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samedi 5 avril 2025

Rachida Dati n’aura fait que semer la panique avant son départ du gouvernement, au plus tard à l’automne.

Rachida Dati n’aura fait que semer la panique avant son départ du gouvernement, au plus tard à  l’automne....Elle va devoir préparer sa campagne pour la ville !

Il y a peu, Le Parisien s’interrogeait « Le caractère bien trempé de Rachida Dati pourrait-il avoir raison de la réforme de l’audiovisuel public ? » 

Certes chacun est libre de ses propos mais s’agit-il vraiment  de la bonne expression pour qualifier ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, voilà quelques jours avec le nouveau dérapage de la putative maire de Paris ?  Que nous dit le dictionnaire ?

Personne au caractère bien trempé : « Qui a de la trempe, c'est-à-dire qui a une constitution de corps ou de caractère fort, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds » !

De trempe il en était certes question, lorsque la toujours ministre s’en est pris à une administratrice de l’Assemblée, mardi dernier dans la soirée. "Je vais la frapper"  avait-elle lancé devant les témoins médusés par une telle violence comme l’a rapporté l’ensemble de la presse.

Face à ce nouvelle sortie de route qui a fini par remonter jusqu’au bureau du Premier ministre à Matignon, la socialiste Fatiha Keloua Hachi exemplaire présidente de la commission avait suspendu très momentanément la séance avant que Yaël Braun-Pivet la présidente de l’Assemblée nationale la suspende jusqu’à nouvel ordre, «Les conditions n’étant pas réunies pour avoir un débat apaisé».

Alors que la discussion sur la création d’une holding propagée depuis des mois par l’ex-Orange - histoire de diluer dans la masse d’une nouvelle usine à gaz, la catastrophique décennie d’errements qui n’a fait que tirer le groupe public vers les bas-fonds jusqu’à sa discrète recapitalisation par l’État, en juin 2023 - il avait vaguement été question de refaire une tentative, avant le 10 avril date où elle était toujours inscrite en toute dernière position, ce qui ne rendait pas sérieux son traitement.

Elle devrait être désinscrite comme la blog CGC Média l’avait laissé entendre, la semaine dernière.

Comment celle qui avait imaginé prolonger de quelques mois le supplice que vivent les salariés de France Télés depuis l’été 2015 mais également celui des téléspectateurs qui vont bientôt voir disparaitre de leur écran la numérotation des chaines par oukase ernottien, pensait-elle imposer au Parlement une telle proposition de loi précipitée et surtout non financée, face aux inquiétude mais aussi aux enjeux démocratiques majeurs qu’elle soulève ?

« Ça peut passer, avec des Liot, des non-inscrits », racontait un collègue de Dati cité par le quotidien poursuivant « les MoDem sont très partagés et les députés RN devraient quant à eux voter contre. »Il est tout de même utile de préciser que toute la Gauche est pleinement mobilisée à commencer par le groupe socialiste contre la proposition de loi Ernotte/Dati portant sur la création de la holding de l’audiovisuel public.

Pour le député Sacha Houlié, opposé au texte, le sort de ce projet de réforme serait scellé pour le mois d’avril. « La ministre ne peut s’en prendre qu’à elle-même, poursuit-il. Quand on présente un mauvais texte, on évite en plus de se comporter comme un goujat ! »

Ce n’est pas un rendez-vous culinaire avec Jordan qui n’est pas de Luxe celui-là ou l’inutile lobbying de Laurence Bloch qui auraient donc pu changer la donne !

Ernotte va-t-elle à l’instar d’un des ex-présidents de France Télés non reconduit, faire jouer un clause contractuelle dite de « garde » - une sorte d’assurance perte d’emploi validé en haut lieu et payé par le contribuable - lui permettant de  percevoir jusqu’à « deux ans de salaires » ?

vendredi 4 avril 2025

Une énième affaire de «détournement de fonds publics» ponctue les derniers instants de la décennie ernottienne qui s'achève à France Télévisions.

Une énième affaire de «détournement de fonds publics» ponctue les derniers instants de la décennie ernottienne qui s'achève à France Télévisions.

