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samedi 13 novembre 2021

Roselyne Bachelot en portevoix de l’ex-Orange, annonce la création d’un site internet...Grotesque.

Roselyne Bachelot en portevoix de l’ex-Orange, annonce la création d’un site internet...Grotesque.

« Je suis heureuse de vous annoncer (…) le lancement, par France Télévisions et Radio France, d’une offre numérique de proximité partagée à la fin du premier trimestre 2022 (soit après les législatives et la présidentielle d’avril) » est allée déclarer Roselyne Bachelot au Sénat, presque comme si un nouveau média venait de voir le jour ! Pitoyable.

C’est un peu comme si Michel-Édouard Leclerc allait annoncer urbi et orbi que la boite de petits pois/carottes Cassegrain allait montrer les deux légumes sur son étiquette. Le plus incroyable c’est que c’est une ministre du gouvernement Macron, d’autre part, pote comme Hidalgo de l’ex-Orange qui va se ridiculiser en faisant la promo d’un non-évènement.

« Après la chaîne d’information Franceinfo, née, en 2016, du rapprochement de la radio et de la télévision publiques, après la diffusion de matinales communes entre France Bleu et France 3, le désir de synergies entre les différentes entités de l’audiovisuel public s’incarnera bientôt dans un ‘’grand média numérique de la vie locale’’ » a cru devoir se vanter la toujours ministre de la Culture devant la commission de la culture du Sénat qui l’auditionnait.

« Engagées depuis des mois, les discussions entre les deux entreprises peinaient à aboutir, et pas seulement parce que la pandémie de Covid-19 les a ralenties mais aussi parce qu’"entre les deux maisons, ce n’est pas l’entente enchérissait le titre de presse.

On est vraiment tombé sur la tête.

« Prétendre que la déclaration de Roselyne Bachelot a surpris tout le monde serait mentir » écrit même Le Monde dans un très récent article mettant en avant la mascarade…En réalité, ce n’est effectivement pas la guignolesque déclaration qui a surpris mais sa vacuité et le fait qu’elle soit faite par la ministre de Tutelle !

Pour le SNJ de Radio France, il ne fait pas de doute que cette annonce, « plus politique qu’éditoriale » faite par la ministre elle-même, contribue à jeter « le doute sur l’indépendance des chaînes et de ses rédactions ».

Une chose est sure en tout cas, il n’y a pas à être surpris de l’attitude de la CGT France Télévisons qui par la bouche de Pierre Mouchel, le secrétaire général de la CGT de France Télévisions qui a signé l’ordre du jour sur les transferts illégaux au CSE de France Télévisions, soutient comme toujours « la dame de chez Suez » en accusant pathétiquement l’État de « reprendre la main ». 

« Vu l’impasse des discussions (…), France Télévisions s’était recentrée sur un projet de plate-forme 100 % France 3, mais cette fois, l’État reprend la main et impose sa décision pour que les deux parties arrivent à s’entendre. » chante l’intéressé.

Les relations entre l’ex-Orange et Sibyle Veil qui a proposé à cette dernière que la plate-forme de France Bleu « puisse accueillir les productions numériques de France 3 » - à quelles fins d’ailleurs ? -  quasi inexistantes, ne risquent pas de s’améliorer !

vendredi 12 novembre 2021

Plus personne ne gobe l’insoutenable propagande de France Télévisions.

Plus personne ne gobe l’insoutenable propagande de France Télévisions.

Comme à son habitude, France Télés vient de s’autodécerner sur les réseaux sociaux, le premier prix et la première place des audiences du PAF (*) malgré la flopée d’échecs qui s’accumulent depuis l’été 2020.

« France Télés, 1er média des Français en octobre » claironne le tweet du groupe de télés public qui enchérit « avec ses 28,3% de PdA et programmes qui rassemblent ».

