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samedi 14 octobre 2023

"On a connu hommage plus fédérateur" analyse Marianne après qu'Ernotte a rebaptisé le siège de la télé publique !

"On a connu hommage plus fédérateur" analyse Marianne après qu'Ernotte a rebaptisé le siège de la télé publique !

Dans la rubrique "Ce qu'en pense Marianne", (*) le magazine comme les salariés de France Télés mais plus largement les contribuables, ont toujours en travers la gorge le fait qu'Ernotte a pu rebaptiser ainsi le bien commun de tous les Français, à savoir "la Maison de France Télévisions".

Même si les gêneurs et autre trouble-fête avaient été mis de côté pour éviter toute intervention ou toute prise à partie, cette femme courageuse et tellement pertinente intervenant d'une des coursives pourtant  "soigneusement interdites", le prouve.

(*) Extrait de l'article signé Émilien Hertement "Le mystère de la maison Elkabbach"

"On a connu hommage plus fédérateur. Lundi 9octobre, Emmanuel Macron et une partie du Tout-Paris médiatique ont afflué au siège de France Télévisions pour saluer la mémoire du journaliste Jean-Pierre Elkabbach, décédé el 3 octobre. L'objet de ce raout ? La décision d'attribuer le nom de «Maison Jean-Pierre Elkabbach » au bâtiment principal. Un choix unilatéral de Delphine Ernotte, qui n'a pas été du goût de tous les salariés de l'audiovisuel public... 

Il faut dire que le passage du journaliste à la tête de la maison, de 1993 à 1996, a laissé un goût amer aux salariés. Souvenons-nous. « Osons », c'était le slogan du « roi de l'interview » lors de sa prise de fonction. Pour oser, il a osé, et de quelle manière! A grand renfort d'argent public, Elkabbach décide d'embaucher à prix d'or des animateurs-producteurs et de leur offrir sur un plateau d'argent certaines tranches horaires de l'antenne.

Des vedettes en devenir comme Arthur, Jean-Luc Delarue ou encore Nagui, vont profiter de ces largesses, jusqu'à ce que el coût de ces émissions soit dévoilé.

Affublé du sobriquet de « voleur de patates », le président Elkabbach est poussé vers la sortie quelques mois avant la fin de son mandat. Un départ sur fond de scandale financier qui rend d'autant plus incompréhensible la grande commémoration du 9 octobre. 

L'ériger en modèle du journalisme et du contre-pouvoir apparaît d'autant plus incongru vu sa fin de carrière. De ce journaliste fort avec les faibles, et faible avec les forts, que restait-il ? Un homme de réseau et de pouvoir, proche des puissants jusqu'à leur souffler les réponses à ses questions avant leur entretien. Une dérive dont l'épilogue « Bolloré » ne surprend guère et pèse encore lourd dans les esprits. Fort de sa proximité avec le milliardaire breton, dont il était devenu le conseiller, tout comme il a été celui du fils Lagardère, Elkabbach était finalement devenu le héraut des médias bollorisés Europe 1 et CNews. Même après son trépas, on comprend aisément la colère des salariés du service public qui n'ont point envie de el porter au pinacle."

(*)


 


vendredi 13 octobre 2023

L’invraisemblable acharnement du Canard enchaîné à vouloir virer l’intègre et courageux Christophe Nobili…

L’invraisemblable acharnement du Canard enchaîné à vouloir virer l’intègre et courageux Christophe Nobili…

« Pour la troisième fois en moins de six mois, la direction du « journal satirique » s’acharne à tenter de virer le journaliste Christophe Nobili, délégué syndical, secrétaire du CSE et lanceur d’alerte… en quémandant désormais la permission de le mettre à la porte auprès du ministère du Travail et du Plein Emploi - et donc en dernier ressort auprès du ministre lui-même Olivier Dussopt» précise le communiqué publié le 9 octobre dernier (*) qui poursuit « Faire ainsi appel à un ministre pour trancher un conflit interne au journal peut surprendre venant d’un journal précisément satirique, dont la vocation, depuis un siècle, est de se gausser des travers et faux pas des gouvernants. En temps normal, ce genre d’exercice acrobatique, à rebours des valeurs et de l’indépendance proclamées, vaudrait un entrefilet saignant dans les colonnes du Canard… Apparemment, le ridicule ne tue pas. »

