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vendredi 13 mars 2015

Pflimlin va devoir répondre devant la Justice des conditions de la cession des 34% de Gulli détenu par France Télé pour des « miettes » !


C’est un résultat net annuel de 41 millions d'euros, au terme de l'exercice 2014, que le groupe Lagardère annonce et qui lui permettrait de verser un dividende stable à 1,3 euro par action.

Les résultats financiers que le groupe a publiés cette semaine,  sont plein d’enseignements concernant la cession par Pflimlin des 34 % que détenait France Télévisions dans Gulli.


La partie qui intéressera à n’en pas douter la Justice que va saisir le SNPCA-CGC est celle qui correspond justement à cette « opération» qui n’a rapporté que 2,5M€ au groupe public !!!! 

Le syndicat mettre tout en œuvre pour que la Cour de discipline budgétaire de l’État mais également la Cour des comptes, se saisissent du dossier et posent les questions qui s’imposent au regard des documents ci-dessous...


Le futur président de France Télévisions qui n’aura, à l’évidence, d’autre choix que d’auditer le groupe devra inévitablement, lui-aussi, se pencher sur cette piteuse opération pour France Télé qui , rappelons-le, n’a rapporté que 2,5M€ au groupe public. 

Exemple de questions.

Question 1: Comment le groupe Lagardère peut-il enregistrer un profit de 19M€ (700%) sur des titres fraîchement achetés ?

Question 2 (restée pour l’heure sans réponse): Comment France Télé peut elle avoir vendu ses 34% pour 2,5 M€ alors que le marché et la presse évoquaient une valeur comprise entre 21 et 34 M€ ??










jeudi 12 mars 2015

Comment Delphine Ernotte pourrait-elle candidater pour remplacer Pflimlin sur le départ ?..."Demandez aux syndicats d'Orange ce qu'ils pensent d'elle!"

Comment Delphine Ernotte qui a en quelque sorte succédé à  Didier Quillot, ex-patron  d'Orange France... pourrait-elle encore candidater pour remplacer Pflimlin sur le départ ?

Certaines mauvaises langues disent aujourd’hui qu'ils auraient, tous les deux, un projet pour le CSA  similaire ?!! 

En tout cas, après l'article de Challenges (ci-dessous) celle qui faisait partie de la direction d'Orange au moment des 27 suicides et des centaines de licenciements  (plus d'un millier) - après mures réflexions - même soutenue par Kessler and co, aurait compris que ses chances de "séduire" les 10.000 salariés de France Télé sont aujourd'hui quasi nulles.

Il n'y pas grand chose à ajouter à la conclusion de l'article "Demandez aux syndicats d'Orange ce qu'ils pensent d'elle!"...à part peut-être que dans une maison comme France Télé à feu et à sang après presque 5 ans de mandat Pflimlin, y transporter le scénario France Télécom, est la dernière chose dont les pouvoirs publics n'aient ni envie, ni besoin !!!!!!





Pflimlin perd les pédales...les syndicats dénoncent ses dérapages.

Beaucoup prêtent à Voltaire la fameuse phrase « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire », citation  « apocryphe » issue d’une lettre datant du 6 février 1770, adressée à l’abbé Le Riche.


Quand bien même la phrase serait sujette aujourd’hui à « interprétations », il  n’en demeure pas moins qu’après les événements tragiques qu’a récemment traversés notre Pays, elle prend ici tout son sens.


Par analogie, cette phrase s’applique totalement au droit de grève sacrosaint principe de notre démocratie : « Nous ne sommes pas toujours d’accord avec ce que vous mettez en avant, mais nous nous battrons bec et ongles pour que vous ayez le droit de faire grève ».


Pflimlin, à bout de souffle et en bout de course qui perd un peu plus ses nerfs alors que l’échéance de son remplacement se profile, aurait au minimum dû le comprendre.

Sa note de service du 6 mars dernier qui prétend enfermer le droit de grève dans un carcan, est la preuve qu’il n’a rien compris.


Pflimlin, sans la moindre certitude a décidé de restreindre les modalités d'exercice du droit de grève à France télévisions quitte à maintenir le plus grand désordre dans l’entreprise.



