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vendredi 30 janvier 2015

Patino...Sciences-Po c'est fini ! Comment du reste l'intéressé peut-il encore être en poste à France Télé.

Patino...Sciences-Po c'est fini ! France Télé ça devrait l'être....

Comment du reste l'intéressé peut-il encore y être toujours en poste?

A la lecture de l'article de Challenges intitulé "A Sciences-Po, Frédéric Mion lâche Bruno Patino",  le que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après (*) , le nouveau Président de Sciences-Po Frédéric Mion reproche à Patino d'avoir licencié la directrice, par ailleurs journaliste productrice à France Culture, avec l'idée de la remplacer par Alice Antheaume, directrice adjointe responsable de la prospective de l'école de journalisme sans en avoir discuté avec sa hiérarchie et sans même l'avoir prévenu. Il reproche également de ne venir à l'école dont il a la charge quatre jours par semaine...."

Si Patino n'est présent qu'à l'école de journalisme de Sciences-Po qu'1 jour par semaine, c'est qu'à France Télévisions où il est payé à plein temps avec l'argent du contribuable, il ne travaille qu''à temps partiel  4/5ème du temps!

Voila qui pourrait bien intéresser le juge Van Ruymbeke dans le cadre de la plainte pour favoritisme à France Télé qu'il instruit en ce moment. 

Quant au remplacement de la directrice sortante voire "sortie" Agnès Chauveau par Alice Antheaume qui suit Patino depuis des lustres, renvoyons le Président de l'école à l'article d'"Arrêt sur images" intitulé « Bruno Patino : enquête sur le cumulard le plus discret de Médialand »:

Extrait:

"Parmi les membres intégrés par la "bande", on trouve également des collègues ou des subordonnés ayant croisé Patino dans ses anciens postes. Par exemple, Alexis Delcambre, rédacteur en chef du Monde.fr donne un cours à l'IEP, de même que Marc Voinchet, installé à la matinale de France Culture par Patino, ou encore Florence Sturm, elle aussi journaliste sur la radio publique. Enfin, il y a deux enseignants particuliers. Comme si l’école de journalisme était aussi un moyen d’entretenir un réseau plus large. Ainsi, David Kessler, aujourd’hui conseiller medias de François Hollande, enseigne à Sciences Po. Il avait favorisé l’arrivée du nouveau numéro deux de France télé à France Culture en 2008, en glissant son nom à Jean-Paul Cluzel, alors président de Radio France. Il se raconte d’ailleurs que Kessler a glissé le nom de Patino à Aurélie Filippetti au moment de la constitution de la commission Roch-Maistre sur les aides à la presse (lire plus loin). Enfin, même Anne Méaux, la très influente présidente et fondatrice de l’agence de communication Image 7, enseigne à l’IEP. A l’école de journalisme, on assure que Patino n’est pas en charge du recrutement. Celui-ci est effectué par Agnès Chauveau, directrice exécutive et par Alice Antheaume, directrice de la prospective. Patino, lui, ne "participe à aucun moment au recrutement". Hasards sans doute, que tous ces parcours croisés.

Hasard également, que le parcours de Alice Antheaume. Antheaume est journaliste au Monde.fr avant "d'être embauchée" à Télérama, trois mois avant l’arrivée de Patino comme président. A Télérama, certains ont une version un peu différente. "Il a essayé de faire entrer Alice Antheaume par tous les moyens, c'est sa créature, mais elle a été refusée, elle n'était pas bonne", raconte un journaliste. De fait, Antheaume a été employée en CDD pendant presque 18 mois par Télérama.fr. A la fin de ce CDD, elle a tenté de se faire titulariser: le chef du service web et la direction de la rédaction s'y sont opposés, malgré l'appui de Patino. Mais une fois devenu directeur de l’école de journalisme, Patino fait appel à elle pour le poste de "directrice de la prospective". Son rôle est "de prévoir les tendances et d’aider les étudiants à appréhender le numérique", nous dit-on.


Nouvelle promotion: depuis septembre 2012, Antheaume est chroniqueuse régulière dans « Médias, le Mag », l’émission médias de Thomas Hughes, sur France 5…chaîne dirigée par Bruno Patino. "Vous pensez vraiment que Christophe Koszareck le producteur de l’émission aurait pris le risque de faire cela ? J’ai été testée et castée comme d’autres", assure Antheaume. Contacté par @si, Koszareck (Jara Prod) confirme: "lorsque nous réfléchissions à la nouvelle formule pour la rentrée 2012 nous avons testé plusieurs chroniqueurs, parmi des invités que nous avions reçus. Alice en faisait partie comme Jean-Louis Missika et Anthony Bellanger. Nous avons finalement décidé de créer une bande avec ces trois là. Nous l’avons proposée à l’unité magazine de France 5 qui a accepté. A aucun moment, Bruno Patino n’est intervenu". Et ce dernier d’ajouter : "Patino n’intervient jamais dans les sommaires de l’émission et nous a même engagés à parler de France Télévisions et de ses éventuels problèmes". Le hasard fait si bien les choses !..."


