La « dame de Suez » n’est pas la seule à fréquenter le 8ème arrondissement et ses palaces
en plein couvre-feu !
Fin avril, le blog CGC Média relayait l’invraisemblable
épisode du Bristol que Le
Monde et Le Nouvel économiste confirmaient tous deux,
où Ernotte alors que restos étaient fermés - le couvre-feu étant alors
toujours vigueur à 19h - participait
à cediner organisé à 21h, préparé et servi par unchef trois étoiles dans la chambre d’un hôtel
de Luxe5 étoiles. (*)
Elle n’est visiblement pas la seule à faire de discrets soupers fins. Selon « Les
indiscrets » de l’Express, le père et la fille Lepen auraient, eux aussi, diné dans le
8ème arrondissement de la Capitale.
Le sujet principal selon le magazine : Éric Zemmour chroniqueur de CNews depuis un peu plus de 18 mois dans l'émission « Face
à l'info » et ses velléités de candidater à la magistrature suprême !
Extrait :
« Marine Le Pen demande de l’aide à papa pour contrer Zemmour
Dîner le 5 mai dans un appartement élégant du 8 e arrondissement autour de Jean-Marie Le Pen. Trônant dans un fauteuil Louis XV, le « Menhir », âgé de 93 ans, y commente l’actualité et raconte, tout à trac, la visite de Marine, la veille. Une rencontre entre un père et sa fille ? Après les considérations sur le mauvais temps, la famille et les chats, la candidate à la présidentielle aborde le vrai motif de sa visite : Éric Zemmour, craint-elle, poussé par Sarah Knafo, une haute fonctionnaire intime du polémiste, voudrait tenter sa chance en 2022.
Le patriarche qui voit régulièrement Zemmour, est chargé par sa fille de l’en dissuader… »
France Télévisions "vend" les images d'Emmanuel Macron…parbleu,
les caisses sont vides !
France Télévisions est un média de
Service public – il n’est pas inutile de la rappeler – financé avec environ 2,5
milliards d'euros (cette année)dont les téléspectateurs-contribuables français s’acquittent
chaque année via le paiement de la taxe
sur l’audiovisuel(l’ex-redevance)
Il est courant d’appeler l’État « l’actionnaire »
bien qu’il n’y ait pas réellement d’actions au sens boursier du terme puisque ce
sont les Français qui en sont propriétaires à 100%. Le Président de la
République en est donc le garant, le cas échéant Emmanuel Macron jusqu’en mai
2022.
Canal 32 est une chaîne de télévision
généraliste locale française privée de Troyes et du département de l'Aube visible localement sur la TNT et partout en France pour les
possesseurs de box donc une petite structure.
Son directeur Fabrice Schlosser, vient de publier une tribune pas piquée
des vers, au sous-titre édifiant «Bienvenue
en Absurdie » et au titre qui l’est encore plus « Quand France Télévisions demande 2000 € à Canal 32 pour envoyer des
vidéos du président de la République ».
« 2376 € TTC pour être précis, afin de pouvoir récupérer les images
qui, en quelque sorte, appartiennent à tous les médias... et à tous les
Français !»écrit-il indiquant qu’il a refusé de payer une
telle somme pour un déplacement du Chef de l’État qui a probablement oublié ses propos sur
la gouvernance de France Télés qu’il qualifiait de « Honte de la
République »et qui annonçait le big bang de la télé
publique !!
Le blog CGC Média vous propose donc de
découvrir comment « la dame de Suez » et ses thuriféraires ont "privatisé"
les images d'Emmanuel Macron, en les rendant accessibles seulement à des médias
qui peuvent se permettre de telles dépenses quotidiennes (2376 € TTC donc) »
Extrait :
"Nous allons vous raconter une histoire exemplaire sur l'évolution de
notre société et des médias. Restez avec nous, ça vaut le détour !
Comme toute visite officielle du gouvernement, la venue d'Emmanuel
Macron dans l'Aube aujourd'hui implique un protocole. Au niveau des médias
audiovisuels, la tradition veut que les déplacements du président ne soient pas
perturbés par une nuée de caméras, un essaim de journalistes parfois trop
compliqué à gérer. Aussi est organisé ce qu'on appelle dans le jargon un
" pool" : une chaine de télévision est habilitée à enregistrer
l'évènement pour le compte de toutes les autres, et doit restituer les images à
tous les médias accrédités.
Il y a quelques années, la solidarité entre médias amenait à une
restitution des vidéos sans contrepartie. Et puis sont arrivés des demandes de
frais techniques (quelques centaines d'euros). Mais l'inflation semble forte
dans le monde des médias...Ainsi, durant la visite d'Emmanuel Macron dans
l'Aube aujourd'hui, c'est France Télévisions qui a été seule habilitée à
organiser ce fameux "pool" et à enregistrer des images pour
l'ensemble des télévisions.