Il a même, ces derniers jours, trouvé « approprié » d’envoyer des huissiers dans l’entreprise pour faire constater que des salariés qui se déclaraient en grève 59 minutes en cours de journée sans s’être déclaré préalablement dès leur prise de service, vont passer en commission disciplinaire pour y être sanctionné !!!



Une honte. Pflimlin qui depuis quelques semaines fait tout pour «éviter les salariés » n’a plus de figure.



Le SNPCA-CGC a choisi de mandater comme les autres syndicats, son Conseil pour engager une procédure contre France télévisions au TGI de Paris pour ce que le syndicat considère comme une violation du droit de grève garanti par la Constitution et la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne.

Lacroix le successeur d'Ajdari aux finances de France Télé a choisi "d'out déplacer" une soixantaine de cadres, à Lille, enchantés!

La réalité de la situation financière à France Télévisions, Lacroix le successeur d'Ajdari, la connait pourtant bien.
 
Alors que les rapports qui se succèdent et se ressemblent donnent tous raison au blog CGC Média qui écrit depuis de nombreux mois que les pertes cumulées (de -200 à -250M€ estimées) dépassent la moitié du capital de l'entreprise, que la trésorerie est exsangue (-150M€ environ) et que France Télévisions continue d'emprunter ponctuellement, Lacroix a fait appel à un cabinet d'out-placement "OASYS Consultants" qui "accompagne chaque cadre et chaque dirigeant pour l'aider à réussir son repositionnement professionnel et son intégration, pour qu'il retrouve motivation, plaisir et confiance et pour faire progresser ses compétences...". (c'est ce que dit la page d''accueil)
 
Lacroix a sûrement dû éprouver le besoin à quelques jours de la nomination du remplaçant de Pflimlin, de se préparer à l'accompagnement de certains cadres dont lui-même dans leur repositionnement professionnel !!!
 
Le restant des 10.00 et quelques salariés apprécieront sûrement .
 
Le blog CGC Média leur propose de découvrir l'article du Canard enchainé de ce 11 mars:
"OASYS CONSULTANTS, cabinet de conseil en "transition professionnelle apprenante" (sic), vient d'animer un séminaire pour 55 cadre de la direction des ressources humaines et du secrétariat général de France Télés, à l'initiative du nouvel argentier de groupe Fabrice Lacroix.
Deux jours d'escapade (5-6/03) à Lille pour apprendre à travailler ensemble, moyennant 3000 € de train, 6000 € pour Oasys et 11.000 € de chambres au Novotel.
Le Carlton de Lille était complet ? " (ironise le palmipède)
 
 
Espérons que la soixantaine de cadres apprenant donc à gérer "la transition professionnelle" grâce à Lacroix, est bien revenue de Lille, enchantée !

mardi 10 mars 2015

A quel stade de « la courbe du deuil » Delphine Ernotte en est-elle rendue concernant sa candidature à la présidence de France Télévisions?

A quel stade de « la courbe du deuil » Delphine Ernotte en est-elle rendue concernant sa candidature à la présidence de France Télévisions? 

Dans le document intitulé « La courbe du deuil » qui se sont retrouvés transposés à France Télé (*) et dont Delphine Ernotte avait expliqué aux « InRockuptibles »  qui lui posait la question « Qu’est-ce qu’un outil comme la "courbe de deuil’" vient faire entre les mains d’un manager ? » : « Ce qu’on voulait, c’était accompagner au maximum les employés. Mais peut-être était-ce maladroit. », le blog CGC Média se demande à quelle phase de son processus en est l’intéressée pour la présidence de France Télé. 


Delphine Ernotte dont ont imagine qu’elle a probablement passé le stade de la « satisfaction » pour sa candidature partout annoncée à la présidence de France Télévisions, en est-elle rendue après les 27 suicides à France Télécom… l’«accompagnement  peut-être maladroit des employés » qu’elle évoque dans l’interview !!!! 

A-t-elle compris que ces méthodes dont le blog CGC Média avait dénoncé la transposition à France Télé (documents ci-après), les 11.000 salariés de France Télévisions n’en veulent pas.