(*) "Directeur général délégué aux programmes, aux antennes et au développement numérique de France Télévisions, Bruno Patino pourrait bientôt perdre son poste de directeur de l'école de journalisme de Sciences-po Paris. Président de l'institut d'études politiques (IEP) - il a succédé à Richard Descoings- Cédric Mion n'a en effet pas apprécié la façon dont Patino a géré le cas Danielle Chauveau, directrice déléguée, qui a quitté l'établissement après avoir été accusé de plagiat en novembre dernier par un article du site "Arrêt sur images". Frédéric Mion reproche à Patino d'avoir licencié la directrice, par ailleurs journaliste productrice à France Culture, avec l'idée de la remplacer par Alice Antheaume, directrice adjointe responsable de la prospective de l'école de journalisme sans en avoir discuté avec sa hiérarchie et sans même l'avoir prévenu. Il lui reproche également de ne venir à l'école dont il a la charge qu'un jour par semaine."


jeudi 29 janvier 2015

Le SNPCA-CGC a mandaté son avocat pour un nouveau dépôt de plainte au Pénal....les opérations de com de Pflimlin au frais du contribuable, ça suffit !

Ce lundi 26 janvier, Renaud Revel dans son "Immédias" intitulé "Pflimlin en campagne fait sa pub dans le Figaro"  s'insurgeait dans son article sur la quasi demi-page publiée dans le Figaro par Pflimlin (branche de lunette à la bouche sur la photo, style intello) en pleine campagne pour la succession à France Télé.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article de l'Express:

"Candidat à sa propre succession, Rémy Pflimlin s’offre ce matin [26/01/15] dans les colonnes du Figaro un beau placard de pub vantant les bonnes audiences supposées de son groupe. «Parfois un simple merci suffit» clame cette annonce qui récapitule quelques chiffres ripolinés par des communicants aux petits soins.
Que France Télévisions communique sur ses résultats quoi de plus normal ! [chacun notera qu'il n'y en a, ici pas le moindre! ndlr] Il est en effet parfaitement compréhensible qu’une maison fasse reluire sa façade.
Mais là où le bât blesse c’est quand l’argent de la redevance sert à financer une campagne de communication destinée à vanter les mérites d’une entreprise dont le président postule à sa propre reconduction.
L’éthique voudrait en effet que Rémy Pflimlin suspende toutes opérations de communication de ce type le temps de la campagne et ce jusqu’à ce que le CSA l’auditionne courant mars.
Il est en effet pour le moins culotté d’utiliser à des fins de lobbying la force de frappe publicitaire de l’entreprise (publique) dont vous briguez la gouvernance."


Il n'y a pas que l'Express et Revel qui s'étranglaient face à de telles pratiques. L'ensemble des salariés à qui toute l'année Pflimlin serine qu'il faut faire des économies et qui découvraient eux-aussi avec colère cette indécente propagande en plein Plan de licenciement collectif avec 340 postes supprimés, en ont ras-le-bol..

Les deniers publics dépensés dans une telle opération d'autopromotion, sont la goutte d'eau qui fait déborder le vase.



Pourtant ni les salariés , ni Renaud Revel, n'étaient au bout de leur surprise.


Les lundi 26 janvier, mardi 27 janvier, mercredi 28 janvier,  rebelote..."Le Figaro" allait publier trois jours de suite le même encart ...sur l'air de merci qui ? Merci Rémy, pardi !!!!!
Il a peut-être eu un prix de gros, Pflimlin ?! [Chacun imagine aisément le coût d'une page dans un quotidien national...alors 4 jours de suite !!] 
Et ce jeudi 29 janvier, le pompon. C'est dans "Le Monde que cette moitié de page qui ne fait référence à rien sauf à la place de France Télé qui SERAIT "le 1er groupe audiovisuel et la 1ère marque numérique en 2014" !!!!!! Ben voyons.

