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samedi 12 novembre 2022

A France Télés, les audiences catastrophiques de Laurent Ruquier et son Club Première, provoquent l’hilarité.

A France Télés, les audiences catastrophiques de Laurent Ruquier et son Club Première, provoquent l’hilarité.

L’émission Club Première présentée par Laurent Ruquier, mercredi 2 novembre, proche de zéro. L’animateur qui a laissé Léa Salamé seule aux commandes le samedi soir, vient de se ramasser dans les grandes largeurs avec moins de 1.500 téléspectateurs…ce qui est même en dessous de la marge d’erreur du système de mesures !

Après de nombreuses années à présenter sur France 2 des émissions comme On n’est pas couché ou On est en direct, l’animateur qui depuis le 19 octobre dernier, avait décidé de tenter l’aventure sur la chaîne Paris Première chaque mercredi en seconde partie de soirée, pourrait ne pas s’en remettre !

A France Télés, certains se frottent déjà les mains, après une telle dégringolade.

Ce 2 novembre, Benoît Daragon pour Le Parisien rapporte que le dernier numéro du talk-show culturel n’a réuni que quelques centaines de curieux seulement. 

"Audience catastrophique hier soir pour Laurent Ruquier. Le troisième numéro de 'Club Première', sa nouvelle émission hebdomadaire sur Paris Première, n'a été suivi que par 1.300 téléspectateurs (je n'ai pas oublié de chiffre) à partir de 23h. Il recevait pourtant Gad Elmaleh", écrit le journaliste qui ajoute "Il y a deux semaines, la première de l'émission avait pourtant rassemblé 52.000 personnes".

Les internautes qui n’en sont pas revenus, se sont lâchés. "Terrible fin de carrière", "Yes, je fais mieux que lui...sur twitch", "Qui regarde Paris Première, je ne sais même pas quel numéro c’est sur ma télé…", " Les gens n’en peuvent plus des donneurs de leçons à 2 balles dans son genre ! J’espère que ça lui fera du bien", pouvait-on lire sur Twitter. 


vendredi 11 novembre 2022

La nouvelle aberration du tandem Gengoul/Ernotte après la pathétique supplique aux parlementaires des supposés 45 millions manquants ?!

La nouvelle aberration du tandem Gengoul/Ernotte après la pathétique supplique aux parlementaires des supposés 45 millions manquants ?!

Après le chantage  - il n'y a guère d'autre mot ! - auquel s'est livré l'infirmière TV devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale fin octobre, à savoir  trouver 45M€ pour soi-disant « boucler  le budget »l à cause notamment des économies demandées par le gouvernement pour « pallier l’insuffisance de la dotation à l’audiovisuel public pour 2023 », la dernière trouvaille du tandem Gengoul/Ernotte pour claquer l'argent public si elle se réalisait serait un énième scandale mais surtout une énorme claque à la Représentation nationale.

Selon nos informations et après les pleurs versés servies devant les députés et malgré les dizaines de millions dont le blog CGC Média donnait dans son article "Les lamentations de l'ex-Orange qui prétend manquer de 45M€ pour  France Télés, sont pathétiques", un bon aperçu, la dernière trouvaille du duo infernal serait selon nos informations de créer dans l'île de la Réunion une déclinaison voire une succursale du machin intitulé "France Télévisons Université" où règne déjà l'opacité les plus totale, e tant sur son fonctionnements, son organigramme et tout l'argent public que cela représente.

Pour prendre la tête de ce couteux et inutile bidule que l'ex-Orange ne se serait pas risquée à mettre en avant au palais Bourbon pour tenter de récupérer quelques millions de l'État, un ex-responsable de France Ô qui avait dû quitter son poste à l'été 2021 largement "touché par l’âge de la retraite en 2021" et qui, à presque 73 ans, reprendrait du service après sa mise à la retraite

Combien de temps encore les Français, vont-ils devoir assister impuissants à tout ce fric que claque le « bras armé d’Alexis Kohler » - l'un des petits noms qu’Ernotte trimbale dans les médias et chez les politiques -  sans jamais aucun compte à rendre ?


 

jeudi 10 novembre 2022

40 ans de CDD à Radio France...Qui dit mieux? France Télés évidemment avec 47 ans de CDD!

