vendredi 27 janvier 2012
Bertrand Mosca pousse France 2 dans le ridicule et Pflimlin la télé publique dans le gouffre.
Au fou !!!! La rumeur enfle. Si la situation n’était pas si pathétique, tout Paris se gausserait. Le nouveau directeur de France 2 Bertrand Mosca succédant à Claude-Yves Robin débarqué par Pflimlin, s’apprêterait à nommer Rachel Kahn à la direction de l’antenne de France 2.
Rappel : Rachel Khan dont Mosca ne tarit pas d’éloges est la productrice d’un des plus grands accidents industriels de l’histoire de France 2. C’est en effet la productrice malheureuse de « Avant Premières » l’émission présentée par Elisabeth Tchoungui, diffusée d’abord en première partie de soirée et basculée de le seconde en troisième, le mercredi, sur « La Deux »..
Avec un budget colossal de 240.000 euros par émission, ce talk-show maniéré dans la forme et néanmoins archaïque, a atteint pour son premier numéro un gouffre d’audience historique de 1,9% de part de marché soit le coût du téléspectateur le plus élevé de toute l’histoire de la télévision française !!!
Alors que dans le même temps le directeur de l’Antenne de France 3 se précipitait pour arrêter Cyril Viguier qui faisait 7,9 % de part de marché avec un budget a peu près équivalent à la moitié de celui de Rachel Kahn( voir notre précédent post intitulé : « Des clauses contractuelles à la tête du client sur France Télévisions » , Bertrand Mosca soutenu par Rémy Pflimlin font sur France 2 de l’acharnement thérapeutique avec une émission qui ne manifeste plus aucun souffle de vie !!!!
Aujourd’hui placée donc en 3éme partie de soirée cette émission continue à bénéficier d’un budget exubérant pour une audience microscopique.
Mais qu’est qui vaut à Rachel Kahn une telle protection et la perspective étonnante d’une aussi belle promotion ?
A part la vielle amitié qui lie le directeur de France 2 à Rachel Kahn, serait-ce sa proximité avec Anne Sinclair dont elle se vante, qui lui vaut un tel traitement de faveur ? Comment ne pas s’interroger sur les « conditions » d’appel d’offre pour l’attribution du magazine culturel piloté par Arnaud N’Gatcha et Bertrand Mosca à une époque où Dominique Strauss Kahn était aux yeux de tous le futur président de la République ?!
Il en fallait peu pour que des esprits enfiévrés et imaginatifs, voient ensuite Strauss Kahn président nommer Rachel Kahn, première femme présidente de France Télévisions ! Dans cette perspective ô combien lumineuse pour le Service Public, se mettre bien avec la dame devenait alors la priorité.
Aujourd’hui l’émission agonisante est le symbole d’une chaîne sans tête et d’un groupe sans projet éditorial ou économique. Aujourd’hui, celle qui se vanterait désormais de sa toute nouvelle proximité avec François Hollande et de sa capacité, par sa seule présence, à consolider l’avenir de Rémy Pflimlin, se voit déjà en place au poste que le tandem Pflimlin/Mosca semble lui avoir promis.
Sa nomination à la direction de l’Antenne de France 2 ou à un quelconque poste de responsabilité serait un dernier affront a une entreprise qui n’en finit pas d’être humiliée.
Comment le Président de la République qui a nommé Pflimlin (ce dernier affirmant pourtant, hier, au Figaro, « ne rien lui devoir ») peut-il, continuer à assister à la fin d’un monde télévisuel dont il disait se souvenir des grands moments mais aussi vouloir les retrouver, sans réagir et surtout sans avoir les larmes aux yeux ?
Lisez: "Les 29 travaux de Rémy Pflimlin.." article de la Lettre A qui fait écho au blog CGG du 25/01 sur le "Plan route" de Pflimlinin
Voici l'article:
Le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, propose un plan pour 2015, en lançant pas moins de 29 chantiers.
