Un immense bourrage de crâne pour tous…ceux qui n’auraient pas encore compris
CCE du 23 juin 2009 : Ne pas laisser dire n’importe quoi.
La CGC Médias mise une fois de plus en cause par la CGT comme le sont « Snj autonome, Cfdt et Sud » (écrit en minuscule, la CGT croyant sans doute nous humilier !!!) dans son tract du 24/06/09 intitulé « un immense gâchis pour tous », n’a pas l’intention de laisser la désinformation l’emporter sur le combat syndical qu’elle mène.
La CGC Médias répond donc, point par point, à cette propagande mensongère et stérile.
1°) Selon donc la CGT, la majorité au CCE, CGC, SNJ, CFDT et SUD serait à mettre entre guillemets ! N’en déplaise à la CGT qui semble oublier les conditions de certaines élections dans plusieurs établissements du groupe, 10 sur 19 titulaires cela fait bien une majorité (sans guillemets). 19 et non 20 car le seul titulaire FO qui avait voté dans le cadre de l’alliance FO/CGT a perdu son mandat le 19 juin et ne peut donc plus siéger au CCE.
2°) Selon donc la CGT « la majorité au CCE » aurait « pris la responsabilité historique d'émettre un avis négatif rendant inapplicable le projet d'accord de méthodologie sur la consultation du CCE sur la réorganisation de France télévisions ». Que d’emphase et de condescendance vis-à-vis de l’instance souveraine et de ses élus dont toute organisation syndicale, de par la loi, se devrait pourtant de respecter. Quant à la « responsabilité historique », elle l’est sûrement mais pour la CGT et ses alliés de FO qui ont pris le partie de systématiquement adopter les positions de la direction.
3°) Selon donc la CGT, « cet accord, longuement négocié, incluait de nombreuses propositions mises sur la table par la CGT. Il comportait un ensemble d'améliorations considérables par rapport au Code du travail : commissions thématiques, experts au service des salariés financés par la direction, consultations des CE en préalable à celle du CCE, commission de suivi post consultation… »…Tu parles, Charles. Il comprenait surtout des paragraphes entiers inacceptables, celui notamment sur les « travaux du Comité de Groupe » (majorité CGT où d’ailleurs l’un des derniers Secrétaires CGT avait été élu au bénéfice de l’âge sans que la communication interne ne s’en émeuve et/ou ne sorte un communiqué pour le remarquer !) dont il était quasiment écrit que le CCE n’en assurerait que la poursuite.
4°) La Secrétaire du CCE qui avait d’ailleurs compris immédiatement toute l’incongruité qu’il y avait à valider de telles dispositions, avait laissé en point 1 le point que la direction imaginait faire voter : "l’approbation par le CCE de 2 PV d’avril du Comité de groupe".
Point dont l’ensemble des syndicats du bureau, à l’exception de la CGT, ont voté le retrait car illégal. Faire adopter par une instance les PV d’une autre instance ?! Cela ne choque pas la CGT ?! Et l’organisation d’aller même plus loin dans le ridicule en demandant par la bouche de Marc CHAUVELOT justement Secrétaire CGT du Comité de groupe « une double validation ».
Autrement dit le CCE aurait dû valider et, en plus, comme le proposait Marc CHAUVELOT et la direction (le point était pourtant retiré) d’écrire à ses membres pour qu’ils les adoptent par retour ?! Du jamais vu.
5°) Selon donc la CGT, ce serait uniquement « sous prétexte de refuser un calendrier pourtant évolutif avec une consultation prévue pour le 4 décembre, que la coalition [CGC, SNJ, CFDT et SUD] syndicale a émis un avis négatif qui va peser lourdement sur la suite des débats ». Quelle lamentable mauvaise foi. Si ce n’était que contre le calendrier que « la coalition » (au fait comment appellent-ils à la CGT leur mariage avec FO ? Dirait-elle comme elle éructe sur les autres qu’elle n’est « qu’une majorité artificielle par le biais de manœuvres politiciennes » ? ) s’était prononcée – calendrier que la direction a refusé catégoriquement de modifier ou de retirer - cela serait déjà suffisant.
