jeudi 29 avril 2010
Rémy Pflimlin, Arte France, l'INA ?
C'est finalement Emmanuel Hoog ex PDG de l'INA qui a été nommé.
La situation de l'entreprise coopérative à la trésorerie exsangue, au bord du dépôt de bilan, l’État pourrait chercher un repreneur. . (* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg intitulé "Presstalis en quasi faillite du 6 avril 2010 ") ainsi que ses 2 récentes condamnations (2008 et 2009), en première instance et en appel pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales." ont réduit ses "chances " de décrocher la présidence de France Télé, quasiment à zéro.
Rémy Pflimlin, alsacien, ex-président du directoire du quotidien L'Alsace, en tant que membre du conseil de surveillance d'Arte France trouverait donc une certaine légitimité à la tête du média franco-allemand où il pourrait être un successeur crédible de Jérôme Clément à la présidence de la chaîne.
On parle également de lui pour la présidence de l'INA qu'Emmanuel Hoog laisse libre.
Damien Cuier, 37 ans comme Alexandre Bompard et ancien conseiller de JF Copé, devrait quitter France Télévisions !
Selon plusieurs sources, Damien Cuier laisse entendre qu'il quitterait son poste de directeur général de France Télévisions, en charge des finances et des ressources humaines, si son ex camarade de l'ENA était nommé à la tête de la télévision publique. Il refuserait de travailler sous les ordres d'un camarade de promo!
Depuis 3 semaines que le nom d'Alexandre Bompard se murmure un peu partout, la rumeur continue d'alimenter les conversations.
Pourtant, dimanche 11 avril vers 15h00, l'Elysée publiait une dépêche intitulée : « Présidence de France Télévisions: "aucune décision prise", selon l’AFP.
Pourtant, le 17 avril et à nouveau le 24, nous indiquions sur ce blog "Alexandre Bompard ne succédera pas à Carolis".
Pourtant, ce même 24 avril alors que se tenait l'assemblée générale du groupe Lagardère, son PDG répondant à la question sur la nomination éventuelle d'Alexandre Bompard, patron d'Europe 1, à la présidence de France Télévisions, a précisé: "Alexandre Bompard m'a dit : Je ne fais pas campagne [ pour France Télévisions]...".
Pourtant, hier le 29 avril, Renaud revel de l'express.fr écrivait "Nicolas Sarkozy qui, la semaine dernière, lors de la remise de la Légion d’honneur à la productrice Danièle Thompson, a ostensiblement évité de croiser la main d’Alain Minc…a dû remballer en catastrophe la nomination d’Alexandre Bompard à la présidence de France Télévisions, suite à un geyser de fuites dans la presse" mais d'ajouter "Or Nicolas Sarkozy, qui milite pour la constitution d’une véritable équipe dirigeante à la tête des chaînes publiques, pense adjoindre Pierre Lescure, un parrain de poids à Alexandre Bompard, son choix (soi-disant) afin de lui faciliter son intronisation par le CSA et les différentes commissions parlementaires de l'Assemblée et du Sénat."
Si Damien Cuier ne souhaite pas être sous les ordres d'un copain de promo comme lui âgé de 37 ans et quelques, imaginez Pierre Lescure qui aura 65 ans le 2 juillet, être sous les ordres de l'ex directeur des sports dont il a été, lui, le PDG!
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Renaud Revel qui est bien le seul à avoir imaginé qu' "Un ticket Bompard-Lescure en lieu et place du tandem Carolis-Duhamel sur le papier, en tous les cas, aurait fière allure" est plutôt indélicat concernant Pierre Lescure.
Cela n'est pas sérieux....Enfin, revenons en à Damien Cuier; pourquoi expliquer dès à présent qu'il refuserait de se trouver sous les ordres d'un ex collègue...alors que quelque soit le cas de figure et le remplaçant de Carolis, faisant partie intégrante de l'équipe, il ne pourra en aucun cas rester?
mardi 27 avril 2010
Bompard-Baldelli, le duel promet d'être chaud...radiophoniquement bien sûr.
Selon les chiffres, depuis le début de l'année, les français écoutent plus la radio. Quelque 82,7% des Français écoutent la radio chaque jour! Les chiffres d'audience radio de Médiamétrie de janvier à mars 2010 montraient que la radio ne s'est jamais portée aussi bien.