Nous avons été surpris par la demande du
secteur public : tout bonnement, France Télévisions a demandé à Canal 32 la
somme de 2376 € TTC, pour pouvoir récupérer les images qui, en quelque sorte,
appartiennent à tous les médias... et à tous les Français !
D'une certaine manière, en agissant ainsi, France Télévisions a
"privatisé" les images d'Emmanuel Macron, en les rendant
accessibles seulement à des médias qui peuvent se permettre de telles dépenses
quotidiennes. Nous avons joint France Télévisions : nous avons essuyé un refus
de négocier et d'évoquer notre cas dès la première minute de discussion.
Cette manière de faire en dit long sur le système médiatique qui est en
train de s'organiser. Même les déplacements du président de la République
ont une valeur marchande, réservée à des "happy few" qui peuvent se
permettre de les acheter. Un tel système en dit beaucoup sur notre société.
Les pouvoirs publics feraient bien de prendre conscience de l'image que
cela renvoie de nos institutions. Pour notre part, nous avons décidé de ne pas
payer cette somme de 2376 €, considérant que les images d'une visite d'un
président de la République dans l'Aube avaient une grande valeur d'information,
mais pas une valeur marchande…
La demande de France Télévisions ne nous
a pas semblé éthique.
Cette histoire doit amener chacun à réfléchir sur la société dans laquelle
nous vivons, à l'heure où il est plus facile de voler une image du président
sur son smartphone que de permettre à une rédaction locale, ancrée dans son
territoire, de faire son travail journalistique."
Après la
« Bravitude » de Ségolène Royal, les députés ont eu droit à la « Découvrabilité »d’Ernotte !
Une fois encore l’ex-Orange a
tenté d’enfumer les députés quireprésentent, faut-il la rappeler, non pas seulement leurs électeurs mais la Nation tout entière.
Raconter des salades à un ou plusieurs députés, c’est donc baratiner
la Nation tout entière !
Avec son préambule langue de bois et clichés en
pagaille que le blog CGC Média a eu entre les mains et qu’elle a lu sur sa tablette, ressassant
comme de coutume son exercice d’autosatisfaction permanent, elle n’a cessé d’enchainer
les banalités de la note qu’elle avait devant elle, affirmant
que « les engagements précis et chiffrés(*)»en
matière de visibilitédes Outre-mer« sont tenus ».Tu parles Charles !
Chacun
des membres de Représentation nationale pour la délégation aux
Outre-mer présidée par monsieur Olivier Serva accompagnée de mesdames Karine Lebon, Maina
Sage, Justine Benin et de messieurs. Stéphane Claireaux et Raphaël Gérard, tous
en visioconférence, pouvait s’en rendre compte.
Les élus du peuple ne vont
pas en croire leurs oreilles lorsqu’ils vont entendre « la harangueuse de
gouvernements européens »leur parler « de manière générale d'évènementalisation des
antennes de France Télévisions et d'éditorialisation de l’offre pour une "Découvrabilité"(pas un très beau mot, dit-elle)
axe pour nous qui est prioritaire, qu'on est en train de mener en ce moment »
« La
première chose que je peux vous dire, c'est que les engagements précis et
chiffrés sont tenus » affirmé tout de go la« dame de Suez »
virtuellement flanquée de Sylvie Gengoul et de Philippe Denoyer.
Des « engagements chiffrés et précis » indique-t-elle ! Mais qu’elle en est la source ?
La délégation en
inspectant les quelques feuillets que leur a fait passer Ernotte auraient pu
constater que la source était…Devinez.. France Télévisions évidemment.
Une belle application de l’adage « On n’est jamais mieux servi que par soi-même ».
Dès lors, les députés auront compris malgré les quelques amabilités et œillades que leur a lancé par l’ex-Orange par écrans interposés, comment ils se sont fait balader tout du long.
Le
président Serva dans sa courte introduction l’avait dès le début subodoré.
« Depuis
la disparition à l'été 2020 de la chaîne France Ô qui nous a tous
désolés et nous y sommes d'ailleurs opposés par l'adoption d'une motion à la
délégation outre-mer qui n'a hélas pas été suivi d'effet, vous nous direz,
comment les chaînes publiques ont tenté de compenser cette absence et quelles
actions ont été mises en place pour améliorer la visibilité des Outre-mer
auprès de nos compatriotes de l'Hexagone…
Alors que
la suppression de France Ô devait s'accompagner par la mise en place d'une
offre numérique forte, force est de constater que la promesse n'est pas tenue à
ce jour.
Certes la
plate-forme Outre-mer Première gagne en fréquence grâce à une augmentation des
contributions des Premières et des utilisateurs mais le projet demeure
sous-développé à ce jour.Il n'y a pas assez d'exposition pour la
plate-forme sur le linéaire qui permettrait une interconnexion des
plates-formes mais aussi d'attirer un public non-averti.