Avenir plus qu'incertain pour Rémy Pflimlin? Pour conjurer le sort le président de France Télévisions tente une projection vers l'avenir avec un "plan de route partagé" pour 2015. Cette vaste ambition ne compte pas moins de 29 chantiers, succinctement décrits en à peine onze pages. Le document a d'abord une vertu pédagogique interne: "ll est apparu mi-2011 que les collaborateurs ne percevaient pas de signe de mise en œuvre concrète du projet stratégique" pourtant annoncé dès décembre 2010, regrette la direction
Inévitablement l'accent est mis sur le numérique. Nombre d'éléments ont déjà été annoncés, comme la volonté de développer l'information en ligne. Mais le plan de route recèle quelques nouveautés. Yann Chapellon, directeur de la diversification, est ainsi chargé de créer une plateforme payante de vidéo à la demande (VOD) "pour lutter contre les plateformes de piratage" Stéphane Mazzorato, débauché du Groupe Sud Ouest (GSO), va déployer de mars jusqu'à l'été de nouveaux sites d'information régionaux et ultra-marins de la chaine. Et Eric Scherer, directeur de la prospective, lancera, lui, une quinzaine d'expérimentations d'ici à la fin de l'année pour "préempter" les nouvelles formes de diffusion en ligne du contenu du groupe France télévisions.
jeudi 26 janvier 2012
Plimlin ne doit rien à Sarkozy !
« Je tire ma légitimité de mon parcours personnel. Mes compétences ont pu être vérifiées par tous puisque j’ai été auditionné par le CSA, l’Assemblée nationale et le Sénat. Toutes ces auditions, qui ont à chaque fois duré 2 heures, ont été filmées en direct. Je ne connais pas beaucoup de chefs d’entreprise dont la nomination est précédée d’une telle transparence.» voila les propos hallucinants qu’a tenus Pflimlin au Figaro économie, ce jeudi 26 janvier 2012, en réponse à la question du journaliste sur les conditions de nomination des présidents de l’audiovisuel public.
Il termine son propos en apothéose d’inepties « Bien évidemment, l’Etat est le seul décideur du processus de nomination ».
Quel ramassis de contre-vérités et d’inexactitudes livrées en quelques mots par Rémy Pflimlin !!!!
1°) « l’Etat est le seul décideur du processus de nomination » affirme Rémy Pflimlin… Tu parles Charles.
Ce n’est pas l’Etat qui nomme les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société chargée de l'A.E.F audiovisuel extérieur de la France, depuis l'article unique de la loi organique no 2009-257 du 5 mars 2009, c’est le Président de la République qui n’est pas à lui tout seul l’Etat mais son « chef ».
Il est bien loin le temps, où seul, Louis XIV le roi soleil disait « l’Etat c’est moi »
2°) L'article 13 de la Constitution dispose, d’ailleurs, dans un de ses alinéas que : « Une loi organique détermine les emplois ou fonctions [...] pour lesquels, en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de la République s'exerce après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée. Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions. [...] », n'en déplaise à Pflimlin.
3°) « Le CSA, l’Assemblée nationale et le Sénat qui ont pu vérifier mes compétences puisque j’ai été auditionné à chaque fois pour une durée de 2 heures ; auditions filmées en direct. » ajoute Rémy Pflimlin. Tu parles Charles.
A quel titre le fait que le CSA, l’Assemblée Nationale et le Sénat auditionnant Pflimlin et filmant ses auditions en direct, représenterait-il la preuve de ses compétences ????
Rappelons à Pflimlin qui semble feindre de le croire, que la nomination par décret du successeur de Carolis (dernier pdg nommé par le seul CSA) ne pouvait légalement intervenir tant que :
1- le président de la République n'avait pas transmis une proposition au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ;
2- que celui-ci n'avait pas rendu un avis conforme [il dispose donc d'un droit de veto] ;
3- que le président de la République n'avait pas transmis la proposition à la commission chargée des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et à son homologue du Sénat ;
4- enfin que les deux assemblées n'avaient pas rendu un avis dont l'addition des votes favorables globaux doit nécessairement être supérieure à 40 % cumulés de leurs membres.