Quant au soi-disant, « résultat » que voudrait dénoncer la CGT sur la soi-disant « privation de moyens pour les représentants du personnel » elle est risible. Les syndicats du bureau qui ont voté majoritairement contre ce texte insensé ont bien conscience que ce n’est sûrement pas avec quelques PC, un local, des frais de timbrages ou encore des téléphones et un fax… que la direction va les endormir !
6°) S’agissant de la pseudo mise en garde de la CGT « la direction peut aujourd’hui imposer sa réorganisation à la date qui lui convient » - le même discours que la direction qui prétend qu’à marche forcée et contre les syndicats, elle va dans les 4 mois tout boucler sans concertation – elle est ridicule. Nous allons bien voir, si la direction va passer outre le fonctionnement des instances de représentation du personnel, les expertises qu’ils peuvent engager et les lois de ce Pays.
Dire qu’à l’automne 2007, la direction affirmait aux pouvoirs publics que la réforme « les salariés la souhaitaient et que les syndicats la valideraient » !!!
7°) Pour finir, la CGT ne manque pas d’air en écrivant « La coalition a choisi par une attitude suicidaire, d’enfermer les personnels dans une souricière pour laisser à d’autres le choix de déterminer quel sera l’avenir de l’entreprise ». Heureusement que la CGC Médias mais aussi le SNJ, la CFDT et SUD sont là en barrage pour que la direction ne fasse avec l’appui des alliés FO/CGT n’importe quoi.
Ce pacte syndical repose bien, n’en déplaise à la CGT, sur un projet, un programme, une plate-forme, un ciment, la défense des salariés, de leur outil de travail et des Conventions Collectives que ceux qui raillent et calomnient, ont pour leur part, déjà jeté aux orties.
En conclusion et pour démonter totalement les propos indécents de la CGT dans son tract
- Non ! Un plan social n'est pas inéluctable pourtant les propos de la CGT dans la bouche de Téaldi son porte-parole « Le syndicat va négocier pied à pied, d’une part pour que les salariés qui en manifestent le désir puissent partir dans des conditions supérieures au Code du travail et aux conventions collectives… » sont indignes. Ils qui valident de facto ce « plan » (il s’agit bien dans les propos de Téaldi porte-parole de la CGT de « la hauteur du chèque » dixit la CGT)
- Non ! Nous ne voulons pas revivre les plans sociaux de 1990/92 et la liquidation de centaines de postes administratifs et techniques….cela est certain mais alors pourquoi la CGT dans une de ses dernières publications (celle du 17 juin) indique-t-elle : « vouloir sécuriser les parcours professionnels ». Pourquoi utiliser ces termes qui figurent dans les documents du « Pôle emploi » et qui s’appliquent aux chômeurs et pour lesquels les partenaires sociaux se sont engagés à favoriser la sécurisation des parcours professionnels…si ce n’est que la CGT a déjà, de facto, entériné le « plan » !?
- Non ! Nous n'acceptons pas que nos chaînes, antennes nationales, régionales et ultra-marines soient sacrifiées et que les femmes et les hommes qui y travaillent depuis de nombreuses années soient mis à mal dans un document de 86 pages ou « fonctionnigramme » (néologisme utilisé par certains membres de la direction) et malmenés avec de soi-disant « tableaux de correspondances ».
- Non ! Nous ne voulons pas continuer de voir nos entreprises plus enclines pour de fausses considérations comptables affublées d’arguments de coûts erronés, préférer acheter clés en mains des programmes aux producteurs privés plutôt que de privilégier l’interne.
vendredi 26 juin 2009
TARATATA ! (La CGC Médias a lu avec le plus grand intérêt l’article du Figaro signé Paule Gonzalès)
TARATATA !
La CGC Médias a lu avec le plus grand intérêt l’article de Paule Gonzalès du Figaro du 24/06/2009.
« Ce ne serait pas 900, mais seulement 844 personnes, susceptibles de profiter du plan de départs volontaires à la retraite à France Télévisions » est-il écrit ; chiffre que Paule Gonzalès avait déjà avancé il y a quelques jours dans un précédent papier.
