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mercredi 31 décembre 2014

Vous étiez bien sur France Légovisions !

Le dimanche 21 décembre 2104 dès 7h51 France 4 a diffusé près de 3 heures de "Légo Star wars".


Espérons que ces 3 heures de diffusion ont été lucratives pour France Télévisions en raison de sa programmation juste avant Noël et surtout qu'elles seront jugées par le CSA conformes à l'article 9 du décret 92-280 du 27 mars 1992 qui interdit la pub clandestine.

Sinon les près de 3h de "pub" pour la société LEGO sous forme d'animation que la chaîne a diffusé de 7h55 à 10h35, ce dimanche 21, ne resteront pas sans poser de questions!

- France 4 (donc France télévisions) a-t-elle payée pour ce programme et si "oui" combien?
- Sur quels critères éditoriaux cette série a-t-elle été choisie par le trio Pflimlin/Patino/ Razon  ?
- Chapellon a-t-il négocié un pourcentage d'intéressement de FTV sur les ventes de  produits dérivés "Lego" ?

Chacun comprend l'intérêt qu'il y a pour une chaîne de télévision  (plutôt privée, en général) à diffuser ce genre de programme "à peine" conçu comme un forme de pub...les instances en charge du respect des règles apprécieront donc les conditions de diffusion dudit programme . 


 

mardi 30 décembre 2014

Pflimlin parviendra-t-il à saborder France Télévisions avant son départ et plomber l’arrivée de son remplaçant, en bradant les « derniers bijoux de familles » à commencer par le parc des cars-régies ?

Pflimlin parviendra-t-il à saborder France Télévisions avant son départ et plomber l’arrivée de son remplaçant, en bradant les « derniers bijoux de familles » à commencer par le parc des cars-régies ?
Dans quelques heures, 2014 laissera la place à 2015 l’année où Pflimlin va enfin être remplacé à la tête de France Télévisions par quelqu’un que le Président de la République n’aura pas désignéselon les principes mêmes voulus par François Hollande qui dans ses nombreux discours pré et post élection avait indiqué qu’il n’y aurait pas à la tête de Radio France et de France Télévisions quelqu’un nommé par le Chef de l’État !
Dans quelques mois, Pflimlin qui rentre bien dans cette cas puisque nommé à l’été 2010 par Sarkozy et qui indiquait, il y a peu à un journal de Droite « être intéressé » va sans doute sachant qu’il n’a évidemment aucune chance, tenter de passer une nouvelle fois, pour une victime sur l’air de « Voyez, j’ai essayé de réformer France Télé mais dès qu’on veut bouger quelques chose, c’est impossible ».

Autrement dit, Pflimlin souhaitera bien du courage au suivant (lui savonnant la planche au passage) mais tout en claironnant haut et fort que cette maison est  réfractaire à TOUT…Plus personne n’avalera, bien évidemment, une telle couleuvre et surtout pas son successeur qui va devoir redresser une entreprise en situation de quasi faillite comme l’était Presstalis lorsqu’il l’a quittée.

Il est donc vain, quelques semaines avant la nomination de son successeur par le CSA, pour Pflimlin de multiplier les procédures d’«info/consultation» devant le CCE où la cgt majoritaire et son bancal attelage fo vont constamment dans son sens et continuent de plus belle (*)
(*) A titre d’exemple, la dernière séance de 2014 alors même que la CFDT annonçait les raisons qui l’ont amenée à retirer sa signature de l'accord collectif, entre autres « une interprétation systématiquement déloyale de la Direction et systématiquement défavorable aux salariés…. », les alliés de toujours ne se sont pas privés pour cartonner les nouveaux non signataires [selon eux, ils avaient « faux » sur toute la ligne! …Ben voyons]
Il y était notamment question du projet de fusion des Rédactions et la création d’une chaîne numérique de l’info avec « mutualisation des moyens » !!!!!
Les moyens, parlons-en….à commencer par les « car régies ». En 2013, France Télé à grands coups de com vantait un peu partout ces petits bijoux « high tec » qui allaient révolutionner la télé…elle les faisait même visiter. Aujourd’hui, il reste tellement peu de prod interne et plus un sou en caisse qu’elle imagine pour certains s’en séparer !
Le bruit ne cesse d’enfler, il reste tellement peu d’activité niveau production que vendre (pour ne pas dire brader ¤) quelques uns de ses cars-régies aurait du « sens » !!!!! 

¤ Après avoir bradé Gulli pour 2,5 millions d’euros uniquement rentrant dans les caisses quasi vides de France Télé.

En somme vendre les bijoux de famille pour essayer vainement de sauver les meubles !
Quant aux investissements qui faisaient pourtant l’objet d’engagements de la direction, cette dernière explique à présent qu’il faut faire une croix dessus et que même l’utilisation des moyens actuels est à revoir ainsi que l’organisation du travail qui en découle…sans passer devant la représentation du personnel pour CHSCT en tête !!!!
 

Pauvre télé publique qui va à vau l’eau après les frasques financières dont la presse s’est abondement faite l’écho particulièrement le volet télévisuel de l’affaire dite Bygmalion pour plusieurs millions d’euros (Presque 2,5 millions d'euros comme le révélait Charlie Hebdo récemment...découvrez l'intégralité de l'article en cliquant ici) dépensés en contrats signés sans appel d’offre sous Carolis et Pflimlin dont l’instruction judiciaire confiée au juge Renaud Van Ruymbeke n’a pas fini de faire parler d’elle en 2015.



