vendredi 9 mars 2012

La cgt à France Télé ne veut plus des représentants de la direction pour les négociations collectives et demande un médiateur.

La cgt à France Télé ne veut plus des représentants de la direction pour les négociations collectives…elle demande un médiateur.

La cgt n’imagine tout de même pas jouer la montre tout en apeurant les salariés sur les conséquences d’un texte mal ficelé pour refaire une fois encore le coup de l’accord de substitution ?

Rappelons une énième fois que c’est bien la cgt et son alliée fo qui dès le début des négociations, alors que la CFDT, le SNJ, la CGC et la CFTC avaient exigé de la direction qu’elle applique les délais de survie des conventions collectives (prévus en cas de dénonciation), notamment celui de 3 ans et 3 mois (préavis) pour celle des PTA qui après n’avoir cessé de négocié avec Carolis, un accord de méthodologie permettant de lancer la réorganisation avant d’émettre un avis négatif au CCE « laissant » lui les mains libres pour « mettre en place la machine à broyer l’identité des chaînes et à détruire les acquis sociaux des salariés ». (comme l’écrit très justement la CFDT)

Comme le l’écrit encore la CFDT dans un dossier-tract particulièrement complet que nous vous proposons de lire en fin de post : « Ce n’est pas la nomination d’un médiateur comme le demande la cgt, qui sera de nature à régler les problèmes de fond ».

Autrement dit, la cgt à France Télévisions ne veut plus des représentants de la direction pour les négociations collectives…direction avec laquelle depuis Carolis elle a pourtant tout signé et tout validé.

La CFDT d’ajouter « Il semble très peu probable que s’agissant de ce médiateur, l’administration accède à cette demande de la cgt, sauf à estimer que les protagonistes ne sont plus responsables à France Télévisions et doivent être mis sous une sorte de tutelle ». Et pour enfoncer le clou d’écrire « Après le référendum, la médiation… Pourquoi pas l’ONU ? »

A quel jeu joue la cgt ? Elle semble tacler la direction, cependant à la dernière réunion de négociation juste avant le week-end, cette même direction ne bouge pas, ne suspend pas la séance lorsqu’une déléguée de la cgt qui avec le genre de phrasé fleuri dont l’organisation a coutume, s’en prend assez vertement à une déléguée du SNJ pour l’invectiver.

Il est assez certain que le 8 octobre 2012 sur laquelle est alignée la prorogation de tous les accords d’entreprise qui couvrent les personnels, si aucun accord d’ensemble n’est conclu à cette date, se substituant à tous les textes conventionnels et accords d’entreprise précédemment applicables, la situation risque d’être assez difficile à gérer et les avantages individuels acquis par chaque collaborateur sur toute la période de sa collaboration. ( à savoir autant de contrats personnalisés que de salariés).

Pour mieux comprendre les enjeux et où en sont les discussions, ce qui a été négocié, ce qui reste à examiner et quelles règles s’appliqueront en l’absence de texte d’ensemble, nous vous proposons donc de prendre connaissance de l’excellent dossier-tract diffusé par nos amis de la CFDT.





Thierry Thuillier: décidemment de bien curieuses nouvelles !

Thierry Thuillier: décidemment de bien curieuses nouvelles !

Après « le journaliste qui criait au loup » dont le Canard enchaîné révèle qu’il avait récupéré des vidéos sur YouTube pour faire son sujet, affaire pour laquelle Thierry Thuillier a affirmé qu’«Une enquête interne était ouverte», dans le même genre et si vous l’aviez raté, voici un autre dossier, celui du « braquage bidonné ». (*)

(*) Pour info, il s’agit comme l’écrit, entre autres, le magasine Le Point d’un reportage bidonné avec « La fine équipe de France 2 composée d'un journaliste en CDI de la chaîne, d'une JRI pigiste et d'un preneur de son qui n'avaient pas prévenu les autorités et qui pour les besoins de la scène, avaient utilisé un pistolet factice pouvant être confondu avec une arme authentique »! L’homme âgé sur place aurait même fait un malaise !

Thierry Thuillier d’ajouter "Je suis totalement opposé à l'achat d'un pistolet factice" et de réunir la rédaction quasiment au grand complet, tout d’abord pour que ça ne sorte pas de la maison et ensuite pour rappeler ce que déontologie voulait dire. Comme il le dit, là encore, au Point " l'occasion d'en débattre et de poser des bornes pour la suite afin d'éviter que cette mésaventure se reproduise".

Pour être le plus complet possible, l’affaire de l'arrestation des faux braqueurs de France 2 n’a pas fait pas rire le SNJ ; le syndicat a condamné « "sans réserve ce mauvais mélodrame" ainsi que "le mélange des genres entre fiction et réalité qui n'est pas du traitement de l'info."

Le SNJ avait également dénoncé "Une mise en scène de l'information … assez burlesque dans la mesure où les journalistes ont été confondus par la police avec de vrais braqueurs" et a invité certains à " à laisser la fiction aux cinéastes".