Ce sujet
ne sera pas le seul et pour ma part, je souhaiterais également que vous
évoquiez la question du partage des recettes publicitaires en Outre-mer,
entre le secteur public plus puissant et le pôle d'envergure qui est en train
de se constituer autour de TF1 et M6.[dont Ernotte s’est félicitée en
séance devant les élus…on croit rêver, ndlr] »
Le blog
CGC Média qui va faire grâce à ses lecteurs de l’intégralité du speech
ernottien, a sélectionné quelques moments chois qui montrent l’enfumage imaginé
mais aussi la vacuité du propos. (¤ l’intégralité en fin de post)
Pour
tenter de démontrer qu’elle serait pleinement impliquée, l’ex-Orange d’entrée
de jeu décrète: c’est « un sujet qui me tient personnellement très à
cœur ! ». Voilà, ça
c’est fait.
Après une
litanie de poncifs et un verbiage creux sur ce qui a(aurait) été fait
depuis la décision du gouvernement de fermer France Ô, la « dame du
Bristol » assène « Il y a 25
engagements extrêmement concrets et chiffrés que l'on mesure dont on rend
compte au comité de suivi à intervalles réguliers.
Déjà première chose que je peux vous dire, c'est que les
engagements précis et chiffrés sont tenus. »
Comme ces chiffres sont
fabriqués à France Télévisions, chacun imagine dès lors la portée du propos !!!
Les parlementaires qui auront droit au dicton humoristique de l’ex-Orange« Comme on dit chez-nous: "Le soleil ne se couche jamais sur France Télévisions entre Saint-Pierre-et-Miquelon Wallis-et-Futuna"!», vont donc découvrir atterrés une succession d’affirmationstotalement gratuites et bidons (tout à mettre au conditionnel bien entendu) :
- Le portail, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne...
-La chaîne de télévision (Les Premières qui demeurent des médias locaux de référence) rassemble chaque jourun ultramarin sur deux et les radios pratiquement 500 000 auditeurs ce sont des audiences exceptionnelles…
- Entre 2019 et 2020,
des premiers résultats qui sont en très forte hausse avec une augmentation de 55
% les sujets ultramarins dans les JT de France 2 (le 13H et le 20H)…
- Chaque matin France 3
qui diffuse un JT consacrée à l'Outre-mer, rassemble un large public : environ
200 000 téléspectateurs ce qui est plus que l'ancien JT du soir de France Ô…
- "franceinfo" et
ses duplex- On avait équipé toutes les stations d'équipements [équipé
d’équipements, c’est joli !, ndlr] - qui permettent de faire des duplex de
manière extrêmement simple avec toutes les stations ultramarines pour pouvoir
se déporter tout de suite là où se passe l'action et qui fonctionne vraiment
bien…entre autres le 10 mai dernier, la cérémonie de commémoration des 20
ans de la loi Taubira…
Pour l’anecdote elle est loin d’être anodine et afin que les
députés de la délégation comprennent bien de quels chiffres on parle, le compteur
du portail au moment où Emmanuel Macron déposait la gerbe enregistrait moins
de 170 connexions seulement… n’en déplaise à l’administratrice de Suez.
- L'un des principaux engagements du pacte, c'est de rendre l'Outre-mer visible mais aux heures de grande écoute. En 2018 pour mémoire, on avait à peu près 8 programmes ultramarins en première partie de soirée sur un an.On a multiplié par 3 en 2020 dont la moitié sur France 2 et on constate que cette dynamique continue à s'amplifier puisqu'on a déjà 20 programmes en première partie de soirée depuis le début 21…
En conclusion l’ex-Orange, toussant quelques fois pour masquer un problème de déchiffrage du texte, lâchera « C’est un vrai mouvement sincère qui s’est engagé, pas un mouvement intellectuel mais un mouvement de l'esprit et du cœur.
C'est cela au fond qui est
important parce que c'est cela qui fait que notre culture d'entreprise au sein
de France Télévisions va vraiment évoluer pour s'ouvrir et pour être
beaucoup plus nationale et être ouverte, englobante et dans la nuance aussi
d'ailleurs qu'elle ne l'était par le passé. »
L’intéressé a probablement dû éteindre sa connexion internet, en se disant qu’elle avait été bonne et convaincante !!
Verbatim :
Le président de la commission d'abord :
« Depuis la disparition à l'été 2020 de la chaîne France Ô qui nous a tous désolés et nous y sommes d'ailleurs opposés par l'adoption d'une motion à la délégation outre-mer qui n'a hélas pas été suivi d'effet, vous nous direz, comment les chaînes publiques ont tenté de compenser cette absence et quelles actions ont été mises en place pour améliorer la visibilité des Outre-mer auprès de nos compatriotes de l'Hexagone…
Cependant les engagements pris dans le cadre du pacte de visibilité ce sont traduits par la normalisation de la visibilité sur les chaînes du groupe de France Télévisions comme l'a indiqué entre autres, le député Raphaël Gérard au comité de suivi. Par exemple, une meilleure intégration dans les programmes notamment dans l'information où les Outre-mer, ne sont plus exclusivement traités sous l'angle de la catastrophe ou de la carte postale et font l'objet de sujets dédiés. Une meilleure intégration des équipes Les Premières dans les équipes de Rédaction. Cette normalisation s'explique par le portage et l'appropriation du sujet par le top management de France Télévisions qui a saisi potentiel en matière d'audience pour promouvoir la visibilité des outre-mer.
