« Envers du Décor » : France Télévisions lance une campagne alibi sur le respect de la "Diversité" mais humilie et vire, sans ménagement ni aucune raison, d’une de ses filiales, une maghrébine enceinte de 6 mois, modèle parfait d’intégration.
« La diversité est loin des préoccupations » de France Télévisions, avait estimé le Club Averroès dans un rapport publié en novembre 2009. Le Club ne croyait pas si bien dire!
Enceinte de 6 mois, modèle parfait d’intégration puisque d’origine marocaine, salariée depuis des années et des années, non seulement de France 2 mais également d’une filiale de France Télévisions MFP, maintenue fallacieusement dans la précarité, elle est virée du jour au lendemain de l’émission de Taddéï.
La situation de stress et de souffrance psychologique qu’elle subit, fait courir des risques au bébé ainsi qu’à la future maman qui pourrait, vu l’état dépressif dans lequel elle se trouve du fait de son éviction.
Ses droits en tant que salariée après 450 émissions de la première à la dernière (tout du moins, au moment où on lui a dit « ton contrat n’est pas renouvelé » ), elle n’en aurait aucun selon France Télévisions !
Le groupe va voir ce qu’il en coûte civilement comme pénalement de conserver sciemment dans la plus totale illégalité quel(le) que salarié(e) que ce soit dans une situation précaire où l’intitulé de sa fonction n’a même rien à voir et n’a jamais rien eu à voir avec le travail qu’elle fait.
De ce point de vue là, l’article L.1242-12 du Code du travail prévoit clairement que: « Le contrat de travail à durée déterminée est établi par écrit et comporte la définition précise de son motif. A défaut, il est réputé conclu pour une durée indéterminée. »
C’est bien le cas, en ce qui concerne notre « future maman »; son dernier contrat de travail à MFP, filiale de France Télévisions dont Yves Garnier ex dégé de RFO est directeur général, mentionne « 1ère assistante réalisatrice ».
Elle n’est, ni n’a jamais été assistante réalisatrice, elle s’occupe de « recruter le public » pour les émissions… Elle est donc de facto en CDI Contrat à Durée Indéterminée.
Et que le réalisateur attitré de l’émission de Taddéï, Nicolas Ferraro dise le contraire !
Quant à la « Production », la « dir-prod » n’a pas donné à la collaboratrice émérite la moindre explication, refusant même d’établir le moindre écrit.
Le DG Yves Garnier, cela ne le concerne pas alors même que le président du CHSCT de France 3 a semble-t-il porté à sa connaissance, certains faits dont la «responsable public» avait été témoin et qui avait fait également l’objet de divers plaintes de spectateurs.
L’émission « phare » de France Télévisions « Ce soir où jamais » serait intouchable !!! MFP qui la produit, la fabrique et la réalise également !!! La filiale de France Télé qui avait d’ailleurs, sans succès, demandé une dérogation à l’application de la Convention Nationale pour la production, peut-elle continuer à établir des CDD qui n’en sont pas…. Une femme enceinte enchaînerait-elle les cdd successifs (ce qui n’est absolument pas le cas) ne peut se retrouver dehors, 3 mois avant d’accoucher et ce sans aucune raison.
France Télévisions souhaitait sûrement que cette histoire ne s’ébruite pas, au moment même où Patrice Duhamel déclare diffuser, début mai, sur les chaînes de FTV une campagne avec une vingtaine de ses animateurs et journalistes pour montrer sa diversité, non seulement "ethnique" mais aussi celle des âges ! « Pas une réponse aux critiques adressées fin novembre par le Club Averroès », assure Duhamel !
Pourtant la cellule mise en place à France Télévisions contre la « discrimination » et pour promouvoir la variété ethno-culturelle à l'écran et au sein du groupe public est aux abonnés absents.
Enfin renseignements pris, notre future maman n’est pas la seule à subir le même sort, c’est-à-dire être embauchée sous ce type de contrats hors la loi pour être mieux foutue dehors sans raison comme le croient ceux qui entretiennent le système où les virés n’auraient aucun droit !!!!! Les collaborateurs qui travaillaient avec elle sont virés aussi (les dommages collatéraux, ils appellent ça).
P.S: La HALDE est saisie, plusieurs Ministères et Associations dont SOS Racisme le sont également.... Rappelons qu'en fonction des procédures engagées, celles ou ceux qui sont à l'origine de l'éviction d'une femme enceinte dans de telles conditions, peuvent être passibles de peines de prison.
vendredi 9 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Bernard Accoyer s'emporte...Xavier Bertrand se fait discret et Jean-François Copé fait étalage d'idées....