Ces étapes étant légalement impératives, NON, les auditions du CSA, de l’Assemblée nationale et du Sénat [fussent-elle filmées] ne représentent en rien une vérification des compétences de l’interviewé ! Seul Pflimlin fait mine de le prétendre.
4°) Quant à la révocation des présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société chargée de l'A.E.F audiovisuel extérieur de la France toujours par le Président de la République, le Conseil constitutionnel à l’époque saisi, avait validé l'avis des commissions parlementaires sur la révocation mais censuré la possibilité, pour celles-ci, d'imposer leur veto, quant le reste de la procédure, lui, était validée.
Donc lorsque Pflimlin assène à l’adresse du Chef de l’Etat : « Je tire ma légitimité de mon parcours personnel » et indique clairement comme l’avait fait Carolis avec Sarkozy en martelant à l’époque « Je ne tire ma légitimité que de mon parcours personnel et du CSA» ou encore Tessier avec Chirac et Aillagon son ministre, il le fait à dessein et revendique une émancipation de façade dont personne n’est dupe.
Pflimlin ne doit rien à Sarkozy, soit !
Seules ses « compétences vérifiées » ont conduit à sa nomination, soit à nouveau !
Ses auditions en seraient la preuve et le gage d’une parfaite transparence !!!! Là comme l’aurait dit Michel Audiard, en 1968 « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ».
Il ne suffit pas de cracher dans la soupe, de claironner qu’on est l’unique responsable de ce qui vous arrive, qu’on ne doit rien à personne et qu’enfin, on a toujours préféré les paysages hollandais à nulle autre chose, pour que cela suffise à vous donner une once de crédibilité !
mercredi 25 janvier 2012
Pflimlin recalé au code et à la conduite…n’échappera pas à la sortie de route malgré son Plan.
Pflimlin ne sait plus quoi inventer pour tenter de montrer que la « désorganisation » dont il est responsable où plus personne ne sait qui est qui ou encore qui fait quoi, aurait un sens !
Depuis son arrivée à France Télévisions malgré sa propagande martelant que France Télévisions serait sur les rails (tu parles, c’est tout le contraire), après les quelques 400 recrutements qu’il a effectués avec des postes à haut niveau pour au moins la moitié d’entre eux et les salaires qui vont avec (correspondant à un glissement de 5 à 6% de la masse salariale), après avoir fait passer un budget 2012 en trompe-l’œil aux seuls administrateurs ou encore après avoir remercié les responsables de chaîne ou des programmes qu’il avait lui-même nommés un an avant, il continue son agit-prop avec la mise en œuvre du « Plan de route 2011/2015 » pour France Télé.
Cela intervient d’ailleurs juste après la galette qu’il a partagé la semaine dernière avec quelques uns de ses collaborateurs tri »s sur le volet et à qui il a délivré en forme de vœux, le message suivant : « 2012 risque fort d’être une année difficile…France Télévisions pourrait bien être dans la tourmente, c’est pourquoi nous devons tous nous serrer les coudes ». [Autrement dit, mon poste est dans la balance, soutenez-moi car si je pars, je ne serai pas le seul !]
Après la « charte organisationnelle », après ses « pesées de postes », après son invraisemblable « note dite stratégique » (qui ne rime à rien et n’a rien de stratégique) intitulée « Conquête et reconquêtes », après le COM Contrat d’Objectifs et de Moyens (signé pour amuser la galerie et dévoyé sitôt parafé), il propose aujourd’hui le « Plan de route ».
La lecture du document (c’est à se demander qui a concocté un tel ramassis de lieux communs et de tels bateaux qui montrent à quel point Pflimlin et sa garde rapprochée son à 100.000 lieues de la réalité) est consternante.
Un an et demi après son arrivée et la soi-disant finalisation de la « fusion » des sociétés en structure unique, le « Plan de route » prouve bien que tout ce qu’il a pu annoncer n’était que pipeau.