Que nous réserve le vendredi 30 janvier ?
Tout cela est révoltant, scandaleux....Quant au"placard" à proprement parler, il est totalement ridicule et ne trompe plus personne même pour le prix.
Il y a là des émissions qui figurent dans une espèce de tableau qui tenterait d'établir une sorte classement sur on ne sait quels critères....qui vous parle de qualité et de diversité des programmes !!!! Hallucinant.
Pour le SNPCA-CGC comme pour les salariés ulcérés et pour reprendre en quelque sorte la formule du candidat encore non déclaré, effectivement "ça suffit". 
Le SNPCA-CGC a donc décidé de mandater son avocat pour le dépôt d'une nouvelle plainte au Pénal concernant justement  cette utilisation de l'argent de la redevance.
Dans les prochains jours, le syndicat en fera découvrir les motifs.
Enfin, pour essayer de faire revenir Pflimlin et ses lieutenants sur terre même si la tentative semble bien désespérée,  le blog CGC Média a choisi de reprendre le tableau des 100 meilleures audiences télé de 2014 (¤) afin de montrer le bidonnage de cette "campagne".



(¤) le tableau des 100 meilleures audiences télé de 2014

Sophie Letierce et Sophie Guieysse, les deux « Sophie » des ressources humaines de Canal+ vont devoir répondre au Pénal de leurs agissements…


Sophie Letierce et Sophie Guieysse, les deux « Sophie » des ressources humaines de Canal+ vont devoir répondre au Pénal de leurs agissements…

Le SNPCA-CGC a déposé entre les mains de son avocat, dans le cadre d’une plainte au Pénal pour les délits de « Discrimination syndicale et harcèlement » exercés à l’encontre du délégué central CGC de  Canal +, nombre de documents à commencer par une série de mails envoyés l’année dernière au responsable de ce dernier en forme de mode d’emploi pour le pilonner systématiquement.

Alors même que le chef de service du secteur auquel est rattaché le délégué syndical de la CGC était en vacances, Sophie Letierce la directrice des Ressources Humaines – Pôle Distribution de Canal + directement sous les ordres de Sophie Guieysse (directrice des Ressources Humaines du groupe), n’a pas hésité à lui adresser le lundi 16 juin 2014 le mail suivant (l’un des tout derniers) :

« ….(le prénom du destinataire)

Peux-tu m’appeler (je suis désolée, je sais que tu es en vacances). Il faudrait adresser un mail de ce type là à S.....(et aujourd’hui). 

Bonjour,
Je fais suite à notre dernier point d’activité lors duquel nous avons fait le point ensemble sur les sujets dont tu as la responsabilité. Encore une fois, je ne peux que constater que la situation est inchangée, tu n’as produit aucune mise à jour de process, aucune proposition concrète d’évolution. Ni la mise à jour des process relatifs à la modification des parcours de souscription, ni la mise en place d’un process de demande de règlement des litiges abonnés via les distributeurs ou encore la refonte des rubriques « Mon activité » et « Contactez-nous » n’ont avancé. 
Je suis désolé et consterné de constater que, en dépit d’un 1er avertissement, de ton entretien préalable et du CE qui s’est tenu le 30 avril dernier, tu n’as à aucun moment cherché à faire évoluer la situation.

Sophie LETIERCE

Directrice des Ressources Humaines – Pôle Distribution

Bur: +33 (0) 1.71.35.02.57

Mob: +33 (0) 6…………..

Email: sophie.letierce@canal-plus.com »

Ce n’est là qu’un mail parmi tant d’autres que le SNPCA-CGC a remis à son avocat en vue de l’inéluctable instruction judiciaire sur laquelle ne manquera pas de déboucher toute cette affaire.

Détail qui a son importance, le responsable de l'intéressé dont il est question et qui enverra in extenso le mail de Sophie Letierce à ce dernier, vient d’être muté à Rennes dans un des établissements de Canal + avant que son sort ne soit définitivement scellé …. N’aurait-il pas réussi  dans sa mission ?!.

Comment une directrice des Ressources Humaines de pôle qui a « juré, d'exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité »  en prêtant serment qui « l’engage comme avocat pour toute sa vie professionnelle, à l'acceptation sans réserve de ces règles morales et juridiques »,  peut-elle adresser ce type de mail à un responsable pour lui dire ce qu’il doit écrire pour sabrer un élu de l’entreprise ???? 

Comment Sophie Letierce dont le CV « LinkedIn » (*) figure ci-après, avocate donc de son état, a-t-elle pu à ce point méconnaitre le droit…avec toutes les conséquences a postériori que cela implique ?!