Pour autant, on peut constater que la question des cases diffusion demeure. On a pu observer une concentration des programmes issus de France Ô sur Culturebox ce qui montre l'excellence des contenus produits par la chaîne mais également la difficulté qu'il y a parfois à identifier les créneaux de diffusion sur les autres chaînes, notamment aux heures de grande audience.
Alors que la suppression de France Ô devait s'accompagner par la mise en place d'une offre numérique forte, force est de constater que la promesse n'est pas tenue à ce jour. Certes la plate-forme Outre-mer Première gagne en fréquence grâce à une augmentation des contributions des Premières et des utilisateurs. Le projet demeure sous-développé à ce jour. Il n'y a pas assez d'exposition pour la plate-forme sur le linéaire qui permettrait une interconnexion des plates-formes mais aussi d'attirer un public non-averti. Mais ce sujet ne sera pas le seul et pour ma part je souhaiterais également que vous évoquiez la question du partage des recettes publicitaires en Outre-mer, entre le secteur public plus puissant et le pôle d'envergure qui est en train de se constituer autour de TF1 et M6. Restera-t-il une place pour les médias indépendants ultra marins qui sont à ce titre extrêmement inquiets »
Ernotte ensuite:
« L'entreprise
a engagé depuis deux ans c'est-à-dire la décision du gouvernement de fermer
France Ô, un vaste plan de transformation qui touche toute l'entreprise pour
renforcer la visibilité des outre-mer sur la totalité de nos antennes.
Ce
mouvement il suit deux grands axes.
D'abord
le développement de notre offre de proximité qui a une capacité à être plus
performante encore dans nos différents territoires avec télévision, radio et
Web...Ça c'est vrai en Outre-mer. C'est d'ailleurs le modèle ultramarin que
nous essayons de développer sur les régions hexagonales sans oublier le site de
Malakoff qui a une fonction très particulière et très centrale.
Deuxième
point, c'est l'accroissement de la représentativité, de la diversité française
dans toutes ses composantes pour que nous soyons beaucoup plus le reflet de nos
téléspectateurs, de la société, des sujets qui la traversent encore plus chaque
jour. Et puis je suis convaincue que France Télévision doit assurer une forme
de continuité territoriale, en donnant à voir tous les habitants, tous les
territoires y compris et peut-être et surtout ce qui sont les plus éloignés du
centre parisien qui a tendance à tout aspirer. C'est le sens du pacte de visibilité
qui comme vous le savez a été conçu avec les différents ministères Culture et
Outre-mer qui ont tous deux porté ce pacte sur les fonts baptismaux.
C'est important. Ça ne veut pas dire du tout que nous sommes au bout du chemin ; je n'y crois pas du tout et je pense qu'on est dans un chemin de progrès. Et dans ce chemin de progrès, c'est vrai que la démarche de dialogue permanent avec vous et avec le public est très importante pour nous aider à progresser. Je voudrais faire un point sur Les Premières qui sont des médias globaux.
Il y a 25 engagements extrêmement concrets et
chiffrés que l'on mesure dont on rend compte au comité de suivi à
intervalles réguliers.
Déjà première chose que je peux vous dire,
c'est que les engagements précis et chiffrés sont tenus.
C'est une composante très importante de France Télévisions et comme on dit chez-nous: "Le soleil ne se couche jamais sur France Télévisions entre Saint-Pierre-et-Miquelon Wallis-et-Futuna"!
On a beaucoup transformé ces chaînes qui était des médias qui vivaient leur vie côte à côte, en un média global où on a mixé de plus en plus les compétences entre radio télé et Web sans pour autant nier la différence qu'il y a et les spécificités qui existent pour la télé et la radio. Pour nous ce qui est important c'est que les Premières demeurent des médias locaux de référence et je rappelle que la chaîne de télévision rassemble chaque jour un ultramarin sur deux et les radios pratiquement 500 000 auditeurs ce sont des audiences exceptionnelles qui montre que la relation est très forte, en fait entre nos publics et les chaînes ultramarines.
Au-delà
de ça, les stations sont les poumons pour le secteur audiovisuel local, elles
financent des programmes de flux, des magazines, des documentaires, des
fictions qui sont produites localement et dans l'accord passé globalement avec
le secteur de la création nous avons dédié un certain nombre d'investissements
à la création ultramarine qui sont sanctuarisés et ont été sanctuarisées en
dépit de l'arrêt de France Ô. Nous souhaitons particulièrement accompagner le développement de
la production documentaires, notamment à travers deux festivals le FIFO
extrêmement bien installé et le FIFAC plus récent, rejoints par un
troisième dans l'océan indien qui dès que l'épidémie sera passée, nous
permettra de passer à l'action parce que pour nous c'est important de faire
éclore, pas de faire éclore mais d'être là pour accompagner des talent qui sont
importants Outre-mer pour donner ensuite une exposition nationale et internationale.