Le groupe pour qui le ridicule en tue plus depuis longtemps chante même que « France 2 [serait] au top des soirées de fiction puissantes et des émissions pour comprendre et voir plus loin…»

(*)

« Des émissions pour comprendre et voir plus loin…» ça veut dire quoi exactement ?

Après son partenariat avec Amazon, le groupe public aurait-t-il signé un partenariat avec Alain Afflelou Optique pour justement voir mieux et plus loin ?


Quelle pitoyable et grotesque com’ qui fait se gondoler l’ensemble du PAF mais aussi qui n’amuse plus l’Exécutif tant la fable est risible et à 100.000 lieues de la réalité !

Ne revenons pas sur le bide retentissant du programme de Nagui (Banijay)  « The Artist » pour lequel le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte se renvoie la patate chaude et que l’ensemble des médias a qualifié, à juste titre, d’« accident industriel ».

Passons très vite sur la kirielle d’émissions qui s’enchaînent sur France 2 pour n’atteindre en première comme en seconde partie de soirée des scores d’audiences qui se situent pour une grande majorité en dessous des 10%.

Encore hier soir, « Cash investigation » sur France 2 ne parvient à rassembler que 9,9% du public…quant à l’émission sur France 3 « Tous en Martinique » elle plonge résolument la chaîne vers les grands fonds avec ses 5,6%. Il faudra probablement expliquer à tous ceux qui ont boudé le programme, en quoi  Amir, Carla Bruni, Vaimalama Chavez, Amir, Kimberose, Keen'V, Dany Brillant, Patrick Fiori et quelques autres, symbolisaient La Martinique !?

Que dire de « Germinal » produite par Banijay (la boîte de l’ex-numérobis ernottien andilis) pour 12 millions d’euros « la fiction historique sur laquelle France 2 misait beaucoup mais qui enregistre un bilan simplement correct » écrit aujourd’hui Pure médias !

Extrait :

« Mercredi soir, la Deux a achevé la diffusion de "Germinal", adaptation en six épisodes de la célèbre œuvre d'Emile Zola. L'acteur Louis Peres, vu en 2019 dans la websérie "Mental" sur France TV Slash, avait été choisi pour camper le rôle principal de cette fiction, celui d'Etienne Lantier, jeune mineur menant la fronde. Le cast était complété par Guillaume de Tonquédec, Thierry Godard et Alix Poisson…

L'arrivée à l'antenne de la super-production "Germinal" avait été précédée d'une intense campagne de communication de la part du service public (près d’un million d’euros comme l’avait révélé le blog CGC Média). De fait, le 27 octobre dernier, si les deux premiers épisodes sont arrivés en tête des audiences selon Médiamétrie, dès la semaine suivante, la fiction réalisée par David Hourrègue a égaré un million de Français, pour terminer son parcours hier avec 14,9% du public seulement ».

En moyenne et en audience veille, les six épisodes ont pu compter sur une part d'audience de 16,9% auprès des 4 ans et plus…La part d'audience reste en-deçà de ce que pouvait espérer France 2 au vu de l'investissement consenti : à titre indicatif, la nouvelle série policière "Les invisibles", programmée elle aussi le mercredi soir en septembre, avait rassemblé en moyenne 19,4% du public âgé de 4 ans et plus pendant sa diffusion. »


C’est avec de telles craques que l’ex-Orange et son ex-dircab imaginent enfumer l’État/actionnaire et nombres de parlementaires hors majorité présidentielle ? Allons donc !!


jeudi 11 novembre 2021

La promotion du voile islamique sur la télé publique, en replay jusqu’au 18 novembre avec France Télés !

La promotion du voile islamique sur la télé publique, en replay jusqu’au 18 novembre avec France Télés !