Décidément, on parle beaucoup ces derniers jours depuis le jugement rendu collégialement par trois juges dont l'exceptionnelle et très professionnelle Présidente de la 32ème chambre Correctionnelle du TGI de Paris qui avait jugé coupables Patrick de Carolis, Bastien Millot et la société Bygmalion en 2017 dans la plainte déposée par le SNPCA-CGC - décision confirmée et alourdie d'ailleurs en Appel - il semble bien que le délit de «détournement de fonds publics» n'a pas fini de défrayer la chronique. 

Hier jeudi 3 avril, le blog CGC Média révélait en exclusivité la perquisition qui se déroulait  au sein du bâtiment de France Télévisions dit Quadrans (5 policiers et un huissier) qui abrite les locaux de France TV Le Studio.

Nous avions promis à nos lecteurs des informations. C'est Le Figaro qui en fin d'après-midi apportait vers 17h des explications au regard d'une autre perquisition intervenue à la mairie et métropole de Nice.

Après la plainte déposée l'an dernier, là encore, par le SNPCA-CGC concernant les conditions d’organisation et de financement de l'hébergement de 6 personnes au Majestic de Cannes - 4 pour France Télés et 2 pour la société Brut de Renaud Le Van Kim qui vient de signer via sa filiale Together Média de coproduire avec la filiale de France Télés Le Studio certains  programmes de la chaîne qui a détrôné C8 de la TNT / Ouest France TV c'est donc à quelques kilomètre de là que le titre de presse nous emmène, à savoir Nice, la baie  des anges et son hôtellerie de toujours : le célèbre 5 étoiles l'Hôtel Négresco.

Le titre de presse revient, ici, sur les conditions d’organisation et de financement de deux événements qui ont eu lieu à Nice, dont l’«Eurovision junior» et  font l’objet d’une enquête menée par le parquet de Marseille.

Extrait:

"La mairie et métropole de Nice ainsi qu’une «filiale» de France Télévisions à Paris ont été perquisitionnées, ce jeudi, dans le cadre d’une affaire en lien avec le maire Christian Estrosi et sa femme, la journaliste Laura Tenoudji, concernant la tenue de deux événements, dont l’«Eurovision junior», a appris Le Figaro de sources concordantes puis auprès du procureur de Marseille, Nicolas Bessonne.

La justice s’intéresse aux conditions d’organisation et de financement de l’«Eurovision junior», qui s’est déroulé à Nice (Alpes-Maritimes) en novembre 2023. La cérémonie d’ouverture, diffusée sur France Télévisions en direct du célèbre hôtel Negresco, avait été animée par la femme de l’édile niçois. 

Le «Nice climate summit», un colloque sur l’environnement coorganisé avec le média La Tribune, est aussi dans le viseur des enquêteurs et fait partie du même dossier puisque Laura Tenoudji avait fait la promotion de ce rendez-vous et devait animer deux tables rondesavant de se rétracter à la dernière minute.

Une première enquête avait été entreprise par le parquet de Nice en janvier 2024 à la suite d’un signalement rédigé par trois élus d’opposition avant que la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille ne prenne la main en incluant au dossier l’«Eurovision junior», qui avait aussi fait l’objet d’un autre signalement anonyme pour des suspicions de conflit d’intérêts.

Une enquête commune à ces deux événements est ouverte depuis août pour «détournement de fonds publics», «prise illégale d’intérêts» avec «recel» de celui-ci, «faux en écriture publique ou authentique par personne dépositaire de l’autorité publique» et usage de celui-ci, avait précisé le parquet de Marseille au Figaro 

En novembre, les enquêteurs avaient déjà mené des perquisitions à l’hôtel de ville de Nice concernant cette affaire. Jeudi matin, ils sont donc revenus. Selon nos informations, ils étaient encore là en début d’après-midi pour rechercher des documents dans les différents services.

Il est reproché au maire de Nice, Christian Estrosi, déjà candidat à sa propre succession, d’avoir fait adopter des subventions pour ces deux événements alors que sa femme travaille pour ces deux sociétés. 

