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vendredi 26 juin 2015

Le directeur de cabinet de Delphine Ernotte politise la télé publique et tape sur le PS....INACCEPTABLE.

Quelles que soient les idées politiques de chacun, les propos politiques tenus par l'ancien conseiller spécial de Cécile Duflot qu'a nommé directeur de cabinet, le 20 mai, celle qu'un CSA déchiré sortait du chapeau le 23 avril dernier, sont inacceptables.


Ces propos que tenait le "politique" directeur de cabinet, le regardent et il est libre de penser qu'"qu'un socialiste, ça trahit toujours. » mais ils sont indignes d'un tel poste qui rappelons-le n'existe pas à France Télévisions. 

Celui que  la journaliste présentait ainsi "En avril [2014, ndlr] le jeune homme a abandonné l'Hôtel de Castries et un salaire confortable lorsque l'ex-secrétaire nationale des Verts [Cécile Duflot, ndlr] a claqué la porte du gouvernement. Presque sans regret.", ne peut occuper le poste de "bras droit"  du responsable légal du groupe public télévisuel avec un discours aussi tranché et politisé.....

D'ailleurs, il semble bien qu'il ne puisse tout simplement pas juridiquement l'occuper tout court.

En effet, les questions que la CGC des média a posé à ses avocats: 

1°) De quand à quand Stéphane Sitbon-Gomez a-t-il pointé à Pôle emploi ? Jusqu’à quand a-t-il été indemnisé à partir de son salaire de « conseiller spécial » estimé à plus de 10.000€/mois "un salaire confortable" (dixit Le Monde) ?


2°)  Qui rémunère aujourd’hui le directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez présent à toutes les réunions de « sa patronne » [comme le prouvent les écrits du bloc cgt/fo] ? 
 
3°)  De quel type de contrat de travail bénéficie-t-il actuellement et avec quel intitulé ? Celui de directeur de cabinet ? La question est loin d’être anodine car il semble que Pflimlin toujours pdg de France Télé ne lui ait établi aucun contrat !  
 
4°)  Le poste de directeur de cabinet n’existant pas dans l’organigramme de France Télévisions et sa création n’ayant fait l’objet d’aucune consultation des instances représentatives de France Télévisions, comment aujourd’hui qualifier le lien de subordination juridique qui le lie à sa « patronne » comme à l’entreprise ?
 
ont finalement abouti à une seule analyse et réflexion. La Justice doit être saisie.
 
La CGC des médias a donc mandaté ses avocats pour déposer dans les plus brefs délais une plainte pour "travail dissimulé, complicité de travail dissimulé et recel".
 
La CGC des média est extrêmement choquée de la création d'un tel poste, à un tel niveau et surtout sans la moindre concertation qui ne répond à l'évidence pas aux dispositions légales (*) de surcroit après la publication de la vingtaine de pages du projet de celle que le CSA sortait du chapeau et qui ne  prévoyait "pas d'alternative à la réforme et au changement" avec "le non-remplacement des départs" associé à une «modération salariale»"....
 
(*) Il convient de rappeler les peines encourues en cas de délit de travail dissimulé

Le travail dissimulé 

Constitue ce délit, la dissimulation intentionnelle 

- d’une activité exercée à titre indépendant, dans un but lucratif et en violation des obligations commerciales, fiscales ou sociales (non immatriculation au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, absence de déclaration auprès de l’URSSAF, de la MSA et/ou auprès de l’administration fiscale, etc. 
- de tout ou partie d’un emploi salarié (absence de déclaration préalable à l’embauche, absence de bulletin de paie ou mention sur le bulletin de paie d’un nombre d’heures de travail inférieur à celui réellement effectué, sauf si cette mention résulte de l’application d’une convention ou d’un accord d’annualisation du temps de travail). Constituent également ce délit, les faux statuts : faux travailleurs indépendants, faux stagiaires, bénévoles, faux gérant mandataire… 

Les sanctions pénales :
« Pour une personne physique…
Emprisonnement de 3 ans et amende de 45 000 €….Le fait de méconnaître les interdictions définies aux 1° et 3° de l’article en commettant les faits en bande organisée est puni de dix ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. Et, le cas échéant, les peines complémentaires mentionnées à l’article L. 8224-3 du code du travail.
Pour une personne morale…
Amende de 225.000€ Et, le cas échéant, les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du code pénal (2) »

 

jeudi 25 juin 2015

2ème tour des élections professionnelles à France Télévisions au 6 juillet prochain....