En se référant au schéma,  Delphine Ernotte en serait soit «au refus de comprendre» [que les salariés de France Télé ne veulent pas de ces méthodes] soit à «la résignation» [de ne pas candidater, tout simplement, vu le climat social ] !!!!!

Il se dit également que tout ce battage médiatique et ce couteau remué dans la plaie commencent à agacer au plus au point le pédége d’Orange Stéphane Richard qui serait prêt pour siffler « la fin de partie ».


Les salariés de France Télévisions ne veulent pas voir à France Télé les communiqués de Delphine Etrnotte comme celui qu’elle publiait après le suicide d’un salarié de France Télécom/Orange de 57 ans (père de 4 enfants) qui s’était  immolé par le feu sur le parking du site de Pichey à Mérignac près de Bordeaux. 

« Suite à ce drame, la direction de France Télécom annonce qu’une enquête sera diligentée….elle annonce également avoir monté une cellule psychologique…. Les secours arrivés sur place n’ont pu que constater le décès de ce salarié âgé de 57 ansNous sommes bouleversés d’apprendre le décès d’un salarié de l’agence professionnelle de Bordeaux qui a mis fin à ses jours en s’immolant par le feu ce matin sur le parking de l’agence entreprise de Mérignac… » 

Delphine Ernotte, directrice exécutive d’Orange France, d’ajouter portant lors d’une conférence de presse que « Ce n’est pas le temps d’analyser, ce sera fait en toute transparence avec les partenaires sociaux. Il y aura une enquête qui sera diligentéetoute la lumière, pour autant qu’on puisse la faire, sera faite ». 

Et de s’interroger cyniquement « Peut-on toujours détecter quelqu’un en période de fébrilité dans une entreprise de 100.000 salariés ? Peut-on être infaillible ? La preuve que non ». 

En conclusions, citons à nouveau les « InRockuptibles » qui interrogeaient Delphine Ernotte «  Vous aviez prévu des dépressions : c’est écrit dans les documents. Vous auriez pu prévoir que certains allaient craquer, non ? »   qui répondait « Non. On ne l’a pas du tout imaginé. » 

Dans de telles circonstances, comment Delphine Ernotte qui ne connait de toute façon pas la télé, imagine-t-elle être acceptée ?



 
(*)




Pflimlin lâché par un Sénat qui se lâche!

Dans sa rubrique "vite-dit" du 9/03/15,  le site d'"arrêt sur images" met un coup de projecteur sur une "séquence passée inaperçue" le mercredi 4 février dernier, où "une semaine après la diffusion d'une enquête de Pièces à convictions, consacré au train de vie du Sénat,  Pflimlin était auditionné par le Sénat à propos de l'avenir du groupe audiovisuel public. L'occasion pour les sénateurs de malmener le PDG de France TV."Pflimlin en a pris pour son grade....
Devant les sénateurs remontés comme des pendules, il faisait moins le malin que dans le "Supplément "de ce dimanche sur Canal +.
Mal à l'aise, en avalant à plusieurs reprises sa salive devant les parlementaires, il s'est très maladroitement justifié en répétant "Cette cette émission sur le train de vie du Sénat, s'inscrit dans un débat qui n'est pas clos....Puis c'est la marque de l'indépendance du service public, il faut que vous le sachiez".
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article de la Rédaction d'Arrêt sur images:
"D'emblée, le sénateur UMP des Alpes-Maritimes, Jean-Pierre Leleux [par ailleurs administrateur de France Télévisions, ndlr]  affiche la couleur : "Vous arrivez après une émission de France 3 qui nous a tous fait très très très plaisir et vous devez vous attendre à quelques questions sur le sujet". *
Anticipant les critiques et ces fameuses questions, Pfimlin a bredouillé que "l'angle" de cette émission - le train de vie du Sénat - "s'inscrit dans un débat qui n'est pas clos", celui de l'utilisation de l'argent public.