Ces aides indirectes se chiffraient à 526.175 euros pour le «Nice climate summit» et à 605.000 euros pour l’«Eurovision junior».

Concernant le colloque sur l’environnement, qui se tient à Nice depuis trois ans, les élus écologistes avaient mentionné d’autres anomalies : le fait que le maire ait pris part au vote d’une convention de partenariat avec La Tribune sans avoir indiqué la situation de sa femme. Ils ont par la suite relevé une mention mensongère qui précise que le maire n’a pas participé au vote... alors que le conseil métropolitain est filmé.

Sollicité, le procureur de Marseille n’a pas souhaité davantage commenter ces investigations toujours en cours. Contrairement à ce qu’a pu indiquer la presse locale, il ne fait pas état de perquisitions à l’hôtel Negresco.

«La ville de Nice transmettra l’ensemble des éléments utiles à l’enquête», a-t-elle expliqué. «Elle réitère qu’elle conteste toute infraction», a ajouté la collectivité. L’avocat de Christian Estrosi avait assuré que le maire était «totalement étranger» au fait que la chaîne publique ait choisi sa femme pour l’animation de la cérémonie d’ouverture du concours européen de chansons. 

Laura Tenoudji, qui réalise toujours des chroniques dans l’émission «Télématin», s’était par ailleurs dite «consternée» dans les colonnes de Nice-Matin«Sous prétexte que je suis la femme de mon mari, on voudrait me retirer le droit d’exercer mon métier et on se permet au passage de me faire passer pour une incompétente», s’était-elle agacée dans un entretien en décembre 2023.

À la mairie de Nice, les années passent et les perquisitions se suivent..."

C'est un peu comme à France Télés avec Ernotte qui voudrait faire croire qu'elle attend le 18/04 pour dire si elle est candidate - "CE LUXE" que lui laisse l'ARCOM comme elle dit ! - mais qui devra l'être si Nilou, Bruno et Olivier n'arrivent pas à faire passer le message à Brigitte pour que malgré la dizaine de plaintes en cours dont plus de la moitié déposait la CGC Audiovisuel faisait que l'ARCOM ne pourrait ne aucun cas "suivre les consignes" !


UNE QUESTION SE POSE DANS LES DEUX PERQUISITIONS, LES POLICIERS ONT-ILS RÉUSSI À RÉCUPÉRER LA PLAQUETTE EDITÉE A L'ÉPOQUE PAR FRANCE TÉLÉVISIONS ET OÙ TOUT EST QUASIMENT DIT


jeudi 3 avril 2025

Elles sont deux à présent à pouvoir se partager « La honte de la République »…Comment François Bayrou peut-il encore tolérer les sorties de route de Dati ?

Elles sont deux à présent à pouvoir se partager « La honte de la République »…Comment François Bayrou peut-il encore tolérer les sorties de route de Dati ?

En 2017, c’est Emmanuel Macron lui-même qui avait qualifié la gouvernance de France Télévisions donc Ernotte de « Honte de la République ».

Aujourd’hui c’est au tour de Dati, passeuse du relai ernottien pour recréer l’ORTF et noyer tout un tas de squelettes qui s’entassent déjà dans les dans les placards de France Télés,  dont l’attitude et le propos inadmissibles  ne peuvent avoir qu’une seul réponse : la remise de sa lettre de démission par l’intéressée !

Les parisiens jugeront ensuite, mais là, ce sera pour  2026.

Ce qu’avait évoqué le jour même le blog CGC Média et que détaille aujourd’hui Libération dans son article  cosigné par 3 journalistes Sylvain Chazot, Chez Pol et  Victor Boiteau : «"Je vais la frapper" : Rachida Dati s’en prend à une fonctionnaire de l’Assemblée nationale, l’examen de la loi sur l’audiovisuel suspendu » (¤) peut être qualifié à l’identique voire plus lourdement encore lorsqu’il s’agit d’un membre du gouvernement putative maire de Paris en l’occurrence.