40 ans de CDD à Radio France...Qui dit mieux? France Télés évidemment avec 47 ans de CDD! 

Noëlle Bréham remerciée par France Inter après 40 ans de CDD déclare «Je suis sous le choc». Collaboratrice depuis 1982 sur la radio publique, l’animatrice et productrice des « P’tits bateaux »  s'est vu notifier par un courrier son licenciement en date du 3 novembre, à la suite de son refus de signer un énième contrat durée déterminé.


Qui dit mieux ? France Télévisions évidemment avec les 47 ans de CDD de Bertrand Renard qui comme sa collègue et amie Arielle Boulin-Prat qui compte elle que 36 ans de bons et loyaux services, se sont vus signifié leur licenciement  qualifié par les intéressés d'«une situation d'une rare violence».


Noëlle Bréham qui réclamait, à juste titre et le plus légalement qui soit, la requalification en CDI de ses quatre décennies de contrats,  n'en revient pas. L'animatrice, qui a enchaîné les CDD, «des années de souffrance, à vivre dans la trouille de ne pas retrouver son boulot la saison d’après», a donc saisi le Conseil des Prud'hommes. 

Le blog CGC Média l'a déjà écrit,  encore très récemment dans son post intitulé "Les méthodes à vomir de France Télés !" : Elle est belle et exemplaire votre télé publique Monsieur Macron !!


 

mercredi 9 novembre 2022

L’ex-dircab d’Ernotte toujours content de lui…et fier, très fier de ses mauvaises audiences !

L’ex-dircab d’Ernotte toujours content de lui…et fier, très fier de ses mauvaises audiences !

Lundi matin, celui que beaucoup surnomment « monsieur flops », se félicitait comme d’habitude de ses choix. A la question de Céline Baÿt-Darcourt sur  France Info (la radio) :  « L’audience de France 2 qui diffusait ce lundi la 1ère partie du téléfilm de José Dayan avec Isabelle Adjani et seulement 2 800 000 de téléspectateurs. Troisième chaîne loin derrière TF1 et M6. Alors déçu ? », l’intéressé déclarait « Non, c’est une immense fierté pour moi…Une immense fierté de l’avoir porté, de l’avoir fait…un film magnifique qui marquera dont je suis très fier de l’audience ! »  

Sitbon-Gomez doit donc être proche du nirvana ce mercredi matin après avoir vu les audiences du prime-time de la veille avec "Aux arbres citoyens !", l’émission spéciale en direct présentée par Léa Salamé et Hugo Clément dont il faisait l’article sur les ondes.

Malgré le début du prime à 20h45, France 2 qui pensait probablement griller tout le monde en commençant ¼ d’heure plus tôt qu’à son habitude, n’arrive qu’en quatrième position avec 1,62 million de curieux et une part d'audience de 8,6% (4,6% sur les FRDA-50).

L’adage ne dit-il pas qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ?!  

L'ex-dircab d'Ernotte en partance pour A Prime group ?

L'ex-dircab d'Ernotte en partance pour A Prime group ? 

Il réunit en toute urgence demain, jeudi 10 novembre le jour la grève de la RATP"toutes les composantes de la direction des antennes". 

Pour leur dire quoi ?...et prière d'y assister sinon gare !

Il était hier, au micro de Céline Baÿt-Darcourt sur  France Info (la radio) pour dire toute sa préoccupation, après la décision d'Emmanuel Macron de supprimer la CAP (ex-redevance télé) 

"Vous êtes inquiet de la façon dont on va financer le Service dans les prochaines années ?" lui demande la journaliste...A quoi l'intéressé, en profitant pour tacler le gouvernement, citant en exemple nos voisins comme le Canada: "Je suis préoccupé. Je suis préoccupé [il le répète, ndlr]. Après je pense que c’est , j’espère et il faut que tout le monde prenne conscience de l’importance qu’il y a. [comprenne qui pourra ! ndlr].  Je regardais en Allemagne. Les Allemands ont décidé d’augmenter le financement du service public qui est le double de celui déjà du financement français. Face aux fake News, il faut qu’on finance mieux le service public!  Le Canada a fait pareil; ben à nous de faire la preuve,  à nous en tant que service public de démontrer qu’il y a ces besoins" 

Pourquoi l'intéressé fait-il le lien entre l'augmentation du financement du Service public de l'Audiovisuel et les Fake News...cela reste un grand mystère ? 