Pas vraiment convaincant pour les sénateurs qui ont enchaîné sur les méthodes de l'émission. Bruno Retailleau, président du groupe UMP du Sénat, a ainsi reproché à France 3 d'avoir eu recours à des caméras cachées. Samia Ghali, sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, a reproché les questions des journalistes : "Je n'ai jamais vu un média interroger de la sorte".
Devant ces attaques, Pfimlin, tout en sortant les rames, a assumé le reportage de France 3, en tant que directeur de la publication... avant de souligner que ce type d'émissions d'investigation était plutôt plébiscité par le public : "C'est la marque de l'indépendance du service public, il faut que vous le sachiez", a insisté Pfimlin devant les sénateurs, tout en répétant que le but de l'émission n'était pas de "prendre pour cible" le Sénat.
Pfimlin, malmené par les sénateurs :
C'est peu dire que les sénateurs ont peu apprécié ce reportage, particulièrement assassin sur l'argent du Sénat. Et France 3 a utilisé tous les moyens pour sa démonstration. Exemple ? Pour interroger les jardiniers du Sénat, les journalistes se sont faits passer pour  des étudiants en horticulture. Ce qui donne une séquence saisissante sur les privilèges de ces jardiniers, qui reconnaissent eux-mêmes que leurs salaires "valent vraiment le coup" :
Au lendemain de la diffusion de ce numéro de Pièces à conviction, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, avait plaidé pour la suppression pure et simple du Sénat, déclenchant une crise ouverte avec Gérard Larcher, le président de la Haute Assemblée. En recevant quelques jours plus tard Pfimlin, les sénateurs en ont donc profité pour lui demander des comptes."
Il n'avait plus guère d'illusion sur sa reconduction Pflimlin mais là il peut presque tirer un trait (au cordeau) dessus.
C'est dur la culture Rémy Pflimlin... demandez donc aux jardiniers du Sénat qui vous le confirmeront sans stratagème, bien volontiers  !!!!

lundi 9 mars 2015

Mémona Hintermann: pragmatique et sage parmi les Sages



Dans un compte rendu qu'elle a largement diffusé en interne après avoir rencontré trois des membres du  Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (*), la SDJ  (Société des Journalistes) de France 2 fait état par écrit des échanges qui ont eu lieu.

(*)  
Sylvie Pierre-Brossolette

Mémona Hintermann-Afféjee

Nicolas About


Mention spéciale pour la sage et pragmatique Mémona Hintermann qui concernant le premier point abordé, à savoir la présidence de France Télévisions, leur a déclaré le plus logiquement qui soit  «On n’a plus le droit à l’erreur vu l’état du pays, France Télévisions a un rôle essentiel pour rassembler les Français. Je n’imagine pas quelqu’un ne connaissant pas les rouages de l’audiovisuel venir aux commandes d’un tel vaisseau ».

et d'ajouter « Dans le respect de l’humain.... Il faudra respecter les gens; ils savent travailler ». 

Paroles frappées de bon sens pour cette femme de tempérament et de caractère.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la compte rendu diffusé par le Bureau de la SDJ

"La réunion a duré une heure trente environ, sur toute une série de sujets, allant du futur président de France Télévisions, à la couverture des attentats de janvier dernier.



Les trois personnes rencontrées (*) ont précisé qu’elles parlaient en leur nom, lors d’une conversation informelle.



1- La Présidence :



Les candidatures doivent être déposées entre le entre le 9 et le 26 mars et seront étudiées à partir du 1er avril.


Pas de profil particulier attendu, l’essentiel c’est que le projet soit bon, et qu’il puisse insuffler une grande ambition de culture et de qualité.


Les enjeux, à leurs yeux sont cruciaux. Mémona Hintermann : « On n’a plus le droit à l’erreur vu l’état du pays, France Télévisions a un rôle essentiel pour rassembler les Français. Je n’imagine pas quelqu’un ne connaissant pas les rouages de l’audiovisuel venir aux commandes d’un tel vaisseau ».


Nicolas About : « On ne va pas faire table rase de ce qui a été engagé, il faut une logique à long terme». Il souligne que c’est la seule direction du PAF qui n’est pas stable dans le temps.

Le futur président aura un défi de taille « serrer les boulons financiers ».



Pour Sylvie Pierre-Brossolette, « Cette entreprise doit être un élément de fierté, le fer de lance de la création et de l’innovation, comme la BBC. Il faut remettre tout ça en route ».



Le CSA souligne les inconnues qui compliquent la tâche des candidats, qui ne peuvent pas savoir aujourd’hui sur quel budget ils pourront compter (montant de la redevance décidé par les parlementaires, publicité après 20h…).