Au cas où les contribuables français l’auraient ratéRokhaya Diallo


« Lorsqu'on parle de "la Parisienne", autour du globe, une même image vient à l'esprit : une femme blanche, grande, mince et élégante qui se déplace à vélo une cigarette à la bouche. Pourtant, Paris d'aujourd'hui est l'une des villes les plus métissées au monde, et les femmes qui l'habitent sont très différentes du stéréotype. A travers cet anti-manuel de la bonne Parisienne, Rokhaya Diallo déconstruit le cliché en montrant les Parisiennes d'aujourd'hui dans toute leur diversité. » tweetait France 3 avant finalement de le supprimer (pas partout à l’évidence). (¤)

(¤)

Sous couvert d’une mode : la « Modest fashion » dont l’« anti-manuel » - c’est ainsi que Rokhaya Diallo et France 3 la qualifient - Rokhaya Diallo qui parle censure dans son tweet, il faut le faire!)  fait en quelque sorte tout du long l'apologie du port du voile avec l'appui de la chaîne publique qui assène « Ce film est l’interrogation d’un mythe et l’appréhension d’une identité. »

Le port du voile serait donc une identité et une réalité que certains auraient du mal à appréhender selon la télé de service publique, celle dont le Chef de l’État est garant et pour laquelle il avait annoncé le big bang !!?

France 3 qui n’hésite pas ici à vilipender Inès de La Fressange pour faire un brin de prosélytisme : « Inès De La Fressange a créé de toutes pièces un mythe qui a la vie dure : celui de la Parisienne. Lorsqu’on parle de la « Parisienne », autour du globe, une même image vient à l’esprit : une femme blanche, grande, mince et élégante qui se déplace à vélo, une cigarette à la bouche… Une femme belle et élégante, mais aussi mince, blanche et hétéro… Pourtant, cette image s’éloigne de plus en plus de la réalité des rues de Paris, aujourd’hui, l’une des villes les plus métissées au monde, et les femmes qui l’habitent sont très différentes du stéréotype…Rokhaya Diallo est allée à la rencontre de ces femmes qui se sentent parfaitement parisiennes, mais absolument pas en phase avec sa représentation. »


Chacun imagine depuis les réactions sur la toile. Celle de ce Préfet en disponibilité qui résume assez bien le sentiment de colère général et qui écrit « De crier à la censure et à la cancel culture, est ridicule. Il ne s’agit pas de l’expression personnelle de madame Diallo qui est parfaitement libre mais du fait que @francetv reprenne cette parole militante – ou tout autre d’ailleurs – sous son timbre ».

Rappelons pour la petite histoire que France 3, n'avait pas diffusé le documentaire sur les fêtes johanniques d’Orléans à cause de la voix off de Charlotte d'Ornellas.

L’ex-Orange et son ex-dircab qui se gargarisent aujourd’hui dans un énième pathétique communiqué de grotesque propagande, d’être au top des audiences sur ses soirées de fictions (« 14,5% d’audience pour un mois d’octobre record depuis 2012 ») avec ses fictions (surtout pas un mot sur l’Info ou le monceau de flops cumulés comme The Artist ) ont donc résolument choisi de démystifier le port du voile à toutes ces femmes « blanche, grande, mince, élégante et hétéro…qui se déplace à vélo, une cigarette à la bouche… »

Démystification du port du voile sur la télé publique d’Alexis Kohler, de Roselyne Bachelot, de Roch-Olivier Maistre, de Thierry Breton, du gouvernement d’Emmanuel Macron…et plus largement de tous les Français !


mercredi 10 novembre 2021

C’est quoi ce binz à France Télés... Les sanctions c’est à la tête du client et fonction des promesses au CSA ?!

C’est quoi ce binz à France Télés... Les sanctions c’est à la tête du client et fonction des promesses au CSA ?!

Hier le blog CGC Média reprenait en partie l’article d’ADAP faisant référence à la nomination d’Éric Bareau au poste de directeur régional de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (*) et ce après un jugement du tribunal judiciaire de Saint-Denis de la Réunion en date du 12 février 2020 qui reconnaissait « l'existence d'une "faute inexcusable" dont la responsabilité incombe à la société "France-Télévisions-Réunion La Première" dirigée alors par l’intéressé…Décision confirmée par la Cour d'Appel le 3 novembre 2020.