Lisez l'article trouvé sur le Net intitulé : "Copé, le leader inavoué de la droite? "
"Bernard Accoyer a eu raison de s'emporter sur la "confusion" des idées à droite. Qui est aujourd'hui le patron de l'UMP ? Nicolas Sarkozy, président de la République et leader incontesté (ou pas) par ses membres, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, ou Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale ?
Depuis la fin des régionales - calamiteuse pour la majorité -, Xavier Bertrand se fait discret quand à l'inverse, Jean-François Copé fait étalage de sa profusion d'idées. Il y a la burqa qu'il continue de défendre ainsi que la fusion de l'impôt sur le revenu avec la Contribution sociale généralisée et la Contribution au remboursement de la dette sociale qu'il a proposé la semaine dernière dans les Echos.
Aujourd'hui, c'est sur la réforme de la télévision publique qu'il veut imposer ses idées."C'est formidable d'avoir supprimé la publicité après 20 heures", se réjouit-il, "mais les Français ne vivaient pas dans l'angoisse de ce que va devenir la publicité dans la journée".
Les Français peut-être pas mais le président si. Nicolas Sarkozy prévoyait à partir de 2011 une suppression totale de la publicité sur les antennes publiques.
"Il y avait une clause de rendez-vous", rappelle Jean-François Copé pour qui "des éléments économiques laissent à penser que [la suppression de la pub avant 20 heures] est une mauvaise chose".
En clair, pas la peine de poursuivre cette réforme - pas des plus urgentes - si cela doit aggraver les finances publiques. Jean-François Copé ose aller face à la parole présidentielle, ce que Xavier Bertrand n'a - et ne fera sûrement - jamais. Le chef de l'Assemblée le confond même avec les deux autres "leaders" du parti.
L'homme n'a jamais caché ses ambitions pour 2017 et s'impose de plus en plus en haut de la hiérarchie UMP... tout en laissant la direction de côté. "Le parti c'est pas moi !", se défend-il. Le chef de file des députés UMP préfère profiter de l'entente cordiale conclue il y a quelques mois avec Nicolas Sarkozy plutôt que de se livrer à une guerre des chefs.
Proche de M. Copé et vice-président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Deflesselles, ne voit aucune aspiration personnelle au fait que le député-maire de Meaux occupe le devant de la scène politique à droite en ce moment. "Ses déclarations ont été très claires : il soutient Sarkozy pour 2012". "Il ne fait pas tout ça pour avoir l'envie d'exister puisqu'il existe déjà !", conclut le député.
"Bernard Accoyer a eu raison de s'emporter sur la "confusion" des idées à droite. Qui est aujourd'hui le patron de l'UMP ? Nicolas Sarkozy, président de la République et leader incontesté (ou pas) par ses membres, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, ou Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale ?
Depuis la fin des régionales - calamiteuse pour la majorité -, Xavier Bertrand se fait discret quand à l'inverse, Jean-François Copé fait étalage de sa profusion d'idées. Il y a la burqa qu'il continue de défendre ainsi que la fusion de l'impôt sur le revenu avec la Contribution sociale généralisée et la Contribution au remboursement de la dette sociale qu'il a proposé la semaine dernière dans les Echos.
Aujourd'hui, c'est sur la réforme de la télévision publique qu'il veut imposer ses idées."C'est formidable d'avoir supprimé la publicité après 20 heures", se réjouit-il, "mais les Français ne vivaient pas dans l'angoisse de ce que va devenir la publicité dans la journée".
Les Français peut-être pas mais le président si. Nicolas Sarkozy prévoyait à partir de 2011 une suppression totale de la publicité sur les antennes publiques.
"Il y avait une clause de rendez-vous", rappelle Jean-François Copé pour qui "des éléments économiques laissent à penser que [la suppression de la pub avant 20 heures] est une mauvaise chose".
En clair, pas la peine de poursuivre cette réforme - pas des plus urgentes - si cela doit aggraver les finances publiques. Jean-François Copé ose aller face à la parole présidentielle, ce que Xavier Bertrand n'a - et ne fera sûrement - jamais. Le chef de l'Assemblée le confond même avec les deux autres "leaders" du parti.
L'homme n'a jamais caché ses ambitions pour 2017 et s'impose de plus en plus en haut de la hiérarchie UMP... tout en laissant la direction de côté. "Le parti c'est pas moi !", se défend-il. Le chef de file des députés UMP préfère profiter de l'entente cordiale conclue il y a quelques mois avec Nicolas Sarkozy plutôt que de se livrer à une guerre des chefs.