Avec 43,1 millions d'auditeurs quotidiens en semaine, le media radio atteint son plus haut niveau historique. L'audience globale de la radio a progressé de 1,2 point à 82,7 % d'audience cumulée. Toutes les généralistes et certaines musicales dont Skyrock ou Fun Radio… ont gagné des auditeurs.
Alexandre Bompard s'en félicite comme il se félicite des résultats d'Europe 1: Les résultats publiés, jeudi dernier, par Médiamétrie confirment l'embellie des derniers mois. Sur la vague de janvier à mars, Europe 1 a atteint 10,1% d'audience cumulée, en hausse de 0,7 point sur un an alors qu'à son arrivée rue François 1er, l'audience cumulée était de 8,8%.
Sur la première marche, toujours pas de changement. RTL reste bien en place et voit même son audience augmenter de 0,2 point, avec 12,5% d'audience cumulée. Toujours numéro un, RTL semble évoluer parallèlement au média.
L'heure était donc aux satisfecits dans les stations.
Christopher Baldelli président du directoire de RTL depuis 9 mois environ, lui aussi, se félicite de ces résultats. "Il est rare dans notre univers qu'un leader progresse" dit-il avant d'ajouter «La radio était sur une tendance baissière et il y a là une inversion».
Après neuf vagues de repli, l'audience de RTL est repartie à la hausse et atteint 12,5 % d'audience cumulée (+ 0,2). «Les audiences se renforcent globalement. RTL a retrouvé une dynamique», estimait Christopher Baldelli. Christopher Baldelli, le nouveau patron de RTL s'exprime d'ailleurs dans "Les échos". Il y évoque ses projets, en particulier pour la rentrée septembre, concernant la grille de RTL.
Christopher Baldelli affirme: "Nous voulons consolider tous nos points forts, à commencer par la matinale. Ce qui ne veut pas dire que nous serons absents du « mercato », mais dans des limites raisonnables. Je n'ai pas l'obsession de mettre ma patte sur la grille de RTL, mais j'ai celle d'avoir la meilleure grille de la place. Notre grille est aujourd'hui là où elle doit être, proposant un bon dosage entre l'information et le divertissement."
Le duel Bompard PDG d'Europe 1 (un peu plus de 22 mois) contre Baldelli, PDG RTL (un peu plus de 9 mois), n'a pas fini de faire parler. Radiophoniquement parlant, s'entend!
Les rumeurs prétendant que :
- le premier, il y a 15 jours, allait être nommé le 13 avril, remplaçant de Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions alors que
-le second aurait eu la garantie de ne rester qu'un an à la Radio pour retrouver le groupe public afin de prendre, lui aussi, la place de celui qui l'avait remercié quelques jours après son arrivée,
sont donc totalement infondées.
Personne et surtout pas le Président de la République, n'imagine une seconde, priver les deux hommes et donc les 2 stations, du challenge que nos 2 PDG se sont fixés, à savoir la place de n° 1 radio pour 2010 et/ou 2011.
Bompard confirme ne pas viser France Télévisions comme nous l'indiquions dès le 17 avril 2010
Il aurait répondu à la question sur la nomination éventuelle d'Alexandre Bompard, patron d'Europe 1, à la présidence de France Télévisions: "Alexandre Bompard m'a dit : Je ne fais pas campagne [ pour France Télévisions]..." .
Notre blog avait, du reste, développé l'info en indiquant que "Ni Alain Minc, ni Anne Méaux ne feront changer Alexandre Bompard d’avis…[puisqu'] il devrait annoncer qu’il n’a jamais été question pour lui d’aller à France Télévisions."
France Télévisions pourrait dans un souci d’équité, ne plus utiliser Nicolas Ferraro réalisateur du groupe en situation de quasi monopole!
La grogne monte, monte, monte - à tel point que le couvercle est sur le point d’exploser- chez les collaborateurs en situation précaire depuis des années à France Télévisions.
En effet, la conséquence juridique de la loi du 7 mars 2009 étant la disparition des chaînes, les ccd, intermittents et autres cddu que France 2, 3, 4, 5 ou RFO qui travaillaient pour plusieurs d’entre elles, ne pouvant plus cumuler que 140 jours maximum sur une seule des ex sociétés, trouvent la discrimination dont ils sont victimes inadmissible.