Nicolas About reconnaît qu’il y a des contradictions dans les injonctions du gouvernement : « ll veut que France Télévision fasse mieux avec moins d’argent. Quand on nous dit que dans la mi-temps d’un match de football, on ne peut pas mettre de pub ça me laisse perplexe ».



Mémona Hintermann, elle, sera attentive, lors de son vote « au respect de l’humain. Il faudra respecter les gens, ils savent travailler ».



Tous les candidats à la présidence qui le demandent seront reçus par les membres du CSA. 

Chacun indiquera le nom des collaborateurs avec lesquels il souhaite travailler, notamment le directeur de l’info.  A notre proposition de consulter la Rédaction sur le nom de son directeur, Mémona Hintermann répond « je ne suis pas pour la cogestion ». 

Nicolas About a trouvé l’idée intéressante.





2-Rapport Schwartz



 « Ce n’est pas le rapport du gouvernement »  dit Nicolas About,  « et la tutelle doit être la plus légère possible. »






3-Info 2015



Le CSA rappelle la qualité du travail des journalistes de France Télévision : « Vous êtes des journalistes de qualité ».


Tous les trois accueillent favorablement le projet Info 2015, qui va dans le bon sens selon eux, mais Mémona Hintermann déplore la manière dont il a été mis en place, avec un « phénomène de colonisation de France 3 par France 2. «Ces deux sœurs jumelles se sont toujours détestées, la princesse et la petite sœur paysanne. »


Elle explique qu’elle garde beaucoup de contacts avec ses anciens collègues de France 3 et qu’elle constate qu’il y a beaucoup de douleur et de souffrance.
« La manière dont on va sortir de cette mauvaise ambiance est un critère pour le futur président ».


Nicolas About est lui aussi attentif au climat social : « Cette phase douloureuse ne soit pas être passée par pertes et profits ».



Sur la question de regrouper les rédactions du service public, Mémona Hintermann et Sylvie Pierre-Brossolette se sont dites favorables à une synergie future entre France Télé / France24/ TV5 au moins sur le pôle technique, mettre les moyens en commun pour une meilleure efficacité.




4-La culture dans le JT



La culture est l’une de leurs préoccupations, elle « doit être présente dans les JT ».

Si elle est effectivement présente au sens très large sur les antennes du groupe, la culture plus classique est « négligée » dans les JT.

Sylvie Pierre-Brossolette : « on a plus souvent de longs sujet sur les Français à la plage que dans les musées ».



Mémona Hintermann trouve « bizarre » la fusion des services culture de France 2 et France 3 à Culture Box, mais si les journaux des deux chaînes puisent dans ces ressources et que cela devient un service plus solide, « il ne faut pas avoir peur du changement ».




5-Publicité après 20h



Officiellement, le CSA a la même position depuis un communiqué de 2013, qui était opposé au retour de la pub après 20h.

Pour plus de  souplesse, Nicolas About suggère la possibilité de redistribuer les temps de pubs entre les différentes chaînes.





6-Les relations France Télévision/Producteurs



Le CSA souligne que la filière de production de France Télévision est 10 à 30% plus chère, ce qui pousse le groupe à faire appel à des producteurs extérieurs.  [un cliché auquel il faut tordre le cou, selon le blog CGC Média, ndlr]

Ils ont pris l’exemple de la BBC, pour qui les droits liés à leurs émissions et documentaires est une source importante de revenus et que France Télévisions était le seul groupe européen à ne pas être propriétaire de ses droits.




7-La couverture des attentats de Charlie Hebdo



Nous avons souligné que nous trouvions les sanctions disproportionnées et injustes, eu égard au caractère exceptionnel de l’évènement, et au nombre limité de dérapages sur 500 heures de direct.


Ils restent sur leur position sévère à l’encontre du traitement médiatique des attentats de janvier. « Pas question de transiger sur la mise en danger de la vie d’autrui. L’info est une arme qui peut être utilisée par les terroristes et qui fait partie de leur plan média. Il y a eu des erreurs monumentales».


Ils ont trouvé que les directeurs de chaînes, lors de leur rencontre avec eux, refusaient toute critique et campaient sur leurs positions.