L'objectif du pacte pour
nous, c'est la richesse de tous nos territoires irrigue l'ensemble de nos
offres nationale et que l'Outre-mer ne se retrouve plus à la périphérie mais au
cœur de nos propositions éditoriales pour toucher et pour parler au plus grand
nombre de Français.
Depuis deux ans c'est une
transformation - vous l'avez dit monsieur le président - qui est assez profonde
parce qu'elle touche tout France Télévisions. Il a fallu d'une certaine façon
que tout le monde acquiert ce réflexe outremer. Ce n'est pas une formule, ce
sont des objectifs très concrets que nous mettons en œuvre. Cet acquis-la il
est dur à quantifier parce que ça fait partie du changement culturel dans cette
maison mais pour moi c'est peut-être le plus important pour continuer à
progresser et poursuivre le mouvement qu'on a enclenché, parvenir au stade
suivant qui est la véritable normalisation de l'Outre-mer.
Concrètement ça veut dire
que l'ensemble de nos unités de programme, nos journalistes accordent désormais
une attention toute particulière à la représentation des Outre-mer et c'est
vraiment cette mobilisation de tous les jours, de toutes les strates de
l'entreprise qui permet de tenir nos objectifs du pacte de visibilité.
L'information bien sûr est
fondamentale. La place accordée à l'Outre-mer dans les JT doit permettre de
connaître comme vous le disiez, pas uniquement des sujets de catastrophes et de
cartes postales mais vraiment toute l'actualité propre aux territoires, tout
en, à la fois rendre compte de ce qui est particulier mais aussi de ce qui est
commun dans la représentation en tant que partie intégrante du territoire
national.
Pour la rentrée des
classes, la crise sanitaire ou la réouverture des lieux de culture, il n'y a
pas de raison...qu'ils ne soient pas traités aussi bien à Marseille, à
Pointe-à-Pitre, à Cayenne ou en banlieue parisienne. Pour répondre à cette
ambition-là on a systématisé la présence d'un référent outre-mer dans toutes
les conférences de Rédaction - pour donner un ordre d'idée, pour le journal de
20 heures sur France 2, il y a deux conférences de rédaction dans une journée :
le matin pour définir et dégrossir les sujets et l'après-midi pour affiner et
faire le conducteur du soir - donc dans ces conférences de rédaction qui sont
très très opérationnelles, il y a un référent systématique outre-mer.
C'est comme ça qu'on a des
premiers résultats qui sont en très forte hausse - entre 2019 et 2020 on a
augmenté de 55 % les sujets dans les JT de France 2 (le 13 heures et le 20
heures).
C'est donc à peu près trois sujets par semaine en moyenne pour vous donner un
ordre d'idée.
Il y a aussi des
rendez-vous spécialement dédiés à l'Outre-mer qui ont été créé à l'instar de
France 3 qui diffuse chaque matin un JT qui est consacrée à l'Outre-mer et qui
rassemble un large public: environ 200 000 téléspectateurs ce qui est plus
que l'ancien JT du soir de France Ô.
Notre chaîne info
"franceinfo" qui relaie depuis sa création, si je puis dire
l'actualité ultramarine. On avait équipé toutes les stations d'équipements qui
permettent de faire des duplex de manière extrêmement simple avec toutes les
stations ultramarines pour pouvoir se déporter tout de suite là où se passe
l'action et ça fonctionne vraiment bien. C'est d'ailleurs un des marqueurs de
"franceinfo". On a été les seuls par exemple à couvrir le référendum
en Nouvelle-Calédonie cet automne ou encore plus récemment, le 10 mai dernier,
la cérémonie de commémoration des 20 ans de la loi Taubira. Voilà c'est un
marqueur de "franceinfo" auquel on tient énormément.
De manière plus globale,
on veille aussi à développer les échanges, à renforcer les liens entre les Rédactions
nationales les Rédactions ultramarines parce qu'il y a beaucoup de talents dans
nos équipes d'outre-mer. Je citerai le cas relativement récent de Karine
Baste-Regis qui a démarré sur Martinique La Première qui ensuite a rejoint
"franceinfo" pour y tenir la Matinale de France Info pendant un
certain temps et qui, voilà, est maintenant joker d'Anne-Sophie Lapix au 20H et
réussit extrêmement bien. Ce sont vraiment des filières de montée en visibilité
de talents que nous avons dans toutes les équipes de France Télévision qui est
assez importante.
L'un des principaux
engagements du pacte c'est de rendre l'Outre-mer visible mais aux heures de
grande écoute. Donc en 2018 pour mémoire, on avait à peu près 8 programmes
ultramarins en première partie de soirée sur un an. On a multiplié par 3 en
2020 dont la moitié sur France 2 et on constate que cette dynamique continue à
s'amplifier puisqu'on a déjà 20 programmes en première partie de soirée depuis
le début 21 donc forcément si on continue à ce rythme on sera plutôt encore un
doublement qu'autre chose !