Deux condamnations plus tard donc et une promo pour couronner le tout, l’article du Canard enchaîné de ce mercredi 10 novembre – hasard des faits – a de quoi vous couper le souffle.

Le palmipède révèle en effet que "France Télés vient de se désister discrètement du procès prévu le 9 décembre contre Jean-François Laville, ex-patron des sports viré à la va vite en 2020 après les accusations anonymes de harcèlement. En avril, les Prud’hommes avait condamné France Télés à communiquer la totalité de Ces témoignages, ce cas d’abord refusé le groupe public, avant de n’en donner que la moitié (55 sur 107) dont seulement 4 concernaient Laville.

Pour ne pas avoir livré le reste France Télés, avait fait appel du jugement… mais vient donc d’abandonner. Le groupe n’a pas communiqué pour autant les 52 témoignages manquants.

Il préfère s’exposer au paiement de pénalité de retard qui pourrait atteindre 18.000€…"

Autrement dit, sans même aborder le fond du dossier des trois journalistes virés aux Sports de FTV sans visiblement qu’ils aient eu accès à leur dossier disciplinaire – ce qui en droit est purement incroyable – sans plainte, sans instruction judiciaire puisque l’ex-Orange les a condamnés directement, la même et son ex-dircab qui viennent de nommer à la tête d’une région de France 3 après 2 décisions de justice, un proche de Laurence Mayerfeld la toujours DRH de l’entreprise !

Cerise sur le gâteau, le contribuable devra payer la note et un montant total avoisinant donc les 20.000 euros que l’entreprise publique devra débourser  pour ne pas avoir remis la cinquantaine de témoignages non communiqués !


 

Les sanctions à France Télés c’est visiblement à la tête du client et semble-t-il proportionnel au degré de proximité entretenu avec la DRH !!     

(*)

mardi 9 novembre 2021

Qui de Mayerfeld, Sitbon-Gomez, Martinetti voire de l’ex-Orange est responsable de cette nomination glaçante et invraisemblable à France Télévisions ?

Qui de Mayerfeld, Sitbon-Gomez, Martinetti voire de l’ex-Orange (¤) est responsable de cette nomination glaçante et invraisemblable à France Télévisions ?

Après les 4 épisodes diffusés sur le blog CGC Média concernant le jeu de taquin qui se déroulait à France Télévisions pour la nomination d’un proche de Laurence Mayerfeld au poste de directeur régional de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes après l’éviction d’Isabelle Staes pourtant promue neuf mois plus tôt (le 4 janvier 2021) à ce poste, chacun pensait l’affaire pliée.

C’était sans compter sur la détermination des uns ou des autres à imposer cette nomination…Qui de Laurence Mayerfeld, Sitbon-Gomez ou Philippe Martinetti a fait en sorte que ces quelques lignes, le 12 octobre dernier, soient lues par l’ensemble des salariés du groupe « Sur proposition de Philippe Martinetti directeur du réseau France 3, Stéphane Sitbon-Gomez , directeur des antennes et des programmes nomme Éric Bareau directeur régional de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes » ? (*)


(*)

Pourtant donc, malgré nos alertes, le tour de passe-passe a bien eu lieu…A croire que le blog CGC Média ne serait pas lu à France Télés !

Le scandale éclate aujourd’hui au grand jour et devrait en éclabousser plus d’un au passage…Le dernier article de l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public à ce sujet, a de quoi glacer encore un peu plus.

 

Le blog CGC Média vous propos de découvrir les quelques lignes tirées des décisions de Justice commises par l’ADAP qui a retrouvé le jugement du tribunal judiciaire de Saint-Denis de la Réunion en date du 12 février 2020 qui reconnaissait «l'existence d'une "faute inexcusable" dont la responsabilité incombe à la société "France-Télévisions-Réunion La Première" dirigée par Éric Baraud ».