Deux poids, deux mesures à France Télévisons. Ils sont pour la plupart, depuis 10,12,15 voire 20 ans maintenus dans la précarité et sont, aujourd’hui, priés d’accepter leur sort, de se taire ou d’aller voir ailleurs sinon. Enfin pas tous…tout le monde n’est pas traité à la même enseigne.
La réflexion d’un privilégié sur des « collègues » qui le sont moins, a récemment mis le feu aux poudres : « les réalisateurs du Soir 3, ils sont suffisamment payés pour ce qu’ils font ».
C’est ainsi que l’article publié en mars 2007 par « Le Point.fr » intitulé « France 3 la machine infernale », leur est revenu en mémoire. On pouvait y lire, notamment, «Nicolas Ferraro, le réalisateur de Taddeï, est payé 5.000 euros par émission, celui du "Soir 3", 2.000 à 3.000 euros... »
Ils ont pris leur machine à calculer et fait de simples additions :
- Nicolas Ferraro réalise tous les soirs de la semaine « Ce soir ou jamais » l’émission de France 3 présentée par Frédéric Taddeï. (5.000€ x 5 = 25.000€ ) !
- Nicolas Ferraro réalise aussi les dimanches, l’émission « Médias », le magazine sur France 5 de Thomas Hugues qui décrypte le nouveau paysage médiatique, coproduit par France 5 / M.F.P. (en imaginant une somme proche des 5.000€ de F3 !)
- Nicolas Ferraro réalise encore, sur France 2, l’émission proposée par Rachel Kahn et Franz-Olivier Giesbert : « Vous aurez le dernier mot ».
- Nicolas Ferraro, toujours et encore, réalise « Café Picouly » le magazine présenté par Daniel Picouly et enregistré au Café Charbon...
En additionnant tout ça, c’est une rémunération à quelques dizaines de milliers d’euros tous les mois pour des prestations multi chaînes au niveau de France Télé, quand des techniciens, des assistants, des administratives liées à une production, ont du mal à joindre les deux bouts !
France Télévisions qui fait de l’équité de traitement un « principe », du respect de chacun et du refus de toute forme de discrimination des règles, devrait donc très prochainement se pencher sur ce dossier…
Peut-être bien également, un dossier en entraînant un autre, que celui de la salariée enceinte de 6 mois virée du jour au lendemain d’une des émissions qu’il réalise, pourrait avoir une incidence!
lundi 26 avril 2010
Pendant ce temps là, à France Télévisions, dans les régions
- les salariés basculent dans leur nouvelle affectation dans des conditions de travail dégradées.
- la direction joue le pourrissement, depuis presque un an, dans les négociations sur la nouvelle convention collective qu’elle rêve de pouvoir imposer.
- Les rumeurs des présumés successeurs de Patrick de Carolis rythment les prévisions de plan de carrière de nos top managers.
Dans les Régions, tous les jours :
- Le manque d'activité génère une situation stressante dont nous nous passerions volontiers.
- Le manque d’arbitrage au plus près des antennes de proximité provoque des situations lourdes de conséquences sur l’antenne et les salariés.
- L’organisation matricielle imposée par l’équipe aux commandes de France Télévisions à l’entreprise unique se révèle, malheureusement, comme prévu un véritable nid à « ouvertures de parapluie » autrement dit à la fuite organisée des responsabilités des décideurs devant leurs choix quotidiens.
- Le jeu des égos des uns, le manque d’organisation des autres ou tout simplement l’extrême segmentation et l’éparpillement des points de décision rendent impossible ce fonctionnement matriciel sur le tissu réactif que doit être notre entreprise.
Les seules et uniques questions qui conduisent à ce désastreux constat et qui doivent renvoyer ce schéma de fonctionnement dans les cartons des cabinets privés d’où il s’est échappé sont les suivantes :
- Qui assume la cohérence entre les choix éditoriaux et les moyens mis en oeuvre ?
- Qui est garant de la qualité du produit ?
- Qui est responsable de la satisfaction des téléspectateurs ?
Alors qu’un nouveau mandat s’apprête vraisemblablement à porter aux commandes de France Télévisions une nouvelle équipe, le SNPCA-CGC exige la mise en place d’une organisation de l’entreprise en phase avec la réalité et le contenu de ses missions quotidiennes.
Il en va de la crédibilité de nos antennes auprès des téléspectateurs, sans lesquels, le SNPCA-CGC le rappelle, nous ne sommes rien.