Proche de M. Copé et vice-président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Deflesselles, ne voit aucune aspiration personnelle au fait que le député-maire de Meaux occupe le devant de la scène politique à droite en ce moment. "Ses déclarations ont été très claires : il soutient Sarkozy pour 2012". "Il ne fait pas tout ça pour avoir l'envie d'exister puisqu'il existe déjà !", conclut le député.
mercredi 7 avril 2010
Copé vs Sarkozy …le premier dit vouloir maintenir la publicité sur France Télévisions mais pas le second !
Copé vs Sarkozy …le premier dit vouloir maintenir la publicité sur France Télévisions mais pas le second !
Qui fait quoi ? Qui dit quoi ? Qui décide quoi ?
Ce mercredi 7 avril 2010, dans une interview au Figaro accordée à Paule Gonzales et Enguérand Renault, Jean-François Copé indique : " Nous sommes parvenus à un équilibre satisfaisant à la fois pour les téléspectateurs qui apprécient l'arrêt de la publicité après 20 heures et pour les finances publiques ".
Et le président du groupe UMP à l'Assemblée d’annoncer son intention de déposer un projet de loi pour maintenir la publicité sur les antennes de France Télévisions avant 20 heures. Cette annonce sera faite lors du colloque organisé à l'Assemblée nationale par Michèle Tabarot présidente de la commission des affaires culturelles, sur la télévision publique et la suppression de la publicité visant «à faire travailler la représentation nationale pour affiner le point de vue sur un sujet qui a évolué très vite» selon J-F Copé.
«Dans le cadre de la coproduction législative, nous allons proposer un projet de loi pour maintenir la publicité avant 20 heures qui pourrait être voté avant fin 2010» détaille le député de Seine-et-Marne en ironisant un brin «J'avais eu l'intuition de proposer une clause de revoyure dans la loi pour faire le point fin 2011 avant d'engager la suppression totale de la publicité».
Quelle clairvoyance. Au même moment, Luc Chatel, porte-parole du gouvernement indique ce même jour, sur Europe 1, que "le gouvernement n'a pas modifié son projet de supprimer la publicité sur les chaînes de France Télévisions dans la journée [la loi prévoit la suppression de la publicité de 6h00 à 20h00 à partir de novembre 2011, c'est-à-dire au moment de l'extinction de la télévision analogique] ", contredisant ainsi souhait du chef de file des députés UMP.
Pour certains, à France Télévisions, cette prise de position de Jean-François Copé apporte une réponse que Matignon, sollicité par Carolis, ne donnait pas. Contacté par lepoint.fr, le Carolis affirme que sa position restera "conforme aux propos tenus dans le JDD " et qu’en conséquence, "il proposera à son conseil d'administration, le 13 avril, de stopper la négociation exclusive entamée avec le consortium Lov-Publicis, porté par le producteur Stéphane Courbit et le publicitaire Maurice Lévy".
Carolis semble ainsi s’en remettre à présent aux déclarations du Maire de Meaux plutôt qu’à la Tutelle et/ou représentants de l’État. Il confirme effectivement ce qu’il disait au JDD "France Télévisions n’a subi aucune influence. Si je devais me soucier de tous ceux qui prétendent avoir l’oreille du pouvoir, ma journée n’y suffirait pas".
Bruxelles qui entamé une procédure de sanction contre la France sur le fondement d'une incompatibilité de la taxe sur les télécoms et les fournisseurs d’accès, censée compenser l'arrêt de la pub après 20 heures, doit sûrement regarder tout cela avec un certain effarement.
Qui fait quoi ? Qui dit quoi ? Qui décide quoi ?
Ce mercredi 7 avril 2010, dans une interview au Figaro accordée à Paule Gonzales et Enguérand Renault, Jean-François Copé indique : " Nous sommes parvenus à un équilibre satisfaisant à la fois pour les téléspectateurs qui apprécient l'arrêt de la publicité après 20 heures et pour les finances publiques ".
Et le président du groupe UMP à l'Assemblée d’annoncer son intention de déposer un projet de loi pour maintenir la publicité sur les antennes de France Télévisions avant 20 heures. Cette annonce sera faite lors du colloque organisé à l'Assemblée nationale par Michèle Tabarot présidente de la commission des affaires culturelles, sur la télévision publique et la suppression de la publicité visant «à faire travailler la représentation nationale pour affiner le point de vue sur un sujet qui a évolué très vite» selon J-F Copé.
«Dans le cadre de la coproduction législative, nous allons proposer un projet de loi pour maintenir la publicité avant 20 heures qui pourrait être voté avant fin 2010» détaille le député de Seine-et-Marne en ironisant un brin «J'avais eu l'intuition de proposer une clause de revoyure dans la loi pour faire le point fin 2011 avant d'engager la suppression totale de la publicité».