Nicolas About : « La question n’est pas celle de la liberté d’expression et d’informer mais de qu’est ce qui peut être diffusé à l’instant t. Tout peut être diffusé mais pas à n’importe quel moment. On ne dit pas comment il faut maîtriser l’antenne, mais qu’il faut le faire ».



Ils insistent sur le fait que leur critique ne cible pas le travail journalistique effectué, mais bien les éditeurs des chaînes, qui auraient eu techniquement les moyens d’imposer un léger différé.


Nicolas About a souligné qu' « il y avait des divergences au sein des conseillers sur la sévérité des sanctions du CSA après Charlie. Plusieurs auraient voulu qu'elles soient moins radicales mais ils l'assument de manière collégiale. »



Le Bureau de la SDJ"







dimanche 8 mars 2015

Pflimlin pris en flagrant délit de mensonge…Formi…Formi…Fort minable.

Pflimlin pris en flagrant délit de mensonge…Formi…Formi…Fort minable.

Le lieutenant com de Pflimlin Frédéric Olivennes a eu beau tweeter au commencement de l’enregistrement de l’émission qui a eu lieu en fin de semaine « Et c’est parti ! Rémy Pflimlin démarre l’enregistrement du @Le Supplément de @MaitenaBiraben »….Le résultat est consterannant.


Il n’y a pas que le juge, du reste, qui appréciera…Le CSA et son président Olivier Schrameck devraient également prendre la mesure de ce qu’ils ont créé en se repassant les propos de Pflimlin que Maïtena Biraben qualifiera même de «surréalistes».

Quant aux collaborateurs de France Télé, ils vont eux constater une fois encore, le mépris avec lequel continue de les traiter Pflimliin. Leurs réactions sur le blog CGC Média depuis la diffusion de cette émission, le montrent d’ailleurs clairement: « scandaleux », « une honte », « naze », « pourquoi le faire venir ? »….etc… 

L’une des questions principales est bien, en effet, celle-là: « Pourquoi l’avoir fait venir? »

Pour le scoop que cherchait évidemment Maïtena Biraben à la veille de la date d’ouverture des dépôts des candidatures (9/03) visant à remplacer celui que Sarkozy nommait à l’été 2010 ! Bien, c’est raté…(voir ci-après)

A la question de Maïtena « Rémy Pflimlin êtes-vous candidat pour la présidence de France Télévisions  ? »

Pflimlin répond – attention c’est du lourd -  « Sur cette question, je prends…j’ai pris ma position personnelle. Je la réserve aux membres du CSA qui sont les premiers intéressés par le sujet et auquel je donnerai ma décision et ma position prise en mon for intérieur, dans les prochaines semaines, en tout cas avant le 26 (03) »

Maïtena d’ajouter « Moi, c’est un homme en campagne que j’ai en face de moi ! »

Pflimlin de rétorquer - utilisant la 3ème personne pour parler de lui – avant de s’extasier « C’est le sentiment qu’on vous donne ? Ahhh !!!!! »

C’est tout simplement hallucinant…Pour le reste, c’est le pompon.

Quand Maïtena s’étrangle «Est-ce que vous pouvez être candidat de manière anonyme ? » et que Pflimlin lui renvoie « Visiblement le CSA ouvre cette possibilité. Je n'ai pas décidé de la manière dont, le cas échéant, je le serai où je ne le serai pas»

Pflimlin pourrait donc ne pas se déclarer publiquement mais le faire dans le « secret » prévu par l’instance de régulation !!!!!! 

« C’est surréaliste cette discussion…« Vous pourriez être candidat et pourriez l’être de manière anonyme ?... », s’est exclamée à juste titre Maïtena Biraben.  

« En tout cas, le CSA dit  aujourd'hui dit que c'est possible » a renchéri Pflimlin !!!!!

Imaginez, la tête des collaborateurs de France Télé qui regardent l’émission de Canal et apprennent que Pflimlin pourrait d’abord être candidat mais surtout ne pas le dire, en restant dans « l’anonymat »… Quel mépris.

Le CSA, quant à lui, peut-être satisfait de cette procédure secrète qu’il a annoncée mettre en place et que Pflimlin ne se prive pas de fustiger en public à présent.  