La volonté de fixer le 2ème tour des élections professionnelles à France Télévisions au 6 juillet prochain - en pleine période estivale de congés et au moment où bon nombre de salariés sont sur le Tour de France lorsqu'ils ne sont déjà pas tout bonnement en vacances - n'est évidemment pas anodine.

La direction imaginait-elle favoriser le bloc « cgt/fo » qui criait  déjà victoire - Pflimlin pourtant juridiquement toujours en place - et qui a déroulé le tapis rouge à celle qu'un CSA déchiré sortait du chapeau le 23 avril dernier ?! 
 
C'était sans compter sur un premier tour que le Canard enchaîné vient de commenter à sa façon...
 

IL PARAIT PROBABLE À PRÉSENT QUE BEAUCOUP DÉSIRENT TRADUIRE EN NOMBRE DE POSTES D’ÉLUS LA FORMIDABLE DYNAMIQUE DU PREMIER TOUR AUTOUR DES LISTES DE CANDIDATS PRÉSENTÉS PAR LE SNPCA-CGC MAIS AUSSI LA CFDT.

La débandade au "Ponant" (immeuble annexe de France Télé): FrançoisTron, Bibiane Godefroy, Patricia Boutinard-Rouelle, Harry Roselmack...du passé !!!! A l'info Gilles Lecerc ?!

Le 23 juin dernier, le blog CGC Média titrait "Harry Roselmack ne remplacera pas Pujadas au 20H de France 2." et écrivait "Il semble bien que le journaliste ait refusé les propositions de rejoindre France Télévisions après les vacances d'été."
 
Renaud Revel dans sa rubrique "Immédias" pour l'Express confirme l'hypothèse maintenant dépassée de l'arrivée d'Harry Roselmack pour remplacer Pujadas mais visblement aussi pour remplacer Thuillier.

Extrait "Immédias": 

"Hérault cathodique de la diversité et figure de TF1, Harry Roselmack, que Nicolas Sarkozy en son temps s’était vanté d’avoir poussé dans les bras de l’ex PDG de La Une, Patrick Le Lay, a fait l’objet de toutes les sollicitudes de la part de Delphine Ernotte. La nouvelle pédégère a en effet proposé au journaliste, à la tête du magazine « 7 à 8 », le fauteuil de David Pujadas au journal de 20 heures de France 2, ainsi qu’un poste éminent à la direction de l’information de France Télévisions. Ce que l’intéressé a poliment décliné."

Il semble que Gilles Leclerc l'ex président de la chaine parlementaire Public Sénat jusqu'au 31 mai 2015 qui a été approché, tienne  à présent la corde pour remplacer Thuillier.

C'est la débandade au Ponant, l’immeuble « annexe » en face du siège de France Télé où avec son assistante d’Orange et son directeur de cabinet, Stéphane Sitbon-Gomez mais aussi et surtout, le même Denis Pingaud "l'ex-trotskiste et ex-journaliste auteur de « l'Impossible Défaite» (Le Seuil, 2002) le livre qui avait mis le PS en ébullition" devenu consultant en stratégie et communication toujours président de sa société Balises qui a également conseillé  Mathieu Gallet pour Radio France, celle que le CSA sortait du chapeau le 23 avril dernier essuie refus sur refus...lorsque ce n'est pas le contraire !

Le seul nom qui pourrait être sûr, c'est Michel Field sur France 5 parce qu'il semble que Bibiane Godefroy ait déclinée, elle aussi.