Il avertit quand même dès le départ : « la démarche d’information sur le Plan de route de France Télévisions ne se substitue en rien au processus normal d’information/consultation sur tout ou partie des projets qui le constituent. »
Et Pflimlin de poser la question après une mini introduction langue de bois : « pourquoi un plan de route pour FTV ? ». La question est bien celle-là….Pourquoi ?
Tout le reste autour de 29 projets dits « prioritaires » de l’entreprise commune articulés autour de trois axes développés dans le plan stratégique et le contrat d’objectifs et de moyens :
- Créer pour partager par la complémentarité des chaînes (axe 1) - « Fédérer tous les publics autour d’une offre innovante et diversifiée » (coordonné par Emmanuelle Guilbart, directrice générale déléguée aux programmes.)
- Créer pour partager par le numérique (axe 2) - « Conquérir les nouveaux usages de la télé » coordonné par Bruno Patino, directeur général délégué au développement numérique et à la stratégie.
- Créer pour partager par l’efficacité & par la cohésion sociale (axe 3) - « Bâtir ensemble une entreprise commune, performante et solidaire » coordonné par Martin Ajdari, Directeur général délégué à la gestion, aux finances et aux moyens.
n’est que foutaise.
Vous y lirez également que la coordination globale de « la mise en œuvre du plan de route » est assurée par Patrice Papet, directeur général délégué à l’organisation, aux ressources humaines et à la communication interne de France Télévisions et la direction de la prospective et de la cohésion sociale (DPCS), assurée par Véronique Maillard, en charge du pilotage opérationnel en lien avec l’ensemble des acteurs concernés.
Et tout cela, TOUJOURS SANS LE MOINDRE ORGANIGRAMME à France Télé !
Quel verbiage pompeux et vide de sens qui montre que 18 mois après, on en est toujours là et que rien n’a bougé !!!!!
C’est à vous faire bondir et à vous faire dire que 18 mois plus tard, on en est à « clarifier les identités de chaque chaîne », « Préciser les règles de l’harmonisation de l’offre de programmes des chaines » ou à « Dynamiser la circulation de ces derniers »….Hallucinant.
Quant aux 29 projets chacun flanqué d’un « chef », nous allons vous livrer leurs « thèmes » pêle-mêle. …Un bataillon de « chefs » à faire pâlir l’armée mexicaine toute entière!
Projet n°1: Clarifier les identités et les territoires de chaque chaîne
Chefs de projet : P. Deloeuvre / P. Vilamitjana
Projet n°2: Optimiser la politique de création de FTV au bénéfice des chaînes et services édités par le groupe
Chefs de projet : Mathilde Michel / Hakim Atman
Projet n°3: Dynamiser la circulation des programmes
Chef de projet : Frédéric Prallet-Dujols
Projet n°4: Développer la régionalisation des programmes par la syndication
Chefs de projet : Laurent Corteel
Projet n°5: Préciser les règles de l’harmonisation de l’offre de programmes des chaines
Chef de projet : Philippe Vilamitjana
Projet n°6 : Élaborer et mettre en œuvre le plan marketing de France Télévisions
Chef(s) de projet : en attente de la nomination du directeur ou de la directrice de la communication externe et du marketing image.