(*) « Sophie Letierce : Expérience

Membre du Conseil d'Administration

FONDATION OEUVRE DE LA CROIX ST- SIMON
octobre 2014 – Aujourd’hui (4 mois)

Directrice des Ressources Humaines - Pôle Distribution

Canal+
octobre 2012 – Aujourd’hui (2 ans 4 mois) Issy-les-Moulineaux

DRH

Audiovisuel Extérieur de la France (France 24, RFI et MCD)
février 2012 – septembre 2012 (8 mois)Issy-les-Moulineaux

DRH

France 24
mars 2010 – février 2012 (2 ans)

DRH France

Wolters Kluwer France
février 2009 – février 2010 (1 an 1 mois)

Responsable Relations Sociales Groupe

Wolters Kluwer France
juin 2006 – janvier 2009 (2 ans 8 mois)

Avocate

Latournerie Wolfrom & Associés
janvier 2000 – mai 2006 (6 ans 5 mois)

Compétences

  • Change Management
  • Gestion d'équipe
  • Ressources humaines
  • Management
  • Stratégie
  • Stratégie marketing

Formation

DESS Sceaux HEC

  Écolede Formation du Barreau

Activités et associations : Trésorière du BDE… »

A ce stade du dossier, il est utile de préciser que comme dans toute plainte pénale, le chef de complicité du délit est évidemment connexe…il conviendra de déterminer en la matière la chaîne des responsabilités dans ce dossier.

A cet effet, voici un très bref extrait de l’organigramme Canal + :

- Bertrand MÉHEUT PDG (pédégé Canal +)

- Sophie GUIEYSSE (directrice des Ressources Humaines du groupe)

- Sophie LETIERCE (directrice des Ressources Humaines – Pôle Distribution)….

Enfin pour une parfaite compréhension de l’affaire, il faut revenir à l’article du blog CGC Média en date du 3 novembre 2010 intitulé « Sophie GUIEYSSE DRH de Canal+ devrait voir revenir comme un boomerang la scandaleuse cabale montée contre la CGC. »



Rappel :



Voilà ce qu’écrivait le blog CGC Média à l’époque :



« Sophie GUIEYSSE DRH de Canal+ devrait voir revenir comme un boomerang la scandaleuse cabale montée contre la CGC.

Ce matin 3 novembre 2010, le site Médiapart a publié un article intitulé : "A Canal+, l’anti-syndicalisme, c’est en clair". (http://www.mediapart.fr/journal/france/021110/canal-l-anti-syndicalisme-c-est-en-clair).



C’est avec consternation que la CGC Médias a lu cet article où il est notamment écrit «Bertrand Méheut, qui sous le registre du « off », nous a parlé [à Médiapart donc] s'est donc, lui, exonéré des règles de confidentialité auxquelles sont astreints les membres du comité d'entreprise. Ubuesque et révoltant, donc! » 



Le site Médiapart de revenir sur la mise à pied et la procédure de licenciement introduite fallacieusement contre le délégué central CGC à Canal+. 



Comme l’écrit Médiapart c’est « Celui qui n'a rien dit est lourdement puni par celui... qui a parlé ! ».

Et Sophie GUIEYSSE d’écrire au syndicat pour tenter d’accuser faussement le Délégué Syndical Central CGC d’avoir soi-disant enfreint les règles de confidentialité : « Soyez assuré que la procédure que j'ai été amenée à lancer à l'encontre du délégué central CGC à Canal+ qui m’a confirmé qu’il était bien à l’origine de la diffusion des propos tenus par Bertrand Méheut en comité d’entreprise respecte les textes en vigueur»



Mensonge Madame GUIEYSSE.


Le délégué central CGC à Canal+ n’a rien dit du tout et surtout pas cela. Il a d’ailleurs fallu que Sophie GUIEYSSE ait recours à un huissier convoqué par elle dans son bureau, mercredi dernier pour lui remettre sa convocation à entretien préalable en vue de son licenciement et qui tout le monde s’en doute, ne lui a pas dit un mot. 



Voila ce que la CGC Médias répondait à ce sujet à Sophie GUIEYSSE « Le délégué central CGC à Canal+ n’a jamais pu vous dire qu’il aurait été responsable de la rédaction ou même de la diffusion d’un document syndical pour la simple et bonne raison que je suis l’auteur [le président fédéral] de soi-disant propos que vous tentez de lui imputer sciemment et à tort puisque c’est bien le syndicat qui en assure la diffusion. Le délégué central CGC à Canal+ n’est pas homme à revendiquer la paternité de choses qu’il n’a pas faites. » 



Dans ce mail adressé au Président du syndicat fédéral Sophie GUIEYSSE écrit encore « Contrairement à ce que vous semblez considérer, je trouve les faits qui semblent vous paraître anodins [en clair ceux dont on accuse à tort et totalement fallacieusement le délégué…histoire de se payer sa tête] à savoir la transmission d’informations confidentielles fournies en CE [en l’occurrence, celles concernant les négociations en cours avec Orange] est d’une particulière gravité et nécessitent qu’elles soient protégées pour le maintien d’un bon fonctionnement du comité d'entreprise… »



Cela est vrai. Donc forte des révélations de Médiapart, Sophie GUIEYSSE devrait mettre à pied le PDG de Canal+ et le convoquer à un entretien préalable en vue de son licenciement pour transmission d’informations confidentielles ! 



