Pflimlin pris en
flagrant délit de mensonge…Formi…Formi…Fort minable.
Le lieutenant com de Pflimlin Frédéric Olivennes a eu beau
tweeter au commencement de l’enregistrement de l’émission qui a eu lieu en fin
de semaine « Et c’est parti ! Rémy Pflimlin démarre l’enregistrement du
@Le Supplément de @MaitenaBiraben »….Le résultat est
consterannant.
Il n’y a
pas que le juge, du reste, qui appréciera…Le CSA et son président Olivier
Schrameck devraient également prendre la mesure de ce qu’ils ont créé en
se repassant les propos de Pflimlin que Maïtena Biraben qualifiera même de «surréalistes».
Quant
aux collaborateurs de France Télé, ils vont eux constater une
fois encore, le mépris avec lequel continue de les traiter Pflimliin. Leurs réactions
sur le blog CGC Média depuis la diffusion de cette émission, le montrent
d’ailleurs clairement: « scandaleux »,
« une honte », « naze »,
« pourquoi le faire
venir ? »….etc…
L’une des questions principales est bien, en effet, celle-là: « Pourquoi
l’avoir fait venir? »…
Pour le
scoop que cherchait évidemment Maïtena Biraben à la veille de la date
d’ouverture des dépôts des candidatures (9/03) visant à remplacer celui que Sarkozy nommait à l’été 2010 !
Bien, c’est raté…(voir ci-après)
A la question de Maïtena « Rémy
Pflimlin êtes-vous candidat pour la présidence de France Télévisions ? »
Pflimlin répond – attention c’est du lourd - « Sur
cette question, je prends…j’ai pris ma position personnelle. Je la réserve aux membres du CSA qui
sont les premiers intéressés par le sujet et auquel je donnerai ma décision et
ma position prise en mon for intérieur, dans les prochaines semaines, en tout
cas avant le 26 (03) »
Maïtena d’ajouter « Moi, c’est un homme en campagne que
j’ai en face de moi ! »
Pflimlin de rétorquer - utilisant la 3ème personne pour
parler de lui – avant de s’extasier « C’est le sentiment qu’on vous
donne ? Ahhh !!!!! »
C’est tout simplement hallucinant…Pour le reste, c’est le pompon.
Quand Maïtena s’étrangle «Est-ce que vous pouvez être candidat
de manière anonyme ? » et que Pflimlin lui renvoie
« Visiblement le CSA ouvre cette
possibilité. Je n'ai pas décidé de la manière dont, le cas échéant, je le
serai où je ne le serai pas»
Pflimlin
pourrait donc ne pas se déclarer publiquement mais le faire dans le
« secret » prévu par l’instance de régulation !!!!!!
« C’est surréaliste cette discussion…« Vous
pourriez être candidat et pourriez l’être de manière anonyme ?... », s’est
exclamée à juste titre Maïtena Biraben.
« En
tout cas, le CSA dit aujourd'hui dit que
c'est possible » a renchéri Pflimlin !!!!!
Imaginez, la tête des collaborateurs de France Télé qui
regardent l’émission de Canal et apprennent que Pflimlin pourrait d’abord être
candidat mais surtout ne pas le dire, en restant dans « l’anonymat »… Quel
mépris.
Le CSA,
quant à lui, peut-être satisfait de cette procédure secrète qu’il a annoncée
mettre en place et que Pflimlin ne se prive pas de fustiger en public à
présent.
L’exercice,
si la situation de faillite que connait le groupe public n’était pas déjà si
dramatique, aurait de quoi faire rire comme Pflimlin a fait
rire l’ensemble des intervenants du plateau à force de répéter à l’envi dans un
auto satisfécit permanent « Formidable, formidable, formidable…. ».
(*) Enfin, le juge Renaud Van Ruymbeke qui instruit la
plainte déposée par le SNPCA-CGC et a placé Pflimlin sous statut de témoin
assisté dès juillet dernier dans le volet télévisuel de l’affaire
Bygmalion, n’a pas non plus en croire ses oreilles.
Entendre Pflimlin
après la diffusion d’un reportage justement sur Bygmalion et les
multiples contrats signés dès son arrivée sans mise en concurrence, affirmer
que cela ne le concernerait pas, a dû le faire bondir comme il a fait bondir
le blog CGC Média.
Il
faut dire qu’il y a de quoi s’étouffer, en entendant à la question de Maïtena Biraben « Vous avez envie d’y retourner ? Est-ce
que ce [Bygmalion, entre autres]
n’est pas un problème pour la suite ? »,
la réponse de Pflimlin qui déclare « Ce n’est pas un problème parce que ce
n’est pas une affaire France Télévisions ».
Oui, Maïtena, vous avez raison…tout ceci "Est surréaliste".
Cette
dernière allégation est en plus mensongère car c’est justement Pflimlin qui en
a fait une affaire France Télévisions en se portant 3 jours après sa
convocation chez le juge, partie civile au nom du groupe public. (¤)
(¤) Rappels
Le
3/07/14 Pflimlin est placé par Renaud Van Ruymbeke sous statut de témoin assisté.
Le 4/07/14, l’AFP écrit
"France Télévisions va se constituer
partie civile dans l'affaire Bygmalion et l'annoncera à son Conseil d'administration
le 10 juillet", a-t-on expliqué à France Télévisions."
Le
7/07/14, Pflimlin écrit au juge pour se constituer au nom de France
Télévisions (dont il est également le représentant légal) partie civile avant
même que son Conseil d’administration ne soit saisi de cette procédure.
Le 10/07/14
Pflimlin informe son C.A. (il ne s’agit même pas d’un point distinct à l’ordre
du jour !) que France Télé va se constituer partie civile comme l’a
indiqué la dépêche AFP.