« Dans un "message aux salariés" envoyé par mail ce 7 octobre, le comité d’administration de six membres explique n’avoir eu d’autre choix que de voter "à l’unanimité" ce "recours hiérarchique" formé auprès du ministre » ajoute le texte qui ironise à juste titre «  Il reproche longuement [le recours] à l’inspection du Travail qui a refusé le licenciement par deux fois, de « n’avoir jamais tenté – contrairement à la direction du Canard – d’avoir une appréciation objective de la situation ».

Ben voyons !

Aller expliquer au ministre que se services n’auraient « jamais tenté d’avoir une appréciation objective de la situation, contrairement à la direction du Canard » et lui demander de les désavouer car lui l’aurait cette appréciation qui semble-t-il, selon le palmipède, tant  manqué aux collaborateurs du ministre et de son ministère, est totalement surréaliste et pourrait presque être considéré comme particulièrement dénigrant voire diffamatoire.

« Tu parles d’objectivité ! » écrit encore le texte qui développe «  Visiblement, la direction - dont les "attestations partiales" sont mises en cause dans le dossier - n’a pas digéré la cinglante décision de l’inspectrice du travail du 2 août, qui sur quelque dix pages d’un raisonnement juridique serré lui donne tort sur tous les points : prescription des faits, caractère non-exécutoire mais aussi liberticide de la "charte de déontologie" du Canard, contresens sur l’article cité de la Convention collective des journalistes, traitements discriminants infligés en interne au journaliste en lien avec ses mandats syndicaux… »

(*)


Seulement cette fois-ci dans ce dossier, les commanditaires (quel autre vocables utiliser ?) pensant y arriver enfin ont exhibé le plus illégalement qui soit lors d’un nouvel entretien préalable pour une imaginaire faute grave qui justifierait la mise à pied dont Ronan Ponnet fait déjà l’objet, en exhibant les quelques lignes d’une correspondance privée issue de son Gmail perso qui va faire l’objet de la plainte  qui va, selon nos informations, être déposée par monsieur Ponnet via son avocate et la CGC son syndicat pour le délit  car c’est un délit de « violation commise par un particulier du secret des correspondances, protégé par l’article 226-15 du Code pénal et par l’article 432-9 pour celle commise par un fonctionnaire ».


jeudi 12 octobre 2023

Encore un pince-fesses à France Télévisions où Christophe Tardieu devrait recevoir, ce jeudi, la Légion d’honneur!

Encore un pince-fesses à France Télévisions où Christophe Tardieu devrait recevoir, ce jeudi, la Légion d’honneur!

Selon nos informations, ce pourrait bien être Xavier Bertrand dont Tardieu est proche qui lui remettrait la légion d’honneur au Siège de la télévision publique.  

Chacun, imagine, la petite sauterie qui s’en suivra !

Le même Christophe, Tardieu, qui, sur les réseaux sociaux, fin septembre, comme l’avait révélé le bloc CGC média dans son article « Christophe Tardieu le toujours Secrétaire général de France Télés crache dans la soupe et s'en prend à TF1 sur les réseaux... » qualifiait, entre autres, les arbitres de « voleurs »

Certains peuvent probablement tout se permettre sur les réseaux sociaux sans risque de "nuire à l'image de France Télés" quand d'autres sont convoqués à des entretiens préalable en vue d'un licenciement pour une faute grave imaginaire après qu'a été  transmis une correspondance privée de son Gmail privé qui fait aujourd'hui l'objet  !