Quelle clairvoyance. Au même moment, Luc Chatel, porte-parole du gouvernement indique ce même jour, sur Europe 1, que "le gouvernement n'a pas modifié son projet de supprimer la publicité sur les chaînes de France Télévisions dans la journée [la loi prévoit la suppression de la publicité de 6h00 à 20h00 à partir de novembre 2011, c'est-à-dire au moment de l'extinction de la télévision analogique] ", contredisant ainsi souhait du chef de file des députés UMP.
Pour certains, à France Télévisions, cette prise de position de Jean-François Copé apporte une réponse que Matignon, sollicité par Carolis, ne donnait pas. Contacté par lepoint.fr, le Carolis affirme que sa position restera "conforme aux propos tenus dans le JDD " et qu’en conséquence, "il proposera à son conseil d'administration, le 13 avril, de stopper la négociation exclusive entamée avec le consortium Lov-Publicis, porté par le producteur Stéphane Courbit et le publicitaire Maurice Lévy".
Carolis semble ainsi s’en remettre à présent aux déclarations du Maire de Meaux plutôt qu’à la Tutelle et/ou représentants de l’État. Il confirme effectivement ce qu’il disait au JDD "France Télévisions n’a subi aucune influence. Si je devais me soucier de tous ceux qui prétendent avoir l’oreille du pouvoir, ma journée n’y suffirait pas".
Bruxelles qui entamé une procédure de sanction contre la France sur le fondement d'une incompatibilité de la taxe sur les télécoms et les fournisseurs d’accès, censée compenser l'arrêt de la pub après 20 heures, doit sûrement regarder tout cela avec un certain effarement.
mardi 6 avril 2010
Medias, le magazine de France 5 présenté par Thomas Hugues, devrait aborder ce 11 avril 2010, la succession de Carolis.
Dimanche 11 avril 2010 à 12h35 sur France 5 : Médias, le magazine présenté par Thomas Hugues, devrait aborder la question : Qui pour succéder à Patrick de Carolis?
Comme dit le slogan "Vous êtes bien sur France Télevisions"...vous ne rêvez pas! On n'est du reste jamais mieux servi que par soi-même!
Nul doute que l'on parlera du salaire du pdg Patrick de Carolis. Le prochain président, s'il vient du privé devra évidemment baisser son salaire (230 000 euros brut annuels plus 20% de part variable contre environ 6 fois celui du PDG d'une grande chaîne concurrente)...ça c'est pour dissuader celui qui imaginerait toucher le jackpot! Il ne faudrait pas qu'il pense que ça rapporte pour les soucis que ça cause!...comme dit l'autre: "ça eu payé mais ça paie pu!"
Nul doute que l'on parle également du bilan de Patrick de Carolis. En cinq ans, il en a fait des choses et n'a pas encore fini son "incroyable" réorganistion (autrement qualifiée de transformation en entreprise unique) qui attend les salariés, parsemé d’incertitudes sur fond de stress permanent. Là encore, celui qui imaginerait arriver pour "l'éclat" de la fonction, se trompe. Il en a eu du fil à retordre PdC mais il y est presque arrivé!!!
Mieux que les 12 travaux d'Hercule à lui tout seul....enfin, 11 et 1/2 car il ne pourra pas faire autrement que de laisser au suivant "le plan de départs volontaires" soi-disant en cours qui s'étalera sur 2 ans minimum, coutera quelques 66/70 millions d'euros imaginés pour 900 départs escomptés! A moins que.....
Nul doute que l'on parle aussi de la programmation de PdC. Il n'y en aura pas beaucoup des comme lui qui ont maintenu la qualité des programmes (encore dernièrement avec "le Jeu de la mort" que deux figures du PS Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès critiquent injustement!). Tout le monde ne peut se vanter d’être passé, en 4 ans et quelques, de 42% d’audience (France 2 + France 3 + France 5) à quelques 31% avec France 2 tombé à 16,7% de part d'audience contre 17,5% en 2008, France 3 qui fait également une chute spectaculaire en passant à 11,8% en 2009 et France 5 qui reste quasiment stable puisque la part d'audience en 2008 était de 3% et de 3,1% en 2009. Celui qui imaginerait arriver pour "enrayer" cette baisse néo endémique mais - attention, qui ne s'est faite qu'au profit d'un gain en qualité -n'a pas toutes les clés!
Nul doute que l'on parle encore et toujours du « virage éditorial » de PdC. L'homme qui a su dire sur RTL donc à la France entière, que "l'analyse du Chef de l'Etat était stupide" et qui s'est félicité peu de temps après d'avoir incarné la "résistance" faisant que la Presse l'appelle "Patrick la Fronde... " sait ce qu'audace veut dire. Celui qui imaginerait arriver à France Télé pour distribuer des émissions aux copains, sans résister à son actionnaire par voie de Presse interposée, n'aurait rien compris.
