Ernotte voudrait faire gober qu’elle aurait fait quelque chose pour les femmes à France Télés…Taratata !
Après la récente enquête de Médiapart d’une dizaine de pages, publiée le 25 juin dernier sous le titre « A France Télévisions, le service des sports est un bastion sexiste », l’ex-Orange dont le départ est programmé le 24 août prochain - quelles que soient les vaines propagandes qu’elle continue de diffuser au quotidien espérant repousser l’échéance - ne trompe plus personne.
Dernière mise en scène : la parachutée de 2015 vient d’adresser une quinzaine de convocations pour entretien préalable en vue de sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement, à des salariés du Service des Sports dont les noms figurent dans le rapport édifiant du cabinet extérieur Interstys.
Il faut faire vite…Tout doit être bouclé avant le 10 juillet ! Pourquoi le 10 juillet ?
Parce que c’est justement la date butoir que le CSA a repoussé pour recevoir les candidatures à la présidence de France Télés.
Les virés, les mis à pied, les sanctionnés devront l’être avant que le CSA n’étudie et nomme la nouvelle tête qui prendra quelques jours avant septembre les rênes de France Télés…
Elle pourrait dès lors tenter de faire impression et resservir à l’instance son antienne du zéro tolérance envers le harcèlement et de sa politique de l’exemplarité !
Celle qui va indubitablement quitter l’entreprise dans quelques jours, doit absolument montrer qu’elle aurait pris les problèmes à bras le corps alors qu’elle n’a quasiment rien fait en l’espèce pendant 5 ans dans ces trop nombreux dossiers… certainement trop occupée à chasser « l’homme blanc de plus de 50 ans ».
Dossiers dont elle a forcément eu connaissance notamment via son dégé préposé aux ressources humaines qui devait forcément lui remonter les affaires comme l’a rappelé à maintes reprises le blog CGC Média mais dont elle feint de connaitre vraiment l’existence à présent, en imaginant probablement faire avaler au CSA, non pas l’énorme couleuvre qu’elle tenait bien au chaud mais le boa constrictor qu’elle leur réserve !
Parmi les dernières, il y a eu
celle de son « conseiller de l’ombre » le sulfureux
Doligé (c’est comme cela que se qualifiait lui-même l’intéressé !) pote
de Nilou Soyeux qui a « assuré une
mission de conseil d'un an et demi jusqu'à l'été 2018, à France Télévisions, au
côté de Delphine Ernotte ».
Le blog CGC Média qui a largement commenté les frasques de l’individu
sur les réseaux sociaux – entre autres « la main courante déposée à son
encontre par une blogueuse mode, Delphine Desneiges, alias @DeedeeParis,
après le déferlement d'attaques et d'insultes dont elle a fait l'objet sur le
réseau social, de 2007 à 2009. » – y révélait aussi
le tweet réponse due l’intéressé (ci-après)
Dans notre post du 19 avril 2019 intitulé: « #Ernottte#conseiller#MrY#Doligé#pornographie#LOL » particulièrement étayé, nous relayions alors l’article de Grazia « Toutsauf LOL » (*) qui dénonçait « La légèreté tragique de nombreux responsables de médias permettant à certains de se hisser au sommet de la chaîne. C'est le cas du communicant et influenceur wb Emery Doligé, connu sous le pseudo de MrY, et grand amateur de pornographie. ».
Dans celui du 5 avril dernier « Sexisme et harcèlement à France Télés (suite) : Ernotte n’a pas pris l’affaire en mains, elle l’a prise en pleine figure ! » , nous rappelions l’affaire du Boy’s club à « Franceinfo : numérique », il y a un peu plus d’un an dont Ernotte avait comme d’habitude indiqué également, ne pas être au courant !
Enfin, il y a eu le papier signé Marine Turchi - toujours dans Médiapart - révélant qu'« Un avocat qui finançait la Fondation des femmes [la compagne de Sitbon-Gomez en revendiquant la présidence, ndlr] visé par une enquête pour ‘’harcèlement’’» qui indiquait « Selon nos informations, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto est visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel » et « harcèlement moral », ouverte par le parquet de Paris le 13 mars. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ».
« Premier soutien financier de la cellule juridique de la Fondation des femmes, qui lutte contre les violences, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto, star de l’arbitrage, visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel et moral » après avoir été sanctionné par le conseil de l’Ordre, dont il est membre… » ajoutait le site d'information, soulignant ainsi tout le paradoxe.
La plainte qu'a déposée le SNPCA-CFE-CGC devant le Parquet National
Financier après avoir saisi dans un premier temps le TGI dans une procédure en citation directe visant Delphine
Ernotte pour favoritisme et recel de prise illégale d'intérêts en lien avec
la Fondation des Femmes, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de
cabinet ainsi que Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation
des Femmes et compagne de ce dernier mais aussi le producteur Maxime Ruszniewski, administrateur de la
Fondation des Femmes, pourrait bien refaire parler d'elle "au regard des
nouveaux éléments qui ont été découverts depuis la délivrance de la citation en
justice"
Ni l’Actionnaire, ni la Représentation nationale, ni le nouveau Gouvernement et les ministres de Tutelles, ne sont dupes… pas plus que ne le sont les membres du CSA.
La porteuse d'eau toujours administratrice appointée chez Suez environnement, devrait peut-être se tourner vers l'assainissement...un débouché d'avenir !