Dans un post du 7 octobre dernier intitulé « Pflimlin n'a plus rien à faire à France Télé...la valse des millions ça suffit ! » , le blog CGC Média revenait suite à la mise en ligne, la veille, par France Culture d’un article signé Abdelhak El Idrissi "Bygmalion / France Télévisions : ce qu'a dit le PDG au juge", sur la convocation le 3 juillet dernier par le juge Renaud Van Ruymbeke de Pflimlin placé sous statut de témoin assisté.


Le journaliste y soulignait diverses contradictions... preuves à l'appui précisant également "avoir contacté Rémy Pflimlin et lui avoir proposé à plusieurs reprises de répondre aux questions de France Culture questions mais qui n'a pas souhaité s'exprimer." 
Les 2,46 millions d’euros au total dont fait état Charlie Hebdo (revoir à ce sujet, en fin de post, le dossier spécial de l'hebdomadaire) concernant les divers contrats Bygmalion et ses filiales signés sous Pflimlin et Carolis ne sont d’ailleurs qu’une petite partie des contrats passés avec d’autres « prestataires et cabinets conseils » dans des conditions similaires que vise la plainte pénale déposée par le SNPCA-CGC.

 


Rappelons les montants que le blog CGC Média avait déjà révélé le des multiples contrats signés cette fois-ci entre Pflimlin et les sociétés de Carolis déjà mis en examen pour le volet Bygmalion de laquelle il a confirmé  au juge Van Ruymbeke dans le cadre d’une confrontation organisée dans le bureau ce dernier, le mardi 27 mai 2014  avec Camille Pascal, ex-secrétaire général du groupe audiovisuel public, et Bastien Millot, cofondateur de Bygmalion «  le montant des sommes versées via sa société Patrick de Carolis Consulting et Participations, soit près de 120.000 euros de Bygmalion (47.800 euros en 2011 et 71.700 euros en 2012) »  comme la Presse toute entière l’a déjà indiqué en reprenant les révélations de l’hebdomadaire "Le Point".

Rappelons aussi l’enquête de l’Express de février 2014 sur les nombreux contrats signés sous Pflimlin avec Carolis et ses sociétés qui chiffrait l’ensemble des émoluments cumulés à quelques 8 millions d’euros :
« Interrogé par mes soins, la contrôleuse d’État de France Télévisions, s’étonne, en termes vifs, de ne pas avoir eu à valider ces dits contrats, ne les ayant jamais vu ! Tout comme le Conseil d’administration de France Télévisions, qui  n’en a jamais eu vent, également.

Pourquoi tant de mystères? Et qu’est-ce qui a incité l’actuel PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, à dérouler le tapis rouge à son successeur ? Pour ma part, j’ai toujours été surpris de l’absence totale de commentaires, de la moindre déclaration, de Carolis sur son successeur.

Et je me souviens de la promesse que m’avait faite le producteur des Racines et des ailes à l’automne  2010 : celle d’une interview roborative sur France Télés, promesse restée lettre morte.

Venons-en aux chiffres: Patrick de Carolis balaye donc d’un revers de main les quelques 8 millions d’euros de contrats passés avec France Télés. Il a raison car ces 8 millions d’euros son en fait le produit cumulé de ces contrats, néanmoins juteux,  et du volume de programmes vendus par ses sociétés de production à France Télévisions.

De quoi parle-t-on ?

Patrick de Carolis est intervenu à trois titres pour France Télévisions : respectivement en qualité de:
Conseil ou producteur artistique de l’émission, de producteur de documentaires diffusés lors de l’émission, de présentateur de l’émission. Et enfin de conseil ou producteur artistique de l’émission en question.

 Conseil de lui-même…exotique.
C’est ainsi que du 1er novembre 2010 au 30 juin 2013, Patrick de Carolis est intervenu en qualité de conseiller ou producteur artistique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » en application:

- D’un contrat de prestations de services en date du 20 décembre 2010, conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er novembre 2010 au 31 mars 2011.
- D’un contrat de travail à durée déterminée conclu le 28 mars 2011, pour la période 1er avril au 31 décembre 2011.
- D’un contrat de prestations de services en date du 2 février 2012, conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS, pour la période 2 février au 31 mai 2012.
- Et enfin, d’un contrat de prestations de services en date du 1er septembre 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er septembre au 30 juin 2013.

L’ensemble pour des émoluments cumulés avoisinants en effet les 8 millions d’euros.

Dans un courrier adressé le 6 décembre 2012 à Renaud Van Ruymbeke, l’avocat  du secrétaire général de France Télévision, Martin Ajdari, fait ainsi le récapitulatif des contrats liant France Télés à l’ex-PDG : 
PATRICK DE CAROLIS – DES RACINES ET DES AILES
A titre préalable, on rappellera que l’émission « Des Racines et Des Ailes » a toujours été produite en interne par France Télévisions. En revanche, la production des documentaires diffusés dans le cadre de l’émission et la fourniture de conseils artistiques sont externalisées.

Patrick de Carolis est le présentateur historique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » produite en interne par France Télévisions. La notoriété et le succès de l’émission sont liés à l’image de Patrick de Carolis.
Patrick de Carolis est ainsi intervenu à trois titres pour France Télévisions  respectivement en qualité de:
- Conseil ou producteur artistique de l’émission
- Producteur de documentaires diffusés lors de l’émission,
- Présentateur de l’émission

2.1 Conseil ou production artistique de l’émission

Du 1er novembre 2010 au 30 juin 2013, Patrick de Carolis est intervenu en qualité de conseiller ou producteur artistique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » en application:
- D’un contrat de prestations de services en date du 20 décembre 2010 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er novembre 2010 au 31 mars 2011 
- D’un contrat de travail à durée déterminée conclu le 28 mars 2011 pour la période 1er avril au 31 décembre 2011
- D’un contrat de prestations de services en date du 2 février 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 2 février au 31 mai 2012 ,
- D’un contrat de prestations de services en date du 1er septembre 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er septembre au 30 juin 2013 .