Extraits :

« Depuis quelques jours le petit gars de banlieue - bâche vissée sur la tête - a débarqué à Lyon comme directeur régional de F3 Auvergne Rhône-Alpes.

Belle revanche sur la vie, l'ascenseur social fonctionne à France-Télé. Hélas la vérité est tout autre…À Malakoff (encore siège du pôle Outremer) où il avait été assigné en 2018, il avait en charge l'évolution de la station et la réforme de la DRH en outre-mer. Deux échecs cinglants qui alourdissent un peu plus le bilan catastrophique de la lamentable et pitoyable directrice du pôle outre-mer. Malakoff est à la dérive et la réforme, dont il est le rédacteur - présentateur devant les CSE des stations, a été rejetée en bloc partout.

Le plus grave dans sa carrière qui s'est déroulée à la Réunion c’est cette condamnation  pour "NON INTERVENTION, NON PROTECTION DES SALARIÉS SOUMIS À MANAGEMENT BRUTAL AYANT CONDUIT À UN ACCIDENT DU TRAVAIL".

Motifs de la décision :

L'enquête administrative diligentée par la CGSS démontre que la victime a subi des remontrances brutales en rédaction, démontre que l'employeur - le directeur régional - n'a pris aucune mesure pour protéger les salariés de la rédaction.

Des attestations produites à la barre font état "d'intimidations, d'alertes, de signalements ou de pratiques inadmissibles, évoquent des faits précis établissant que le requérant a bien été victime d'actes répréhensibles de la part de son supérieur sans que son employeur n'intervienne." 

L'enquête établit que l'accident du travail résulte de la faute d'une personne ayant substitué l'employeur dans la direction de l'entreprise sans que ce dernier ait pris les mesures nécessaires pour prévenir le trouble dont il était informé.

Décision confirmée par la Cour d'Appel de Saint-Denis de la Réunion le 3 novembre 2020.

(¤) La Direction de France-Télévision n'ignore rien de ces faits et des décisions de justice.

Pourtant la direction de FTV a nommé Eric Baraud Directeur de F3 Auvergne-Rhône-Alpes en octobre 2021, soit moins d'un an après la confirmation de sa condamnation.

Si à Malakoff la direction du pôle outre-mer se félicite du départ de ce directeur encombrant, les salariés de F3 Auvergne Rhône Alpes, en plein mouvement social pour la reconnaissance des difficultés qu'ils traversent, ont du souci à se faire. »

Dire qu'à l'été dernier, France Télés virait 3 journalistes aux Sports sans qu'aucune action judiciaire ou décision de Justice ne soit intervenue !


lundi 8 novembre 2021

Sale temps pour Salto !

Sale temps pour Salto !

Un an après sa création, Salto pourrait écoper de nouvelles restrictions de la part du Conseil d’État qui doit bientôt annoncer si les engagements de ses actionnaires (à savoir TF1, M6 et France Télévisions) sont suffisants…

Selon Capital, la question qui avait été soulevée par Free en 2020, craignant pour sa part que les trois groupes choisissent de privilégier Salto lorsqu’ils fixeront les prix de ventes de leurs chaînes, devrait être bientôt tranchée.

« L’affaire semble déjà assez mal engagée, puisque lors de l’examen de l’affaire le 13 octobre, le rapporteur public a jugé certains des engagements des trois groupes français et a plaidé pour une annulation partielle du feu vert de l’Autorité de la concurrence, donné en 2019 » écrit Free qui reprend en partie l’articledu magazine sur son site Univers Freebox, avant d’ajouter « Or, les juges suivent régulièrement l’avis du rapporteur dans ces cas. Si annulation d’une partie de l’autorisation il y a, TF1, M6 et France Télévisions devront obtenir une nouvelle approbation, avec des engagements cette fois plus contraignants que ceux contractés en 2019. »