Extrait "Immédias":  

"Autre refus essuyé par la même Delphine Ernotte, celui de l’ex directrice des programmes de M6, Bibiane Godefroy à qui l’on a proposé le poste de numéro 2 du groupe, en l’espèce la direction des programmes de France Télévisions. Difficile en effet d’accepter une telle responsabilité quand, mettant la charrue avant les bœufs, la nouvelle pédégère distribue les maroquins. Ainsi de Michel Field parachuté à la tête de France 5, de Dana Astier installée aux commandes de France 3, ou d’Yves Bigot et Patricia Boutinard-Rouelle dont on cite les noms pour la direction générale de France 2. En effet quelle autorité aura le futur patron des programmes et des antennes de France Télévisions sur de telles féodalités ? Des hommes et des femmes sur les profils desquels il n’aura pa eu son mot à dire et avec lesquels il devra forcément composer."

Pour  François Tron et Patricia Boutinard-Rouelle, ce devrait être définitivement "non" !

Plus le temps passe et plus la débandade se constate. En voici quelques exemples pour compléter l'article de l'Express précité:

Seraient maintenant pressentis

- Vincent Meslet qui soutenait Nathalie Collin mais avait tout de même rencontré sa rivale « …Notre candidate va aussi voir Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir effectué toute sa carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé préférera se rallier à une autre candidate, Nathalie Collin. Contacté, l'intéressé confirme juste avoir répondu aux questions de "certains candidats", et dit n'avoir "aucune intention" de rejoindre l'équipe Ernotte.  
Enfin, la tournée de Delphine Ernotte aurait aussi inclus la contrôleuse financière de France Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas Anargyros, et même le ministre de l'économie Emmanuel Macron (contactés, aucun d'eux n'a répondu). » (dixit BFM Business)
 
- Thierry Langlois parti sur Canal + voila un an qui espère revenir aux programmes sur France Télé.
 
- Charlotte Favier, directrice adjointe des Études à France Télévisions qui pourrait se retrouver aux programmes de France 3.
 
Tout ça évidemment, en faisant abstraction des 5 procédures, celles du SNPCA-CGC, de la CFDT et de Didier Quillot devant le Conseil d'Etat mais aussi au Pénal....qui pourrait ne pas être les seules !



 

mercredi 24 juin 2015

Olivier Schrameck n'est absoulment pas victime d'un complot mais de sa conduite et de ses excès.

La fin de semaine devrait dure pour Olivier Schrameck après avoir lu le quart de page publié dans le "Canard enchaîné" de ce mercredi. (juste après ce texte de présentation) 

Celui que François Hollande nommait à la présidence du CSA en 2013 après qu'il ait "un peu géré la France" lorsqu'il était directeur de cabinet de Lionel  Jospin et avant que ce dernier ne quitte définitivement la politique, devrait probablement ressentir quelques brûlures d'estomac.

 

Celui dont le journaliste indépendant Guillaume Evin, auteur du "Livre noir du CSA" (Editions du Moment), détaillait le salaire ainis pour le « Huffington Post »:
 
Traitement de fonctionnaire hors échelle: 82.986 euros brut annuels
Indemnité de fonction forfaitaire: 58.658 euros brut annuels
Primes et avantages en nature: 43.000 euros.
Soit un total d'environ 184.000 euros brut annuels...
et qui comme dans les cabinets ministériels a des gens à son service - ce qui faisait écrire récemment au Figaro «….Olivier Schrameck a mis en place «une organisation semblable à celle d'un cabinet ministériel. Huit personnes lui sont directement rattachées, c'est du jamais-vu, surtout à un moment où l'on demande à tout le monde de se serrer la ceinture» - devrait ne pas vraiment goûter, ni le titre, ni les premières lignes publiées par le palmipède:

Le supplice du CSA.

"SORTEZ-MOI de là, je ne suis plus une célébrité". Voilà qui ferait une bonne émission de téléréalité et Hollande activant le bouton du siège éjectable. 