Les attaques de Sitbon-Gomez contre l'actionnaire, ne vont d'ailleurs pas s'arrêter là. Lorsque Céline Baÿt-Darcourt le relance "Delphine Ernotte a annoncé récemment des économies sur les programmes de France Télévisions. Des économies vous en faites depuis 2018. Quel type de programmes va en pâtir ?", il assène : "C’est  une forme de sobriété aussi on pourrait dire mais ça fait 10 ans, en effet, que France Télévisions est engagé dans un plan d’économies assez dur, drastique. Nos effectifs ont été réduits de 1500 au cours des 10 dernières années. Le budget des  programmes, en cinq ans, il a baissé de 150 millions d’euros donc c’est sûr que l’année 2023, entre les difficultés de financement, l’inflation: c’est un budget - elle a été très claire là-dessus - qui va être contraint. 

On s’est engagé à plusieurs choses, on va pas réduire sur la création, c’est-à-dire les fictions, les documentaires, le spectacle vivant, les dessins animés et puis on va essayer de préserver au maximum l’offre. C’est pas facile. C’est pas facile mais on essaie de maintenir ça. Pour moi le sujet c’est plutôt comment est-ce qu’on va financer le Service public mais aussi Radio France d’ailleurs, dans les prochaines années ?! 

Comment est-ce qu’on va réussir à pérenniser la richesse de cette offre, la richesse de ces émissions ?"

A entendre le personnage, chacun pourrait croire qu'il serait vent debout contre les décisions du gouvernement Macron et prêt à en découdre jusqu'au dernier jour de son contrat à France Télés pour que l'État se rende compte qu'il fait fausse route! 

Pourtant selon nos informations, il se murmure que le donneur de leçons serait en partance pour A Prime groupe la société de l'ancien conseiller de Raffarin Dominique Ambiel  !

Certes, Ludivine Ambiel productrice associé chez A Prime groupe, ne cherche sur Linkedin que des stagiaires - l'offre d'embauche pour l'ex-dircab de l'ex-Orange ayant peu de chance de s'y trouver ! -  mais il se murmure que l'affaire serait déjà entendue ! A suivre évidemment de très près.

Il est du reste fort probable que les commandes passées à A Prime groupe prennent  rapidement un nouvel essor !

Après, le recrutement à France Télés par l’ex Orange d’Arnaud Ngatcha collaborateur de Dominique Ambiel - comme le révélait le samedi 14 mai 2016, le blog CGC Média le  dans son article « Selon "La Lettre de l'Expansion" sorti la veille de ce weekend de Pentecôte (13/05/16), l'ex Orange recrute Arnaud  Ngatcha pourtant sorti de France Télévisons sans ménagement… » - ce serait donc un mouvement inverse vers A Prime groupe auquel on assisterait !

Ah! Le Service public de l'Audiovisuel comme le souhaitait Emmanuel Macron...il n'est pas près de se redresser et il y a effectivement lieu d'être inquiet pour son financement !!


mardi 8 novembre 2022

La nouvelle directrice de Martinique La 1ère ne fait pas son âge, à l’évidence !

La nouvelle directrice de Martinique La 1ère ne fait pas son âge, à l’évidence ! 

Un CV long comme le bras avec des dizaines et dizaines d'années entre écoles, diplômes, universités et le parcours pro, en additionnant tout  on devrait être bien au- delà de l'âge légal de la retraite...La seule explication c'est que l'intéressée a probablement trouvé le  secret...!!