On voit que ça progresse
énormément. Il y a des fictions par exemple "Tropiques criminels"
dont la saison 3 est en tournage à la Martinique qui a beaucoup de succès
et vous parliez tout à l'heure de Culturebox; c'est vrai que Culturebox au
départ - on a appris hier par un tweet du président de la République qu'on
allait pouvoir poursuivre cette aventure Culturebox - mais au départ ça a été
conçu comme une chaîne éphémère pour accompagner l'absence de lieux culturels
liés au confinement. C'était une chaîne éphémère de trois mois. Il nous a paru
comme très important que dès le début, même si c'était une chaîne éphémère, que
toute l'actualité culturelle et notamment, on sait la richesse des outre-mer en
matière culturelle et donc c'est pour ça qu'on a et je pense que c'est une
bonne chose, été très très attentifs à mettre en avant les arts et les artistes
ultramarins: de Kassav au chanteur lyrique Fabrice di Falco. [Elle dira,
du au passage, ndlr]
Sans compter, une soirée
spéciale sur autour de la mémoire de l'esclavage ce dimanche avec plusieurs
documentaires et concerts d'artistes ultramarins. Documentaires aussi et
magazines. Je retiendrai peut-être deux exemples assez récents, un numéro
spécial d'" Échappées belles" qui était consacré à la
Martinique et puis un numéro de "Secrets d'Histoire" consacré
à la Toussaint Louverture - on sait que c'est une figure très très
importante qu'on n’a pas assez explorée, dont on n'a pas assez rendu compte de
manière générale - ça ne veut pas dire qu'on va s'arrêter là donc je pense que
c'était important d'y consacrer un "Secrets d'Histoire".
Donc voilà des exemples de
notre mobilisation qui se poursuit d'ailleurs dans le cadre du mois des
mémoires, en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
Vous savez aussi qu'on a
un temps fort par an. On essaie de manière générale d'évènementaliser plus
les antennes de France Télévisions et c'est dans cet état d'esprit qu'on a
chaque année de sanctuariser un temps qu'est la semaine "cœur
outremer" parce qu'on sait qu'en concentrant sur une semaine, on fait
aussi émerger des prises de conscience et une visibilité auprès de nos publics
qui est importante. Donc pendant cette semaine, on a des documentaires, de la
musique, des magazines. Elle a eu lieu en octobre 2020 décalée à cause de la
pandémie en 2020 et elle a permis de toucher 30 millions de téléspectateurs
soit quand même près d'un Français sur deux. Donc c'est assez massif. C'est une
programmation qui ne concentre pas à elle seule toute l'esprit ultramarin mais
qui permet aux gens de donner une fois par an un très gros coup de projecteur
sur l'Outre-mer. Nos engagements se poursuivent, sur le numérique aussi. Vous
avez parlé du nouveau portail numérique La Première qui se développe
extrêmement bien et qui va continuer à se développer mais c'est un beau
démarrage. En tout cas, il fait beaucoup mieux que les portails antérieurs.
C'est vraiment une porte d'entrée pour nous et on n'y trouve des sujets
d'informations, un live tenu par les stations ultramarines 24 heures sur 24,
des programmes de radio, des programmes de TV les Premières et même le son de
nos différents territoires. Donc, c'est 1,5 millions de visites par mois en moyenne et
on va continuer à travailler au développement du portail, travailler sur son
ergonomie et puis on faire mieux connaître tout l'éventail de son offre parce
qu'il reste encore un peu perçu comme un site d'information et pas assez comme
un site où on peut aussi trouver tout un éventail de genres et de manières
d'aborder les Outre-mer.
Donc ce chantier de la "Découvrabilité"
ce n'est pas un très beau mot et d'éditorialisation de notre offre est un axe pour
nous qui est prioritaire, qu'on est en train de mener en ce moment. C'est
d'ailleurs un des grands thèmes qu'on a souhaité mettre en partage avec le
conseil consultatif des programmes. C'est le thème de cette année et notre ambition c'est de travailler avec eux pour continuer à adapter nos offres
du mieux qu'on peut aux attentes de nos publics et les échanges avec ce conseil
consultatif ont été très fructueux.
Voilà je suis aussi très
contente que le travail qu'on est entamé à France Télévisions trouve d’autres
prolongements dans les autres entreprises de l'audiovisuel public.
Donc ça fait longtemps que
les équipes de Malakoff fournissent en sujets de radio ultramarin les chaînes
de Radio France, RFI tous les jours et vous savez aussi que depuis le mois de
mars France 24 diffuse chaque semaine un magazine sur l'actualité ultramarine
préparé par les équipes de Malakoff Ce qui permet de faire rayonner les
Outre-mer là pour le coup en dehors du territoire national, dans le monde
entier et notamment dans les pays qui sont limitrophes de chacun des territoires.