Il s’agit là d’un des plus gros scandales du PAF de ces 10 dernières années et la technique du bouc émissaire choisi par Sophie GUIEYSSE, ne l’emportera pas. La CGC Médias au regard de cette véritable déclaration de guerre a demandé à son avocat de déposer plainte au pénal pour dénigrement, harcèlement, discrimination et entrave à l’encontre d’un délégué syndical. »

mercredi 28 janvier 2015

Patino n’a pas convaincu non plus Marc Schwartz et son groupe de travail…c’est peu dire !



Patino n’a pas convaincu non plus Marc Schwartz et son groupe de travail…c’est peu dire !

Dans quelques jours maintenant comme l'a indiqué la ministre de la Culture dans ses vœux (*), Marc Schwartz l’ex financier de Tessier chargé d’une mission « Où va la télé publique » va rendre son « rapport » entre la mi et la fin février.

(*) Extrait de l’article de le Correspondance  de la Presse concernant les vœux 2015 de Fleur Pellerin :

« En matière d'audiovisuel public, la ministre a souligné que 2015 verra la désignation d'une présidente ou d'un président pour France Télévisions par le CSA. "Dans la perspective de cette nomination, j'ai voulu que l'Etat actionnaire puisse exprimer sa vision stratégique du rôle de France Télévisions, en particulier vis-à-vis de la création et du renouvellement des talents, dont il doit être un puissant moteur ainsi qu'une vitrine", a-t-elle dit ajoutant que le groupe de travail sur la réflexion stratégique sur l'avenir de France Télévisions à horizon 2020, coordonné par M. Marc SCHWARTZ, remettra ses conclusions "entre la mi et la fin du mois de février". »

S’il n’est pas question, toujours selon la ministre, pour Schwartz qui a tout de même réalisé via le cabinet Mazars qu’il avait alors rejoint, un audit de France télé à la demande de Pflimlin, à l’automne 2010, d’établir une feuille de route pour le successeur de Pflimlin mais plutôt d’«exprimer la vision stratégique du rôle de France Télévisions… en vue de la nomination du prochain patron du groupe public », les auditions que mène « le groupe de travail » ne devraient pas déboucher sur quelques chose de très différent du rapport qu’avait rendu le CSA.


Pour faire synthétique, plus dans la vision du pré-rapport du CSA sur France Télévisions ...qui avait fuité en novembre dernier et pour lequel Pflimlin avait adressé à l’Instance un communiqué incendiaire y dénonçant, entre autre, les contradictions mais aussi une inadmissible  "ingérence" du CSA dans les affaires de son groupe….
Du style:
Côté pépettes….France Télévisions est dans une situation financière « problématique » (pour ne pas dire catastrophique, voire de faillite), il faut donc faire des économies drastiques…
Côté  financement, il faut imaginer d’autres pistes…en s’inspirant par exemple des dispositions du projet de loi Macron qui ne soumettait pas le « numérique » (donc la pub qui va avec)  aux principes de la « loi Sapin » rédigée en 1993 [on comprend mieux pourquoi Pflimlin a tout fait pour pousser sa régie pub sous Saada à faire plus de pub dans le numérique !!!! ]

Côté organisation, il faut arrêter d’empiler les couches et revoir les structures…façon choc de simplification.
Côté éditorial, la faiblesse de l'"identification des lignes éditoriales des chaînes" particulièrement France Ô et France 4 qu’il conviendra de préciser par un indispensable « virage éditorial ».
S’agissant de cette dernière, la récente audition de Patino qui tente de défendre un bilan catastrophique fait d’échecs successifs (le plus retentissant, restant sûrement celui de l’émission de Sophia Aram en Acces sur France 2 qui avait plombé l’audience de la chaine comme il avait plombé la tranche horaire en matière de recettes pub !) n’a pas convaincu… loin s’en faut !

Comment, en effet cacher l’échec des « Nouvelles écritures » sur France 4 qui a fait passer la chaîne sous les 0,5 d’audience ?

Bruno Patino et Boris Razon croient peut-être qu’ils peuvent continuer (comme ils le font depuis le printemps dernier) à parler de « nouvel essor » imaginant n’avoir aucun contradicteur - tous ceux qui dirigeaient la chaine ne sont plus là pour s’exprimer librement, ils ont quasiment tous été virés – ça ne prend plus.