Les propos de Pflimlin sont donc mensongers lorsqu’il déclare
« Ce n’est pas un problème parce que ce n’est pas une affaire France
Télévisions ».
Ça l’est d’autant moins que l’avocat
d’Ajdari (l’ex financier de France Télé) est le même que celui de Pflimlin, tous deux placés pour l’heure sous statut de « témoin
assisté » mais également le
même que celui choisi par ce dernier pour défendre France Télévisions :
Maitre Pitron du cabinet Gide Loyrette et Nouel.
Pour
ceux qui ne connaîtraient pas le cabinet Gide Loyrette et Nouel, le blog CGC Média qui a gardé le meilleur
pour vous renvoie à deux articles parmi des centaines qui explique comment Jean-François Copé (#)
rejoint en 2007, ce prestigieux
cabinet Gide Loyrette Nouel, chez qui il devient avocat
d'affaires.
Tout commence par la petite bombe lâchée en dernière page du Canard enchaîné du 3
octobre. Le grand plan secret Patrick Carolis pour répondre aux exigences
d'économies figurant dans la lettre de mission rédigée par Nicolas Sarkozy à la
ministre Christine Albanel y est dévoilé : le projet « ORTF »
comme l'appellent ses détracteurs prévoie la fusion des chaînes du groupe
France Télévisions à travers « un projet de dispositions législatives »
dont la rédaction a été commandée un grand
cabinet d'avocats.
Le Canard ne le révèle pas mais, hasard ou coïncidence, il s’agit justement du cabinet Gide
Loyrette et Nouel, celui où collabore Jean-François Copé. Ce dernier
vient d'ailleurs de se faire sérieusement avoiner pour cumuler sans complexe
son poste de député-maire et patron du groupe UMP avec un juteux « temps
partiel » dans ledit cabinet. Le député-maire de Meaux s’est-il occupé
lui-même de la rédaction du texte commandé par Carolis ? Une chose est sûre, on est pas loin du
conflit d'intérêt.
Le soupçon plein d'autant plus que dans la garde rapprochée du
directeur de France télévision, certains ont, par le passé, travaillé en étroite
collaboration avec l'ancien ministre du Budget…..
«…C'est encore Grégoire Chertok qui met
Copé en relation avec Jean-Jacques Raquin, le senior partner du prestigieux cabinet Gide Loyrette Nouel, chez qui Copé
devient avocat d'affaires en 2007. Une nouvelle imprudence. Après son
divorce d'avec Valérie, que les copéistes les plus fervents tenaient pour
responsable de ses dérives « bling-bling », Jean-François Copé était censé
revenir à un train de vie plus sobre. L'embauche
de Copé au sein du cabinet international, pour un temps partiel et un salaire
tenu longtemps secret mais qui approchait les 20.000 euros mensuels, fait
jaser. Il dirige alors le groupe UMP de l'Assemblée nationale, flanqué d'un
cabinet d'une trentaine de collaborateurs digne de celui d'un ministre. La
conjugaison des deux activités ressemble à un nouveau dérapage. A la cour des
comptes, Philippe Séguin, outré, ne l'appelle plus que « maître Copé ».
Député-avocat d'affaires ? Jusqu'à son départ forcé, en 2010, du puissant
cabinet, Me Copé ne voit pas où est le mal. Y compris lorsqu'il est soupçonné
de défendre, au Palais Bourbon, des amendements qui, à l'évidence, conviennent
aux clients de « Gide ». Il n'a jamais compris où est le problème dans les
libertés qu'il prend avec les usages ou la morale. En 2002, alors qu'il est
ministre, il demande à son suppléant à l'Assemblée, Roger Boullonnois,
d'embaucher sa première épouse, Valérie, comme assistante parlementaire. Il ne
voit pas non plus le problème lorsque, en 2005, Le Canard enchaîné
révèle qu'il dispose comme ministre délégué au budget d'un appartement de fonction
de 160 m2 loué par l'Etat 5.500 euros par mois aux abords des Invalides,
alors qu'il est lui-même propriétaire d'un appartement rue Raynouard, dans le
16e arrondissement de Paris. Un logement
occupé alors par… son directeur adjoint de cabinet, Bastien Millot – encore
lui.
Il ne voit toujours pas, en 2010, à l'époque où il dirige le groupe
majoritaire à l'Assemblée, pourquoi il ne serait pas (avec Grégoire Chertok)
membre du « comité consultatif » d'un fonds spéculatif, Lutetia Capital, ce
qu'avait révélé Mediapart.
«Jean-François a un problème avec l'endroit où mettre le curseur. Avant de
lire Pour en finir avec les conflits d'intérêts , le livre de Martin Hirsch, il ne voyait pas où était le souci de faire
de la politique et de travailler en même temps chez Gide », soupirait il y a un an Bastien Millot lui-même. «
Il a une difficulté à cerner les individus, poursuivait le patron de
Bygmalion. Takieddine, il ne s'en est
pas méfié, il faut dire qu'à l'époque on n'avait pas la tentation de chercher
sur Google le CV des gens. Tant qu'il ne se retrouve pas sur le gril
médiatique, il ne voit pas où est le problème. »….
(#) "Jean-Francois Copé ex-patron de l’UMP qui
vient d’être récemment mis en examen pour "abus de confiance" dans
l'enquête sur le paiement par son parti des pénalités infligées à Nicolas
Sarkozy après son échec à la
présidentielle de 2012. Bénéficiaire du dispositif, l'ancien président lui-même
devrait être prochainement convoqué. Jean-François Copé, contraint de quitter
la présidence de l'UMP au printemps 2014 par le scandale Bygmalion, qui a
d'emblée contesté par l'intermédiaire de son avocat cette décision des juges."