Et le propos de détailler « 1.349 [soit environ 15 % des effectifs du groupe] serait le nombre desalariés permanents ayant 60 ans et plus - susceptibles de bénéficier du plan - sur un effectif total de 10.135 personnes que la direction aurait identifié ».
Paule Gonzalès de nuancer « Pour la direction de France Télévisions, ce seraient les salariés de plus de 62 ans qui seraient les plus concernés par le plan, soit au total 844 personnes. Sachant que toujours selon la direction ce seraient essentiellement à France 3 que se situerait le «réservoir» le plus important de personnes susceptibles de quitter l'entreprise. On y trouverait 805 personnes de plus de 60 ans et 525 de plus de 62 ans. Quant à France 2, on compterait 250 salariés de plus de 60 ans et autant à RFO.»
« Ces statistiques » et la journaliste du Figaro utilise sagement le terme, ressortent de la nouvelle mouture d’un texte que les élus du CCE n’ont absolument pas traité en séance, concoctée en fin de semaine dernière et uniquement transmise lundi aux syndicats, pourtant marqué d’un cachet confidentiel mais que le quotidien s'est procuré.
Il n’est pas inutile de préciser que c’est bien la direction qui prétend qu’ « elle négocie », alors que pour l’heure, il est clair qu’elle ne négocie rien du tout.
Rappelons également que c’est déjà, Paule Gonzalès qui avait publié, au Printemps 2007 un des premiers articles sur les soi-disant 900 départs que France Télévisions avait annoncés à l’époque et qui se sont avérés ne représenter sur 2 ans qu’a peu près 200 personnes.
En ce qui concerne la CGC Médias, cet article démontre plusieurs choses :
1. Le chiffre de 1.349 personnes concernées du document élaboré par France Télé n’est en réalité qu’un effet d’annonce comme celui des 900 « personnes, susceptibles de profiter du plan de départs volontaires à la retraite » ou encore celui de 844 qui descend à 525 pour les 62 ans (faudrait-il encore qu’ils soient volontaires) et qui n’est en rien négociable puisque la loi interdisait à l’entreprise de pousser les salariés dehors avant 65 ans, il y quelques mois, et l'interdit jusqu'à 70 ans aujourd’hui.
2. France Télévisions contredit avec ce chiffre ses propres engagements, ceux notamment signés avec l’État car le COM (Contrat d’Objectifs et de Moyens) précisait clairement « A effectif constant »…or prévoir de ne pas remplacer ces « départs » [qui au bout du compte ne seront tout au plus que quelques dizaines] c’est donc en l’occurrence trahir ses propres engagements.
3. Toute la Presse, Figaro en tête, a clairement indiqué que sur les 600 et quelques courriers adressés au printemps 2007 au salariés âgés de 56 ans et demi à 62/63 ans, il n’y avait eu qu’environ que 200 personnes pour répondre favorablement…il n’y a pas quelqu’un d’assez naïf pour croire sérieusement les non volontaires d’alors (compris dans ces soi-disant statistiques) vont l’être à présent (étant de surcroît assurés de ne pouvoir être mis légalement en retraite à l’initiative de l’employeur avant 70 ans).
C’est bien en conclusion, une immense supercherie que tente vainement de faire passer France Télévisions pour refaire le coup de 2007 à l’actionnaire et sur l’air de « encore un jour de gagné » de prétendre que la « réorganisation » est en marche.
Il n’en est rien et le calendrier avancé par le groupe public ne sera pas tenu parce qu’il est intenable…il ne l’a de toute façon jamais été.
La CGC Médias a lu avec le plus grand intérêt l’article de Paule Gonzalès du Figaro du 24/06/2009.
« Ce ne serait pas 900, mais seulement 844 personnes, susceptibles de profiter du plan de départs volontaires à la retraite à France Télévisions » est-il écrit ; chiffre que Paule Gonzalès avait déjà avancé il y a quelques jours dans un précédent papier.
Et le propos de détailler « 1.349 [soit environ 15 % des effectifs du groupe] serait le nombre desalariés permanents ayant 60 ans et plus - susceptibles de bénéficier du plan - sur un effectif total de 10.135 personnes que la direction aurait identifié ».