Cette coopération est un axé prioritaire mais qui devient de plus en plus sur
France Télévisions grâce a notre force dans les territoires ultramarins, un
poumon qui vient alimenter finalement les pactes de visibilité qui vont être
discutés par la ministre avec les autres entreprises de l'audiovisuel public.
Vous dire aussi qu'au-delà
des chiffres, des engagements, etc... moi ce que je ressens depuis le début
depuis qu'on s'est engagé dans cette transformation importante, c'est qu'il y a
un vrai mouvement sincère, pas un mouvement intellectuel mais un mouvement
de l'esprit et du cœur. C'est cela au fond qui est important parce que c'est
cela qui fait que notre culture d'entreprise au sein de France Télévisions va
vraiment évoluer pour s'ouvrir et pour être beaucoup plus nationale et ouverte
englobante et dans la nuance aussi d'ailleurs qu'elle ne l'était par le passé.
Nicolas de Tavernost devrait
son nouveau poste à l’ex-dircab d’Ernotte ravi d’avoir joué comme cette dernière: "les
marieurs" !!
Si l’actuel
président du directoire du groupe M6 a écouté Europe 1 ce matin, il n’a
sûrement pas dû en revenir.
L’ex-dircab d’Ernotte y a, en effet, déclaré « Je suis toujours
content quand nos collègues et concurrents sont heureux »avant de se réjouir que « France
Télévisions ait pu incarner"les marieurs" entre
les deux groupes privés, en créant avec eux la plateforme de streaming Salto
qui a joué selon lui un rôle précurseur à cette union ».
Il a fait d’ailleurs
bien rire sur le plateau lorsqu’il a enchéri « France Télévisons
devrait même être récompensée, vu que c’est une idée à l’origine de
Delphine Ernotte de mettre ensemble TF1 et M6 et de créer une vraie
"Équipe de
France". Donc après cette rencontre à 3, ils ont souhaité
poursuivre par un mariage à deux…ça fait toujours plaisir quand des amis se
mettent ensemble ».
Totalement
perché, celui qui explique vivre un « jour heureux »avec
« ce nouveau groupe » né de la fusion entre TF1 et M6, ose même se
mettre en avant alors qu’il n’y est évidemment pour rien, en
ramenant tout à lui : « c'est plutôt une bonne nouvelle et une saine émulation »,
a-t-il ajouté,
assurant que certes ce géant du privé formerait « une belle équipe »face aux Gafa mais surtout face à « un service public conquérant, fort et robuste ».
Autrement dit, cette nouvelle entité va devoir s’accrocher face
aux Gafa mais surtout face à une entreprise de télé publique France Télés « conquérante
et forte ».
Les équilibres budgétaires bidons
de l’ex-Orange faits sur les travaux du bâtiment donc la sécurité des personnels !
Le Canard enchaîné de ce mercredi 19 mai
en dit long comme de coutume.
Après
l’arrêt de nombreux chantiers sur le bâtiment ordonné par la Préfecture de
Paris pour non-respect de certaines règles et non à cause de la crise sanitaire
comme a tenté de le faire croire « la convive du Bristol »dans un communiqué racontant qu’« un retour plus rapide des salariés sur
site n’était pas prévu car les travaux d'aménagement du siège avaient été stoppés pendant la crise » (Tu parles Charles !),
la palmipède s’est penché sur un rapport d’expertise des plus éclairant…Et pour
cause.
Le palmipède révèle que « L’expertise des systèmes d’éclairage des six studios de France
Télés, qui vient d’être menée à la demande du comité social et économique (CSE)
du groupe public, est des plus éclairantes sur la sécurité.
Dans son pré-rapport,
le cabinet Technologia fait état de découvertes étonnantes, à commencer par la
suppression (en 2017) du service de maintenance desdits systèmes d’éclairage.
Il écrit : « Lors de
la visite des installations, le 12 avril, et malgré les de- mandes, il ne nous
a pas été présenté un seul plan du système électrique, pas plus que les
rapports de contrôles obligatoires (...). L’ensemble de la documentation
technique des installations des plateaux a disparu. »
Et les experts
d’insister : "Au vu de l’état extérieur des matériels (...), l’affirmation
selon laquelle ces matériels ne seraient plus maintenus depuis 2017 est
l’hypothèse la plus plausible." »
L’hebdomadaire satirique de conclure ironiquement« Si ça pouvait permettre aux émissions de France
Télés de faire enfin des étincelles »
L’ex-Orange
peut bien pâmer devant les tweets d’Emmanuel Macron (*)
et les reprendre à son compte pour souligner une illusoire connivence, lorsque
le prochain président de la République découvrira l’ampleur des dégâts, il sera
trop tard.
(*) A moins d’un an de l’élection
présidentielle, le tweet sur le maintien du canal 14 de la TNT à la télé publique,
n’a rien à voir avec un quelconque geste qu’il ferait pour la « dame de
Suez » mais au fait qu’il n’est pas question dans les mois
qui viennent de se mettre à dos le monde de la Culture et celui de l’Enseignement…si
tant est que ce ne soit pas déjà le cas !