Lancée en mars 2014, la nouvelle formule « géniale » du duo de copains retrouvés qui consistait à couper en deux France 4 avec, en journée des rediffusions de dessins animés périmés et le soir des programmes punk et transgressifs,  a inéluctablement plongé la chaine dans le rouge… Et ce n’est pas parce que Patino a répété à loisirs (relayé par un Pflimlin se sentant tout rajeuni par cette influence venue du net) : « Nous allons inventer la télé de demain ! » que la mayonnaise a pris !

Sans penser une seule seconde comparer le duo Pflimlin à qui que ce soit….même Steve Jobs n’a jamais prononcé une telle phrase.

Résultat une chaîne « en perdition »… L’année 2014 est l’année la plus noire depuis la création de la chaîne. Aussi bien au niveau de son audience -  la chaine survit mollement avec une audience qui atteint difficilement les 1,6%-1,7% de moyenne en 2014.     A titre de comparaison, en 2012, elle était à 2,1%.

Premier effet « kiss-cool » sur ce décrochage vertigineux ?! Évidemment des rentrées publicitaires quasi nulles.
Quant aux interrogations unanimes, pour toute la Presse (mais aussi les institutionnels à commencer par le CSA) :  A quoi servent les quelques 45 millions d’euros de budget de France 4 ?

L’échec est cuisant !!!!

Il est tel que, depuis le mois de janvier 2015 la chaine se transforme petit à petit en une plateforme qui n’a d’autres choix que de « multidiffuser » du stock !!!

Aujourd’hui, quasiment, tous les prime-time de la chaine sont dédiés à des téléfilms unitaires de fond de tiroir ou des séries diffusées par la chaine depuis sa création (Dr. Who). Quelle audace !

Pêle-mêle, sont diffusés maladroitement des films cinémas achetés en gros par le groupe comme le film animé, Princesse Monokoé, diffusé un dimanche soir alors que les enfants ont classe le lundi ? Cherchez l’erreur.

France 4 diffuse  également tout un tas de comédies bon marché et sans intérêt…

Sans oublier les rediffusions de Cold Case ou du Broadchruch (pas franchement « jeune », le  public visé...)… autant dire les fonds de tiroirs de France 2.

Le samedi soir, on ressort l’énormissime stock de bons vieux Fort Boyard dans lesquels on découvre Olivier Minne qui, grâce à cela, joue les Benjamin Button qui « rajeunit » de diffusion en diffusion

Les producteurs qui s’attendaient à produire plus pour cette chaine, sont bien déçus... Ils se lamentent en coulisses : tout ça, pour ça.... ils se disent certainement comme beaucoup que le concept « Nouvelles Écritures » n’était en réalité qu’une vaste fumisterie, au mieux du Tam Tam, de la poudre aux yeux pour une campagne de comm’ bien mal menée par le cyber binôme, Patino/Razon qui découvre qu’une chaine de TV n’est pas une plateforme de diffusion du net.....

Exit donc le révolutionnaire programme « Nouvelles écritures » qui a fait un vrai flop « Anarchy »… projet insensé de docu-fiction-web-vision sur la fin de l’économie et la sortie du Pays de l’euro.
L’audience microscopique, a été en revanche, inversement proportionnelle  au de plus d’un million d’euros que la série a coûté à la chaîne pour une audience de 0,5% du public, à peine.

Enterrées les expériences numéricoTV à la « Tokyo Reverse » un pseudo programme de « slow tv » diffusé en continu 9 heures durant où un homme déambulait à l’envers dans les rues de Tokyo : 0 ,2 % d’audience.

Stop les Jeux d’aventure urbains comme « Droit Devant » dont personne n’a entendu parler, pourtant diffusés le vendredi soir en prime time. !!!!

Disparu de l’antenne le « Studio 4.O » quotidien en acces, succession de Web séries réalisées pour le net qui n’attirait pas plus de 0,2% du public présent devant son poste !!!!

Terminés les « Bunker » et autres « Cam clash » le mardi soir en prime programmes inutiles et sans âmes… « Cam Clash » qui avait pour but de filmer en caméras cachées des faux délits pour voir la réaction des gens, concept plus que douteux limite scandaleux....

Mais alors comment faire pour le tandem Razon/Patino pour ne pas dire le trio Pflimlin/Patino/Razon pour cacher tant d’échecs ? 

C’est simple, il suffit de « reprendre »  la politique de programmes d’avant !!!
Et c’est bien ce qu’ils font.