2.2 Producteur de documentaires diffusés lors de l’émission

Parallèlement de 2010 à 2013, les sociétés Anaprod et Eclectic dans lesquelles Patrick de Carolis a la qualité d’associé ont produit 30 programmes documentaires diffusés dans le cadre de l’émission. Chaque programme a donné lieu à la signature d’un contrat de préachat.

Sur la même période, la société CAPA Presse TV a réalisé 26 programmes achetés aux mêmes conditions tarifaires et en concluant des contrats de préachat identiques.
On notera que lorsque Patrick de Carolis est intervenu en qualité de producteur de programmes documentaires, il n’a pas perçu de rémunération en qualité de conseiller ou de producteur artistique de l’émission. Ceci explique la signature d’un avenant aux contrats de prestation de services le 1er août 2013.

Présentateur de l’émission

Depuis le 1er septembre 2013, Patrick de Carolis a repris son rôle initial de présentateur de l’émission qu’il avait abandonné depuis 2010 au profit de Louis Laforge.
A cet effet, un contrat de travail à durée déterminée a été signé pour la période allant du 26 août 2013 au 29 juin 2014.

D’une manière générale, on notera que l’intérêt pour France Télévisions de recourir aux services de Patrick de Carolis est suffisamment démontré par les résultats d’audience de l’émission. L’impact de Patrick de Carolis est direct et notable sur le succès de l’émission .

Hummm…

En mai 2012, le Canard commence à se pencher sur le cas Carolis. Et s’étonne de la  bonne santé d’Electic, une société de production dans laquelle il détient alors des parts :: « Au cours des cinq années que Carolis passe à la présidence de France Télévisions, Electic connaît un insolent développement, principalement grâce aux commandes de France 3 et France 5. Entre 2006 et 2007, par exemple, cette boîte, qui bossait surtout pour Des racines et des ailes, se diversifie. De huit documentaires produits elle passe à… 31. Et au total, sur cinq ans, ce sont près de 120 docus qui lui sont achetés par la télévision publique ! Résultat : pendant cette période, l’ex-société de Carolis double le chiffre d’affaires d’Electric, de 1,9 à 3,9 millions ».

Contacté par l’hebdomadaire, à l’époque, son ex-associé assurait n’avoir « jamais été favorisé »
C’est ce point que va devoir éclaircir le juge en charge de ce dossier. »
Ce nécessaire inventaire (sur fond de revue de presse ) - tout sauf exhaustif - quelques semaines avant que les sages du CSA ne décident de qui redressera France Télévisons, était indispensable et devrait permettre à tout un chacun de comprendre que si 2014 a déjà vu, uniquement dans le volet France Télévisions de l’affaire Bygmalion, le placement  de 3 protagonistes sous statut de témoin assisté et de 4 autres mis en examen :
 4 mises en examen  : 
Patrick de Carolis, Bastien Millot, Camille Pascal et Bygmalion,

et  3 témoins assistés  

Damien Cuier, Martin Ajdari et Rémy Pflimlin.


2015 pourrait bien  être plus « riche » encore en rebondissements. 




 

mardi 23 décembre 2014

Bertrand Méheut ne sait décidément pas ce que liberté d’expression veut dire…il s’en prend à nouveau au délégué central CGC de Canal+ au risque de ternir l’image de Vivendi, la maison mère qui n'y est pour rien.


Bertrand Méheut ne sait décidément pas ce que liberté d’expression veut dire…il s’en prend à nouveau au délégué central CGC de Canal+ au risque de ternir l’image de Vivendi, la maison mère qui n'y est pour rien.

Et de trois procédures contre Sylvain Thibon le DSC CGC de Canal +, mises en place par celle qui remerciée en mars 2005 après 3 ans 6 mois à LVMH intégrait,6 mois plus tard, les ressources humaines de Canal +. 

C’est pour une soi-disant « faute lourde » que le DSC de Canal +, également Représentant Syndical au Comité de Groupe de Vivendi, est cette fois-ci convoqué à un entretien préalable avec réunion dans la foulée, la semaine dernière, du C.E. de Canal +  destinée à valider son licenciement. 

Quelle « faute lourde » Bertrand Méheut et Sophie Guiesyse aux ressources humaines de Canal, reprochent-ils à Sylvain Thibon ? Quasiment la même qu’en 2010 : avoir soi-disant transmis des informations confidentielles ??? 

Ben voyons !

Tout cela n’est en réalité que l’action récurrente d’une femme dont l’idée fixe "se débarrasser du syndicaliste gênant ", confine à l’acharnement. 

C’est le même scénario échafaudé en 2010 pour lequel le blog CGC Média dans un article intitulé « Sophie GUIEYSSE DRH de Canal+ devrait voir revenir comme un boomerang la scandaleuse cabale montée contre la CGC. » mais également Médiapart dans un papier du 3 novembre 2010, signé Laurent Mauduit « A Canal+, l’anti-syndicalisme, c’est en clair »  Le délégué syndical central de la CFE-CGC de Canal+, Sylvain Thibon, est convoqué jeudi 4 novembre [2010] à un entretien préalable à son licenciement. La direction lui reproche d'avoir divulgué des informations confidentielles qui seraient venues nourrir une enquête de Mediapart. Problème: si une source et une seule nous a effectivement informé, il s'agit... du PDG de Canal+ en personne! …» 

Variante....La dernière fois, aucun des élus du CE n’avait été dans le sens de ce que souhaitait Sophie Guyesse et Bertrand Méheut : le licenciement. 