Combien de temps le cirque peut-il encore durer au Conseil supérieur de l'Audiovisuel?... "

Sur les nominations à Radio France et France Télévisions, "Le canard" écrit "Cornaqués par une petite bande de lobbyistes Pascal Houzelot et Denis Pingaud avec leur ami David Kessler (ex conseiller médias de Hollande) le patron du CSA  a mis en orbite Mathieu Gallet pour Radio France et Delphine Ernotte pour France Télévisions dont la nomination aux forceps est visée par cinq plaintes et recours, pas moins" avant de s'exclamer  : "Et la farce n'en finit plus".




Martine Martinel, le blog CGC Média, la Cour des comptes à l'honneur sur BFM Business pour avoir vu juste.

Le 11 juin dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Comptes 2014: France Télévisions, le naufrage se confirme."

Le blog CGC Média écrivait "Que se passe-t-il donc en 2014 par rapport à 2013 et même 2012 ? En fait, rien de très neuf ou plus exactement si, la situation se détériore encore.
Les pertes cumulées depuis l'arrivée de Remy Pflimlin avec aux finances Martin Ajdari de 2010 à 2014 et depuis son départ Fabrice Lacroix , atteignent à présent 206 M€, soit plus de la moitié du capital social de France Télévisions. 
Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – continuent de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel augmentent, elles, de +15 M€ quand le coût des programmes et productions achetées explosent avec +147 M€ - oui, vous lisez bien -  dans un contexte de déclin des audiences et de plan de départ volontaire du personnel !!!!!"
Le blog CGC Média, chiffres à l'appui, détaillait la situation de faillite dans laquelle Pflimlin ets ses équipes l'ont plongés, notamment dès son arrivée avec un millier de recrutement dans un e très large majorité de directeurs.... de ceci, de cela, etc...

 Il y a trois jours, le premier jour de l'été, "BFM Business" dans un papier intitulé "France Télévisions peine à réduire ses effectifs" donnait raison raison au blog CGC Média et à la fiabilité de ses informations.

Découvrez l'article: "Comptes 2014: France Télévisions, le naufrage se confirme."

"L'effectif des chaînes publiques a légèrement augmenté l'an dernier, malgré un plan de départs volontaires.

Réduire l'effectif de France Télévisions, mission impossible? L'an dernier, l'effectif des chaînes publiques est reparti à la hausse. Certes, cette hausse est très légère: +11 équivalents temps plein.
Quant aux charges de personnel, qui devaient reculer de -0,2% selon le budget, elles ont finalement augmenté de +1,9%. Et leur poids dans les dépenses totales a encore augmenté...

Plus de vacances

Ces hausses sont paradoxales. Car le service public a pourtant lancé l'an dernier avec tambour et trompettes un plan de départs volontaires de 340 postes!
Toutefois, seulement un cinquième de ces départs ont eu lieu l'an dernier, l'essentiel s'effectuant sur l'exercice 2015. 
Interrogée, la direction avance une autre explication: l'effectif publié comprend aussi les non permanents, notamment ceux qui remplacent ponctuellement les permanents. Or le besoin de remplaçants a été plus élevé l'an dernier, car les permanents ont été poussés à prendre plus de vacances et de RTT par de nouvelles règles imposant de les prendre avant une date butoir. 

Provision record

Dernière explication: le service public a procédé à d'importantes embauches: 273 personnes. Ces embauches ont principalement servi à "permanentiser" des non permanents, c'est-à-dire à proposer des CDI aux précaires (CDD, intermittents, pigistes...). "Environ un millier de transformations de CDD en CDI ont été réalisées depuis 2010", note un rapport du CSA.  
Hélas, ces "permanentisations" ne s'expliquent pas par le grand coeur de la direction, mais par un risque juridique. Très souvent, les non permanents enchaînent de multiples contrats précaires, ce qui leur ouvre le droit à une requalification en CDI. La Tribune avait notamment révélé qu'un technicien monteur avait touché 206.000 euros, puis qu'un technicien vidéo avait touché 103.000 euros. Tous deux avaient enchaîné 10 ans de CDD...
En 2013, France Télévisions a ainsi passé une provision record de 28,8 millions d'euros "pour litiges liés à des contrats de travail". "La réduction en cours de l'emploi non permanent entraîne une augmentation très sensible des litiges liés à des contrats de travail temporaires", expliquent les comptes 2013.