Projet n°7: Développer toutes les formes de promotion pour et entre nos différentes marques et services
Chef de projet : Médéric Albouy
Projet n°8: Créer un dispositif d’édition et de distribution des marques programmes
Chef de projet : Yann Chapellon
Projet n°9: Définir des outils de mesure de la performance de nos programmes
Chef de projet : Stéphanie Brémond
Projet n°10: Conforter la place de l’information dans France Télévisions
Chef de projet : Jérôme Cathala, avec le soutien d’Alain Lardière
Projet n°11: Refondre et développer l’offre d’information en ligne
Chefs de projet : Hervé Brusini – Olivier Lendresse
Projet n°12: Lancer et développer la plateforme Sport
Chefs de projet : Olivier Lendresse – David Botbol
Projet n°13: Rénover l’offre éditoriale des sites régionaux (France 3) et ultramarins (Les 1ère)
Chef de projet : Stéphane Mazzorato (FTVEN)
Projet n°14: Faire évoluer l’offre Pluzz (Replay, Directs, VOD) sur tous les supports
Chef de projet : Vincent Nalpas
Projet n°15: Créer une plateforme de vidéo à la demande payante
Chef(s) de projet : Yann Chapellon
Projet n°16: La télévision connectée
Chefs de projet : Eric Scherer / Philippe Bourquin
Projet n°17: Refondre les sites Chaîne
Chef de projet : Sophie Benoit
Projet n°18: Expérimenter de nouvelles formes narratives
Chef de projet : Boris Razon
Projet n°19: Social TV
Chef(s) de projet : Philippe Deloeuvre
Projet n°20: Développer une culture numérique dans l’entreprise
Chefs de projet : Eric Scherer avec Laurence Pennera et Yves Le Bras
Projet n°21: Clarifier l’organisation et organiser la délégation de responsabilité
Chef de projet : Catherine Fabian Sautter
Projet n°22: Promouvoir une culture de la santé et de la qualité de vie au travail et prévenir les risques professionnels
Chef de projet : Xavier Froissart
Projet n°23: Elaborer la politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) de FTV
Chef de projet : Marie-Anne Bernard
Projet n°24: Harmoniser les statuts et les pratiques professionnelles
Chef de projet : Murielle Charles
Projet n°25: Mettre en œuvre une politique de gestion anticipée des Ressources Humaines
Chef de projet : Fabienne Rouarch-Cousin
Projet n°26: Optimiser l’environnement de travail :
-> par une meilleure gestion des outils de travail (Volet 1)
-> Par l’élaboration d’un schéma directeur immobilier (Volet 2)
Chef de projet : Kim Pham
Il en resterait donc 3 qui pourraient être:
Projet n°27, 28 et 29:
Arrêter de prendre les salariés pour des billes ;
Arrêter les recrutements extérieurs intempestifs et le copinage ;
Arrêter le mépris du personnel et le bourrage de crâne.
mardi 24 janvier 2012
RH défaillantes, désorganisation style "opération bonneteau" chez WKF Wolters Kluwer France…Murielle Berreti-Charles y était juste avant France Télé
Qui était responsable RH sur WKF Wolters Kluwer France avant son recrutement à France Télévisions ?
Murielle Beretti-Charles bien entendu, et femme du PDG d’Altédia société sous contrat avec le groupe qui ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire et qui a été embauchée comme responsable des relations sociales à France Télévisions (voir l’article du Canard enchaîné du 1er juin 2011)
Qui était également au Comité d’Entreprise de WKF Wolters Kluwer, sur place, avant que Murielle Beretti-Charles ne l’appelle à la rescousse à France Télévisions comme adjoint ?
Frédéric MAUTRET ex salarié de Wolters Kluwer qui se vantait dans son CV d’avoir fait son dernier plan social ?!
La nomination de l'expert chargé de vérifier les conditions de la fusion des filiales de Wolters Kluwer France dans la holding néerlandaise a été confirmée en Appel.
Voila donc à quoi le duo Beretti-Charles/Mautret se livrait sur place avant leur arrivée à France Télévisions et que la Cour d’Appel qualifie d’ « opération de bonneteau de la part des instances dirigeantes. »
Nous vous invitons à ce dossier, à lire les 2 articles de « La Lettre A » :
1er article intitulé : « La nomination de l'expert chargé de vérifier les conditions de la fusion des filiales de Wolters Kluwer France dans la holding néerlandaise a été confirmée en appel. »
La décision de la Cour d'appel de Versailles en décembre signe une victoire pour le comité d'entreprise de Wolters Kluwer France (WKF). Le bien fondé de la mission de l'expert, nommé à la demande des représentants du personnel par le tribunal de commerce de Nanterre en janvier pour analyser les circonstances du regroupement des filiales de Wolters Kluwer France au sein la holding néerlandaise, a été confirmée (LLA nº1492).