La semaine dernière donc, alors que la ficelle est encore plus grosse, 5 des élus au CE étiquetés « UNSA-Plus libre » dans le cadre d’un CE extraordinaire organisé et réuni en toute hâte par Sophie Guieysse, ont voté  « POUR » licencier le DSC CGC. 

Il semble d’ailleurs selon les informations dont dispose le blog CGC Média que l’UNSA n’ait pas du tout apprécié cette prise de position d’une petite poignée d’individus - anti-syndicale et écœurante, n’ayons pas peur des mots qui non seulement pourrait bien déboucher sur des « mesures appropriées » émanant de la centrale syndicale mais qui surtout ne l’emporte en rien sur la décision des autres élus CGC de voter unanimement « CONTRE ». 

Il est d’ailleurs assez lamentable de constater que desdits « syndicalistes » puissent voter pour le licenciement d’un délégué avec un si bel entrain, sans se poser la moindre question sur les pseudos griefs mis en avant par l’employeur et en ne pensant pas une seule seconde au jour où leur tour viendra ! 

Alors que pour un vol,  le licenciement n’est pas voté; face à des soi-disant « révélations », ils condamnent. Pitoyable. 

Pourquoi ont-ils d’ailleurs condamné, le pouce baissé comme dans les arènes romaines ? 

Pour une simple publication syndicale destinées aux seuls adhérents du syndicat (donc non publique, précisions qui a toute son importance) et dont Sylvain Thibon n’est évidemment ni l’auteur, ni le responsable pourtant clairement indiqué, du reste, au bas du document en question. 

Pour avoir  «donné » des informations qui seraient soi-disant confidentielles dans la « Newsletter du syndicat » mais que Vincent Bolloré, le pédégé deVivendi dont Canal + est filiale, adonnées en juin dernier dans une interview au Figaro, à savoir la « SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE « OVERSEAS ET THEMA [THEMA société spécialisée dans la distribution de chaînes de télévision généralistes, thématiques et ethniques auprès des opérateurs câble, satellite et IPTV en France et à l’international. THEMA édite également la chaîne de fiction africaine,Nollywood TV leader en Afrique francophone, et distribue auprès des FAI ou opérateurs de nombreux bouquets de chaînes ethniques dont le Bouquet Africain. »] et qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un  communiqué de Presse, en octobre dernier, émanant de Canal + ! 

Invraisemblable de s’en prendre ainsi au délégué syndical central - étranger à tout cela, il convient de le redire -  dont les missions premières sont de défendre et informer librement !!!! 

Puisque les informations dont dispose le syndicat ne sont évidemment pas confidentielles, que restait-il à la direction de Canal pour justifier le licenciement « fautif » ?  Le coup classique…la soi-disant transmission des données confidentielles qui auraient pu avoir un effet sur la « transaction » !!!! 

Hallucinant….De quoi serait-il question ? Du chiffre d’affaires de THEMA estimé à 25 millions d’euros pour cette année auquel le blog CGC Média a eu accès et dont le but est le doublement d’ici à 2018 ? 

Risible. Lorsque le blog CGC Média indique avoir « eu accès » à ces chiffres - c’est en réalité presque se vanter ! – car il n’a pas vraiment eu de mal à les obtenir ces chiffres qui ne sont un secret pour personne, à commencer par les millions d’internautes à travers le monde qui y ont accès en cliquant sur le lien suivant : https://ws.elance.com/file/Mediakit.pdf?crypted=Y3R4JTNEcG9ydGZvbGlvJTI2ZmlkJTNEMTI0ODU4NzMwJTI2cmlkJTNELTElMjZwaWQlM0Q3MDY3MzQy
qui renvoie à une plaquette de près de 25 pages éditée par THEMA (extrait ci-après) 





Accuser un délégué syndical de « transmettre des informations » soi-disant confidentielles pour tenter de licencier sous prétexte d’une « faute lourde » ce alors même qu’il n’est – redisons-le –  ni l’auteur, ni le responsable d’une Newsletter syndicale et que de surcroît toutes ces données sont sur la place publique via internet depuis des mois, c’est de l’acharnement. 

Comment le groupe qui détient Canal + pourrait-il cautionner cette troisième tentative de Sophie Guieysse qui ne vise à l’évidence qu’à museler le syndicat et réduire au silence en virant injustement sous prétexte d’un fallacieux motif, Sylvain Thibon qui le représente dignement, fermement et légalement ?!

lundi 22 décembre 2014

Quel point commun y-a-t-il entre Patrick de Carolis, Rémy Pflimlin et Bertrand Méheut ? « Bygmalion », évidemment.



Quel point commun y-a-t-il entre Patrick de Carolis, Rémy Pflimlin et Bertrand Méheut ? « Bygmalion », évidemment.

Le 2 juillet 2014, dans le droit fil de l’article du « Canard enchaîné » publié le 18 juin et intitulé « Tous ces mécènes qui ont nourri le féroce appétit de Bygmalion », « Paris Match » publie une autre grande  enquête « L'affaire Bygmalion révèle des liaisons dangereuses entre business et politique ».
Jean-François Copé avec son directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux, chargé à l’UMP de l’organisation logistique de la campagne de Nicolas Sarkozy.