Captures d'écrans ci après:

Pour Rima Abdul-Malak «Plus Belle la Vie, c’est une part de l’âme de la France »…mais c’est aussi une énorme baffe pour Ernotte !

Pour Rima Abdul-Malak «Plus Belle la Vie, c’est une part de l’âme de la France »…mais c’est aussi une énorme baffe pour Ernotte !

« Plus Belle la Vie, c’est une part de l’âme de la France, c’est 2,6 millions de personnes qui vibrent en même temps, c’est une force d’imagination » (sic) a donc déclaré RAM allée inaugurer les nouveaux décor du bar le « Mistral » à Marseille.

C’est surtout une très bonne nouvelle pour les équipes du feuilleton – environ 200 personnes par jour de tournage, pour un millier de personnes à l’année en tenant compte du turn-over des équipes -  qui avec Newen et le groupe TF1 ont retrouvé le chemin des studios.

C’est aussi une bonne opération pour Rodolphe Belmer, le patron du groupe privé qui a réagit au quart de tour, déclarant que le ligne directrice de la version originale de la série serait conservée, à savoir «des personnages dans lesquels les Français se retrouvent et un ancrage territorial très fort, et un ancrage dans l’actualité du pays, avec des valeurs de solidarité et d’inclusion» (dixit)

C’est surtout une claque à Ernotte "la promotrice d'un hommage architectural au disparu" (¤ dixit Le Canard enchaînéà qui RAM et le gouvernement viennent de refiler près de  200 millions d’euros après les 32 millions d’euros déjà versé avant l’été 2023 pour remonter le capital  de France Télés après que l’ex-Orange ait pioché dedans !

(¤)


Probablement une prime pour « La dame de la maison Elkabbach » après avoir  stoppé net « une part de l’âme de la France » dont les salariés de France Télés qui malgré le contexte de casse de l’entreprise qu’elle et son ex-dircab, le nouveau « Baron noir » (*) ou encore le « Yop » des Verts, n’ont jamais démérité pour faire vivre leur maison commune qui est également celle de tous les français mais que pourtant lundi dernier devant un parterre de politiques et de people triés sur le volet, le tandem a décidé de renommer !

(*)

...



mercredi 11 octobre 2023

Troisième tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin !

Troisième tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin !

Le 9 octobre dernier, Ronan Ponnet dont le tandem Gengoul/Ernotte a déjà tenté d’avoir la tête, était convoqué à un nouvel entretien préalable pour une imaginaire faute grave qui lui serait reprochée et alors même qu’une procédure devant le tribunal administratif de Basse-Terre est pendante après les 2 refus de l’administration et du ministère  du travail de le licencier.

Le tandem Gengoul/Ernotte qui imaginait probablement servir la tête du journaliste de  Guadeloupe La Première à certains politiques et autres acteurs locaux,  se prend donc une nouvelle claque.

Pourtant cette fois-ci, les instigateurs risquent gros.


Explications

Le 9 octobre dernier Djelloul Belghit le directeur régional Guadeloupe La Première qui a convoqué le journaliste après son invraisemblable mise à pied, lui reproche un mail privé adressé à la responsable com’ du préfet local visant à « interviewer un fonctionnaire de la DAAF pour faire le point sur la banane Plantain et  la production de la Banane Export »Cette dernière lui demandant dans ce bref échange de mails privés « Si finalement, il travaillait toujours pour Guadeloupe La 1ère ? »  

Chacun imagine le contexte et l’humiliation que va ressentir Ronan Ponnet après cette question.