Charline Vanhoenacker dans sa rubrique sur Inter « Charline explose les faits » - à écouter ci-dessous – n’y va pas par quatre chemins non plus. Elle le fait avec humour certes – « Pas la peine de faire 2 jours de grève pour planter le projet [ernottien, ndlr] de fusion de l’Audiovisuel public, Dati le torpille très bien elle -même » (*)

(*) Cliquer ici pour écouter le podcast 


Le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola dit suivre l’affaire de près mais, en réalité, quel chef de gouvernement peut tolérer de tels dérapages particulièrement dans l’une des 2 chambres du Parlement qui représente les Français ?

(¤) Extrait du papier de Libé :

« Dans la soirée du mardi 1er avril, un incident est survenu en commission des Affaires culturelles à l’Assemblée, où l’on débattait de la proposition de loi du sénateur centriste Laurent Lafon, outil législatif utilisé pour créer la holding «France Mediaş» et visant à rassembler France Télévisions, Radio France et l’INA.

En fin d’après-midi, la ministre de la Culture Rachida Dati a souhaité déposer un amendement. Comme le rapporte le Figaro, cet amendement a été́ jugé irrecevable par l’administratrice du Palais Bourbon, devant être scindé en plusieurs parties pour pouvoir être examiné. La présidente de la commission, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a suspendu la séance pour une dizaine de minutes.

«On est alors quatre ou cinq députés», nous raconte l’insoumis Aurélien Saintoul«Elle était réellement bouleversée». Très vite, le député́ LFI voit que «ça s’envenime» entre Dati et la  fonctionnaire. Saintoul se rapproche, hésite.

Dati s’énerve. «Ça devenait de plus en plus clair que la fonctionnaire se faisait passer un savon, poursuit Saintoul. Dati lui a lancé : «Vous pouvez arrêter avec votre petit sourire mais je suis comme ça, je dis la vérité.» «"Arrêtez de faire de l’excès de zèle"», lance encore la ministre. 

«Je vais la frapper», entendent aussi des députés. «Je me suis approché et j’ai dit à la ministre qu’elle n’avait pas à parler comme ça au personnel de l’Assemblée», retrace Aurélien Saintoul. La ministre s’en prend alors à l’élu. «Elle m’a rétorqué : «Qu’est-ce que vous croyez, que vous me faites peur ?» Puis elle m’a traité de  «gosse de riche» – ce que je ne suis pas. Je lui ai répondu que c’était une arriviste.»

Saintoul conclut en rapportant que, plus tard, la fonctionnaire l’a remercié́ «ouvertement, devant Dati». «Elle était réellement bouleversée.»… 

Informée de l’incident, Fatiha Keloua Hachi a décidé d’interrompre les travaux, en accord dit-elle avec la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet. «Les conditions ne sont pas réunies pour avoir un débat apaisé», écrit la présidente de la commission dans un communiqué publié dans la soirée. C’est depuis la buvette que l’entourage de Dati apprend la nouvelle, ce qui les énerve encore plus : «On n’a même pas été prévenus, on a appris la suspension par le tweet de Keloua Hachi. Je ne sais pas si on vous a appris la politesse mais pour nous, ça ne se fait pas.» 

Candidat à la primaire du PS pour les prochaines municipales à Paris, le socialiste Emmanuel Grégoire [également membre du Conseil d’administration de France Télés, ndlr] a dénoncé les agissements de sa potentielle rivale dans la capitale.

Et ce n’est pas fini. Selon nos informations, la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot va écrire ce matin à Braun-Pivet pour lui relater l’incident. Le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola suit aussi l’affaire de près. 

Nouvelle suspension ce mercredi. La nuit n’a visiblement pas porté conseil aux belligérants. Cet après-midi, de retour en commission, les mêmes acteurs ont produit la même scène. Selon nos informations, la ministre s’était engagée oralement à ne plus parler à l’administratrice. Braun-Pivet a poussé Dati à s’excuser lors d’un échange entre elles, Dati, Keloua Hachi et la fonctionnaire.

