La cgt à France Télé ne veut plus des représentants de la direction pour les négociations collectives…elle demande un médiateur.
La cgt n’imagine tout de même pas jouer la montre tout en apeurant les salariés sur les conséquences d’un texte mal ficelé pour refaire une fois encore le coup de l’accord de substitution ?
Rappelons une énième fois que c’est bien la cgt et son alliée fo qui dès le début des négociations, alors que la CFDT, le SNJ, la CGC et la CFTC avaient exigé de la direction qu’elle applique les délais de survie des conventions collectives (prévus en cas de dénonciation), notamment celui de 3 ans et 3 mois (préavis) pour celle des PTA qui après n’avoir cessé de négocié avec Carolis, un accord de méthodologie permettant de lancer la réorganisation avant d’émettre un avis négatif au CCE « laissant » lui les mains libres pour « mettre en place la machine à broyer l’identité des chaînes et à détruire les acquis sociaux des salariés ». (comme l’écrit très justement la CFDT)
Comme le l’écrit encore la CFDT dans un dossier-tract particulièrement complet que nous vous proposons de lire en fin de post : « Ce n’est pas la nomination d’un médiateur comme le demande la cgt, qui sera de nature à régler les problèmes de fond ».
Autrement dit, la cgt à France Télévisions ne veut plus des représentants de la direction pour les négociations collectives…direction avec laquelle depuis Carolis elle a pourtant tout signé et tout validé.
La CFDT d’ajouter « Il semble très peu probable que s’agissant de ce médiateur, l’administration accède à cette demande de la cgt, sauf à estimer que les protagonistes ne sont plus responsables à France Télévisions et doivent être mis sous une sorte de tutelle ». Et pour enfoncer le clou d’écrire « Après le référendum, la médiation… Pourquoi pas l’ONU ? »
A quel jeu joue la cgt ? Elle semble tacler la direction, cependant à la dernière réunion de négociation juste avant le week-end, cette même direction ne bouge pas, ne suspend pas la séance lorsqu’une déléguée de la cgt qui avec le genre de phrasé fleuri dont l’organisation a coutume, s’en prend assez vertement à une déléguée du SNJ pour l’invectiver.
Il est assez certain que le 8 octobre 2012 sur laquelle est alignée la prorogation de tous les accords d’entreprise qui couvrent les personnels, si aucun accord d’ensemble n’est conclu à cette date, se substituant à tous les textes conventionnels et accords d’entreprise précédemment applicables, la situation risque d’être assez difficile à gérer et les avantages individuels acquis par chaque collaborateur sur toute la période de sa collaboration. ( à savoir autant de contrats personnalisés que de salariés).
Pour mieux comprendre les enjeux et où en sont les discussions, ce qui a été négocié, ce qui reste à examiner et quelles règles s’appliqueront en l’absence de texte d’ensemble, nous vous proposons donc de prendre connaissance de l’excellent dossier-tract diffusé par nos amis de la CFDT.