Il répondra de son gmail perso comme le prouvent les quelques lignes échangées : «  Je suis donc toujours Journaliste Grand reporter de niveau 4, numéro de carte de presse: xxxxx (39 ans d'ancienneté carte) et 35 ans d'ancienneté France Télévisions. A France Télévisions les journalistes peuvent partir à 70 ans. J’ai donc  encore le temps. »

Il ajoutera « Voilà de quoi dissiper vos doutes...Pour mémoire, la demande de licenciement pour des raisons de France Télévisions à mon égard a été invalidée par l'inspection du travail et le Ministre du travail.( une plainte pour discrimination est en cours contre France Télévisions) et l'avocat de  FTV a donc fait appel devant le tribunal administratif…Bref j'aurai 68 ans et je serai en retraite depuis longtemps, si je suis licencié » et d’expliquer en quelques mots le pourquoi du comment de ses procédures et les rôles et responsabilités des protagonistes dans ces convocations à répétition.  

C’est ce mail qui lui est reproché cette fois-ci pour tenter de l’éliminer !!! Surréaliste.

Seulement voilà, ce mail qu’exhibe Djelloul Belghit sous couvert sa hiérarchie évidemment, est une correspondance privée0 

Ronan Ponnet qui s’est étonné qu’un mail privé soit entre les mains de celui qui lui demande des comptes et comment selon toute vraisemblance, il l'était  probablement entre celles de la directrice générale, du directeur régional et/ou du directeur de l’information ?

Le directeur régional n’a certes pas voulu lui dire comment cet échange de correspondance lui était parvenu !

Il s’est contenté de répéter m’a répété que ce n’était pas la fonctionnaire qui en était pourtant la seule destinataire et à qui il répondait, qui lui avait communiqué cette conversation.

Questions :

Si ce n’est pas l’intéressée alors qui ?

Comment plusieurs membres de la direction peuvent-ils donc cette correspondance privée issue d’un mail totalement personnel ?  …A  moins de s’être introduit dans la boite Gmail privée pour en extraire les courriels incriminants.

C’est l’objet de la plainte qui va, selon nos informations, être déposée par monsieur Ponnet via son avocate pour le délit de « violation commise par un particulier du secret des correspondances, protégé par l’article 226-15 du Code pénal et par l’article 432-9 pour celle commise par un fonctionnaire ».

La CGC Média, son syndicat se portera évidemment à ses côtés et se constituera partie civile dans cette incroyable procédure.

Dès lors, le syndicat va écrire au ministre de l’intérieur Gérald Darmanin pour qu’il confirme bien que s’agissant des préfets qui dépendent de son ministère donc par extension tout collaborateur de leur cabinet, il leur est interdit de transmettre quelque correspondance privé que ce soit…Puis viendra la saisine officielle du  procureur de la République pour le délit suscité.

 

Déconnexion totale de la part de la direction de Malakoff à France Télés.

Déconnexion totale de la part de la direction de Malakoff à France Télés.

« Ohé, y quelqu’un qui veut venir à l’atelier ? » s’égosillait dans les couloirs, le dircom local essayant de trouver du monde pour son atelier LGBT vide de chez vide… 


« Allez venez, il me faut du monde » lançait-il, une vingtaine de minutes avant le journal. Comment être plus déconnecté que ça ? Ce n’est évidemment pas parce que les gens s’en moqueraient, évidemment non…ils sont pour une immense majorité, déjà totalement sensibilisés aux problèmes qui peuvent s’y rattacher.

Le problème est donc tout autre. Alors que le télétravail est  de mise pour celles et ceux qui le peuvent, tenter de démarcher le restant qui travaille en l’occurrence sur une édition d’info et à quelques minutes de l’antenne, ça dénote une complète déconnection de son environnement !

En tout cas il faut montrer que pour toucher les subsides, les ateliers ont lieu. 

mardi 10 octobre 2023

Médiapart devrait reconstituer très vite le puzzle et la genèse du déplacement d’Emmanuel Macron venu donner une leçon de journalisme à France Télés.

Médiapart devrait reconstituer très vite le puzzle et la genèse du déplacement d’Emmanuel Macron venu donner une leçon de journalisme à France Télés.