L’exercice, si la situation de faillite que connait le groupe public n’était pas déjà si dramatique, aurait de quoi faire rire comme Pflimlin a fait rire l’ensemble des intervenants du plateau à force de répéter à l’envi dans un auto satisfécit permanent « Formidable, formidable, formidable…. ».

(*) Enfin, le juge Renaud Van Ruymbeke qui instruit la plainte déposée par le SNPCA-CGC et a placé Pflimlin sous statut de témoin assisté dès juillet dernier dans le volet télévisuel de l’affaire Bygmalion, n’a pas non plus en croire ses oreilles.

Entendre Pflimlin après la diffusion d’un reportage justement sur Bygmalion et les multiples contrats signés dès son arrivée sans mise en concurrence, affirmer que cela ne le concernerait pas, a dû le faire bondir comme il a fait bondir le blog CGC Média.

Il faut dire qu’il y a de quoi s’étouffer, en entendant à la question de Maïtena Biraben « Vous avez envie d’y retourner ? Est-ce que ce [Bygmalion, entre autres] n’est pas un problème pour la suite ? », la réponse de Pflimlin qui déclare « Ce n’est pas un problème parce que ce n’est pas une affaire France Télévisions ».

Oui, Maïtena, vous avez raison…tout ceci "Est surréaliste".
 
Cette dernière allégation est en plus mensongère car c’est justement Pflimlin qui en a fait une affaire France Télévisions en se portant 3 jours après sa convocation chez le juge, partie civile au nom du groupe public. (¤) 

(¤)  Rappels

Le 3/07/14 Pflimlin est placé par Renaud Van Ruymbeke sous statut de témoin assisté.

Le 4/07/14, l’AFP écrit  "France Télévisions va se constituer partie civile dans l'affaire Bygmalion et l'annoncera à son Conseil d'administration le 10 juillet", a-t-on expliqué à France Télévisions."
Le 7/07/14, Pflimlin écrit au juge pour se constituer au nom de France Télévisions (dont il est également le représentant légal) partie civile avant même que son Conseil d’administration ne soit saisi de cette procédure.

Le 10/07/14 Pflimlin informe son C.A. (il ne s’agit même pas d’un point distinct à l’ordre du jour !) que France Télé va se constituer partie civile comme l’a indiqué la dépêche AFP.

Les propos de Pflimlin sont donc mensongers lorsqu’il déclare « Ce n’est pas un problème parce que ce n’est pas une affaire France Télévisions ».

Ça l’est d’autant moins que l’avocat d’Ajdari (l’ex financier de France Télé) est le même que celui de Pflimlin, tous deux placés pour l’heure sous statut de « témoin assisté » mais également le même que celui choisi par ce dernier pour défendre France Télévisions : Maitre Pitron du cabinet Gide Loyrette et Nouel.

 
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le cabinet Gide Loyrette et Nouel, le blog CGC Média qui a gardé le meilleur pour vous renvoie à deux articles parmi des centaines qui explique comment Jean-François Copé (#) rejoint en 2007, ce prestigieux cabinet Gide Loyrette Nouel, chez qui il devient avocat d'affaires.

 
L’article de Marianne intitulé « France télévisions : le rapport secret de Carolis confié au cabinet de Copé » qui débute ainsi : « Le directeur de France télévision a confié au cabinet qui emploie Jean-François Copé, la rédaction d'un projet de fusion des chaînes du groupe. Drôle de coïncidence, trois des anciens collaborateurs de Copé travaillent à présent auprès de Patrick de Carolis.

Tout commence par la petite bombe lâchée  en dernière page du Canard enchaîné du 3 octobre. Le grand plan secret Patrick Carolis pour répondre aux exigences d'économies figurant dans la lettre de mission rédigée par Nicolas Sarkozy à la ministre Christine Albanel y est dévoilé : le projet « ORTF » comme l'appellent ses détracteurs prévoie la fusion des chaînes du groupe France Télévisions à travers « un projet de dispositions législatives » dont la rédaction a été commandée un grand cabinet d'avocats.