Pour le flux : France 4 garde le magazine « On n’est plus des Pigeons » lancé et signé en 2013 sous Sandrine Roustan virée qui fort d’un concept plus solide ressemble à une émission de télé digne de son nom avec une animatrice et une équipe de journalistes chroniqueurs (pas des Gonzo reporters !)

Pour le documentaire : on garde et on relance même « une saison au Zoo » programmé en quotidien conçu et écrit pour attirer le plus grand nombre.

Pour la fiction : on garde « Hérocorp » lancé en 2011 par la chaine, la série en sera donc à sa saison 5 et on re-relance une politique de création et de production de fictions adaptées pour la chaine et les jeunes publics. Un grand appel d’offres avait d’ailleurs été lancé par la chaine en 2012 avec une série de pilotes commandés puis subitement arrêtés par le « binôme expérimental » en 2013.

Et pour les « Nouvelles Ecritures », comment faire pour ne pas dire qu’on met tout ça à la poubelle ? Très simple là aussi on reprend le « TV LAB » de l’année dernière et on tente de faire sien ce concours de pilotes de télévision lancé en 2012 et diffusé en 2013 par l’équipe dirigeante précédente….équipe dirigeante précédente : Emmanuelle Guilbart (DG de la chaine), Sandrine Roustan (dir programme de la chaine) , Yann Renoard  (dir. des productions de la chaine) et Cyril Giraubit (dir. de l’antenne de la chaine) qui  a totalement été rasée par la volonté d’un seul ordonnateur : Patino en personne 

Détails qui a ici toute son importance, ils avaient tous exprimé leur désaccord avec cette ligne éditoriale qu’ils estimaient suicidaire...Chacun voit aujourd’hui avec consternation qu’ils avaient mille fois raison.

Mais à l’époque Patino n’était décidément pas très « liberté d’expression »…pas très « Charlie »…. », la parole aux autres,  c’était probablement  pas trop son truc ou son ADN !!!!!


(*) Correspondance de la presse vœux de Pellerin avec Schwartz cité :

Après avoir rendu hommage à "celles et ceux qui travaillent à la liberté d'information", la ministre de la Culture et de la Communication Fleur PELLERIN s'est dite hier "déterminée à défendre une presse plurielle, libre et indépendante". A l'occasion de ses vœux à la presse, la ministre a mis en avant une politique qui passe par "une attention et une vigilance constantes aux conditions de travail des journalistes et à la pérennité économique des titres de presse".


Mme PELLERIN souhaite par ailleurs que "l'éducation aux médias, à l'image, et la valorisation des médias citoyens" entre dans le cadre d'un nouveau partenariat entre la culture et l'éducation nationale, qui sera présenté la semaine prochaine en conseil des Ministres avec Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il s'agit, selon Mme PELLERIN, de "permettre aux plus jeunes de mieux comprendre ce que recouvre la liberté d'expression".



"Il faut également apprendre aux jeunes à s'informer pour qu'ils puissent se former une opinion sur le monde sans céder à la facilité des idées simples qui, dans une réalité de plus en plus complexe, sont plus que jamais séduisantes. L'audiovisuel public a un rôle éminent à jouer, et nous y veillerons à l'heure de la finalisation du contrat d'objectifs et de moyens de Radio France et de la définition de la vision stratégique de l'Etat pour France Télévisions."

En matière d'audiovisuel public, la ministre a souligné que 2015 verra la désignation d'une présidente ou d'un président pour France Télévisions par le CSA. "Dans la perspective de cette nomination, j'ai voulu que l'Etat actionnaire puisse exprimer sa vision stratégique du rôle de France Télévisions, en particulier vis-à-vis de la création et du renouvellement des talents, dont il doit être un puissant moteur ainsi qu'une vitrine", a-t-elle dit ajoutant que le groupe de travail sur la réflexion stratégique sur l'avenir de France Télévisions à horizon 2020, coordonné par M. Marc SCHWARTZ, remettra ses conclusions "entre la mi et la fin du mois de février". "Le ministère de la Culture utilisera ces travaux pour émettre sa vision stratégique de l'audiovisuel public. Il pourra y
avoir des recommandations et des orientations sur la création, sur la jeunesse, sur la place de la culture, sur l'information ... L'idée n'est pas d'établir des grilles de programmes pour les chaines de France Télévisions mais bien d'avoir une vision sur ce que doivent être les grandes missions de service public de l'audiovisuel", a détaillé la ministre.