Dans son article du 9 octobre signé Yunnes Abzouz (*), Médiapart se demande ce qui a bien pu pousser Emmanuel Macron à maintenir ce lundi matin sa venue à France Télés, alors que la guerre en Israël en était à son troisième jour, que le Quai d’Orsay n’avait toujours aucune nouvelle d’une   quinzaine de Français dont un enfant de 12 ans sur place et que 2 probablement 4 ressortissants français avaient été tués.


Le journaliste s’interroge sur cet hommage, les raisons de son maintien et la genèse de cette "décision" : « Un chef d’État tressant des lauriers à un journaliste décédé, devenu un symbole des compromissions du journalisme avec le pouvoir, devant un parterre de personnalités politiques, le tout dans le vaisseau amiral de l’audiovisuel public. La scène s’est déroulée ce matin (lundi 9 octobre), dans les locaux parisiens de France Télévisions, officiellement rebaptisés « Maison Jean-Pierre Elkabbach », où Emmanuel Macron a rendu hommage au journaliste et ancien président de France 2 et France 3 … Saluant la mémoire d’un « journaliste qui voulait porter la plume [...] dans les plaies de l’époque », le président de la République a exalté le parcours d’un homme traversé par « une tension parfois incomprise » caractérisée par « une souplesse pour se conformer aux règles, et aussitôt la propension à les transgresser » et « une adresse pour obtenir les postes, et l’irrépressible élan pour s’en faire congédier »… » !!!

« Un hommage aux allures de numéro d’équilibriste où le chef d’État a tenté de célébrer une figure connue du journalisme, sans éluder les scandales qui ont jalonné sa carrière » écrit-il encore avant d’ajouter « Depuis jeudi, nombre de salariés de plusieurs professions s’étonnent de cette décision et se demandent comment l’empêcher… Ils refusent que leur lieu de travail, leur maison, soit honoré du nom de quelqu’un qui a causé beaucoup de tort à leur entreprise. 

Selon la direction du groupe audiovisuel public interrogé par Mediapart, les salariés mécontents tempêtent surtout contre « la précipitation de la décision ». En partie, mais pas seulement. Si le court mandat de Jean-Pierre Elkabbach n’a pas laissé que de bons souvenirs à France Télévisions, c’est d’abord en raison de sa gestion très critiquée des deniers publics. « Gestion autoritaire » Empêtré dans le scandale des animateurs-producteurs et accusé d’enrichir sur fonds publics des stars de la télévision payées à coups de millions de francs, il avait été contraint de quitter son poste. La Cour des comptes avait même vertement condamné dans un rapport la gestion des contrats conclus sous sa responsabilité avec six des principaux animateurs de la chaîne… »

Ce n’est pas comme le prétend «  la direction du groupe audiovisuel public interrogée par Mediapart « la précipitation de la décision » qui révolte les salariés mais bien qu’elle ait été prise.

Le site média qui précise que  « Certains voient derrière le choix de Delphine Ernotte de renommer le siège de France Télévisions l’ombre d’Emmanuel Macron », cite Serge Cimino délégué central du SNJ à FTV  « Cerise sur le gâteau, c’est le président de la République, l’actionnaire de France Télé, qui a dirigé cet hommage dans le bâtiment qui abrite les magazines d’information », regrettant « un mauvais signal pour l’indépendance » du groupe audiovisuel, et soulignant la version erronée de la direction de France Télévisions qui réfute en bloc cette allégation.

Personne n'y croit et un certain syndicat allié de l'ex-Orange s'étonne qu'elle n'a pas dit un mot et en perd même son latin, écrivant sur son site - confondant l'auxiliaire être avec le verbe savoir - "Delphine Ernotte ne sait même pas exprimée, c'est élégant..." (capture d'écran dispo évidemment) 

« C’est Delphine Ernotte qui a pris cette décision. L’Élysée cherchait une occasion de rendre hommage à Jean-Pierre Elkabbach et a profité de l’évènement pour le faire. »...