Rien ne s’est passé comme prévu : Dati a interpellé la fonctionnaire et, pire, a donné son prénom et son nom alors que la commission est filmée. «Dati a pris la parole mais a menti comme une arracheuse de dents, mentant sur la chronologie des événements que c’était moi qui avais provoqué l’accident», commente Saintoul.

L’insoumis ajoute que, selon lui, Dati a sous-entendu que c’était par racisme et sexisme qu’il s’en prenait à elle. Ce que l’élu réfute.

«C’est une ministre qui s’en prend à une cheville ouvrière du pouvoir législatif. Et c’est le pouvoir législatif qui est chargé de les contrôler, pas l’inverse.»

Face au refus de la ministre de s’excuser, l’administratrice a quitté la salle. 

La députée PS Ayda Hadizadeh assure de son côté, depuis la salle des Quatre Colonnes, que la ministre a «pris à partie, de manière extrêmement violente, une fonctionnaire de l’Assemblée»…

Résultat, la séance a été́ suspendue. Elle doit reprendre à 18h30 mais «en l’état actuel des choses, il est hors de question qu’on reprenne», prévient Saintoul. «Ça s’apaisera quand Dati reconnaîtra les faits, abonde Hadizadeh. Elle a choisi de mentir éhontément et s’enferme dans son mensonge » …


Nouvelle perquisition à France Télévisions

Nouvelle perquisition à France Télévisions.

Ce jeudi 3 avril, c'était un peu la panique ce matin au sein du bâtiment Quadrans très chèrement loué à Patrick Drahi. (*)

Cette descente où 5 policiers et un huissier étaient  semble t-il sur place seraient intervenus dans les locaux de  France Tv Le Studio dont Arnaud Lesaunier est toujours le pédégé.

À suivre donc

(*) Lire l'article "Les dizaines de millions des Français qu’Ernotte a choisi de verser sur 12 ans à Patrick Drahi, via le bail Quadrans ne suffiront pas à le désendetter !!"


mercredi 2 avril 2025

Dati perd ses nerfs et probablement même la mairie de Paris ! Les administrateurs de l'Assemblée nationale ne sont pas des chiens.

Dati perd ses nerfs et probablement même la mairie de Paris !  Les administrateurs de l'Assemblée nationale ne sont pas des chiens.

Comme le blog CGC Média le relatait ce 1er avril peu après 18h dans son article "Réforme de l'Audiovisuel: Le gouvernement dépose en dernière minute un amendement de réécriture totale de 3 pages de l’article 1" Rachida Dati a non seulement perdu  ses nerfs mais a vraisemblablement donné une occasion supplémentaire aux parlementaires de déposer, cette fois-ci, une motion de censure contre le projet d'Ernotte qu'elle a voulu imposer en force.

"Rachida Dati, apostrophant en direct les parlementaires sortant du cadre. Le spectacle vaut son pesant de cacahuètes. La présidente de la commission n'en revient pas !" écrivions-nous, expliquant que "la réécriture totale de 3 pages de l’article 1 du texte déposé sous forme d'amendement" allait forcément ne pas passer. 

Le Figaro racontait hier vers 22h sous la plume de Wally Bordas, l'indigne spectacle donné par Rachida Dati pétant les plombs (*) et un ex journaliste plus à droite que tribord monté sur une table, dit-on, hurlant pour donner raison à la ministre !

Les parisiens qui ont eu vent de la scène, sont ainsi fixés sur la façon dont elle s'adressera aux agents de la Ville  ! 


Pas plus que ce texte de 22 pages addition de clichés, d'allégations fallacieuses et de blablabla  qu'elle a fait écrire en toute hâte par les services du ministère : la DGMIC en l'occurrence  et qu'elle ose appeler, sans rire, « étude d’impact » alors qu'il s'agit en l'espèce, d'une sorte de feuille de route comme lorsque "le gouvernement de 2015 - quasiment dix ans jour pour jour - rendait public le rapport  commandé en octobre 2014 à Marc Schwartz, ex-directeur financier de France Télévisions sous Tessier, qui fixait alors les axes prioritaires pour France Télévisions qu'Ernotte en voie de parachutage allait reprendre 

En 2025, bis repetita. 