Nul doute que l'on parle enfin de la nouvelle nomination constitutionnelle. Qui réussirait à faire "oublier le visage de Carolis qui (selon lui) incarnait le mieux le groupe" ? Un vrai casse-tête, non ?! Une chose est sûre, la barrière des "65 ans" repoussée (jusqu'à 70 ans) via le Conseil d'administration et par décret, la femme ou l'homme qui prendra la tête de France Télévisions n'aura pas la profil de Carolis (sinon pourquoi le changer?) ....il ou elle devra mettre les bouchées doubles et entrer dans l' entreprise comme en pays de connaissance, mais surtout l'aimer et inévitablement s'en faire aimer.
Comme dit le slogan "Vous êtes bien sur France Télevisions"...vous ne rêvez pas! On n'est du reste jamais mieux servi que par soi-même!
Nul doute que l'on parlera du salaire du pdg Patrick de Carolis. Le prochain président, s'il vient du privé devra évidemment baisser son salaire (230 000 euros brut annuels plus 20% de part variable contre environ 6 fois celui du PDG d'une grande chaîne concurrente)...ça c'est pour dissuader celui qui imaginerait toucher le jackpot! Il ne faudrait pas qu'il pense que ça rapporte pour les soucis que ça cause!...comme dit l'autre: "ça eu payé mais ça paie pu!"
Nul doute que l'on parle également du bilan de Patrick de Carolis. En cinq ans, il en a fait des choses et n'a pas encore fini son "incroyable" réorganistion (autrement qualifiée de transformation en entreprise unique) qui attend les salariés, parsemé d’incertitudes sur fond de stress permanent. Là encore, celui qui imaginerait arriver pour "l'éclat" de la fonction, se trompe. Il en a eu du fil à retordre PdC mais il y est presque arrivé!!!
Mieux que les 12 travaux d'Hercule à lui tout seul....enfin, 11 et 1/2 car il ne pourra pas faire autrement que de laisser au suivant "le plan de départs volontaires" soi-disant en cours qui s'étalera sur 2 ans minimum, coutera quelques 66/70 millions d'euros imaginés pour 900 départs escomptés! A moins que.....
Nul doute que l'on parle aussi de la programmation de PdC. Il n'y en aura pas beaucoup des comme lui qui ont maintenu la qualité des programmes (encore dernièrement avec "le Jeu de la mort" que deux figures du PS Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès critiquent injustement!). Tout le monde ne peut se vanter d’être passé, en 4 ans et quelques, de 42% d’audience (France 2 + France 3 + France 5) à quelques 31% avec France 2 tombé à 16,7% de part d'audience contre 17,5% en 2008, France 3 qui fait également une chute spectaculaire en passant à 11,8% en 2009 et France 5 qui reste quasiment stable puisque la part d'audience en 2008 était de 3% et de 3,1% en 2009. Celui qui imaginerait arriver pour "enrayer" cette baisse néo endémique mais - attention, qui ne s'est faite qu'au profit d'un gain en qualité -n'a pas toutes les clés!
Nul doute que l'on parle encore et toujours du « virage éditorial » de PdC. L'homme qui a su dire sur RTL donc à la France entière, que "l'analyse du Chef de l'Etat était stupide" et qui s'est félicité peu de temps après d'avoir incarné la "résistance" faisant que la Presse l'appelle "Patrick la Fronde... " sait ce qu'audace veut dire. Celui qui imaginerait arriver à France Télé pour distribuer des émissions aux copains, sans résister à son actionnaire par voie de Presse interposée, n'aurait rien compris.
Nul doute que l'on parle enfin de la nouvelle nomination constitutionnelle. Qui réussirait à faire "oublier le visage de Carolis qui (selon lui) incarnait le mieux le groupe" ? Un vrai casse-tête, non ?! Une chose est sûre, la barrière des "65 ans" repoussée (jusqu'à 70 ans) via le Conseil d'administration et par décret, la femme ou l'homme qui prendra la tête de France Télévisions n'aura pas la profil de Carolis (sinon pourquoi le changer?) ....il ou elle devra mettre les bouchées doubles et entrer dans l' entreprise comme en pays de connaissance, mais surtout l'aimer et inévitablement s'en faire aimer.
France Télévisions: ce ne sera pas Rémy Pflimlin qui laisse Presstalis, ex-NMPP, en situation de quasi faillite.
Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, ex-NMPP, s'apprête à quitter l'entreprise au moment où celle-ci est en dépôt de bilan. Afin d’éviter un dépôt de bilan de Presstalis, ex-NMPP, l’État pourrait chercher un repreneur. La trésorerie de la coopérative est exsangue. Presstalis (ex-NMPP) n’a plus de trésorerie. La société est en état de dépôt de bilan virtuel. (* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg de ce 6 avril 2010 intitulé "Presstalis en quasi faillite")
1°) Son nom avait été évoqué comme possible successeur de Carolis.
2°) Certains esprits "torturés" avaient même imaginer un temps un ticket Carolis/Pflimlin dans l'hypothèse insensée où le chef de l'Etat déciderait de "reconduire" le premier !
Seulement voila ce 1er scénario a autant de chance de se produire que le 2ème. Comment confier les rênes de France Télévisions à celui qui laisse Presstalis en situation de quasi faillite?
Au au moment où le Premier ministre va devoir, à la demande des éditeurs, décider de recapitaliser Presstalis pour des dizaines de millions d’euros afin de lui éviter la faillite, comme effet d’image, il y a mieux.
De plus, Rémy Pflimlin, suite à l’assignation en référé devant le TGI de PARIS délivrée le 23 mars 2009 par les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et CFTC, pour discrimination syndicale, a été condamné ès qualité de dirigeant des NMPP pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales." par une ordonnance de référé rendue le 30 avril 2009.
(*) Afin d’éviter un dépôt de bilan de Presstalis, ex-NMPP, l’État pourrait chercher un repreneur. La trésorerie de la coopérative est exsangue.
Presstalis (ex-NMPP) n’a plus de trésorerie. La société est en état de dépôt de bilan virtuel. Les fonds négatifs s’élèvent pour 2009 à 70 millions d’euros, la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse, une coquille juridique spécialisée dans les arrangements de barême des quotidiens.
La BNP, la principale banque de Presstalis, refuse pour le moment d’accorder le moindre prêt supplémentaire dans la mesure où elle ne possède aucune visibilité sur l’entreprise. Toutes les entreprises dont les comptes sont asséchés savent qu’elles n’arrivent plus à couvrir toutes leurs échéances, les banques ne leur faisant plus confiance.
Les perspectives pour 2010 sont, en effet, particulièrement inquiétantes. Le budget prévisionnel prévoyait déjà un déficit de 15 millions d’euros mais il avait intégré une aide exceptionnelle de l’État de 18 millions d’euros. La Direction du Développement des Médias n’a jamais eu l’intention d’accorder cette somme mais elle respectera ces engagements en versant seulement 11 millions d’euros.
Les 7 millions d’euros de différence correspondaient à une promesse de la DDM à laquelle Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, avait cru.En outre, le budget 2010 n’a pas intégré le départ de la moitié des titres du groupe Mondadori, quatrième groupe de presse magazine de France, vers les MLP. La perte de TéléPoche et Téléstar devrait au moins représenter une perte de 10 millions d’euros par an. Et l’on pourrait ajouter les deux journées de grève qui ont fait perdre au total 1,2 million d’euros.Presstalis accuse déjà un manque à gagner de 33 millions d’euros qui va continuer de se creuser car la vente des quotidiens nationaux continue de chuter d’environ 10% si l’on compare janvier 2010 à janvier 2009. Seule exception, les quotidiens nationaux qui ne sont pas sortis le 1er janvier limitant ainsi leur chute à 8%.
Déficit de 100 millions d’euros
Pour les magazines, la baisse prévisible serait comprise entre 3 et 5% car la quasi-totalité de leurs ventes se déroule désormais par abonnement. Tous les responsables de Presstalis savent qu’une baisse du chiffre d’affaires global de 1% par an entraîne un manque à gagner de 25 millions d’euros. Or, les prévisions les plus optimistes tablent sur une baisse de 2 à 3 %... Le déficit d’exploitation de Presstalis va donc dépasser au total en 2010 les 100 millions d’euros.
Dans cette atmosphère proche de la déliquescence, le conseil de gérance de Presstalis est composé de personnalités qui auront du mal à prendre des décisions radicales dans la mesure où elles ne sont plus opérationnelles, même si elles ont toute eu à coeur de défendre ce réseau de distribution. Jean de Montmort, président du conseil de gérance, résident fiscal en Belgique pour de réelles raisons familiales, n’exerce plus aucune fonction dans le groupe Marie-Claire dont il était le directeur général. Jacqueline Galvez, ancienne directrice générale du Nouvel Observateur, est retraitée.