Paule Gonzalès de nuancer « Pour la direction de France Télévisions, ce seraient les salariés de plus de 62 ans qui seraient les plus concernés par le plan, soit au total 844 personnes. Sachant que toujours selon la direction ce seraient essentiellement à France 3 que se situerait le «réservoir» le plus important de personnes susceptibles de quitter l'entreprise. On y trouverait 805 personnes de plus de 60 ans et 525 de plus de 62 ans. Quant à France 2, on compterait 250 salariés de plus de 60 ans et autant à RFO.»
« Ces statistiques » et la journaliste du Figaro utilise sagement le terme, ressortent de la nouvelle mouture d’un texte que les élus du CCE n’ont absolument pas traité en séance, concoctée en fin de semaine dernière et uniquement transmise lundi aux syndicats, pourtant marqué d’un cachet confidentiel mais que le quotidien s'est procuré.
Il n’est pas inutile de préciser que c’est bien la direction qui prétend qu’ « elle négocie », alors que pour l’heure, il est clair qu’elle ne négocie rien du tout.
Rappelons également que c’est déjà, Paule Gonzalès qui avait publié, au Printemps 2007 un des premiers articles sur les soi-disant 900 départs que France Télévisions avait annoncés à l’époque et qui se sont avérés ne représenter sur 2 ans qu’a peu près 200 personnes.
En ce qui concerne la CGC Médias, cet article démontre plusieurs choses :
1. Le chiffre de 1.349 personnes concernées du document élaboré par France Télé n’est en réalité qu’un effet d’annonce comme celui des 900 « personnes, susceptibles de profiter du plan de départs volontaires à la retraite » ou encore celui de 844 qui descend à 525 pour les 62 ans (faudrait-il encore qu’ils soient volontaires) et qui n’est en rien négociable puisque la loi interdisait à l’entreprise de pousser les salariés dehors avant 65 ans, il y quelques mois, et l'interdit jusqu'à 70 ans aujourd’hui.
2. France Télévisions contredit avec ce chiffre ses propres engagements, ceux notamment signés avec l’État car le COM (Contrat d’Objectifs et de Moyens) précisait clairement « A effectif constant »…or prévoir de ne pas remplacer ces « départs » [qui au bout du compte ne seront tout au plus que quelques dizaines] c’est donc en l’occurrence trahir ses propres engagements.
3. Toute la Presse, Figaro en tête, a clairement indiqué que sur les 600 et quelques courriers adressés au printemps 2007 au salariés âgés de 56 ans et demi à 62/63 ans, il n’y avait eu qu’environ que 200 personnes pour répondre favorablement…il n’y a pas quelqu’un d’assez naïf pour croire sérieusement les non volontaires d’alors (compris dans ces soi-disant statistiques) vont l’être à présent (étant de surcroît assurés de ne pouvoir être mis légalement en retraite à l’initiative de l’employeur avant 70 ans).
C’est bien en conclusion, une immense supercherie que tente vainement de faire passer France Télévisions pour refaire le coup de 2007 à l’actionnaire et sur l’air de « encore un jour de gagné » de prétendre que la « réorganisation » est en marche.
Il n’en est rien et le calendrier avancé par le groupe public ne sera pas tenu parce qu’il est intenable…il ne l’a de toute façon jamais été.
SUITE AU PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ LE 22 JUIN PAR LE SNPCA-CFE-CGC, LA DIRECTION DE FRANCE 2 A ÉCRIT AU SYNDICAT POUR S’ENGAGER
SUITE AU PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ LE 22 JUIN PAR LE SNPCA-CFE-CGC,
LA DIRECTION DE FRANCE 2 A ÉCRIT AU SYNDICAT POUR S’ENGAGER (*)
Plusieurs incidents sont survenus récemment à l’occasion de différentes émissions produites sur nos studios. L’inaction de la direction face à ces débordements a contraint la CGC à déposer un préavis de grève pour la journée du lundi 29 juin de 19h30 à 20h30.