Tout est quasiment dit ici : L’Élysée cherchait une occasion de rendre hommage à Jean-Pierre Elkabbach...

Médiapart aura donc tôt fait de reconstituer le puzzle et la genèse du déplacement d’Emmanuel Macron venu donner une leçon de journalisme au siège de France Télévisions. D’ailleurs, face au tollé provoqué hier, plusieurs protagonistes avaient déjà commencé à baver pour se dédouaner et charger qui de droit :

Il y est question pêlemêle de lit d’hôpital, d’une visite organisée, d’une  promesse, de « l’AMOVIBLE Baron noir » cité dans la récente enquête de Marianne qui lundi matin paradait, à gauche, à droite, derrière le Chef de l’Etat … (*) 

Certaines accointances sont remontées à la surface, notamment cette  enquête publiée, en février 2022, dans "Mediapart" qui révèlait des retranscriptions d'échanges privés entre Vincent Bolloré et le communicant de Lagardère, Ramzi Khiroun : « Des propos interceptés par la Justice dans le cadre de l'enquête sur l'affaire dite des ports africains visant Vincent Bolloré, et pour laquelle le milliardaire breton a été placé sur écoute entre mars et juillet 2016. Ces interceptions dévoilent ainsi que le patron de Vivendi était au courant à l'avance du contenu du portrait, réalisé par Tristan Waleckx et Matthieu Rénier, pour "Complément d'enquête" diffusé en avril 2016 sur France 2.

Selon "Mediapart", Ramzi Khiroun, alors cadre de Lagardère, a proposé le 17 mars 2016 par téléphone à Vincent Bolloré de s'entretenir avec Stéphane Sitbon, alors directeur de cabinet de Delphine Ernotte, pour tenter de connaître le contenu du numéro de "Complément d'enquête" qui lui serait consacré. S'en serait suivi un échange surprenant entre Vincent Bolloré et le communicant. »

 

Chacun verra bien alors si « Delphine Ernotte s’est précipité pour prendre cette décision » ou si la réalité est toute autre ?!

A suivre donc et très vite…

(*)

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lundi 9 octobre 2023

Briser la vie de certains journalistes à France Télés, ça n’a pas de prix…Le Parisien livre le coût des premières indemnités versées pour cet inadmissible « coup monté »!

Briser la vie de certains journalistes à France Télés, ça n’a pas de prix…Le Parisien livre le coût des premières indemnités versées pour cet inadmissible « coup monté »!

« En 2020, une interview choc de Clémentine Sarlat dans L’Équipe débouchait sur l’éviction de trois journalistes du service des sports de France Télévisions soupçonnés de harcèlement et de propos sexistes. Depuis, deux de ces licenciements ont été retoqués par la justice et le groupe public ne collabore plus avec Interstys, le cabinet extérieur en charge de l’enquête à l’époque » écrivait Le Parisien qui révèle que « Deux anciens journalistes de ce service, Pierre-Étienne Léonard et Jean-François Laville, licenciés en 2020 à la suite d’une enquête sur des soupçons de harcèlement et de propos sexistes menée par le cabinet indépendant Interstys » ont adressé une lettre à l’ex-Orange, à laquelle « S’est joint un ex-journaliste de France 3 Lille, lui aussi évincé après des investigations pilotées par le même prestataire dans une autre affaire ».

« Nous sommes les dégâts collatéraux d’un cabinet pointé du doigt par la justice et, désormais, après trois ans de procédures, blacklistés par France Télévisions. » soulignent-ils dans ce courrier envoyé le 20 septembre dernier à Ernotte.

Le titre de presse poursuit «  Tous trois ont depuis fait condamner leur ex-employeur par la justice. Selon « la Lettre A », France Télévisions ne fait aussi plus appel aux services d’Interstys. « On a arrêté cette collaboration il y a plusieurs mois déjà », reconnaît le groupe public, déconnectant toutefois cette décision des récents jugements prud’homaux lui ayant été défavorables.