C'est un coup dur pour la direction de WKF et sa maison mère hollandaise. Car si la mission de l'expert n'a, de fait, pas été interrompue par cette procédure en appel, le contenu de l'arrêt évoque une opération de bonneteau de la part des instances dirigeantes. Une analyse qui conforte les organisations syndicales, pour qui les salariés du groupe de presse ont été financièrement lésés lors du regroupement des sociétés. Le rapport rédigé par l'expert judiciaire a, quant à lui, été remis au tribunal de commerce en fin d'année. Prochaine étape possible pour les représentants des salariés : engager une action au fond pour obtenir une indemnisation.
2ème article intitulé : « RH défaillantes chez WKF »
La désorganisation des RH chez Wolters Kluwer France a contraint l'entreprise à harmoniser par le haut les conditions de travail des salariés du groupe.
L'ultimatum de juin 2011 aura constitué une aubaine pour les représentants des salariés du groupe de presse Wolters Kluwer France (WKF). En l'absence de négociations conclues à cette date entre direction et partenaires sociaux, sur l'harmonisation des conditions de travail des huit sociétés du groupe, les meilleures pratiques en vigueur dans chacune devaient être étendues à tous les salariés. C'est chose faite depuis trois mois.
Car malgré l'arrivée en avril d'une nouvelle DRH, Virginie Ledoux-Vaccaro, la direction du groupe n'a pas réussi à reprendre le fil des discussions sur ce sujet. L'échec est d'autant plus patent pour Michael Koch, PDG de WKF depuis janvier, que ce dossier avait déjà coûté son poste de DRH à Patrick Kaczmarek. Il avait été remercié pour avoir consenti à cet arrangement d'une harmonisation par le haut en cas de non-reprise des négociations. Avec une succession de cinq DRH en deux ans (LLA nº1489), le groupe s'est montré incapable d'assurer la plupart des échéances de négociations sociales imposées par la fusion en 2008 des filiales au sein de WKF et par le plan social qui a suivi en 2009.
N.B : Voila donc à quoi le tandem le duo Beretti-Charles/Mautret (bien aux « affaires » sur les années précitées chez WKF, en 2008 et 2009 donc) qui se montre à France Télévisions comme pour il s'est montré pour le groupe WKF « incapable d'assurer la plupart des échéances de négociations sociales imposées…. »
Les partenaires sociaux, les élus mais plus grave les salariés de France Télévisions savent maintenant à quoi s’attendre…s’ils en avaient jamais douté !
lundi 23 janvier 2012
Thierry Langlois fait pire que Sled !
Ah ! si vous aviez entendu Pflimlin !!! Au moins avec Thierry Langlois, plus personne ne pourra comme avec Sled gloser sur sa proximité avec le Chef de l’Etat, commentée depuis sa nomination sur France 3 dans toute la Presse !
Rémy Plimlin qui ne cesse de se répandre dès qu’il le peut sur « son indépendance vis-à-vis du Président de la République qu’il ne tutoie pas », est tranquille avec Thierry Langlois ce genre de commentaire ne risque pas d’arriver !
Voila pourquoi pour s’émanciper un peu plus encore, Thierry Langlois a programmé pour remplacer le talk show de Cyril Viguier Viguier « Vendredi sur un plateau » dont le dernier numéro avec Michel Galabru avait totalisé presque 8% de part de marché, l’émission « Les grands du rire », un programme produit par Didier Barbelivien que France 3 a diffusé vendredi soir dernier.
Non content de voir le producteur de l’émission à tout bout de champ, apparaître dans la quasi totalité des émissions qu’il produit (on n’est jamais mieux servi que par soi-même…demandez donc à Carolis avec « Des racines et des ailes »), cette nouvelle « tranche » horaire pour lui n’a totalisé que 0,6 % d’audience soi 3,8 de part de marché, sûrement le score d’audience le plus calamiteux réalisé dans cette case depuis la rentrée de septembre pour France 3.
