La télé publique d’Emmanuel Macron !
Alors qu’une majorité de Français s’oppose à la
réforme des retraites telle que le gouvernement d’Emmanuel Macron la présente -
plus particulièrement avec le passage de 62 à 64 ans – le nombre de députés
qui s’inquiètent des réactions dans leur circonscription mais également des conséquences
sur les prochains scrutins nationaux, ne cesse de préoccuper le parti du
président. A tel point que bureau du groupeRenaissance vient de décider que "Tout député qui vote contre,
s'abstient, ou ne vote pas la loi de réforme des retraites se verra expulsé du
groupe à l'Assemblée".
"Personne n'est pris par surprise" assènent certains caciques à celles et ceux qui rêvent
de s’émanciper. Lorsque que quelques-uns évoquent une entrave à la liberté de
vote, indiquant que "Chacun représente les habitants qui l'ont élu
et décide de son vote " et comprenant bien ce qu’ils risquent
dans leur territoire à suivre, d’autres estiment qu’il ne faut pas fragiliser plus
avant la majorité…sans pour autant se projeter vers 2027.
"Personne ne sera effectivement pris par
surprise" tonne ce parlementaire qui ironise "Là,
nous sommes d’accord et leurs électeurs auront de la mémoire le temps venu"
enfonçant le clou dans son propos "C’est comme pour la télé
publique, quand les Français vont comprendre comment ils ont été floués, ils auront
de la mémoire lorsqu’il le faudra !"
Le blog CGC Média n’aurait pas dit mieux et ces propos
débouchent sur une transition toute trouvée. "La télé publique annoncée par Emmanuel Macron, c’est
comme les retraites, ça leur explosera au nez !" nous dit ce fin connaisseur du secteur qui, en
plein dans le scandale médiatico-politique, renvoie aux questions que pose l’ADAP
dans son dernier article « L’Audiovisuel public est une énorme
pétaudière » notamment "Un journaliste
d’outremer a la peau
noire qui a une carte de presse, serait-il traité différemment d’un journaliste à
la peau blanche qui a aussi une carte de presse ?"
Extraits :
"Un journaliste d’outremer a la peau noire qui a une carte de presse, serait-il traité différemment d’un journaliste à la peau blanche ? Ce serait là d’un racisme éhonté !
L’atteinte à la probité serait tolérée dans les Outremers parce que certains territoires seraient des « républiques bananières » miniatures ?
Un journaliste de service public, salarié de France Télévisions dont l’identité est révélée par les enquêteurs du Monde, et du Canard enchaîné, pourrait recevoir 21.980€ pour favoriser sur les antennes de Guadeloupe La 1ère, un candidat aux élections régionales de 2015 renvoyé (le 30 mars prochain) devant le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre en Guadeloupe pour dépassement de frais de campagne ?!
Un autre journaliste à la peau blanche qui a traité sur un site privé, avec son adresse privée, une élue (corrompue) de… corrompue peut être lui convoqué quatre jours plus tard par France Télévisions, à un entretien préalable à son licenciement ?!
Discrimination ? Deux poids, deux
mesures ? En
fonction de la couleur de la peau ?...
Des journalistes « soupçonnés »
d’un parfum
d'agression verbale ont été licenciés sur le champ et là un
« journaliste » que tout un dossier accuse, se promène
tranquillement, narguant les autres professionnels. Mais que penser ?
Dans quelques mois, les élections sénatoriales
vont avoir lieu et
même si ce sont uniquement les Grands Electeurs qui votent, cela va donner lieu
à des débats, des analyses !
Faudra-t-il que les candidats aux
sénatoriales, partout en France, prévoient un budget pour acheter son journaliste
politique de France 3 ou des Premières ?
Quand on pense que les entretiens
professionnels des journalistes vont commencer dans toutes les rédactions que
peuvent dire leurs responsables ? Faites n’importe quoi ? Faite- vous
payer, on ferme les yeux ?..."