"Bilan désastreux"

Résultat: la promesse du contrat d'objectifs et de moyens signé en 2013 -à savoir tomber à 9.750 équivalents temps plein en 2015- ne sera pas tenue, et a été discrètement repoussée à 2016, selon un document distribué à la presse début avril.

Toutefois, l'effectif diminue enfin depuis début 2015, les départs volontaires devenant enfin effectifs. Grâce à cela, le PDG Rémy Pflimlin devrait rendre en août 2015 les clés de France Télévisions avec un peu moins de salariés qu'à son arrivée. Mais avec des charges de personnel plus lourdes, car ces charges n'ont cessé d'augmenter sous son magistère (+10% entre 2010 et 2014). 
Reste que ce n'est pas la première fois qu'un tel paradoxe se produit. Sous le PDG précédent Patrick de Carolis, deux plans de départs en pré-retraite ont été menés en 2007 puis 2009 portant sur près de 900 postes, et coûtant 58 millions d'euros. Mais en réalité, ces plans ont été "sans impact sur les effectifs", a déploré la députée PS Martine Martinel, qualifiant leur bilan de "financièrement désastreux". De même, la Cour des comptes avait fustigé le plan de 2007, où 60% des départs avaient finalement été remplacés.



Part des charges de personnel dans les charges d'exploitation (en %)

2008: 36,3*
2009: 36,2*
2010: 37,2*
2011: 33,4 / 35*
2012: 34,7 / 36*
2013: 35
2014: 35,3
Source: Bercy
*hors coûts techniques de diffusion

Des auditions sous serment vont très vite mettre à jour les implications des un(e)s et des autres dans le pocessus de désignation pour la présidence de France Télévisions

Deux recours au Conseil d'État, trois plaintes, celle de Didier Quillot qui s'ajoute à celles déposées au Pénal avec constitution de partie civile du SNPCA-CGC et de la CFDT...un premier dossier de 12 pages signé Médiapart puis 7 pages dans le "M" du Monde et des dizaines d'articles et de révélations sur cette sortie de chapeau que Schrameck a organisée et voici que l'Express dans sa rubrique "Immédias" intitulée "CSA: le Sénat en embuscade"   enfonce le clou.
 
Après Sylvie Pierre-Brossolette, c'est aujourd'hui Nathalie Sonnac qui fait l'objet des "attentions du magazine.
 
" Est-ce que Nathalie Sonnac, autre membre du CSA, désigné par Claude Bartolone, a été à l’origine d’un contact qui a eu lieu entre cette même Delphine Ernotte et la contrôleuse d’État de France Télévisions, Françoise Miquel, laquelle aurait éclairé la candidate sur les dédales budgétaires de France Télés? "
 
Rappelons  les liens et la proximité existant entre Nathalie Sonnac et Françoise Miquel qu'avait révélés le blog CGC Média dans un très récent article "Comment Françoise Miquel, la contrôleuse financière pour France Télévisions rattachée à Bercy a-t-elle rencontrée et aidée Delphine Ernotte ? "

Extrait des déclarations devant les parlementaires de Nathalie Sonnac avant sa nomination au CSA « Durant ces deux dernières années, j’ai créé au sein de mon université une chaire d’enseignement et de recherche consacrée à l’audiovisuel et au numérique et ai fondé avec Christophe Nobileau, président du groupe de production Telfrance et Françoise Miquel, chef de la mission Audiovisuel public au contrôle général économique et financier, un groupe de réflexion sur cette thématique…. »
 
Françoise Miquel, encore et toujours qui donnait des cours à Assas où Nathalie Sonnac avait sa "co-penseuse" (think-tank) avait justement créée sa chaire (comme le prouve plusieurs documents)  

Enorme problème tout de même , celle qui publiait, il y a peu, aux "Presses de la Renaissance" : "Une femme dans les coulisses du pouvoir", ne pouvait pas vu ses impératives obligations de réserves, d'impartialité et de confidentialité  rencontrer, informer et encore mois aider qui que ce soit parmi la trentaine des "candidats" à la présidence de France Télévisions.