Une réunion de négociation a eu lieu, le jeudi 24 juin à 11h00 réunissant le directeur général du pôle France 2 François Guilbeau, la direction de l’Information représentée par Arlette Chabot et Yannick Letranchant, la direction des ressources humaines représentée par Augustin Hoareau et Guy Oliver, la direction des technologies représentée par Bruno Tézenas du Montcel et les délégués syndicaux CGC de France 2 accompagnée d’une délégation de salariés.
Suite à cette réunion, la direction a proposé à la CGC un texte où elle s’engage, notamment, en terme d’organisation et de respect d’autrui (*).
La CGC sera particulièrement vigilante pour que la direction tienne ses engagements, quant au respect de ce texte et quant à son application.
(*) Texte en haut de page
LA DIRECTION DE FRANCE 2 A ÉCRIT AU SYNDICAT POUR S’ENGAGER (*)
Plusieurs incidents sont survenus récemment à l’occasion de différentes émissions produites sur nos studios. L’inaction de la direction face à ces débordements a contraint la CGC à déposer un préavis de grève pour la journée du lundi 29 juin de 19h30 à 20h30.
Une réunion de négociation a eu lieu, le jeudi 24 juin à 11h00 réunissant le directeur général du pôle France 2 François Guilbeau, la direction de l’Information représentée par Arlette Chabot et Yannick Letranchant, la direction des ressources humaines représentée par Augustin Hoareau et Guy Oliver, la direction des technologies représentée par Bruno Tézenas du Montcel et les délégués syndicaux CGC de France 2 accompagnée d’une délégation de salariés.
Suite à cette réunion, la direction a proposé à la CGC un texte où elle s’engage, notamment, en terme d’organisation et de respect d’autrui (*).
La CGC sera particulièrement vigilante pour que la direction tienne ses engagements, quant au respect de ce texte et quant à son application.
(*) Texte en haut de page
mercredi 24 juin 2009
Quand Patrick de Carolis rime avec Médicis!
Selon un article publié le 23/06/2009 à 17h00 sur le site: NOVOpress – Olivier Poivre D’Arvor, actuel directeur de l’organisme culturel public Culturesfrance, convoiterait à nouveau la Villa Médicis à Rome. Déjà candidat à ce poste, l'écrivain s’était violemment élevé en mars 2008 contre la nomination annoncée de Georges-Marc Benamou, ancien conseiller culturel du chef de l’Etat.
Depuis le choix de Frédéric Mitterrand qui vient d'être nommé à la place de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication par l'Elysée, ce jour, et qui avait investi la Villa en juin dernier, le nom d'Olivier Poivre d’Arvor circule à nouveau comme possible successeur au poste de directeur de la Villa Médicis en remplacement de Frédéric Mitterrand donc.
Selon nos informations, il se pourrait bien qu'Olivier Poivre d’Arvor doive attendre encore un peu...Patrick de Carolis aurait finalement le poste. Son départ de France Télévisions pourrait , le cas échéant, se faire très rapidement (on parle du 1er juillet) dès le décret signé par le ministre de la Culture et le Premier ministre voire par le Président de la République.
Face à une réorganisation "abracadabrantesque" de France Télévisions dont les syndicats - exception faite d'une alliance de fortune CGT/FO - dénoncent majoritairement la violence, l'absence de dialogue qui l'accompagne et qu'ils rejettent pour ses nombreuses tentatives de passages en force, et dont il est clair que le calendrier qui avait été avancé ne sera ni tenable, ni tenu, Patrick de Carolis préfèrerait donc les douceurs du climat italien et la quiétude d'un parc de 7 hectares avec vue imprenable sur la capitale italienne, à son retour sur M6 qu'avait imaginé certains titres de Presse voila une quinzaine de jours.
Depuis le choix de Frédéric Mitterrand qui vient d'être nommé à la place de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication par l'Elysée, ce jour, et qui avait investi la Villa en juin dernier, le nom d'Olivier Poivre d’Arvor circule à nouveau comme possible successeur au poste de directeur de la Villa Médicis en remplacement de Frédéric Mitterrand donc.
Selon nos informations, il se pourrait bien qu'Olivier Poivre d’Arvor doive attendre encore un peu...Patrick de Carolis aurait finalement le poste. Son départ de France Télévisions pourrait , le cas échéant, se faire très rapidement (on parle du 1er juillet) dès le décret signé par le ministre de la Culture et le Premier ministre voire par le Président de la République.