Nous voila rassuré sur l'indépendance des uns et des autres et surtout sur l'exemplarité de la télé publique en matière de programmes comme dans nombre d'autres domaines.
dimanche 22 janvier 2012
Enième flop pour Pflimlin et nouvelle démonstration de son inaptitude à diriger France Télé.
Enième flop pour Pflimlin et nouvelle démonstration de son inaptitude à diriger France Télé.
Rémy Pflimlin, cela pourrait se résumer par : une vaine propagande d’un autre temps, des non choix jamais au bon moment, au bon endroit et encore moins pour une bonne raison.
France 3 passée officiellement derrière M6 voilà quelques semaines, continue sa dégringolade en matière d’audience. Thierry Langlois nommé directeur d'antenne de France 3 par Pflimlin de retour d’une obligatoire période au purgatoire au CNC, dans un premier temps pour « encadrer » Pierre Sled puis dans un second temps pour prendre la place de ce dernier remercié pour mauvais résultats, devrait avoir du mal à trouver des explications face à ses mauvais résultats qui sont visiblement pire que ceux de son prédécesseur.
Thierry Langlois (le « sauveur » comme certains le surnomment ironiquement) avait choisi l'option de mettre le magazine Thalassa en prime time, présenté par Georges Pernoud, Laurent Bignolas et Sabine Quindou. Seulement 2,5 millions de téléspectateurs présents devant leur écran pour une part d'audience de quasiment 10%.
Cerise sur le gâteau, l'émission choisie par Thierry Langlois ès qualité : Les grands du rire, produite par Didier Barbelivien et Mémé Ibach, présentée par Yves Lecoq afin de remplacer le talk-show de Cyril Viguier n’a réalisé vendredi soir, à partir de 23h20, que 3,8% de parts de marché avec 350 000 téléspectateurs.
Pflimlin qui virait justement Cyril Viguier dont l’émission restait pourtant dans une moyenne de 8% (proche de ce qui visiblement figurait dans son contrat) pour insuffisance d’audience et surtout non-respect de sa clause contractuelle pour son émission "Vendredi sur un plateau", à l'antenne depuis la rentrée de septembre dernier, passe une fois de plus pour totalement ridicule.
Ridicule, Pflimlin l’avait déjà été après avoir remercié Jean-Luc Delarue pour qui France 2 se fendait même d’un communiqué pour annoncer également l’arrêt définitif et précipité de son émission « Réunion de famille », là aussi face aux audiences médiocres du programme.
Ridicule encore Rémy Pflimlin l'a été le 10 octobre dernier lorsque le pédégé de France Télévisions la risée de la Presse unanime à le railler lorsqu'il se félicitait dans une tribune au Monde des succès d'audiences d’une émission qui n’était pas encore à l'antenne et qu’il affublait du titre farfelu de "2010" au lieu du "2012"!
C'est le plus mauvais score de cette case depuis la rentrée de septembre pour France 3... Cyril Viguier "remercié" après 10 émissions et réalisé 7,9% de parts de marché avec Michel Galabru son dernier invité de "Vendredi sur un plateau", a dû s’en étrangler.
L’ambiance « Les Grands du rire » avec Isabelle Morizet plus connue sous le nom de Karen Cheryl et son « comparse » méga show-biz/people, les samedis après-midi comme si ce n’était déjà pas assez… en voilà une trouvaille et une véritable innovation, Thierry Langlois !!!
C’est probablement en mal d’inspiration que France Télévisions a choisi de programmer pour une ixième fois une émission sur le rire qui, vu le contexte, n’arrive plus à faire rire personne…Thierry Langlois aurait pu prévoir un « Spécial Inspecteur Derrick » , ça n’aurait pas été pire!
Enfin, la semaine prochaine avec effet le 23 janvier, sur proposition de Thierry Langlois, directeur de l'antenne et des programmes de France 3 et de François Guilbeau, directeur de la chaîne publique, Julien Borde éphémère ex directeur virtuel de l’unité Jeunesse de France Télé sans que jamais que le moindre organigramme n’était été présenté ou ait été soumis au vote du CCE, devrait tout changer puisque nommé secrétaire général des programmes de France 3.