Le SNPCA CGC soutient pleinement la motion adoptée au CCE du 13 avril et juge digne du caniveau les attaques d’un élu CGT contre l’un des signataires
Qu’écrit le calomniateur : « D'où vient la voix qui a permis l'adoption de cette inepte motion? Du représentant de la "Liste Blanche" de France 5 ! A la grande surprise d'une grande partie de la direction ! A la stupéfaction des représentants de la CGT qui n'attendaient pas une telle attitude d'un élu, rejetté pars son ex syndicat (ce qui prouve la confiance qu'il avait en lui!). » (*)
(*) Il s’agit là d’un copié-collé, ce qui explique que nous ayons laissé le "rejetté" avec 2 "t" et le "pars" avec un "s".
Minable, lamentable, pitoyable…il n’y a pas de qualificatif assez fort pour qualifier ce déferlement de haine contre un collègue du même établissement.
Ce texte a au moins un mérite, il montre le diffamateur sous son vrai jour…plus enclin à traiter d’ "inepte" une motion majoritaire qui, certes, ne plait ni à la CGT, ni à la direction mais qui est juridiquement incontestable.
"Les signataires de cette motion estiment que les actes du Comite central d'entreprise accomplis depuis juin 2009 dans une parenthèse créée artificiellement du fait des erreurs commises par la direction, doivent être affectés de nullité compte tenu des conditions suspectes qui ont présidé à leur adoption.
Les différents recours engagés par des Comites d'établissement et des organisations syndicales, en particulier au sujet de la consultation du CCE le 15 décembre 2009 sur la restructuration de l'entreprise, seront appréciés par la justice à la lumière de ces faits.
D'ores et déjà, les signataires de cette motion demandent la convocation d'un CCE extraordinaire avec les points suivants â son ordre du jour:
-Election d'un nouveau bureau du CCE
-Elections des présidents des commissions obligatoires et non obligatoires du CCE
-Modification du règlement intérieur
-Nomination de l'expert du CCE. "
Il convient, vis-à-vis de ce texte, de relater l’attitude particulièrement hostile de la direction contre cette motion.
A la question d’un des représentant du SNPCA-CGC sur la date à laquelle se tiendrait le CCE extraordinaire ainsi demandé, René Maisonneuve répond sèchement : « Vous verrez bien, le règlement intérieur précise que nous avons entre 15 jours et 2 mois pour l’organiser »
Il n’est pas inutile de préciser qu’à France 3 Sud (dans le cadre des élections professionnelles jugées donc illégales – ce que le blogueur accusateur appelle « un jugement annulé pour irrégularité les éléctions au CE de Toulouse (erreur du DRH sur le nombre de salariés) » !!! – rien que ça) lorsque les élus CGT ont demandé un CE extraordinaire, la direction s’est exécuté en moins de 3 jours.
Deux poids, deux mesures. Autrement dit pour la CGT la Justice lorsqu’elle ne va pas dans son sens est pourrie…lisez en fin de post, l’incroyable tract du syndicat intitulé « Déni de démocratie à France 3 Sud ».
Surréaliste !
Pour la CGT quand la Justice est rendue mais qu’elle ne lui est pas favorable, « il s’agit d’un véritable déni de démocratie » !!! Cette bonne blague. Pourtant lorsque le TGI de Paris a rendu son jugement, 10 jours avant l’échéance, sur « la survivance des conventions collectives et la poursuite de leur application », la CGT a immédiatement sorti un tract intitulé : « Jugement défavorable ».
Là, la CGT ne criait pas au « déni de démocratie », non ! La décision n’était pas favorable mais finalement, n’était-ce pas tout simplement ce qu’elle attendait ? Et la CGT d’en appeler à « reconstruire tout l’édifice social »….autrement dit, à partir de maintenant, la signature d’un nouvelle convention à minima que le syndicat essaie de vendre, à qui veut l’entendre, de « socle » de départ amendable (négociable) par le suite qu’elle s’était dit prête à signer avant la date butoir que la direction avance!
Se foutre ainsi du monde, il faut oser. La conclusion pro direction, c’est le fielleux cégétiste qui la donne sur son site: « Le risque de remise en cause de mois de négociations est énorme, et la date du 7 juin étant confirmée, les personnels de France télévisions auront-ils une convention collective? »…
Cette démonstration est dédiée à tous ceux qui n’auraient pas encore compris ce que complicité veut dire.