Le Canard ne le révèle pas mais, hasard ou coïncidence, il s’agit justement du cabinet Gide Loyrette et Nouel, celui où collabore Jean-François Copé. Ce dernier vient d'ailleurs de se faire sérieusement avoiner pour cumuler sans complexe son poste de député-maire et patron du groupe UMP avec un juteux « temps partiel » dans ledit cabinet. Le député-maire de Meaux s’est-il occupé lui-même de la rédaction du texte commandé par Carolis ? Une chose est sûre, on est pas loin du conflit d'intérêt.

Le soupçon plein d'autant plus que dans la garde rapprochée du directeur de France télévision, certains ont, par le passé, travaillé en étroite collaboration avec l'ancien ministre du Budget…..

 
Ou encore celui du quotidien « Le Monde » de mars 2014 intitulé « Copé, l'homme qui joue avec le feu »
Extrait

«…C'est encore Grégoire Chertok qui met Copé en relation avec Jean-Jacques Raquin, le senior partner du prestigieux cabinet Gide Loyrette Nouel, chez qui Copé devient avocat d'affaires en 2007. Une nouvelle imprudence. Après son divorce d'avec Valérie, que les copéistes les plus fervents tenaient pour responsable de ses dérives « bling-bling », Jean-François Copé était censé revenir à un train de vie plus sobre. L'embauche de Copé au sein du cabinet international, pour un temps partiel et un salaire tenu longtemps secret mais qui approchait les 20.000 euros mensuels, fait jaser. Il dirige alors le groupe UMP de l'Assemblée nationale, flanqué d'un cabinet d'une trentaine de collaborateurs digne de celui d'un ministre. La conjugaison des deux activités ressemble à un nouveau dérapage. A la cour des comptes, Philippe Séguin, outré, ne l'appelle plus que « maître Copé ».

Député-avocat d'affaires ? Jusqu'à son départ forcé, en 2010, du puissant cabinet, Me Copé ne voit pas où est le mal. Y compris lorsqu'il est soupçonné de défendre, au Palais Bourbon, des amendements qui, à l'évidence, conviennent aux clients de « Gide ». Il n'a jamais compris où est le problème dans les libertés qu'il prend avec les usages ou la morale. En 2002, alors qu'il est ministre, il demande à son suppléant à l'Assemblée, Roger Boullonnois, d'embaucher sa première épouse, Valérie, comme assistante parlementaire. Il ne voit pas non plus le problème lorsque, en 2005, Le Canard enchaîné révèle qu'il dispose comme ministre délégué au budget d'un appartement de fonction de 160 m2 loué par l'Etat 5.500 euros par mois aux abords des Invalides, alors qu'il est lui-même propriétaire d'un appartement rue Raynouard, dans le 16e arrondissement de Paris. Un logement occupé alors par… son directeur adjoint de cabinet, Bastien Millot – encore lui.

Il ne voit toujours pas, en 2010, à l'époque où il dirige le groupe majoritaire à l'Assemblée, pourquoi il ne serait pas (avec Grégoire Chertok) membre du « comité consultatif » d'un fonds spéculatif, Lutetia Capital, ce qu'avait révélé Mediapart.

«Jean-François a un problème avec l'endroit où mettre le curseur. Avant de lire Pour en finir avec les conflits d'intérêts , le livre de Martin Hirsch, il ne voyait pas où était le souci de faire de la politique et de travailler en même temps chez Gide », soupirait il y a un an Bastien Millot lui-même. « Il a une difficulté à cerner les individus, poursuivait le patron de Bygmalion. Takieddine, il ne s'en est pas méfié, il faut dire qu'à l'époque on n'avait pas la tentation de chercher sur Google le CV des gens. Tant qu'il ne se retrouve pas sur le gril médiatique, il ne voit pas où est le problème. »….

(#) "Jean-Francois Copé ex-patron de  l’UMP qui vient d’être récemment mis en examen pour "abus de confiance" dans l'enquête sur le paiement par son parti des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy  après son échec à la présidentielle de 2012. Bénéficiaire du dispositif, l'ancien président lui-même devrait être prochainement convoqué. Jean-François Copé, contraint de quitter la présidence de l'UMP au printemps 2014 par le scandale Bygmalion, qui a d'emblée contesté par l'intermédiaire de son avocat cette décision des juges."