« La réponse interviendra dans les prochains jours. Le Conseil d’État doit en effet trancher prochainement concernant la validité de ces accords datant de 2019, plus précisément concernant le respect des règles visant à prévenir toute entente anti-concurrentielle » enchérit le site qui dénonce « une alliance entre rivaux qui rend sceptique »

« Le problème réside dans la nature même de la création de cette plateforme. En coopérant pour lancer le service de SVOD, les trois groupes fondateurs pourraient en profiter pour s’entendre de manière anti-concurrentielle dans d’autres domaines. C’est pour éviter ce cas de figure que TF1, M6 et France Télévisions ont ainsi promis de ne recevoir de la plateforme que les informations strictement nécessaires et que les représentants des trois chaînes ne soient pas impliqués dans les achats de programme ni dans la distribution des chaînes » précise-t-il encore, tout en citant le rapporteur qui l’estime trop poreuse et qu’il souhaite ainsi renforcer.

La plateforme qui ne compterait que 40.000 abonnés estimés quand le trio d’actionnaires en revendiquerait 10 fois ça, est en effet très très loin d’être rentable.

Elle a perdu 40 millions d’euros sur les seuls six premiers mois de 2021 comme a dû de l’avouer le président du directoire de M6 qui évaluait, en février, dernier les pertes de Salto sur l’année 2021 à environ une centaine de millions d’euros”.

Comme l’indiquait le blog CGC Média, en fin d’année dernière, dans son article «  Une perte de 93 millions d’euros en 2021 pour la plateforme de VOD Salto "synonyme d’échec" ! » : « Salto devrait, en effet, afficher un déficit de 93 millions d’euros en 2021, partagé entre TF1 et M6 et France Télévisions après des  « pertes d’exploitation de –24,5 millions d’euros en 2020 (selon la nouvelle prévision de budget d’octobre de FTV ) qui devraient dépasser les –35 millions d’euros en 2021 » mais que  l’ex-Orange a pris soin de dissocier des comptes du groupe pour faire croire comme elle le fait depuis des années, à un nouvel équilibre !

« Le service semble encore peiner à trouver sa place, avec un tarif relativement élevé (plus cher qu’Amazon Prime), mais aussi avec des contenus en majorité diffusés sur les antennes de TF1, M6 et France Télévisions » peut-on lire également dans l’article du site internet qui s’interroge comme le blog CGC Média l’a déjà fait « Qu’adviendra-t-il de Salto une fois TF1 et M6 fusionnés ? France Télévisions voudra-t-il rester à bord, ou s’en retirer comme le prévoit le pacte d’actionnaires du service ? »

« L’avenir est donc encore incertain pour celui qui autrefois se rêvait à concurrencer Netflix » conclut-il enfonçant le clou «  D’autant plus qu’aucune distribution sur les box des opérateurs (à l’exception de celles de Bouygues Telecom et celles dotées d’un play Store) n’est actée et que le lancement d’un replay payant de TF1 , semble également venir concurrencer la plateforme, avec tous les contenus de la Une sans pub pour 2.99€/mois la première année et 3.9€€/mois ensuite. »

Encore une députée LaREM qui livre sa consternante et illusoire analyse de l’audiovisuel public.

Encore une députée LaREM qui livre sa consternante et illusoire analyse de l’audiovisuel public.

Après Céline Calvez la députée LReM de la 5ème circonscription des Hauts-de-Seine qui rendait récemment son rapport sur le devenir de la CAP (Contribution à l’Audiovisuel Public), c’est au tour d’une autre députée LReM de la Haute-Vienne Marie-Ange Magne de venir s’exprimer sur l’audiovisuel public.