"Il s'agit aussi d'éviter les injonctions contradictoires qu'il y a pu avoir par le passé, en demandant à l'audiovisuel public de faire de l'audience et de la qualité, ou de faire de la culture et des chaines populaires. Il faudra enfin veiller à ce que les indicateurs assignés à l'audiovisuel public soient cohérents entre eux et que tout cela soit articulé autour d'une vision de sa place dans un contexte de profusion de l 'information", a-t-elle poursuivi. La veille, invitée de l'émission "Tous politiques" sur France Inter, Mme PELLERIN avait indiqué que ses équipes avaient mis sur papier l'ensemble des indicateurs et des objectifs qui sont assignés à France Télévisions. "Il y en avait une cinquantaine de pages ! Certains étaient contradictoires entre eux ! A l'évidence, c'est
trop", avait-elle souligné.


Sur France Inter, la ministre avait par ailleurs appelé France Télévisions à être "plus audacieux" en matière de fiction. "Dans ce cadre-là, je souhaiterais que l'audiovisuel public puisse être plus audacieux, prendre davantage de risques, privilégier l'esthétique, des formes d'expression moderne, des sujets qui sortent un peu des sentiers battus ... Voilà une des missions que je souhaiterais assigner à France Télévisions", avait-elle dit. "Je suis très attachée au fait que France Télévisions puisse être un aiguillon dans la création. Nous avons un cinéma qui est excellent ( ... ) pourquoi n'avons nous pas la même aura au niveau international en matière de fiction ?", s'était interrogée la ministre de la Culture.



réalité de plus en plus complexe, sont plus que jamais séduisantes. L'audiovisuel public a un rôle éminent à jouer, et nous y veillerons à l'heure de la finalisation du contrat d'objectifs et de moyens de Radio France et de la définition de la vision stratégique de l'Etat pour France Télévisions."


En matière d'audiovisuel public, la ministre a souligné que 2015 verra la désignation d'une présidente ou d'un président pour France Télévisions par le CSA. "Dans la perspective de cette nomination, j'ai voulu que l'Etat actionnaire puisse exprimer sa vision stratégique du rôle de France Télévisions, en particulier vis-à-vis de la création et du renouvellement des talents, dont il doit être un puissant moteur ainsi qu'une vitrine", a-t-elle dit ajoutant que le groupe de travail sur la réflexion stratégique sur l'avenir de France Télévisions à horizon 2020, coordonné par M. Marc SCHWARTZ, remettra ses conclusions "entre la mi et la fin du mois de février". "Le ministère de la Culture utilisera ces travaux pour émettre sa vision stratégique de l'audiovisuel public. Il pourra y
avoir des recommandations et des orientations sur la création, sur la jeunesse, sur la place de la culture, sur l'information ... L'idée n'est pas d'établir des grilles de programmes pour les chaines de France Télévisions mais bien d'avoir une vision sur ce que doivent être les grandes missions de service public de l'audiovisuel", a détaillé la ministre.
"Il s'agit aussi d'éviter les injonctions contradictoires qu'il y a pu avoir par le passé, en demandant à l'audiovisuel public de faire de l'audience et de la qualité, ou de faire de la culture et des chaines populaires. Il faudra enfin veiller à ce que les indicateurs assignés à l'audiovisuel public soient cohérents entre eux et que tout cela soit articulé autour d'une vision de sa place dans un contexte de profusion de l 'information", a-t-elle poursuivi. La veille, invitée de l'émission "Tous politiques" sur France Inter, Mme PELLERIN avait indiqué que ses équipes avaient mis sur papier l'ensemble des indicateurs et des objectifs qui sont assignés à France Télévisions. "Il y en avait une cinquantaine de pages ! Certains étaient contradictoires entre eux ! A l'évidence, c'est
trop", avait-elle souligné.


Sur France Inter, la ministre avait par ailleurs appelé France Télévisions à être "plus audacieux" en matière de fiction. "Dans ce cadre-là, je souhaiterais que l'audiovisuel public puisse être plus audacieux, prendre davantage de risques, privilégier l'esthétique, des formes d'expression moderne, des sujets qui sortent un peu des sentiers battus ... Voilà une des missions que je souhaiterais assigner à France Télévisions", avait-elle dit. "Je suis très attachée au fait que France Télévisions puisse être un aiguillon dans la création. Nous avons un cinéma qui est excellent ( ... ) pourquoi n'avons nous pas la même aura au niveau international en matière de fiction ?", s'était interrogée la ministre de la Culture.


Ainsi qu'elle l'avait indiqué à l'automne devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale (cf. "C.Pub" du 15 octobre 2014), la ministre à démenti formellement tout projet de fusion de 1' Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). "Le Président de la République avait souhaité que l'on travaille à un rapprochement des modes de régulation. C'est un travail que nous avons engagé, mais il ne s'agit pas d'une fusion des régulateurs eux-mêmes", a-t-elle redit hier.