"Titulaire d'une maîtrise d'anglais et civilisation américaine à l'université Paris VII et diplômée d'un bachelor's of art en journalisme et relations internationales ainsi que d'un master's of art en sciences politiques et relations internationales de l'université South Florida aux Etats-Unis, Pascale Lavenaire est journaliste depuis 1988. D'abord en Pennsylvanie au Bucks Country Courier-Times, puis en Floride à Radio WUSF de 1989 à 1992. Elle travaille ensuite pour l'ONU à New-York avant de rejoindre Télé Caraïbes International en 1993 comme présentatrice, spécialiste de l'actualité caribéenne. Journaliste à RCI (Radio Caraïbes International) Martinique depuis 1996, elle est parallèlement présentatrice du JT à Antilles Télévision de 1997 à 1998, et correspondante de TF1 de 2008 à 2010. Elle est nommée adjointe au rédacteur en chef de RCI de 2004 à 2014, et rédactrice en chef depuis 2015.

Elle mène également une carrière dans l'enseignement supérieur : de 1985 à 1988, enseignante à l'université de South Florida; de 2004 à 2017, chargée de cours à l'UAG (université Antilles-Guyane); de 2021 à 2022, professeur à l'ICEA (Institut Catholique Européen des Amériques)." 

- La licence : Trois années d'études après le baccalauréat. C’est un diplôme national de l'enseignement supérieur qui se prépare en six semestres à l'université.

- La maîtrise : diplôme national de l'enseignement supérieur français, créé en 1966 et validant une année d'étude après la licence. 

L’intéressée en revendique 2 soit [3ans +1] donc faites le calcul.

- Le bachelor : diplôme de type bac +3 ou bac +4, qui est le seul diplôme reconnu mondialement. Il est dispensé au sein d'écoles de journalisme ou de communication. Le bachelor en journalisme permet aux étudiants d'acquérir toutes les connaissances nécessaires à l'exercice du métier de journaliste.

Là aussi l’intéressée en revendique 2 soit donc faites encore le calcul…

- Le master se prépare en 2 ans, principalement à l'université, au sein d'une UFR (unité de formation et de recherche), et dans d'autres établissements d'enseignement supérieur habilités à délivrer le diplôme.Là aussi l’intéressée en revendique 2 à moins que Sciences politiques et relations internationales en Floride du Sud ne soit qu’un diplôme ça fait combien tout ça ?

- Elle est journaliste depuis 1988….soit depuis 34 ans auxquelles il faut additionner évidemment les années de formations ci-dessus détaillées - les cursus durent de 1 à 4 ans pour le métier de Journaliste, dans les nombreuses écoles publiques ou privées, accessibles après le bac ou avec un niveau bac + 2 / + 3, sur concours ou sur dossier, reconnues ou non par la profession. 


 


L’ex-Orange mène la danse : un coup de pouce budgétaire pour l’Audiovisuel public… Emmanuel Macron plaisante ?!

L’ex-Orange mène la danse : un coup de pouce budgétaire pour l’Audiovisuel public… Emmanuel Macron plaisante ?!

« Ce qui nous occupe, en ce moment, c’est de savoir comment on va passer 2023 et 2024 » se lamente-t-on à France Télés et ce « Alors même que la ministre de la culture, Rima Abdul-Malak, a annoncé, le 26 septembre, une hausse de 114 millions d’euros du budget de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Arte, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) pour le porter à 3,8 milliards d’euros en 2023 » écrit Le Monde.

Le quotidien poursuit « D’un montant de 51 millions d’euros pour le groupe de télévisions public (pour un budget total de 2,431 milliards), de 35 millions pour Radio France (623,4 millions au total), de 10,6 millions pour Arte (303,6 millions), ou de 8,5 millions d’euros pour France Médias Monde (284,7 millions), cette manne supplémentaire est surtout censée compenser, pour l’essentiel, les effets de l’inflation. » et d’ajouter si Arte se satisfait d’une augmentation de près de 4 % par rapport à 2022, si le budget proposé par le gouvernement pour Arte France en 2023 est voté par le Parlement, le président d’Arte, c’est « Une satisfaction que ses partenaires ne sont pas tous en mesure d’exprimer ».