Certes le propos de la rapporteure devant l'Assemblée du projet de budget sur les crédits Médias, livre et industries culturelles et compte spécial Avances à l'audiovisuel public inscrits dans le projet de loi de Finances pour 2022 et adopté ce samedi par la chambre, est noyé dans la masse mais il a de quoi laisser plus d’un Français les bras ballant.

Voici ce qu’elle déclare, en effet, concernant l'audiovisuel public :

"2022 s'annonce comme une année charnière. Avec une nouvelle baisse de 17 millions d'euros prévue en 2022, les opérateurs publics arrivent au terme du plan global d'économie de 190 millions d'euros. Si les gains de productivité ont été réalisés sans effet sur la qualité des programme, l'investissement dans la création et dans le numérique, nous devons rester attentifs à l'évolution du climat social".

La députée LReM d’ajouter "L'accélération de la régionalisation de France3 et son rapprochement avec le réseau France Bleu constitue "un chantier stratégique", qui vise à rapprocher davantage l'information des concitoyens et de leur quotidien, dans un contexte de défiance envers les médias"

Et de louer au passage le travail de sa collègue Céline Calvez à propos de la question "fondamentale" de l'avenir de la contribution à l'audiovisuel public (CAP) : "Je ne peux que saluer le lancement de la nouvelle mission IGAC/IGF qui entend associer étroitement les parlementaires pour repenser un nouveau modèle de financement pour l'audiovisuel public tout en garantissant son indépendance et son impartialité".

Autrement dit, elle valide en quelque sorte la réflexion de sa collègue sur comment les Français pourraient payer plus de CAP « avec une contribution par foyer, sous forme d’une taxe individuelle assise par exemple sur les revenus du capital et du travail et progressive jusqu’à un certain plafond, sans lien avec la possession d’un quelconque appareil et qui continuerait toutefois d’être affectée à l’audiovisuel public » tout en affirmant péremptoirement que « Les 190 millions d'euros de gains de productivité demandés au secteur ont été réalisés sans effet sur la qualité des programme, l'investissement dans la création et dans le numérique, nous devons rester attentifs à l'évolution du climat social »

Pas d’impact sur la qualité des programmes à France Télés !? Ben voyons...

C’est une farce. Consternant et à des années-lumière de la réalité…Cela montre à quel point la déconnection est totale.

Le blog CGC Média qui concluait ainsi son article sur le rapport Calvez : « Avec la collection de flops accumulés par l’ex-Orange et son ex-dircab à France Télés du reste championne toutes catégories des rediffusions, la rapporteure va avoir quelques difficultés à convaincre la prochaine Représentation nationale mais surtout ces vaches à lait de contribuables » peut sans problème redire la même chose à madame Magne. 

dimanche 7 novembre 2021

La télé publique, l’Exécutif n’en a visiblement que faire mais s’agissant du privé, le gouvernement songe à réviser les règles du jeu !

La télé publique, l’Exécutif n’en a visiblement que faire mais s’agissant du privé, le gouvernement songe à réviser les règles du jeu !

C’est le sens de l’article exclusif de Capital signé Jamal Henni Après l’annonce du rachat de M6 par TF1, le gouvernement veut revoir les règles de concentration dans les médias »

que le gouvernement a adressée, le 8 septembre 2021, visant à faire le point, et possiblement à faire évoluer, les règles visant à limiter la concentration dans le secteur des médias.


La lettre de mission (la découvrir sur le site en cliquant ici) que publie le magazine sur son site est signée des directeurs de cabinet de Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot et adressée très discrètement à aux cheffes de service de l'Inspection générale des finances et des Affaires culturelles.

« Curieux pour un sujet d'intérêt public, qui intéresse une large frange de l'opinion » écrit le titre de presse, s’étonnant que ce courrier « n'ait fait l'objet d'aucune communication officielle » depuis deux mois !