Face à une réorganisation "abracadabrantesque" de France Télévisions dont les syndicats - exception faite d'une alliance de fortune CGT/FO - dénoncent majoritairement la violence, l'absence de dialogue qui l'accompagne et qu'ils rejettent pour ses nombreuses tentatives de passages en force, et dont il est clair que le calendrier qui avait été avancé ne sera ni tenable, ni tenu, Patrick de Carolis préfèrerait donc les douceurs du climat italien et la quiétude d'un parc de 7 hectares avec vue imprenable sur la capitale italienne, à son retour sur M6 qu'avait imaginé certains titres de Presse voila une quinzaine de jours.
mardi 23 juin 2009
Patrick de Carolis à l'Elysée!
Alors qu'il était bien prévu qu'il remette les médailles du travail aux collaborateurs concernés dans le foyer à France Télévisions, Patrick de Carolis n'a pointé le bout de son nez qu'une fois la remise largement commencée.
Selon nos informations, c'est à l'Elysée qu'il se rendrait à la place.
Selon nos informations, c'est à l'Elysée qu'il se rendrait à la place.
dimanche 21 juin 2009
La CGT à France Télé par la voie de son porte-parole J-François Téaldi stigmatise « la volonté de N. Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"
La CGT à France Télévisions par la voie de son porte-parole Jean-François Téaldi stigmatise « la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel".»
Jean-François Téaldi, autoproclamé en 2008 porte-parole des « syndicats » au nom de qui il s’exprimait soi-disant (rappelons que la CGC Médias lui a toujours contesté ce titre et qu’il n’a d’ailleurs jamais parlé en son nom, bien au contraire), ne s’exprime plus aujourd’hui que comme porte-parole de la CGT à France Télévisions.
Au début du mois de juin, le 3 pour être exact, Jean-François Téaldi donnait au journal « Le Monde » une interview reprise dans un article intitulé « "On paye déjà la suppression de la publicité" sur France Télévisions ».
Il estimait comme l’écrit le quotidien que « le groupe avait été miné par l'annonce de la suppression de la publicité, signe, selon lui, de la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"…et d'enchérir "nous ne laisserons pas la dramatique annonce du 8 janvier 2008 de Nicolas Sarkozy dégrader la situation du personnel, Déjà que depuis quelques mois la situation est tendue…".
Et d’appeler à la grève, mardi 16 juin, en exigeant dans un communiqué "le remplacement de chacun des 900 postes supprimés."
Sur Le Post, le même jour, Jean-François Téaldi du SNJ-CGT France Télévisions, en rajoutait avec : "On se demandait quand ça allait nous tomber sur la tête… Pourtant, en 2008, nous avions rencontré Nicolas Sarkozy, Christine Albanel, Jean-François Copé et Patrick de Carolis, et ils nous avaient promis qu'il n'y aurait pas de suppression de postes. Ils ont supprimé plus 200 postes à RFI. Une fois de plus, Nicolas Sarkozy a menti!"
Une surprise cette annonce de Patrick de Carolis, prétend Téaldi qui joue les indignés !« Le syndicat va négocier pied à pied, d’une part pour que les salariés qui en manifestent le désir puissent partir dans des conditions supérieures au Code du travail et aux conventions collectives, d’autre part pour que chaque salarié partant soit remplacé” dit-il.
"Mieux que le Code du travail ou les conventions collectives" (pour lesquelles, du reste, la CGT ne se bat pas en affirmant comme la direction qu'elles ne dureraient que 12 mois)...Heureusement, manquerait plus que ça!!!
Mais de quoi au juste s’indigne-t-il ? De l’annonce faite par Patrick de Carolis de ces hypothétiques 900 départs ? Le CA de France Télévisions a certes voté un « plan » qui prévoirait ces 900 départs d'ici 2011 mais lorsqu’on sait que c’est moins de 25% des soi-disant 900 départs de 2007 volontaires qui ont été constatés, on se demande bien à quoi a servi ce vote ?
