'est aux experts, à la technocratie et aux fonctionnaires de décider. Parce
qu'en gros, ce sont les “sachants”. Quand les élus et les citoyens sont un peu
la plèbe qu'il faut contenter, mais qu'il ne faut surtout pas trop écouter. »
Pourtant, le secrétaire général de l'Élysée
se retrouve dans de beaux draps en mai 2018 : l’association
anti-corruption « Anticor » porte plainte contre lui pour
« prise illégal d’intérêts » et « trafics d’influence ».
ll aurait pendant des années continuer de travailler voir de favoriser la
société MSC, sans jamais mentionner les liens familiaux qui le liaient à cette
compagnie maritime Italo-Suisse. Une procédure qui entache l’image du
Président Macron, puisque ce dernier a toujours proclamé vouloir en finir avec
des pratiques douteuses de "l'ancien monde"… »