« L'annonce récente de la cession du groupe M6-RTL, qui détient le deuxième groupe radiophonique français ainsi que cinq chaînes nationales de la TNT, a ravivé le débat public sur les règles de concentration dans le secteur des médias », peut-on, notamment, lire dans ce courrier qui estime que d'un côté, les mouvements de concentration sont accompagnés pour permettre aux groupes de médias de perdurer, alors que les recettes publicitaires sont de plus en plus captées par les acteurs du numérique mais que d'un autre côté, la consolidation risque « de porter atteinte au pluralisme des opinions ».

Alors pourquoi donc, vouloir changer les règles ??

« En pratique, le dispositif sectoriel en vigueur qui vise à empêcher un groupe de détenir un trop grand nombre de médias, n’a donc quasiment pas évolué depuis qu’il a été mis en place par les lois Léotard de 1986 et Trautmann de 2000 » justifie le gouvernement Macron pour commander ce rapport initialement demandé pour la fin de cette année, mais qui semble-t-il a été décalé au 1er semestre 2022 - le calendrier aurait été un peu trop serré - donc en pleine élection présidentielle.

Les électeurs apprécieront le timing et l‘opacité dans laquelle tout cela se déroule !

En effet, cette mission tombe en plein milieu de grandes manœuvres dans le PAF (paysage audiovisuel français): vente de M6, rachat de Lagardère par Vivendi (propriétaire de Capital) mais également du vote en avril 2022 pour élire le prochain président de la République !

Pour tenter de faire avaler la pilule, au ministère de la Culture, on explique que les recommandations de la mission ne s’appliqueront pas aux rachats en cours, qui se feront à droit constant, l'idée étant de ne pas changer les règles du jeu pendant une opération.

Voilà qui aurait de quoi convaincre ?!

« Cette fusion ne m'inquiète pas » avait déclaré sur France Info, au mois d'août dernier, Roselyne Bachelot la pote d’Ernotte qui ajoutait « Nous avons besoin de groupes forts dans l'audiovisuel privé qui assurent des programmes gratuits de qualité. » 

Le même refrain que chantait également l’ex-Orange au même moment allant même jusqu’à considérer cette fusion comme une « stimulation ».

Troisième couche, elle vient de l’inconditionnel tweeteur ernottien Roch-Olivier Maistre, toujours au CSA jusqu’à ce qu’Emmanuel Macron le nomme à la tête de l’ARCOM en janvier 2022 qui le mois dernier, lors des 15èmes « Rencontres de l'Udecam » jugeait qu'il était « naturel » et même « compréhensible » que des cadors du petit écran souhaitent « se mettre en ordre de marche », afin de « développer leur capacité d'investissement et une sorte de souveraineté culturelle ».

Le gouvernement qui s'est déjà montré favorable au deal entre TF1 et M6, affirme croix de bois, croix de fer que “cette mission ne porte pas sur la régulation concurrentielle des médias. A cet égard, cette mission veillera à ce que ses travaux n'interfèrent pas avec l'examen de projets de concentration en cours au titre du droit de la concurrence”.

C’est sûrement pour cela qu'il veut remettre à plat le dispositif sectoriel, qu’il qualifie d’“obsolète” et “lacunaire” en soutenant que les règles en vigueur “n'appréhendent que la diffusion hertzienne terrestre (dans le secteur de la télévision et de la radio) ou papier (dans le secteur de la presse) et ignore le numérique”, avant d’enchérir “ces règles ne tiennent pas compte des phénomènes de concentration verticale des activités de production, diffusion, distribution de contenus culturels et de télécommunication.

Le sort de publique dont tout le mode se fiche comme de sa première chemise, tout ce petit monde s’en occupera lorsque le point sur la privatisation d’une ou deux chaines du groupe sera d’actualité !

Pour voir l’intégralité des 2 articles sur le sujet cliquez sur leurs liens.

Capital : Après l’annonce du rachat de M6 par TF1, le gouvernement veut revoir les règles de concentration dans les médias - Capital.fr

La Tribune : Concentration des médias : le gouvernement songe à réviser les règles du jeu