Bernard Villeneuve, directeur délégué des Echos, se trouve à la périphérie des décisions prises dans ce quotidien. Jean Pierre Caffin, ancien directeur général de Prisma Presse est retraité. Marc Feuillée, dg de l’Express, est le seul opérationnel à part entière de cet aréopage. Il ne faut pas s’étonner dès lors si le gouvernement a mandaté Bruno Mettling, inspecteur des finances, afin qu’il réalise une étude sur la viabilité financière des NMPP.
Rencontrer les éditeurs de presse
L’État, en effet, ne veut plus continuer à investir à fonds perdus dans une entreprise dont l’avenir est désormais en suspens. Officiellement, Bruno Mettling doit « déterminer les modalités de participation des actionnaires », à savoir les coopératives d’éditeur à hauteur de 49% et Lagardère de 51%. Officieusement, l’inspecteur qui aura besoin de tout le talent négociateur de son mentor Dominique Strauss-Kahn pour régler cette affaire sait parfaitement qu’aucun éditeur ne versera le moindre euro pour renflouer la trésorerie.Le financement du plan de départs qui prévoit 400 départs d’ouvriers du Livre sur les 1400 répertoriés a été suffisamment difficile à boucler pour que l’on puisse aujourd’hui affirmer qu’aucun titre de presse n’ira au-delà. Ce plan de départs est chiffré à 80 millions d’euros, chaque ouvrier percevant en moyenne 400 000 euros pour partir à 50 ans à la retraite. Son coût se partagera entre l’État et les éditeurs. Si l’on cumule les fonds négatifs et les pertes d’exploitation attendues cette année, il faudra trouver 170 millions d’euros de plus. Bruno Mettling va commencer, la semaine prochaine, à rencontrer tous les éditeurs pour trouver une solution.Si le dépôt de bilan semble exclu, l’hypothèse d’une cession à des fonds commence à poindre le jour. En ramenant les effectifs à 1000 salariés, en réduisant le nombre des dépôts à 115, l’entreprise pourrait devenir viable pour peu qu’elle mette fin aux conventions collectives et distribuent d’autres produits que la presse. Un fonds comme Walter Butler qui a restructuré la SNCM, cette entreprise de transports maritime en la remettant sur des rails, un Pierre-Jean Bozo, patron de 20 minutes dont la réputation de poigne n’est plus à faire, pourraient monter des tours de tables pour la reprendre. Tout en recevant un coup de pouce de l’État car ce serait, cette fois-ci le dernier. Lagardère, l’opérateur actionnaire, ne verrait que des avantages à cette vente car il serait débarassé d’un fardeau.
Emmanuel Schwartzenberg
1°) Son nom avait été évoqué comme possible successeur de Carolis.
2°) Certains esprits "torturés" avaient même imaginer un temps un ticket Carolis/Pflimlin dans l'hypothèse insensée où le chef de l'Etat déciderait de "reconduire" le premier !
Seulement voila ce 1er scénario a autant de chance de se produire que le 2ème. Comment confier les rênes de France Télévisions à celui qui laisse Presstalis en situation de quasi faillite?
Au au moment où le Premier ministre va devoir, à la demande des éditeurs, décider de recapitaliser Presstalis pour des dizaines de millions d’euros afin de lui éviter la faillite, comme effet d’image, il y a mieux.
De plus, Rémy Pflimlin, suite à l’assignation en référé devant le TGI de PARIS délivrée le 23 mars 2009 par les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et CFTC, pour discrimination syndicale, a été condamné ès qualité de dirigeant des NMPP pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales." par une ordonnance de référé rendue le 30 avril 2009.
(*) Afin d’éviter un dépôt de bilan de Presstalis, ex-NMPP, l’État pourrait chercher un repreneur. La trésorerie de la coopérative est exsangue.
Presstalis (ex-NMPP) n’a plus de trésorerie. La société est en état de dépôt de bilan virtuel. Les fonds négatifs s’élèvent pour 2009 à 70 millions d’euros, la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse, une coquille juridique spécialisée dans les arrangements de barême des quotidiens.
La BNP, la principale banque de Presstalis, refuse pour le moment d’accorder le moindre prêt supplémentaire dans la mesure où elle ne possède aucune visibilité sur l’entreprise. Toutes les entreprises dont les comptes sont asséchés savent qu’elles n’arrivent plus à couvrir toutes leurs échéances, les banques ne leur faisant plus confiance.
Les perspectives pour 2010 sont, en effet, particulièrement inquiétantes. Le budget prévisionnel prévoyait déjà un déficit de 15 millions d’euros mais il avait intégré une aide exceptionnelle de l’État de 18 millions d’euros. La Direction du Développement des Médias n’a jamais eu l’intention d’accorder cette somme mais elle respectera ces engagements en versant seulement 11 millions d’euros.