 Et voila que le Sénat s'en mêle....les jours qui viennent vont être particulièrement chaud, a annoncé la météo. 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article de l'Express en rappelant à ses lecteurs les propos du cofondateur de Médiapart dans l'émission d'Ardisson "Salut les terriens": "Les preuves nous les avons..."

"Une poignée de sénateurs, emmenés par l’UDI Catherine Morin-Desailly, s’apprêtent à ouvrir le feu sur le CSA dont ils souhaitent auditionner prochainement les membres. Objectif : tenter de faire la lumière sur les conditions de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions, une procédure qui continue à faire couler beaucoup d’encre et qui fait l’objet d’une série de plaintes déposées par deux syndicats du groupe public, ainsi que par l’un des candidats déchu, Didier Quillot.

Dressée sur ses ergots cette commission sénatoriale veut notamment savoir si certains des membres de cette instance de régulation auraient failli à leur devoir d’impartialité en soutenant, en cornaquant, Delphine Ernotte dans les semaines qui ont précédé son audition au CSA.
 
Est-ce que Sylvie-Pierre Brossolette, par exemple, s’est entremise afin d’organiser une rencontre entre cette candidate, (cadre dirigeante d’Orange ) et l’industriel François Pinault, (intime de François Hollande), comme une très forte rumeur le laisse à penser : une allégation que l’ancienne journaliste politique de l’Express et du Point s’évertue à démentir.
 
Autre question : Est-ce que Nathalie Sonnac, autre membre du CSA, désigné par Claude Bartolone, a été à l’origine d’un contact qui a eu lieu entre cette même Delphine Ernotte et la contrôleuse d’Etat de France Télévisions, Françoise Miquel, laquelle aurait éclairé la candidate sur les dédales budgétaires de France Télés? Nathalie Sonnac, de son côté, conteste vigoureusement cette version des faits et récuse à son tour ces soupçons.

Poisseux, le climat qui entoure cette affaire n’en finit pas de polluer les premiers pas d’une pédégère, dont la prise de fonction officielle approche à grands pas. Une fois les auditions du Sénat achevées, ladite commission aura face à elle deux cas de figure: refermer cette séquence et laisser Delphine Ernotte voguer en paix. Ou saisir le Conseil d’Etat et demander l’invalidation de cette désignation: une initiative qui reviendrait à déclencher l’arme nucléaire. En début de semaine, Nicolas Sarkozy, qui suit le dossier, a demandé à l’un de ses voltigeurs de lui faire un topo complet. NKM de son côté s’informe également. Si bien que cette affaire, circonscrite jusqu’ici à la sphère médiatique, prend jour après jour un tour politique."

Le livre qui devrait précipiter le départ d'Olivier Schrameck du CSA...

Olivier Schrameck pensait sûrement qu'accorder l'agrément de l'instance qu'il préside pour que son ami Pascal Houzelot puisse vendre "Numéro 23" pour près de 90M€ la fréquence publique TNT qu'il avait obtenu 2 ans et demi plus tôt,  serait une formalité!!!!

Il se trompait à l'évidence.

Sa proximité avec Pascal Houzelot ne peut avoir aujourd'hui comme  qu'une seule conséquence : sa démission du CSA.
 
Rappelons que "Malgré plusieurs courriers et autres notes explicites des services juridiques du CSA sur l’existence d’un pacte d’actionnaire datant de janvier 2014 entre le groupe de télévision UTH, contrôlé par Alicher Ousmanov  oligarque russe (dont une partie des avoirs est à Chypre), qui a acquis 15% du capital et investit au bas mot une dizaine de millions d’euros dans la chaine de Pascal Houzelot,  Olivier Schrameck l'ami de ce dernier rien n’a été fait pendant en 17 mois pour régulariser quoi que ce soit !"