François de Labarre et François Labrouillère pour « Paris Match » écrivent  notamment « Ainsi, quand les caisses du groupe UMP se vident, et que celles de Bygmalion se remplissent…en dehors du personnel politique, toute une brochette de noms prestigieux a fait appel à Bygmalion : Dassault, Canal+ [En plus de France Télévisions qui a eu droit à plusieurs  articles à part suite à l’instruction judiciaire confiée au juge Renaud Van Ruymbeke, ndlr], Arte, Banijay (le groupe de Stéphane Courbit), Coca-Cola, Dior, LVMH, Endemol, Veolia, la Société générale, le Medef, l’Institut Montaigne et même les francs-maçons de la GLNF. En 2010, l’organisation d’un forum sur le Qatar vaut au petit groupe de côtoyer le gotha de l’industrie française : Areva, Bouygues, Aéroports de Paris… En 2011, au moment du « printemps arabe », des émissaires de Bygmalion sont aperçus à Tunis, tentant de décrocher, en vain, les contrats de communication de deux partis candidats aux élections».

Il n’y a donc pas que la télé publique qui a eu recours aux contrats passés avec Bygmalion, Canal + également 

Si pour France Télé, le dossier judiciaire sur cette partie spécifique liée aux contrats passés avec Bygmalion sous Carolis et Pflimlin, a déjà conduit Renaud Van Ruymbeke à placer Pflimlin comme 2 autres dirigeants sous statut de témoin assisté et prononcer 4 mises en examen dont Carolis dans l’instruction qu’il mène suite à la plainte, beaucoup plus vaste déposée par le SNPCA-CGC, les entreprises que cite « Le Canard » mais aussi « Paris Match » devront forcément s’expliquer dans un autre volet connexe dont le juge assure également l’instruction.   

Ainsi Canal + sous Bertrand Méheut, tout comme France Télé  a contracté en 2011 avec « Bygamalion », la société de Guy Alves (mise en examen) et Bastien Millot (mis en examen) et ce jusqu’à fin 2012, pour de « l’accompagnement stratégique ».

Quant à l’addition, elle est comme à France Télé, loin d’être légère.

Étonnant que ces sociétés audiovisuelles, publique et privée, aient éprouvé le besoin de se « faire accompagner stratégiquement » par une société extérieure dont Millot, entre autres ex conseiller de Copé devenu le bras droit de Carolis, avait été le président !!!!

Comme s’il n’y avait eu personne, en interne, pour élaborer la stratégie de chaque groupe !

Il semble même que pour ceux qui ont eu recours à ces « services », les résultats ne soient pas au rendez-vous, ni France Télé, ni Canal +, qui ne sont  pas « au mieux » aujourd’hui, ce n’est pas la peine de se le cacher.

L’une et l’autre malgré ce dispendieux accompagnement stratégique n’auraient-elles eu qu’une vue à court-terme de ce que serait l’entreprise dans les années à venir en ratant totalement leur tournant.

Pour France Télévisions en situation de quasi faillite, le remplaçant de Pflimlin nommé par le CSA dans quelques semaines, tentera de redresser la barre en capitaine de vaisseauc’est un travail titanesque qui l’attend !

Pour ce qui concerne Canal +, Vincent Bolloré de plus en plus présent et impliqué dans la filiale du groupe a déjà commencé. Il veut dynamiser son groupe et mettre l'accent sur les pays émergents, dont l'Afrique, continent qu'il connaît parfaitement. Il le disait encore, en juin dernier, au Figaro «Il y a actuellement 2 milliards d'individus sur terre qui, grâce à la hausse de leurs revenus, veulent accéder à la société d'entertainment. Ces 2 milliards de personnes sont principalement en Afrique et en Asie.» Canal + est déjà présent dans ces pays avec 1 million d'abonnés au service Canal + Overseas. «Universal Music et GVT doivent également se développer en Afrique »


« SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE « OVERSEAS ET THEMA » (*)

« CANAL + OVERSEAS » et « THEMA » annoncent la signature d’un accord portant sur une  prise de  participation majoritaire par « CANAL + OVERSEAS » dans le capital de THEMA.
Créée en 2005 par François Thiellet, THEMA est une  société spécialisée dans la distribution de chaînes de télévision généralistes, thématiques et ethniques auprès des opérateurs câble, satellite et IPTV en France et à l’international. THEMA édite également la chaîne de fiction africaine, Nollywood TV leader en Afrique francophone, et distribue auprès des FAI ou opérateurs de nombreux bouquets d
e chaînes ethniques dont le Bouquet Africain.

Dans le cadre de cet accord, permettant d’unir un savoir-faire et des compétences complémentaires, François Thiellet, Président de THEMA, appuyé par son comité de direction, continuera à diriger et à développer lesactivités de THEMA.

Jacques du Puy, Président de « CANAL + OVERSEAS », déclare : « L’acquisition du groupe THEMA va accélérer notre stratégie de développement, en particulier en Afrique, et nous permet également d’intégrer un savoir-faire clé dans le marketing et l’édition de contenus ethniques. »

Francois Thiellet, Président de THEMA, poursuit : « Nous sommes fiers et heureux de nous associer à CANAL + OVERSEAS dont les moyens et l’implantation internationale permettront d’accélérer la croissance de THEMA dans le monde…. »

Selon les chiffres qui circulent depuis quelques temps et ne sont secret pour personne – contrairement à ce que voudrait faire croire certains au sein de la chaîne cryptée, en faisant porter le chapeau à tel ou tel lampiste – le but est le doublement du chiffre d’affaires d’ici à 2018 estimé aujourd’hui à 25M€ .