Pour le reste, pas de commentaire. Il faut dire que ces affaires ont laissé des traces profondes en interne et une facture salée de plusieurs centaines de milliers d’euros pour l’entreprise.

Rembobinons. Avril 2020, en plein confinement, la journaliste Clémentine Sarlat, qui commente en ce moment la Coupe du monde de rugby sur M 6, ne mâche pas ses mots. Dans une interview à « L’Équipe », elle revient sur ses années « Stade 2 », une émission où elle se rendait « en pleurant. »

L’ex-visage du service des sports de France Télévisions dénonce pêle-mêle les blagues misogynes de quelques « gros cons » de la rédaction, des refus d’augmentation et sa mise progressive sur la touche à son retour de congés maternité.

« C’était le confinement, on a été entendus en Zoom rapidement »

Stupéfaite, Delphine Ernotte l’appelle le jour même pour lui apporter son soutien et bannonce l’ouverture d’une enquête confiée à un cabinet extérieur, Interstys. « Le harcèlement est intolérable dans toutes les entrepriseset particulièrement dans le service public. L’égalité entre les femmes et les hommes est un combat que je ne lâcherai pas », promet la dirigeante, engagée depuis longtemps sur ces questions et alors en campagne pour sa réélection à la présidence du groupe public.

Un an plus tard, le sexisme pouvant régner dans certaines rédactions sportives sera aussi dénoncé dans le documentaire de Marie Portolano, « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste », diffusé sur Canal +.

Le monde du sport étant arrêté pour cause de pandémie mondiale, Interstys contacte en 2020 plus d’une centaine de personnes en seulement deux semaines. « C’était le confinement, on a été entendus en Zoom rapidement. Ce n’était pas sérieux… » se souvient une des personnes interrogées.

« On a l’impression qu’ils ont fait plouf-plouf »

Hommes, femmes, victimes présumées, bourreaux supposés, tout le monde est auditionné une fois, avec une garantie d’anonymat. Le rapport du cabinet est rendu deux mois plus tard à la direction et reste confidentiel. Fin juillet 2020, trois journalistes du service des sports sont licenciés : Pierre-Étienne Léonard, Alain Vernon et Jean-François Laville. S’ensuit pour eux une plongée faite de harcèlement sur les réseaux sociaux, de difficultés à retrouver un emploi, voire de dépression.

Alain Vernon a été licencié en juillet 2020 avec deux autres journalistes du service des sports de France TV, Pierre-Étienne Léonard et et Jean-François Laville. 

Trois ans après leur départ, certains de leurs collègues restent dubitatifs. « On a l’impression qu’ils ont fait plouf-plouf. Un jeune, un ancien et un chef, ça sera toi qui partiras. Et en attendant, des personnes toxiques courent toujours », se désole une membre du service des sports de France Télévisions.

Enquête à charge », « méthodes expéditives », « procès staliniens », le travail du cabinet - qui ne nous a pas répondu - fait carrément grincer des dents chez d’autres. « Il n’y a pas eu de respect du principe du contradictoire et pas d’accès possible aux pièces du dossier. Tout était basé sur des dénonciations anonymes sans lieu, ni date, ni circonstances. Avec à la clé une sanction maximale et définitive », dénonce Thierry Vildary, journaliste au service des sports et délégué Unsa ayant assisté certains des congédiés.

« On a fait comme si le droit français n’existait pas »

« C’est un véritable fiasco. On a fait comme si le droit français n’existait pas. Je n’ai jamais vu ça ! Et dans une entreprise publique en plus. J’ai honte ! » assène le syndicaliste, soulignant qu’Interstys n’était en outre pas agréé par le ministère du Travail.

La justice a elle aussi trouvé à redire en découvrant le travail du prestataire de France Télévisions. Ayant d’abord forcé le groupe public à produire les témoignages censés justifier lesdits licenciements, elle les a ensuite retoqués, sauf celui d’Alain Vernon, débouté une première fois et qui a fait appel.

