Quel est le PPDC entre Hidalgo
et sa pote Ernotte après Arnaud N’Gatcha ?
Avec Arnaud N’Gatcha « adjoint
à la Maire de Paris en charge de l'Europe, des relations internationales et de
la francophonie » d’Anne Hidalgo mais aussi nommé par Delphine Ernotte « directeur des opérations spéciales à France Télévisions », grassement
payé [plus
de 100.000€/an comme le montre sa déclaration à la HATVP (cliquez ici)] par
le contribuable français mais aussi parisien, le Plus Petit Dénominateur Commun
entre
les deux copines semble bien être: le PIPEAU.
La première sévèrement défaite à la dernière
élection présidentielle (1,74% des suffrages) vient
d’être épinglé par Le Canard enchaîné pour « ses promesses qui s’envolent en fumée » dans son article « Hidalgo
part à la taxe » (ci-après)…
La seconde et sa propagande
d’autosatisfaction continuelle à l’adresse de l’actionnaire donc l’État, les Tutelles,
les politiques, la Représentation nationale, les salariés mais aussi par-dessus
tout, les contribuables que le blog CGC Média renvoyait hier –
documents à l’appui – aux dizaines et dizaines de millions d’argent public englouti
à fonds perdus dans le fiasco ernottien Salto, tout ça en maquillant
les données au travers de documents comptables insincères.
En voici quelques exemples
parmi tant d'autres.
Lundi dernier, alors que l’ex-Orange chantait au Figaro que « Salto
atteindrait bientôt le million d’abonnés, deux ans seulement après son
lancement. » ajoutant que la plateforme « fait la démonstration qu’elle avait de la
valeur et aussi un avenir mais pas avec l’actionnariat tel qu’il est
aujourd’hui », les documents que débusquait le blog CGC Média, montre que la quasi-totalité
du propos s’avère être du PIPEAU.
Outre le fait que Salto n’a pas publié ses comptes en 2021 le plus illégalement qui soit puisque c’est là une obligation légale, l’infirmière TV va une fois encore débiter ses salades.
D’abord, les documents financiers qu’a fournis le blog CGC
Média dans son article « La
dernière incartade ernottienne qui pourrait bien finir devant la
Justice en scandale d’État ! » prouvent que c’est encore
du PIPEAU...ou de la FLÛTE comme l'aurait dit Emmanuel Macron !
Il suffit pour le vérifier de regarder les extraits des écrits
de France Télés généralement bien enfouis dans la masse.
Tout d’abord dans ce qui est adressé aux contrôleurs d’État,
à Bercy, aux administrateurs, pas une ligne sur Salto, à part
pour évoquer la liquidation ou le changement de pactes d’actionnaires (¤)
« En mai 2021, les
groupes TF1 et M6 ont annoncé leur entrée en négociations exclusives en vue de
fusionner à l’horizon fin 2022. Cette opération est soumise à l’avis de l’ARCOM
et à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence, qui devrait rendre sa
décision à l’automne 2022. La perspective d’une fusion entre les deux associés
de France Télévisions au sein de Salto modifierait très substantiellement
l’équilibre de gouvernance paritaire qui avait présidé au lancement de Salto.
Compte tenu des incertitudes
que ce contexte fait peser sur la gouvernance future de Salto, des discussions
ont été engagées entre France Télévisions, TF1 et M6 en vue de définir les
nouveaux contours de l’actionnariat de Salto en cas de réalisation de la
fusion ainsi que les modalités de contribution de France Télévisions au
financement du projet dans cette perspective. Ces discussions sont toujours en
cours au moment de l’arrêté de comptes 2021 ».
(¤)
Toujours du PIPEAU donc au regard des termes du pacte d'actionnaires qui lie au minimum pour 5 ans TF1, M6 et France Télés. (ci-après)
Ensuite, il est inutile de chercher des références chiffrées, France Télés a trouvé la feinte. Il n’est question que de « la filiale France Télévisions SVOD » – formule choisie pour masquer les pertes abyssales cumulées de Salto qui représente des dizaines de millions d’euros d’argent public – et gloser sur le fait que « Salto n’est pas accessible sur de nombreux supports ».
Ce sont les comptes publiés en 2021 par TF1 qui déteint 33,33 % des parts dans Salto (à égalité avec M6 et FTV) qui déclare une perte de 28,6 millions d’euros pour ce 1/3 que comptabilise le groupe de télé privé. (ci-après)
On est donc probablement au-delà des 180 millions de pertes qu’affiche Les Echos pour Salto, cette semaine.
Enfin, sur le montant des frais liés au lancement de Salto (l'échec ernottien par excellence qui a coûté une blinde aux Français), il faudra bien que quelqu'un pose la question en attendant qu'un juge le fasse: Combien ont encore coûté aux contribuables ces consultants qu'évoque globalement l'ex-Orange dans ces quelques hallucinantes lignes (ci-après) couchées ainsi sur le bilan 2020: "honoraires consécutifs aux différents accords et partenariats, suivi des négociations sur le volet de la concurrence, suivi des contentieux, honoraires des experts, coût de la fiducie (pour le suivi des flux financiers au titre de la distribution), etc..."
Les Français sont en droit de savoir quels sont tous ces gens et toutes ces boites que le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte français a sélectionné pour conduire à la catastrophe annoncée ?!
Le blog CGC Média pose Officiellement la question au Pouvoir qui s'agissant des deniers publics, n'aurait jamais dû fermer les yeux.
Pourquoi l'ex-dircab arrive-t-il à ce stade?
Parce qu'après la démission du premier président de cette « filiale SVOD » de circonstance, c'est Sitbon-Gomez qui prenait la place !