Dès lors, une question reste en suspens….A quoi ont bien pu servir finalement ces dizaines et dizaines de milliers d’euros dépensés au sein de Canal et France TV en « accompagnement stratégique » ?...puisque comme chacun le constate, le changement de cap n’est finalement pas à mettre à l’actif de ceux qui les ont engagés !!!!!   


(*) Précisions du Blog CGC Média :

Canal+ Overseas acquiert donc la société Thema avec pour objectifs de créer des marques de références sur les thématiques porteuses, de préempter le marché africain et de créer des synergies revenus/coûts… publicité, droits, doublage…

Cette acquisition permettra ainsi d’étendre l’expertise en « Marketing Ethnique » et de tirer parti de la croissance de ce marché à l’international par l’agrégation de contenus ciblés sur les territoires en expansion : Haïti, Australie, Surinam, Canada…

Le Groupe Thema, qui édite, entre autres, la chaîne « Nollywood », représente des chaînes thématiques et édite des bouquets, africains, arabes et espagnols. Il est implanté à l’international avec une représentation commerciale à Singapour, Londres d’où il diffuse un bouquet de chaînes, à Moscou, New York ainsi que Malte.

La société s’est également lancé dans la création d’une régie publicitaire «Thema Adversiting » pour la France et les territoires africains ».

Aujourd’hui, le bouquet de chaînes de cette société est commercialisé auprès des FAI français.

Créée en 2005 par François Thiellet autour de quelques chaînes thématiques, la société étend son activité en 2008 avec un bouquet de chaînes « ethniques » dont un bouquet de chaînes africaines. C’est à cette période que les premières relations avec CANAL+ se nouent, autour de la distribution de ces chaînes.

En 2013, le groupe lance une chaîne africaine « Nollywood » une chaine de fiction, qui engrange rapidement une forte audience en Afrique, 18% en Côte d’Ivoire. Diffusée en France et dans les pays Subsahariens, Gabon, Mali Togo, Sénégal via notamment l’offre Evasion de CANALSAT Afrique...

Nollywood TV revendique 150.000 abonnés en France et 800.000 en Afrique. Dans le même temps, le groupe Thema développe la production audiovisuelle depuis le Niger, aujourd’hui le plus gros producteur audiovisuel du monde !...

vendredi 19 décembre 2014

Pflimlin/Chapellon/Patino épinglés par la Cour des comptes pour leur folie des grandeurs qui conduit France Télé à la faillite.



Pflimlin/Chapellon/Patino épinglés par la Cour des comptes pour leur folie des grandeurs qui conduit France Télé à la faillite. 


La mystification a assez duré pour Pflimlin et ses lieutenants qui, quelques semaines avant leur départ, tentent d’enfumer une dernière fois la collectivité sur « le respect des engagements »….Aucun des engagements n’a été respecté sinon pourquoi aurait-il fallu signer, l’année dernière, un avenant au COM le constatant et ramenant tous les objectifs pourtant fixés jusqu’en 2015 à des seuils nettement en dessous !!!???



Au fait, pourquoi la collectivité devrait-elle attendre l’été 2010, le départ de toute cette équipe qui a plongé l’entreprise dans le rouge voire l’écarlate, alors qu’il suffirait à Pflimlin qu’il arrête de prendre tout le monde en tenaille et s’en aille maintenant pour éviter de savonner la planche à son successeur.



Contrairement à ce que Pflimlin martèle depuis quelques jours, relayé par une poignée de média, la situation de France Télévisions est catastrophique à tous les niveaux, à commencer par le premier d’entre eux : les finances.



Dans un article publié, ce 19 décembre par « BFM BUSINESS » intitulé « France Télévisions: enquête de la Cour des comptes sur la diversification », le journaliste révèle comme le blog CGC Média le fait depuis près de 4 ans, dernièrement dans son article intitulé "France Télévisions : la tartufferie numérique ou la technique du trou",  les pertes abyssales de la filiale gérée par le monsieur Pflimlin de la diversification Yann Chapellon tout dernièrement promu par son copain Patino « Directeur de FTVEN ». (*voici le communiqué interne)

 (*) Nomination à France Télévisions Editions Numériques (FTVEN) - 20/11/2014


« Sur proposition de Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, Rémy Pflimlin nomme Yann Chapellon directeur de France Télévisions Éditions Numériques en remplacement de Laurent Frisch qui rejoint Radio France en janvier 2015.

Cette nomination a pris effet le 17 novembre 2014.

Par ailleurs, Yann Chapellon poursuit ses fonctions de président-directeur général de Francetv distribution et de directeur de la diversification et du développement des recettes de France Télévisions. »

Dire qu'il y a quelques semaines, Chapellon payé avec l'argent du contribuable roulait pour Nice-MatIn ...

et dire qu’il y a encore quelques jours, Pflimlin se répandait encore dans la Presse pour expliquer le groupe allait «frôler, en 2015, le retour à l’équilibre ».


« Le groupe rate(rait) de quelques millions d’euros l’équilibre prévu dans son contrat d’objectifs et de moyens (COM), signé avec l’Etat avec une perte prévue pour 2015 ne représentant qu’un infime pourcentage de son budget (2,8 milliards d’euros) » pouvaient même lire incrédules nombre de spécialistes du secteur et surtout d’économistes qui savent que pas un mot de tout cela n’est vrai.