Ce n’est donc pas la première fois que le groupe fait ce genre d’annonce ( à peine suivie d’effets); la méthode avait été employée en 2007… France Télévisions avait été contraint de révéler au printemps 2007 qu’elle avait adressé un peu plus de 600 courriers aux salariés âgés de 56 ans et demi à 63 ans pour les « inciter » à faire valoir leurs droits à la retraite auxquels étaient supposés s’ajouter 300 départs dits « naturels » non remplacés.
Une véritable supercherie, cette annonce de l’époque que beaucoup feignent d’avoir oubliée…il n’y avait eu que 200 personnes intéressées et l’âge de la retraite était à 65 ans, non 70 ans comme maintenant.
Ni Jean-François Téaldi, ni la CGT France Télévisions dont il revendique de porter la parole, ne s’étaient alors indignés ou mobilisés.
Bien au contraire. La CGT à France Télévisions et Jean-François Téaldi s’étaient même prononcé pour la « nouvelle charte organisationnelle de Carolis »…celle qui prévoyait les chantiers, les synergies et donc les postes non remplacés.
Il n’était pas alors question de « la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"» (dixit JFT) mais bien de ce plan de réorganisation que Patrick de Carolis ès qualité avait présenté dès l’automne 2007 aux CE et CCE des chaînes et dès l’été à l’Etat comme le confirmait Christine Albanel au JT de 20h sur France 2 le 21 octobre 2008.
Plan de réorganisation dont Jean-François Téaldi, Marc Chauvelot, mais plus largement la CGT se félicitaient et appelaient de leurs vœux dès le 28 février 2008 dans un tract de l’organisation syndicale appelé « Pour un nouvel espace de négociation » …et les ardents soutiens au plan de Patrick de Carolis qui ne sont donc pas à une contradiction près, de tenter politiser la « situation » !
A Benoît Vitkine, le journaliste du Monde qui a recueilli les propos de JFT au nom de la CGT et qui l’interroge : "N'est-ce pas excessif de parler d'une "volonté délibérée de casser le service public? ", il répond : "Nicolas Sarkozy, en bon libéral, a décidé de s'attaquer à tous les services publics – en les asphyxiant ou en les conduisant à la privatisation. Regardez la situation à l'Agence France-Presse, à la SNCF ou à La Poste. Je ne vois pas pourquoi l'audiovisuel échapperait à cette vague libérale.".
CQFD….pour Téaldi, le responsable est désigné ! Quant à celui qui, pourtant bien antérieurement au 8 janvier 2008, présentait sa « réorganisation », il n'y est n’y pour rien !!…D’où le choix pour le syndicat, dès lors, de le lui accorder le plus large crédit et un ardent soutien qui saute, maintenant, aux yeux de tous.
Alors qui donc a la mémoire courte et sélective, déballe sa propagande au mètre et rime avec "menti" ?
Jean-François Téaldi, autoproclamé en 2008 porte-parole des « syndicats » au nom de qui il s’exprimait soi-disant (rappelons que la CGC Médias lui a toujours contesté ce titre et qu’il n’a d’ailleurs jamais parlé en son nom, bien au contraire), ne s’exprime plus aujourd’hui que comme porte-parole de la CGT à France Télévisions.
Au début du mois de juin, le 3 pour être exact, Jean-François Téaldi donnait au journal « Le Monde » une interview reprise dans un article intitulé « "On paye déjà la suppression de la publicité" sur France Télévisions ».
Il estimait comme l’écrit le quotidien que « le groupe avait été miné par l'annonce de la suppression de la publicité, signe, selon lui, de la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"…et d'enchérir "nous ne laisserons pas la dramatique annonce du 8 janvier 2008 de Nicolas Sarkozy dégrader la situation du personnel, Déjà que depuis quelques mois la situation est tendue…".
Et d’appeler à la grève, mardi 16 juin, en exigeant dans un communiqué "le remplacement de chacun des 900 postes supprimés."