 
 
Quant à la théorie du complot dont il abreuve les média en ce moment le visant, lui, personnellement, elle ne tient évidemment pas la route est tout aussi pathétique que ridicule.

Car aujourd'hui mercredi 24 juin, sort le livre (premier tome) de Didier Maïsto intitulé « La TNT, un scandale d’État » - Le tome 2 qui sortira dans quelques semaines sera l'occasion de nouvelles et invraisemblables  - sa lecture devrait rester en travers de la gorge du président presque sortant du CSA.

 
 
 
 

mardi 23 juin 2015

L’alliance pro-direction « cgt/fo » à France Télévisions déroule le tapis rouge à Delphine Ernotte et à son directeur de cabinet.


L’alliance pro-direction « cgt/fo » à France Télévisions déroule le tapis rouge à Delphine Ernotte dont le tandem assure la communication. 

Il y a des moments dans la vie, où chacun en arrive à se dire « trop c’est trop ». C’est le cas. 

Pflimlin n’est pas encore parti, que le bloc "cgt/fo" déroule le tapis rouge à celle qui devrait lui souffler le poste le 23 août prochain et qu’un CSA totalement divisé a sorti du chapeau le 23 avril dernier, dans les conditions que la Presse a dénoncé unanimement.

Rémy qui ? Il n’y en a que pour « la présidente de France Télévisions » (dixit fo) !



Dans deux tracts que l’alliance cgt/fo vient d’adresser à l’ensemble des salariés, l’un intitulé « rencontre de la cgt avec madame Ernotte » (22 juin), l’autre « Delphine Ernotte-Cunci la présidente de France Télévisions, reçoit force ouvrière » (18 juin), c’est à qui s’enorgueillira d’avoir été reçu !



Elle n’a pas besoin de directeur de communication, elle a ce qu’il faut.



Les deux documents que le blog CGC Média publie en bas de post, hallucinantes de déférence, commencent tous deux de la même façon :
« Delphine Ernotte-Cunci, la présidente de France Télévisions vient de recevoir une délégation Force Ouvrière France Télévisions. C’est la première  organisation syndicale qu’elle reçoit. Ce premier échange d’une heure et demie a permis de confronter nos idées sur l’avenir de l’entreprise. Elle était accompagnée par Stéphane Sitbon-Gomez son directeur de cabinet. » (fo)

« Le 17 juin, la cgt a rencontré Mme Delphine Ernotte-Cunci, future PDG de France Télévisions pour un entretien informel d’environ une heure et demie. C’est la première  organisation syndicale qu’elle reçoit. Elle était accompagnée de M. Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet. » (cgt)

L’info est d’importance. « La présidente de France Télévisions » pour les uns, « La future PDG de France Télévisions » était dans les deux cas « accompagnée par Stéphane Sitbon-Gomez son directeur de cabinet. »



Voilà qui n’est pas sans poser plusieurs problèmes juridiques de tailleen tout cas visiblement pas pour le bloc syndical « cgt/fo ».

Reprenons tout d’abord l’article de « Libération » publié le 22 mai dernier signé Lilian Alemagna et Laure Bretton «France Télévisions : Stéphane Sitbon-Gomez sur fond vert »….


Extraits :


« L’ex-conseiller de Cécile Duflot est propulsé, à 27 ans, bras droit de la nouvelle patronne des chaînes publiques. Difficile de le faire sortir de l’ombre. «Le sujet, c’est Ernotte, pas moi, insiste Stéphane Sitbon-Gomez dans un ping-pong de SMS destiné à le faire parler de lui, en vain. C’est elle la patronne. Moi, je fais mon boulot et je reste un assistant.»


Sauf que, loin de faire des photocopies et des cafés, ce même pas trentenaire se trouve bombardé directeur de cabinet de la future présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Et que, membre d’Europe Ecologie-les Verts depuis près de quinze ans, il était surtout connu jusqu’à cette semaine pour être dans l’ombre d’une autre «patronne», l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot….