Il faut quand même ne pas manquer d’air pour écrire « France Télé rate de quelques millions d’euros l’équilibre prévu dans son contrat d’objectifs et de moyens (COM).signé avec l’État »comme le dit, le plus logiquement qui soit, Jamal Henni le journaliste de BFM Business auteur « France Télévisions a été incapable de tenir les objectifs qui lui ont été assignés : ni le budget élaboré chaque année pour l'exercice à venir, ni le plan stratégique adopté mi-2011 qui promettait un chiffre d'affaires toujours plus important, ni le contrat d'objectifs et de moyens (COM) passé avec l’État en 2011 pour la période 2011-2015 »…. sinon, redisons-le pourquoi a-t-il fallu signer un avenant au COM à peu près 2 ans après le COM ?



Voyez un peu la crédibilité lorsque Pflimlin déclare « En 2015, le groupe table sur une progression de ses recettes publicitaires l’an prochain »et quelques jours plus tard, lorsqu’il explique qu’il va remettre la pub en régions après 20h « Qu’il peut espérer jusqu’ à 10 M€ sur les régions de F3 de hausse de pub » …alors même que les prévisions les plus optimistes sont bien en dessous des 5M€ (virtuels, en tout été de cause) !

C’est se foutre du monde !!!!


D’ailleurs, après le CSA et le communiqué du déni que lui a envoyé dans les gencives Pflimlin qui faisait suite à divers autres démentis envoyés à certains titres de Presse qui avaient eu « l’outrecuidance » de ne pas dire du bien de la « gestion » de ce dernier, va-t-il adresser un nouvel écrit pourfendeur à « la Cour des comptes qui vient [semble-t-il, ndlr] de finaliser un rapport confidentiel sur la filiale France Télévisions Distribution, dont les résultats se sont effondrés depuis 2010 [c’est un fait, ndlr]» indiquant qu’elle se trompe et que "le rapport irait plutôt dans le bon sens" ?


BFM Business nous rappelle, le cas échéant que « Il y a un an, la Cour des comptes a lancé une enquête sur les activités de diversifications de France Télévisions. Ces activités sont essentiellement menées par la filiale France Télévisions Distribution (FTD), qui vend les DVD des émissions des chaînes publiques, les droits de diffusion de ces émissions à l'étranger, et accorde des licences pour des produits dérivés.


Les magistrats de la rue Cambon viennent de finaliser leur rapport. Mais la Cour des comptes comme France Télévisions refusent de communiquer ce rapport, ou même d'aborder son contenu. »



Ce n’est pas le premier exercice d’enfumage à grande échelle auquel se livre  celui que Sarkozy nommait à l’été 2010 à France Télévisions…mais là, c’est le pompon.



Et de raconter, tantôt en prenant les chiffres consolidés (c’est à-dire en agrégeant les résultats des filiales) qui n’ont aucun sens, que la perte serait faible cette année !!!!! Tout le monde de répéter 40M€ mais la perte serait réellement de 47 M€ cette année, donc flirtant avec les 50M€ ? !!!



Et de mélanger à loisir, les prévisions et le reste. Le budget 2014 du groupe mentionne - 40 M€ dans le doc fournis au CCE, or il semble que le budget voté au conseil du 20 décembre 2013 était de -37 M€. (en l’occurrence, juste un petit décalage pour un atterrissage avec une perte supplémentaire de 10M€!!!! )


Ceci bien sûr, en posant comme postulat de départ que la prévision soit juste, vu que l'année dernière la "prévision" du 20 décembre était fausse de 42M€ (une paille !)
…tout comme était fausse la prévision de vente de Gulli (autour de 23M€) alors que France Télé n’en a récolté au bout du bout que 2,5M€ !


Donc avec un budget à -10 M€ en 2015, le successeur de Pflimlin pourra tabler sur  une perte réelle de -20M€ à -60 M€ (groupe) donc environ le double pour FTV….Nous sommes à des années lumière du soi-disant retour à l’équilibre vu par madame Irma !



"L'équilibre" du budget 2015 reposerait donc finalement sur ces 10M€ net d'augmentation de recettes pub (alors toutes les  prévisions précédentes n'ont jamais été tenues). Foutaises. 

Pour mémoire, de 2013 à 2014, les recettes nettes ont baissé de 23 M€.



Quant à la diversification, le fief de Chapellon, le pote de Patino…revenons-y comme le fait "BFM BUSIBNESS" elle n’a cessé de régresser depuis l’arrivée de l’équipe Pflimlin.



Voici les chiffre d'affaires en chute de - 40% à FTD que publie le journaliste de BFM avec quelques lignes de commentaire.


Les résultats de FTD ont été exécrables ces dernières années. Après vingt ans de croissance ininterrompue, cette filiale a perdu 40% de son chiffre d'affaires entre 2009 et 2012. Et sa rentabilité est devenue quasi-nulle, et même négative en 2010 et 2011.


Ces résultats avaient fini par préoccuper la direction des chaînes publiques. En 2012, lors d'un conseil d'administration de FTD, le directeur financier de France Télévisions Martin Ajdari s'était inquiété de ces pertes, soulignant que l'objet d'une filiale de diversification était quand même de contribuer positivement au résultat du groupe...


A l'extérieur, des parlementaires s'inquiètent aussi. Ainsi, il y a un an, la députée socialiste Martine Martinel rappelle <http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cedu/13-14/c1314013.asp> au PDG Rémy Pflimlin ses propos de 2010 selon lesquels une filiale commerciale "n'a de légitimité que si elle génère des profits." Mais elle n'obtiendra jamais de réponse...