Il n'a seulement qu'un million d'électeurs d'Outre-mer qui lui pardonnent pas, malgré ses promesses, la suppression de France Ô du canal 19 de la TNT.
Roselyne Bachelot tout émoustillée
sur RTL d’avoir soufflée son tweet à Emmanuel Macron !
Ceux qui avaient raté l’échange
sur RTL entre Roselyne Bachelot et Thomas Sotto, ont pu certes la retrouver sur Twitter hier mais ont dû
avoir les bras leur tomber d’entendre une ministre euphorique, se demander
si le canal 14 de la TNT faisait bien partie du service public! (* preuve à l’appui avec la vidéo, ci-après)
Ironie des
calendriers, c’est sur la radio du groupe Bertelsmannqui vient d’annoncer sa fusion avec le
groupe Bouygues pour créer le géant français des média (lire
en bas de post un extrait du magazine Challenges)que la ministre de
la Culture est allée s’esbaudir de la poursuite du canal 14 de la TNT
divisé en deux depuis le 1er mai.
Balayé donc le mariage entre TF1 et M6... Roselyne Bachelot rigolarde avoue également avoir
soufflé son tweet à Emmanuel Macron.
« C'est
vous qui l’avez convaincu Emmanuel Macron car il a changé d'avis là-dessus ? »
lui demande Thomas Sotto.
Roselyne
Bachelot qui en rigole encore comme
elle le faisait au micro du journaliste confirme : « J'ai été une avocate, oui mais il a été
facile à convaincre »(nouveaux rires).
Bien
que la vidéo soit là pour le prouver, le blog CGC Média ne reculant devant aucun
sacrifice, vous en livre le verbatim(¤) qui consacre
donc la division du Canal 14 en deux morceaux (un peu comme LCP et Public Sénat),
jusqu’à 21h l’animation pour les plus jeunes et après 21h, la boite à culture…
(¤)
R.B :
« Très heureuse parce que je suis une militante du maintien de cette chaîne
existe. Elle existe déjà…c’est à-dire qu’on voit qu’il y a France 4 et Culturebox :
France 4, une chaîne qui va être dédiée à l'animation ; la France
est un grand pays d'animation et de spectacles d’animation audiovisuels. Ça,
ça continue et puis Culturebox que nous avons lancé il y a quelques
mois dans cette pandémie pour offrir de la Culture sur un média public ?(Elle
marque un temps et s’interroge) Un média public ? Oui, un média public.
Et
donc c'est ça le format…C'est une poursuite de vie pérenne, définitive. Non il
n'est plus question de la suppression de France 4.
T.S :
« C'est vous qui l’avez convaincu Emmanuel Macron car il a changé
d'avis là-dessus ? »
Bachelot
en rigole goulument et confirme « J'ai été une avocate, oui mais il
a été facile à convaincre »(nouveaux rires).
« Il faut donc dire merci à la Covid » tweete pour sa part la députée Frédérique
Dumas qui rappelle pour la petite histoire qu’elle avait défendu le maintien
de France 4 la chaine Jeunesse (non saucissonnée) dont « la
suppression avait été décidée par Emmanuel Macron et entérinée par Aurore
Bergé, Gabriel Attal et Delphine Ernotte. »
« Depuis
que l’agence Reuters a annoncé, vendredi 29 janvier, que Bertelsmann était
en pourparlers pour céder les activités françaises de sa filiale RTL Group, qui
détient une part de 48,36 % dans le groupe M6 (soit sept chaînes de
télévision et les trois stations du groupe RTL), les spéculations se renforcent
sur l’idée d’un départ définitif du groupe allemand du paysage médiatique
français.
En unissant leurs
forces, Martin Bouygues et Thomas Rabe (Bertelsmann) jouent l'Europe des
médias. Avec Nicolas de Tavernost, PDG proposé du futur ensemble, en éternel
moine-soldat. Décryptage
C’est donc un vrai
projet industriel qui l’emporte. Après des mois de suspenses, Bertelsmann
a choisi TF1 (Bouygues) pour épouser M6 et RTL. Le 17 mai, le duo a annoncé entrer en
négociations exclusives, en vue d’une fusion qui serait concrétisée
fin 2022. Au terme d’un montage alambiqué, mariant échange de titres et apport
en cash – 641 millions d’euros pour le propriétaire de TF1 –
Bouygues détiendra seulement 30% d’un ensemble pesant
3,4 milliards de chiffre d’affaires et 461 millions de résultat courant.
Une manière de faciliter les négociations à venir avec
l’Autorité de la concurrence, qui s’annoncent corsées. La nouvelle
entité pèsera lourd face aux annonceurs (63% du marché tricolore) et
producteurs qui ne manqueront pas de se manifester. Comment se battre en
termes de prix face à une telle machine?... »