Seulement là, ce document constitue dès lors, un conflit d'intérêt majeur entre la DGMIC dont la directrice générale est également administratrice de France Télévisions et l'ARCOM dont le président est issu, à qui Rachida Dati trace ici les orientations et le plan de campagne !

La justice voire dans un premier temps la Commission des conflits d'intérêts pourraient bien très vite être saisies de toutes les facettes de cet indigne mélange des genres. 

(*) 

Extrait de l'article du Figaro "Après un vif échange entre Dati et une administratrice de l’Assemblée, l’examen du texte interrompu"  par Wally Bordas, publié à 21:26 le 1er avaril puis mis à jour à 21:53

"Vive altercation, en fin d’après-midi, en commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Alors que les députés débattaient de la proposition de loi visant à regrouper les diverses entités de l’audiovisuel public en une seule société, le ton est monté d’un cran entre la ministre Rachida Dati et une administratrice de l’Assemblée nationale. 

En cause : un amendement que souhaitait déposer la ministre de la Culture afin de réécrire une partie du texte. Un amendement jugé irrecevable par l’administratrice du Palais Bourbon. La séance a alors été interrompue, le temps que la fonctionnaire de la Chambre basse explique à la ministre les raisons de cette irrecevabilité. «Il fallait du temps pour l’intégrer et il a été scindé en plusieurs parties car au départ, il faisait plusieurs pages», explique une députée témoin de la scène.

Rachida Dati que ces explications n’ont pas convaincue, s’en est verbalement prise, selon plusieurs sources, à l’administratrice. «Elle l’a presque menacée, elle hurlait, et le député LFI Aurélien Saintoul a dû s’interposer pour calmer les esprits», témoigne une autre parlementaire présente à ce moment-là. 

Avant de reprendre : «Rachida Dati a été méprisante, rabaissante et dure». Selon plusieurs sources, la ministre de la Culture s’est ensuite adressée à la présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, pour remettre en cause le travail de la fonctionnaire de l’Assemblée nationale...

«Cela n’est pas un incident à proprement parler et ça n’a pas du tout été très violent. C’est l’administratrice qui a dit à la ministre : “N’essayez pas de déformer la procédure” dit l’entourage de la ministre de la Culture. Rachida Dati a répondu : “Ne me parlez pas comme ça”», précise-t-on. Avant d’accuser la présidente de la commission des affaires culturelles : «Fatiha Keloua Hachi tente de faire un coup politique. Elle gagne du temps car elle savait que l’article 1 allait être voté ce soir. C’est de l’obstruction».

Débat interrompu pour toute la soirée. La séance a ensuite été interrompue, le temps d’aller dîner, et ne reprendra pas. Tous les députés membres de la commission ont reçu un mail des services de l’Assemblée nationale, leur précisant que les débats seraient stoppés pour la soirée. «Après échange avec la présidente de l’Assemblée nationale et compte tenu des événements de cet après-midi mettant en cause l’administration de l’Assemblée, la présidente de la commission a décidé d’annuler la réunion de ce soir», est-il écrit. Et de poursuivre : «Les conditions ne sont pas réunies à ce stade pour poursuivre sereinement l’examen de la proposition de loi». 

La putative maire de Paris parlera-t-elle ainsi aux magistrats lorsqu'elle se retrouvera sur les bancs d'un prétoire ? 

mardi 1 avril 2025

Réforme de l'Audiovisuel: Le gouvernement dépose en dernière minute un amendement de réécriture totale de 3 pages de l’article 1.

Réforme de l'Audiovisuel: Le gouvernement dépose en dernière minute un amendement de réécriture totale de 3 pages de l’article 1.

Rachida Dati, apostrophant en direct les parlementaires sortant du cadre. Le spectacle vaut son pesant de cacahuètes. La présidente de la commission (*) n'en revient pas !