Le titre de presse détaille les récriminations :

« Le 12 octobre dernier, la présidente de Radio France après s’être satisfaite de son sort (« la dotation qui nous est accordée va dans le bon sens », et les effets de l’inflation seront amoindris), Sibyle Veil avait annoncé une « situation financière extrêmement fragile » et indiqué « On va essayer de garder la tête hors de l’eau, mais nous allons devoir faire des choix éditoriaux. »

« A France Médias Monde, où, alors que la dotation devrait passer de 254,2 millions d’euros en 2022 à 284,7 millions en 2023, l’augmentation stricto sensu s’élève à 1,3 million d’euros. Marie-Christine Saragosse lance « ce budget nous permet une légère remise à niveau dans des services vitaux tels que le numérique, et d’accomplir nos missions, ce qui est positif. Mais il ne permet pas de nouveaux développements, et les perspectives pour 2024 – et plus encore 2025 avec la fin du dispositif de financement actuel – demeurent inconnues. »

Et bim…et boom. 

Quant à l’infirmière TV qui mène conduit la carmagnole, elle chante la même refrain comme l’écrit le titre de presse « Delphine Ernotte n’a pas tourné autour du pot : elle déclare devoir « trouver 45 millions » si elle veut que les comptes de l’entreprise, restent dans le vert [comme elle le martèle depuis 2015, ndlr] et de mettre en garde « Faire des choix éditoriaux » A moins d’en rabattre sur les programmes proposés aux téléspectateurs… ce qui est déjà le cas : entre 2017 et 2022, la somme annuelle qui leur est consacrée est passée de 1,075 milliard d’euros à 921 millions, soit une baisse de 154 millions. Sans publicité excessive, le groupe a déjà réduit ses dépenses dans les émissions de flux (les jeux et les divertissements), fait passer le taux, négligeable, de rediffusion des séries sur France 2 (hors été) à plus de 25 %. Après avoir cessé d’acheter des séries américaines, France Télévisions envisage de diminuer ».

Chacun notera au passage que c’est exactement le contraire de ce qu’elle raconte depuis toutes ces années… 

Emmanuel Macron qui a dû avoir les oreilles qui sifflent, doit certainement adorer la fronde que mène les trois femmes contre lui et son gouvernement après sa décision de supprimer la CAP (ex-redevance)

 


lundi 7 novembre 2022

Philippe Bouvard doyen des animateurs radio-tv-presse s’exprime dans « Monte-Carlo Riviera » l’émission de Cyril Viguier sur TV5MONDE.

Philippe Bouvard doyen des animateurs radio-tv-presse s’exprime dans « Monte-Carlo Riviera » l’émission de Cyril Viguier sur TV5MONDE.

Il aura 93 ans en décembre prochain et c’est Cyril Viguier qui a décroché l’entretien avec le célèbre journaliste français qui « évoque les souvenirs de sa vie, son addiction pour le jeu mais revient également sur l’actualité politique, économique et sociale. » écrit TV5.

Après sa rencontre il y a peu avec Alain Delon pour un portrait largement médiatisé, ce dernier qui a probablement été l’un des premiers hommes de télé à se rendre en Ukraine pour interviewer Volodymyr Zelenski (*) a voulu savoir quelle était la vision de l’homme de télé mais aussi des médias.

(*) 

« D’Emmanuel Macron à Joe Biden en passant par Vladimir Poutine, du mouvement #MeToo à la guerre en Ukraine mais aussi ses rencontres avec tous les Présidents de la 5ème République » c’est un Bouvard sans filtre qui répond à ses questions depuis son domicile de Cannes dans cette émission en 2 parties qui seront diffusées les dimanches 13 et 20 novembre à 12h20 sur TV5MONDE dans le magazine « Monte-Carlo Riviera » crée voilà une demi-douzaine d’années par Cyril Viguier.

Télé Poche publie des extraits de ces moments forts (¤).

A la question "Est-ce qu'il y a des questions qu'on ne peut plus aborder aujourd'hui?", Philippe Bouvard répond sans ambages "Ben ,tous! On n'est plus libre du tout et la loi faite par les hommes pas encore par les femmes n'a rien ajouté à cela.".

L'intéressé qui trouve que "La société d'aujourd'hui est beaucoup plus cruelle" ajoute  "On a connu des progrès techniques considérables...mais à mes débuts , on n'avait pas besoin de relations; il suffisait d'avoir du courage et d'être plus vif d'esprit que ceux qui étaient intelligents" 

Rendez-vous donc dimanche 13 novembre à 12h20 et  mardi 15 novembre à 19h00 sur TV5MONDE dans le magazine « Monte-Carlo Riviera » de Cyril Viguier.






dimanche 6 novembre 2022

L’ex-ministre de la Communication dénonce la mauvaise stratégie d'Ernotte.

