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mardi 26 mars 2024

Les dizaines de millions des Français qu’Ernotte a choisi de verser à Patrick Drahi via le bail Quadrans (¤ ex-immeuble SFR), ne suffiront pas à le désendetter !!

Les dizaines de millions des Français qu’Ernotte a choisi de verser sur 12 ans à Patrick Drahi, via le bail Quadrans (¤ ex-immeuble SFR), ne suffiront pas à le désendetter !!

(¤ immeuble Quadrans ex-SFR)  

En fin de semaine dernière, Les Échos sous les plumes de Florian Dèbes, Anne Drif, Gwénaëlle Barzic et Nicolas Madelaine, publiaient un article des plus parlants « Patrick Drahi tente le coup de force avec ses créanciers ».

Le titre de presse qui indiquait entre autres « Le milliardaire demande aux porteurs d’obligations d’Altice d’accepter de renoncer à une partie de leurs créances » (*) ajoutait « Sinon, il menace de ne pas utiliser le produit de ses cessions comme BFM TV pour désendetter l’entreprise. »

Autrement dit, endetté jusqu’au cou, Drahi demande à ses investisseurs de prendre leur part de la réduction de la dette que son groupe a pourtant contracté. Les intéressés apprécieront !!!

C’est un peu comme si tout un chacun allait voir son banquier, lui demandant dans un premier temps d’annuler les intérêts des crédits contractés pour l’achat de petits appartements destinés à améliorer sa retraite, qu’il ne pourra de toute façon pas payer… Vous allez voir, si la banque ne va pas faire saisir vos biens ! 

En tous cas, motus sur les loyers qu'il va continuer de percevoir avec le bail global estimé à 10M€/an sur 12 ans qu’a signé Ernotte avec la sphère Drahi (pour l'immeuble en question, visiblement propriété de Patrick Drahi via un entrelacs de sociétés au Luxembourg dont la principale "SCI Quadrans Holding") que les Français vont devoir payer pour toutes ces années à venir, ne devrait donc moins soulager Drahi que les poches des contribuables ! 

Contrat de bail du type du bail signé pour les locaux de BFM en 2016 dont l'Informé donne ainsi  le détail: "Il s’avère très contraignant pour le locataire selon nos informations. D’abord, il s’étale sur 12 ans fermes, jusqu’en mai 2028 donc, une durée bien plus longue que les baux commerciaux traditionnels (3/6/9 ans). Ensuite, il prévoit un préavis de 3 ans avant tout congé. Enfin, il impose qu’un renouvellement doive se faire pour 9 années minimum...Il s’élèverait donc aujourd’hui à 16,4 millions d’euros par an, selon nos estimations. "

(*)


Extraits :

"Patrick Drahi choisit la manière forte avec les créanciers de son groupe Altice France. Un changement de ton si radical qu’il suscite une colère rare chez ces professionnels et fait plonger les cours des obligations de la maison-mère de SFR.

Une bombe que certains estiment même avoir valeur de test pour tout le marché obligataire européen, pas habitué à ces méthodes, certes légales mais abruptes.

Jusqu’ici rassurant sur le désendettement du groupe dont il faisait cet été sa « seule priorité » via principalement la vente d’actifs, Patrick Drahi fait maintenant ouvertement comprendre à ses investisseurs qu’ils devront prendre d’abord leur part à la réduction de la dette.

En substance, il leur demande d’accepter qu’il rachète leur dette à prix cassé ou échange leurs obligations contre d’autres plus avantageuses pour lui. Ce n’est que s’ils sont prêts à faire cette concession qu’il utilisera le produit des cessions récentes, comme celle de BFM TV et RMC pour 1,55milliard, afin de réduire la dette d’Altice France, évaluée à 24 milliards d’euros.

Le « cash » levé qui pourrait être utilisé pour réduire la dette « actuelle » serait en fait réinjecté dans un second temps pour réduire une dette qui se serait déjà en partie dégonflée.

Si Patrick Drahi peut exercer un tel chantage que pour ces produits de cessions ont été présentés comme « unrestricted ». « Cela signifie que l’argent est logé quelque part dans les holdings, sans qu’on sache où mais à un endroit où cet argent ne doit pas forcément servir à rembourser la dette », explique Mark Chapman, analyste crédit chez CreditSights…. "


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