Objectifs non tenus


Pour aggraver son cas, FTD a aussi été incapable de tenir les objectifs qui lui ont été assignés. Ni le budget élaboré chaque année pour l'exercice à venir. Ni le plan stratégique adopté mi-2011, qui promettait un chiffre d'affaires plus important d'un bon tiers. Ni le contrat d'objectifs et de moyens (COM) passé avec l'Etat en 2011.


Ce dernier texte fixait comme objectif que "le poids des recettes de diversification dans les recettes globales de France Télévisions se rapproche du niveau qu'elles représentent pour nos homologues allemands".


Le nouveau PDG de FTD, Yann Chapellon,  précisait ensuite dans une interview<http://www.lefigaro.fr/medias/2012/06/29/20004-20120629ARTFIG00571-yann-chapellon-invite-du-buzz-media-orange-le-figaro.php>: "l'objectif à 2015 est que les diversifications représentent plus de 5% du budget de France Télévisions, soit un peu plus de 130 millions d'euros, ce qui nous mettra en ligne avec nos camarades de la ZDF, la télévision publique allemande". Las! Cet objectif, aujourd'hui totalement hors de portée, est désormais abandonné, et a même été retiré de la nouvelle version du COM adopté en 2013...


Interrogé, FTD répond que le budget devrait enfin être tenu en 2014, voire même légèrement dépassé pour le chiffre d'affaires.


Proche de Bruno Patino


Comment expliquer ces mauvais résultats? Interrogé, FTD met cela sur le dos de facteurs externes: "les marchés du DVD et des licences se sont effondrés".


Mais on peut se demander si cela n'est pas aussi dû à des facteurs internes. D'abord, France Télévisions a placé en 2010 à la tête de cette activité un nouveau patron, Yann Chapellon, qui n'avait aucune expérience du domaine. Mais il avait pour lui d'être un proche du directeur général délégué des chaînes publiques, Bruno Patino, avec qui il a travaillé au Monde entre 2000 et 2008.


Puis, Yann Chapellon après son arrivée, a remercié tous les membres du comité stratégique de FTD, sauf un (un autre reviendra un an plus tard). L'un d'eux contestera même -avec succès- son licenciement aux prud'hommes. "Ces départs se sont étalés entre fin 2010 et 2013, et sont des cas individuels dus à des raisons différentes", répond FTD.


Enfin, Yann Chapellon décidera aussi de mettre fin à plusieurs partenariats historiques de FTD, comme ceux avec la Maïf ou avec Fleurus Presse, générant des litiges avec ces partenaires (cf. ci-dessous).


Toutefois, France Télévisions ne semble pas faire aucun grief à Yann Chapellon de ces résultats: il vient d'être promu

http://www.francetelevisions.fr/actualite_spip/spip.php?article3063> à la tête des activités numériques, poste qu'il cumulera avec celui de patron de la diversification...


Litige avec Fleurus Presse


Fleurus co-éditait depuis 2005 les magazines les Zouzous et le Monde des ados adaptés
des émissions du même nom. Après son arrivée, Yann Chapellon a mis fin à ce contrat pour le confier à Bayard à la grande fureur de Fleurus, qui a porté plainte contre FTD devant le tribunal de commerce de Paris. Fleurus réclamait 368.074 euros de réparation de préjudice, arguant d'une "rupture brutale" du contrat. Finalement, l'affaire sera réglée à l'amiable en 2013.

Mais il n'en sera pas de même avec Le Bon petit diable<http://www.lebonpetitdiable.com/>, l'éditeur qui rédigeait le magazine les Zouzous, et qui avait aussi perdu son contrat. Le Bon petit diable a lui aussi porté plainte devant le tribunal de commerce de Paris, qui finalement a condamné FTD et Fleurus à lui payer 54.800 euros en octobre 2012.


Interrogé, Fleurus s'est refusé à tout commentaire. De son côté, FTD explique que "c'est Fleurus qui voulait passer d'un contrat de co-édition à un contrat de licence, ce dont nous ne voulions pas. Nous avons donc mis fin au contrat en respectant les préavis prévus."

Les chiffres clés


Chiffre d'affaires (en millions d'euros)


2009 : réalisé : 62,3

2010 : budget : 56 / réalisé : 47,4

2011 : budget : 52,8 / réalisé : 45,3

2012 : plan stratégique 2011 : 59 / budget : 53,2 / réalisé : 36,2

2013 : plan stratégique 2011 : 62 / budget : 45,5 / réalisé : 40

2014 : plan stratégique 2011 : 65 / budget : 42,4

2015 : plan stratégique 2011 : 69 / plan d'affaires Greenwich : 44,8


Résultat d'exploitation (en millions d'euros)

2009 : réalisé : +3,6

2010 : budget : +1,9 / réalisé : -0,35

2011 : budget : +0,6 / réalisé : -1,3

2012 : budget : +0,7 / réalisé : +0,5

2013 : plan stratégique 2011 : +2,5 / budget : +0,4 / réalisé : +0,1

2014 : plan stratégique 2011 : +3,5 / budget : +0,2

2015 : plan stratégique 2011 : +4,5 / COM 2011 : +3,7 / avenant au COM de 2013 : +1


Résultat net (en millions d'euros)

2009 : réalisé : +2,1

2010 : réalisé : -0,1

2011 : budget : +0,3 / réalisé : -1,1

2012 : budget : +0,4 / réalisé : +0,3

2013 : budget : +0,2 / réalisé : +0,01

2014 : budget : +0,1 / réalisé : +1


Sources: Comptes de FTD, COM, BFM Business

Écrit par Jamal Henni

Comme dit l"adage "Ça suffit...Chaque jour qui passe est un jour de trop".