Les 7 millions d’euros de différence correspondaient à une promesse de la DDM à laquelle Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, avait cru.En outre, le budget 2010 n’a pas intégré le départ de la moitié des titres du groupe Mondadori, quatrième groupe de presse magazine de France, vers les MLP. La perte de TéléPoche et Téléstar devrait au moins représenter une perte de 10 millions d’euros par an. Et l’on pourrait ajouter les deux journées de grève qui ont fait perdre au total 1,2 million d’euros.Presstalis accuse déjà un manque à gagner de 33 millions d’euros qui va continuer de se creuser car la vente des quotidiens nationaux continue de chuter d’environ 10% si l’on compare janvier 2010 à janvier 2009. Seule exception, les quotidiens nationaux qui ne sont pas sortis le 1er janvier limitant ainsi leur chute à 8%.
Déficit de 100 millions d’euros
Pour les magazines, la baisse prévisible serait comprise entre 3 et 5% car la quasi-totalité de leurs ventes se déroule désormais par abonnement. Tous les responsables de Presstalis savent qu’une baisse du chiffre d’affaires global de 1% par an entraîne un manque à gagner de 25 millions d’euros. Or, les prévisions les plus optimistes tablent sur une baisse de 2 à 3 %... Le déficit d’exploitation de Presstalis va donc dépasser au total en 2010 les 100 millions d’euros.
Dans cette atmosphère proche de la déliquescence, le conseil de gérance de Presstalis est composé de personnalités qui auront du mal à prendre des décisions radicales dans la mesure où elles ne sont plus opérationnelles, même si elles ont toute eu à coeur de défendre ce réseau de distribution. Jean de Montmort, président du conseil de gérance, résident fiscal en Belgique pour de réelles raisons familiales, n’exerce plus aucune fonction dans le groupe Marie-Claire dont il était le directeur général. Jacqueline Galvez, ancienne directrice générale du Nouvel Observateur, est retraitée.
Bernard Villeneuve, directeur délégué des Echos, se trouve à la périphérie des décisions prises dans ce quotidien. Jean Pierre Caffin, ancien directeur général de Prisma Presse est retraité. Marc Feuillée, dg de l’Express, est le seul opérationnel à part entière de cet aréopage. Il ne faut pas s’étonner dès lors si le gouvernement a mandaté Bruno Mettling, inspecteur des finances, afin qu’il réalise une étude sur la viabilité financière des NMPP.
Rencontrer les éditeurs de presse
L’État, en effet, ne veut plus continuer à investir à fonds perdus dans une entreprise dont l’avenir est désormais en suspens. Officiellement, Bruno Mettling doit « déterminer les modalités de participation des actionnaires », à savoir les coopératives d’éditeur à hauteur de 49% et Lagardère de 51%. Officieusement, l’inspecteur qui aura besoin de tout le talent négociateur de son mentor Dominique Strauss-Kahn pour régler cette affaire sait parfaitement qu’aucun éditeur ne versera le moindre euro pour renflouer la trésorerie.Le financement du plan de départs qui prévoit 400 départs d’ouvriers du Livre sur les 1400 répertoriés a été suffisamment difficile à boucler pour que l’on puisse aujourd’hui affirmer qu’aucun titre de presse n’ira au-delà. Ce plan de départs est chiffré à 80 millions d’euros, chaque ouvrier percevant en moyenne 400 000 euros pour partir à 50 ans à la retraite. Son coût se partagera entre l’État et les éditeurs. Si l’on cumule les fonds négatifs et les pertes d’exploitation attendues cette année, il faudra trouver 170 millions d’euros de plus. Bruno Mettling va commencer, la semaine prochaine, à rencontrer tous les éditeurs pour trouver une solution.Si le dépôt de bilan semble exclu, l’hypothèse d’une cession à des fonds commence à poindre le jour. En ramenant les effectifs à 1000 salariés, en réduisant le nombre des dépôts à 115, l’entreprise pourrait devenir viable pour peu qu’elle mette fin aux conventions collectives et distribuent d’autres produits que la presse. Un fonds comme Walter Butler qui a restructuré la SNCM, cette entreprise de transports maritime en la remettant sur des rails, un Pierre-Jean Bozo, patron de 20 minutes dont la réputation de poigne n’est plus à faire, pourraient monter des tours de tables pour la reprendre. Tout en recevant un coup de pouce de l’État car ce serait, cette fois-ci le dernier. Lagardère, l’opérateur actionnaire, ne verrait que des avantages à cette vente car il serait débarassé d’un fardeau.
Emmanuel Schwartzenberg
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