En quittant l’hôtel de Castries, où Cécile Duflot l’avait nommé conseiller spécial (après l’avoir rebaptisé «Petit Yop» parce que «le calcium, ça fait grandir»), il refuse donc de devenir son assistant parlementaire pour aller pointer à Pôle Emploi et redevenir co-secrétaire de section EE-LV dans le XXe arrondissement. »


Pour sa part, « L’Express » dans son récent dossier « Stéphane Sitbon, une éminence pas très cathodique » écrivait  « Stéphane Sitbon participe une dernière fois le 12 mai, à une réunion interne d'Europe Ecologie-les Verts, à la mairie du IIe arrondissement de Paris, consacrée à la constitution des listes pour les régionales. Il était temps pour lui de sortir de la politique et de ses arrière-cuisines : huit jours plus tard [20 mai 2015 donc, ndlr], sa nomination est officialisée. » 



1°) De quand à quand Stéphane Sitbon-Gomez a-t-il pointé à Pôle emploi ?



Jusqu’à quand a-t-il été indemnisé à partir de son salaire de « conseiller spécial » estimé à plus de 10.000€/mois ?



2°)  Qui rémunère aujourd’hui le directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez présent à toutes les réunions de « sa patronne » [comme le prouvent les écrits du bloc cgt/fo] ?



3°)  De quel type de contrat de travail bénéficie-t-il actuellement et avec quel intitulé ? Celui de directeur de cabinet ? La question est loin d’être anodine car il semble que Pflimlin toujours pdg de France Télé ne lui ait établi aucun contrat !



4°)  Le poste de directeur de cabinet n’existant pas dans l’organigramme de France Télévisions et sa création n’ayant fait l’objet d’aucune consultation des instances représentatives de France Télévisions, comment aujourd’hui qualifier le lien de subordination juridique qui le lie à sa « patronne » comme à l’entreprise ?



Toutes ces questions dont ne s’embarrasse pas le bloc « cgt/fo », la CGC Média les pose. Elle n’est visiblement pas toute seule.



« Les pointilleux se demandent qui rétribue le nouveau dirigeant du groupe : Delphine Ernotte ne prenant officiellement ses fonctions que le 22 août, elle n'est pas censée pouvoir embaucher avant cette date. »  écrivait l’Express toujours dans son dossier consacré à l’intéressé «Stéphane Sitbon, une éminence pas très cathodique »



Le syndicat de l’audiovisuel les a transmis à ses avocats et décidera, en fonction de leur retour dans les jours qui viennent, de la suite judiciaire qu’il donne à tout ceci….



Il convient de rappeler les peines encourues en cas de délit de travail dissimulé

Le travail dissimulé

Constitue ce délit, la dissimulation intentionnelle :

- d’une activité exercée à titre indépendant, dans un but lucratif et en violation des obligations commerciales, fiscales ou sociales (non immatriculation au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, absence de déclaration auprès de l’URSSAF, de la MSA et/ou auprès de l’administration fiscale, etc. 

- de tout ou partie d’un emploi salarié (absence de déclaration préalable à l’embauche, absence de bulletin de paie ou mention sur le bulletin de paie d’un nombre d’heures de travail inférieur à celui réellement effectué, sauf si cette mention résulte de l’application d’une convention ou d’un accord d’annualisation du temps de travail). Constituent également ce délit, les faux statuts : faux travailleurs indépendants, faux stagiaires, bénévoles, faux gérant mandataire… 

Les sanctions pénales :



« Pour une personne physique…

Emprisonnement de 3 ans et amende de 45 000 €….Le fait de méconnaître les interdictions définies aux 1° et 3° de l’article en commettant les faits en bande organisée est puni de dix ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. Et, le cas échéant, les peines complémentaires mentionnées à l’article L. 8224-3 du code du travail.



Pour une personne morale…

Amende de 225.000€ Et, le cas échéant, les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du code pénal (2) »