En août dernier, le conseil de prud’hommes de Paris a ainsi condamné le diffuseur à verser 150 000 euros à Jean-François Laville pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse. » Même sanction un an plus tôt, en mars 2022, dans le dossier de Pierre-Étienne Léonard avec cette fois 145 000 euros de deniers publics à décaisser.

Sarlat a apporté son soutien à un ex-collègue viré

Ironie de l’histoire, Clémentine Sarlat a apporté son soutien à son ex-collègue lors de son procès. « Je n’ai jamais eu de problèmes avec Pierre-Étienne Léonard, avec qui je me suis toujours bien entendue », a assuré la journaliste dans un écrit produit devant les prud’hommes, et dont « Le Parisien » a obtenu copie.

« Ça a été mal géré », estime aujourd’hui la journaliste, affirmant avoir voulu à l’époque provoquer une « prise de conscience » concernant « les discriminations subies par les femmes dans la rédac. » « Je ne pense pas que ce soit arrivé, malheureusement », regrette-t-elle. Pour le syndicaliste Thierry Vildary, la direction de France Télévisions doit « prendre conscience du préjudice » subi par ses ex-salariés, « fournir des excuses publiques » et leur proposer une réintégration. Une chose est sûre, cette affaire n’a pas fini de hanter les couloirs de l’entreprise audiovisuelle.


dimanche 8 octobre 2023

Le club des passeurs de plats au secours de l’ex-Orange à France Télévisions !

Le club des passeurs de plats au secours de l’ex-Orange à France Télévisions ! 

Alors que depuis ce samedi matin le nombre de morts ne cesse d’augmenter après l’agression d’Israël - au moment où nous écrivons plus de 600 israéliens tués  et environ 2000 blessés - sans compter les 100 voire 150 otages (le chiffre n’est pas précisément connu) parmi lesquels des européens et une ressortissante française qui a été exécutée  comme l'indiquait le Quai d'Orsay en fin d'après-midi, FO en est à compter « les pour et le contres » concernant l’initiative ernottienne de rebaptiser la Maison de France Télés du nom de celui qui a été forcé de la quitter après l’affaire dite des « voleurs de patates » !

« Ce dimanche, vous êtes plus de 95% à être contre l’idée que notre Siège de France Télévisions porte le nom de Jean-Pierre Elkabbach » ose écrire  FO s’agissant dun soi-disant sondage qu’ils auraient organisé ce weekend et qui est à la consultation ce que la fourchette est à la soupe ou au consommé, trouvant le moyen dans sa conclusion d’encenser encore l’ex-Orange et le « Baron noir » (*) par ricochet. 


Alors que la CCG Média première organisation syndicale à dénoncer l’indigne mascarade comme l’ensemble des autres organisation évidemment, s'indignent unanimement... FO non seulement ne la conteste pas se réfugiant derrière "le rejet des salariés" mais écrit que ce n’est pas le bon moment ! 

A vous donner la nausée… Lisez plutôt : « La Direction ne peut décemment pas être sourde face à un tel rejet des salariés de l’entreprise au moment France Télévisions s’apprête à adopter un nouveau projet stratégique pour les 4 ans à venir… » avant de passer un dernier coup de brosse à reluire « cette décision autoritaire ne serait pas du meilleur augure pour la considération que la Direction apportera aux attentes du personnel dans la construction de ce futur commun. »


Pathétique….« La considération que la direction apportera(it) aux attentes du personnel dans la construction de ce futur commun avec ce nouveau projet stratégique pour les 4 ans à venir »...Il y a encore du cirage, il reste bien quelques pompes à faire briller ?!

Mais si la direction avait eu la moindre considération pour les personnels, elle n’aurait pas proposé une telle provocation, mouillant de surcroît le chef de l’État…n’en déplaise à FO et l’ensemble des soutiens à Ernotte !

(*)

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