(*) Composition : RN (16); EPR (12); LFI-NFP (9); SOC (8); DR (6); DEM (5); EcoS (5); HOR (4); LIOT (3); GDR (2); UDR (2); NI (1)

On se croirait presque au Café du commerce pour un débat de comptoir. Le but pour Dati, faire tomber les amendements de la Gauche. 

Dire qu'il y a quelques semaines le Premier ministre entonnait le chant des sirènes pour prendre le PS dans ses filets. 

Lui qui se disait ce matin "troublé", ne l'est finalement pas trop pour tenter de faire passer en douce une réforme dont personne ne veut...C'est évidemment toute la Gauche qui risque fort d'être vent debout ! 

Quel marché se cache en filigrane derrière tout ça ? Il faudrait peut-être le demander à Anne Hidalgo qui au dernier Conseil de Paris, avançait une explication !




L'entêtement Ernotte/Dati stoppé par la commission des Finances...L'improbable tandem espère toujours précipiter les Français vers le trou noir de l'ORTF.

L'entêtement Ernotte/Dati stoppé par la commission des Finances...L'improbable tandem espère toujours précipiter les Français vers le trou noir de l'ORTF.

Ça s'est passé hier soir à l'Assemblée nationale. 

En rejetant "l'article 5 de la proposition de loi audiovisuel qui prévoit la création d'une "holding France Télévisions", la commission des Finances s'est opposée à cette obsession du bringuebalant duo, de fusionner les 4 sociétés de l'Audiovisuel dans une usine à gaz façon ORTF.

« En commission des Affaires culturelles, ce mardi 1er avril, les députés devraient acter la création de France Médias, une holding exécutive dont le groupe France Médias Monde serait exclu » écrit Satellifacts aujourd’hui, ajoutant « Le RN devrait voter le texte tandis que les élus de gauche y demeurent fermement opposés ».

Pourquoi réunir la commission puisque Dati aurait tout organisé avec Bardella ?

Comment après la décision judiciaire qui est tombée hier, Rachida Dati peut-elle encore s’obstiner ? Cela aurait-il un rapport avec une quelconque  investiture en 2026 pour la Mairie de Paris.

« En commission des Affaires culturelles, ce mardi 1er avril, les députés devraient acter la création de France Médias, une holding exécutive dont le groupe France Médias Monde serait exclu » écrit Satellifacts aujourd’hui, ajoutant « Le RN devrait voter le texte tandis que les élus de gauche y demeurent fermement opposés ».

Pourquoi réunir la commission puisque Dati aurait tout organisé avec Bardella ?

Comment après la décision judiciaire qui est tombée hier, Rachida Dati peut-elle encore s’obstiner à obtenir les voix du RN ? Cela aurait-il un rapport avec une quelconque  investiture en 2026 pour la Mairie de Paris. 

Décision judiciaire commentée hier avec l’éditorial à l’antenne de celle qui a pourtant été nommée directrice de la rédaction nationale de France Télévisions dont ce ne peut plus être le rôle… Sauf à laisser penser que tout France Télévisions partagerait le même point de vue  !

A quelques heures du début de l’examen du texte, si elle a lieu, les amendements de l’exécutif ne figuraient pas en ligne mais Rachida Dati a fait envoyer une soi-disant  « étude d’impact » transmise la semaine dernière aux députés de ladite commission écrite en toute hâte par la DGMIC (les services du ministère de la Culture), d’une vacuité rare et faite uniquement de clichés, de lieux communs mais aussi d’incantations répétées à l’envi.

Il faut lire ce que dit Emmanuel Grégoire (PS) par ailleurs administrateur représentant le Parlement au côté de Florence Philbert (DGMIC) : "Il ne s’agit pas d’une « réforme » mais d’une « destruction », d’une « dégradation », du « sabotage » ou encore du « démantèlement » de l’audiovisuel public"

Autrement dit, il explique ainsi clairement clairement pourquoi cette holding servira à supprimer le service public de l'Audiovisuel ce qui permettraient à certains  qui rêvent d'être au Pouvoir façon Outre-Atlantique de finir de le détruire comme cela se fait depuis une décennie.