Sur Le Post, le même jour, Jean-François Téaldi du SNJ-CGT France Télévisions, en rajoutait avec : "On se demandait quand ça allait nous tomber sur la tête… Pourtant, en 2008, nous avions rencontré Nicolas Sarkozy, Christine Albanel, Jean-François Copé et Patrick de Carolis, et ils nous avaient promis qu'il n'y aurait pas de suppression de postes. Ils ont supprimé plus 200 postes à RFI. Une fois de plus, Nicolas Sarkozy a menti!"
Une surprise cette annonce de Patrick de Carolis, prétend Téaldi qui joue les indignés !« Le syndicat va négocier pied à pied, d’une part pour que les salariés qui en manifestent le désir puissent partir dans des conditions supérieures au Code du travail et aux conventions collectives, d’autre part pour que chaque salarié partant soit remplacé” dit-il.
"Mieux que le Code du travail ou les conventions collectives" (pour lesquelles, du reste, la CGT ne se bat pas en affirmant comme la direction qu'elles ne dureraient que 12 mois)...Heureusement, manquerait plus que ça!!!
Mais de quoi au juste s’indigne-t-il ? De l’annonce faite par Patrick de Carolis de ces hypothétiques 900 départs ? Le CA de France Télévisions a certes voté un « plan » qui prévoirait ces 900 départs d'ici 2011 mais lorsqu’on sait que c’est moins de 25% des soi-disant 900 départs de 2007 volontaires qui ont été constatés, on se demande bien à quoi a servi ce vote ?
Ce n’est donc pas la première fois que le groupe fait ce genre d’annonce ( à peine suivie d’effets); la méthode avait été employée en 2007… France Télévisions avait été contraint de révéler au printemps 2007 qu’elle avait adressé un peu plus de 600 courriers aux salariés âgés de 56 ans et demi à 63 ans pour les « inciter » à faire valoir leurs droits à la retraite auxquels étaient supposés s’ajouter 300 départs dits « naturels » non remplacés.
Une véritable supercherie, cette annonce de l’époque que beaucoup feignent d’avoir oubliée…il n’y avait eu que 200 personnes intéressées et l’âge de la retraite était à 65 ans, non 70 ans comme maintenant.
Ni Jean-François Téaldi, ni la CGT France Télévisions dont il revendique de porter la parole, ne s’étaient alors indignés ou mobilisés.
Bien au contraire. La CGT à France Télévisions et Jean-François Téaldi s’étaient même prononcé pour la « nouvelle charte organisationnelle de Carolis »…celle qui prévoyait les chantiers, les synergies et donc les postes non remplacés.
Il n’était pas alors question de « la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"» (dixit JFT) mais bien de ce plan de réorganisation que Patrick de Carolis ès qualité avait présenté dès l’automne 2007 aux CE et CCE des chaînes et dès l’été à l’Etat comme le confirmait Christine Albanel au JT de 20h sur France 2 le 21 octobre 2008.
Plan de réorganisation dont Jean-François Téaldi, Marc Chauvelot, mais plus largement la CGT se félicitaient et appelaient de leurs vœux dès le 28 février 2008 dans un tract de l’organisation syndicale appelé « Pour un nouvel espace de négociation » …et les ardents soutiens au plan de Patrick de Carolis qui ne sont donc pas à une contradiction près, de tenter politiser la « situation » !
A Benoît Vitkine, le journaliste du Monde qui a recueilli les propos de JFT au nom de la CGT et qui l’interroge : "N'est-ce pas excessif de parler d'une "volonté délibérée de casser le service public? ", il répond : "Nicolas Sarkozy, en bon libéral, a décidé de s'attaquer à tous les services publics – en les asphyxiant ou en les conduisant à la privatisation. Regardez la situation à l'Agence France-Presse, à la SNCF ou à La Poste. Je ne vois pas pourquoi l'audiovisuel échapperait à cette vague libérale.".
CQFD….pour Téaldi, le responsable est désigné ! Quant à celui qui, pourtant bien antérieurement au 8 janvier 2008, présentait sa « réorganisation », il n'y est n’y pour rien !!…D’où le choix pour le syndicat, dès lors, de le lui accorder le plus large crédit et un ardent soutien qui saute, maintenant, aux yeux de tous.
Alors qui donc a la mémoire courte et sélective, déballe sa propagande au mètre et rime avec "menti" ?
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