L’ex-ministre de la Communication dénonce la mauvaise stratégie d'Ernotte.

Dans une interview qu’il donne au Figaro, l’ex-ministre de la Communication Alain Carignon « s'inquiète des mesures d'économies à France Télévisions exposées par Delphine Ernotte ».

« Oui, je suis inquiet après la suppression de la redevance, êtes-vous inquiet pour l'avenir de l'audiovisuel public français (France Télévisions, Radio France, Arte France, France Médias Monde, TV5 Monde, Institut national de l’Audiovisuel) car cela signifie que le lien entre l'audiovisuel et son financement est rompu.

Cette situation induit que le service public devient désormais à la merci des fluctuations politiques or avec la bataille de l'exception culturelle que nous avions gagnée lorsque j'étais ministre de la communication sous le gouvernement d'Édouard Balladur, nous avions mis à l'abri le financement public et défendu notre souveraineté culturelle. Sans cette exception culturelle, nous n'aurions pas pu promouvoir localement notre télévision nationale, créer la chaîne France 5 et instaurer par exemple à l'époque les quotas de chansons françaises. Aujourd'hui, alors que notre beau pays dispose toujours du levier pour le préserver, le gouvernement choisit de fragiliser notre identité dans les contenus. » indique l’intéressé. 

Les annonces de Delphine Ernotte qui disait devoir trouver 45 millions d'euros pour boucler son budget 2023, il y a quelques jours, et annoncé faire des économies sur les programmes « Est une mauvaise stratégie » précise-t-il encore, ajoutant « D'autant que les programmes ont déjà été la cible de Delphine Ernotte à maintes reprises. Ces 45 millions d'euros font suite à près de 97 millions de coupures budgétaires, réalisées ces cinq dernières années. Si vous parlez aux producteurs, ils vous diront que ces 45 millions représentent aujourd'hui l'équivalent de trois heures de programme par jour. Or, ce n'est pas en affaiblissant son offre de programme que France Télévisions réussira à élargir son audience, voire à la garder. Nous avons vraiment là un sujet de fond très inquiétant. »

Quant aux supposées assurances que l’infirmière TV donne, à savoir qu'elle ne toucherait ni à l'information, ni aux investissements dans les séries et les films, l’ex-ministre qui la renvoie dans ses cordes sur les plateformes, enfonce le clou « Elle ne peut pas faire autrement car elle est contrainte par les obligations. En revanche s'attaquer aux émissions de flux c'est s'attaquer à l'identité des chaînes, punir les Français qui financent les chaînes publiques et sanctionner les créateurs. Les Français en ont assez de la multiplication des rediffusions. Je rappelle que la bataille avec les plateformes payantes se joue sur les contenus. »...et de continuer à pilonner « Il est sûr qu'il est plus facile pour Delphine Ernotte de s'attaquer aux programmes plutôt que de s'essayer de s'attaquer à la structure de l'audiovisuel public…

On peut par ailleurs se poser des questions par rapport à la stratégie de France TV ces dernières années : fallait-il créer une chaîne d'information supplémentaire au vu de la forte concurrence ? Fallait-il investir dans l'aventure Salto dont le modèle économique est discutable ? Ce qui est sûr, c'est que les programmes, plus que jamais, ne peuvent plus être la variable d'ajustement. »

Il a bien raison…Puis de conclure avec l’actuelle ministre de la Culture Rima Abdul-Malak « Aucune réflexion sérieuse sur l'avenir de l'industrie française des contenus ne pourrait se faire sans une forte mobilisation de la ministre de la Culture. Or, pour l'instant, elle a plutôt été absente des débats.

Avoir eu quatre ministres de la Culture en seulement cinq ans n'a par ailleurs pas aidé à émerger de vraies solutions aux défis qui se posent. Plus que jamais, la ministre de la Culture doit être la personnalité qui défende le plus l'exception culturelle française. Les États généraux du droit à l'information qui se déroulent en ce mois de novembre auraient été une bonne occasion. »