Ce qui est pathétique, c’est que Rachida Dati explique qu’il faut la holding contre la désinformation, pouvant compter sur  les voix du RN qui déclarait pourtant vouloir privatiser le France Télévisions, repoussant de facto la création de la holding …

De quelle désinformation s’agit-il ?  Celle venant du RN ou celle venant de Dati ? 




lundi 31 mars 2025

Rachida Dati n’a visiblement que 3 couplets à son lancinant refrain-passeport pour la mairie de Paris 2026 : « concurrence des plateformes et des réseaux sociaux, désinformation et ingérences étrangères, souveraineté culturelle ».

Rachida Dati n’a visiblement que 3 couplets  à son lancinant refrain-passeport pour  la mairie de Paris 2026 : « concurrence des plateformes et des réseaux sociaux, désinformation et ingérences étrangères, souveraineté culturelle ».

Elle a même cru devoir faire pondre à ses services - la DGMIC en l'occurrence dont la directrice générale Florence Philbert qui siège au Conseil d’Administration de France Télés, ayant voté un déficit de près de - 42M€ (passé à - 76M€ depuis)  une soi-disant « étude d’impact » qui constitue déjà un premier conflit d’intérêts.

Elle compte au moins sur les voix du PS et l’abstention du RN. Elle l’aurait dit entre 4 zieux à Jordan mais qui pourrait bien ne plus tenir au regard de la décision de Justice intervenue ce jour.

La Tribune du jour écrit  « Repoussée à maintes reprises, la proposition de loi visant à regrouper toutes les entités de l'audiovisuel public débarque enfin à l'Assemblée nationale, après avoir été entérinée au Sénat à l'initiative de Laurent Lafon (UDI) il y a près de… deux ans »

Le titre de presse ajoute « Ce mardi, elle sera examinée en commission des affaires culturelles. Avant d'être en théorie débattue en séance le 10 avril » avant de tempérer quelque peu « Il y a un risque réel que ça soit reporté en mai, après la suspension des travaux parlementaires qui a lieu du 14 au 27 avril, glisse un haut cadre de l'audiovisuel public. Car, la même semaine, les députés doivent voter le projet de loi de simplification de la vie économique. Il est touffu et ça peut prendre du temps. »

Etant toujours inscrite en 5ème position, elle n’a effectivement aucune chance d’être traitée...et c'est tant mieux.

Autre incertitude enchérit La Tribune «  Ce projet de holding est loin de faire l'unanimité du côté de la gauche qui a déposé en commission de très nombreux amendements, ce qui pourrait ralentir son examen. L'issue du scrutin est donc plus qu’incertaine »

Alors il faut faire croire que cela aura un utilité

Pour l’alliance de certains Macronistes mais aussi de quelques Républicains, il serait « urgent de statuer » ! Pourquoi ? 

Le député Jérémie Patrier-Leitus (Horizons), rapporteur de ce texte avec Virginie Duby-Muller (Les Républicains), affirme à chaque coin de porte que « Cela fait des années qu'il y a des atermoiements et des revirements, les équipes des entreprises concernées doivent désormais être fixées sur leur avenir. Nous estimons que la mise en place d'une holding est nécessaire, pour permettre à l'audiovisuel public de se renforcer et de faire face à la concurrence des plateformes et des réseaux sociaux, à la désinformation et aux ingérences étrangères. » 

Tout cela est évidemment parfaitement bidon et ce n’est pas en prenant un faux prétexte « Nous assistons à une véritable guerre de l'information, l'audiovisuel public doit rassembler ses forces avec un acteur à sa tête qui puisse fixer une stratégie globale. » qu’une large majorité à l’Assemblée nationale, pourrait se laisser flouer par les chansons du duo Ernotte/Dati !

Parce qu’avant, il n’y aurait donc pas eu de « Stratégie pas plus que de Ligne éditoriale et que la Désinformation et les ingérences étrangères » régnaient en maître ?!  

Que de crétineries empilées les unes sur les autres depuis que Gabriel Attal a dû nommer Dati au Gouvernement, l'an dernier.