Nous n’avons pas réussi à trouver trace d’un quelconque droit de réponse que Thierry Thuillier aurait adressé au SNJ en exigeant sa publication…

Pas plus n’avons-nous trouvé trace d’un autre droit de réponse que l’intéressé aurait adressé au Point qui écrit (comme nous l’avions écrit sur le blog) « Thierry Thuillier, le directeur de l'information du groupe France Télévisions »!!!

Décidemment de bien curieuses nouvelles !

jeudi 8 mars 2012

Rémy Pflimlin adresse un message à Hollande et Lagardère.

Rémy Pflimlin adresse un message à Hollande et Lagardère.

Rémy Pflimlin avait indiqué à la Presse et aux média, il y a quelques mois, que sous son impulsion « France Télévisions négociait avec Lagardère le rachat des parts qu’elle ne détenait pas dans Gulli soit 66%»…Et d’affirmer, en coulisses, que cela se passait avec l’entier soutien de l’Etat actionnaire (message à Lagardère).

Très étrange du reste, alors qu’à droite comme à gauche, le leitmotiv c’est "qu’il n’y plus les moyens" !

Encore plus curieux, lorsque Arnaud Lagardère indique qu’il n’y a pas de négociation en cours et que si quelqu’un doit détenir Guli à 100% c’est bien son groupe !

Une annonce de pur affichage comme Pflimlin sait les faire – dernièrement, il revenait sur ses engagements d’investir 420 millions d'euros pour la création qui sont dans l’incapacité d’être absorbés par FTV – qui ne repose sur rien.

Tout à fait étonnant d’ailleurs, alors que quasiment en liquidation et au bord du gouffre, l’Etat et les actionnaires, Lagardère en tête, avaient été contraints de remettre au pot des dizaines de millions d’euros pour sauver Presstalis qu’il dirigeait ?

Le pompon revient encore et toujours à Pflimlin qui reproche à la chaîne Gulli, détenue donc majoritairement par Lagardère de diffuser "trop de programmes américains" ! Ça doit aider dans la soi-disant négo avec son ancien « patron » dont on est également le « coactionnaire », de lui reprocher le « phénomène » que n’importe quel téléspectateur a forcément constaté en regardant France 4 !

France Télévisions qui possède déjà 34% (le reste étant donc détenu par Lagardère) justifierait donc cette « nouvelle donne » par le repositionnement de France 4 dont Pflimlin dit « la chaîne repositionnée sur les jeunes a réussi son pari » conjointement au rachat (virtuel) de Gulli elle aussi «repositionnée ».

Pflimlin, l’homme qui embrasse la première dame, a probablement eu certains échos sur d’éventuelles « orientations » que pourrait porter le projet de François Hollande où France 4 verrait encore plus renforcé son « côté » jeunesse…Alors il montre que tout est « ouvert et possible » et Pflimlin d’ajouter que « France Télévisions peut même produire une 6ème chaîne publique à faible coût avec des programmes qu’elle détient déjà ». (message à Hollande).

Pas sûr que cela soit aussi clair que Pflimlin essaie de le faire croire mais surtout pas sûr que l’un ou l’autre destinataire des « messages » soit convaincu !

Thierry Thuillier, directeur de l’info de France Télévisions a peut-être enfin trouvé son Secrétaire Général !

Thierry Thuillier, directeur de l’info de France Télévisions a peut-être enfin trouvé son Secrétaire Général !

Thierry Thuillier, directeur de l’info de France Télévisions qui cherche parmi les journalistes le futur Secrétaire Général de la Rédaction, l’aurait-il enfin trouvé ? C’est apparemment ce qu’il confie à demi-mots à certains proches collaborateurs… « il faut un journaliste à ce poste qui sache de quoi il parle » !

Et Thierry Thuillier sait tout le sens de son propos. Récemment, lors d’une réunion sur l’aspect fabrication des JT et plus particulièrement sur son choix de les faire réaliser avec une « caméra sur grue », ce dernier s’est surpris lui-même: « si j’avais su qu’il fallait payer quelqu’un en plus pour manœuvrer la grue, je ne l’aurait sûrement pas demandée » !!!

C’est sûr qu’il vaut mieux le savoir avant…Découvrir ensuite que le cadreur qui est « en l’air » sur la grue a besoin d’un assistant (couramment appelé « travelliste ») pour bouger la grue (autrement on reste en plan fixe) et qu’en plus il faut le payer (surtout, au prix où sont les assistants-travellistes...mon bon monsieur !!!!!), ça énerve !!!!

Et en ce moment Thierry Thuillier, a de quoi être énervé. Il a visiblement lu le «Canard Enchaîné» de ce mercredi. Il a donc pu y découvrir qu’un journaliste avait récupéré des vidéos sur YouTube pour faire son sujet :

« Deux loups surpris en train de rôder à quelques centaines de mètres seulement d’un village italien. Vous avez peut-être vu ces images à la télévision récemment. Elles ont été diffusées dans le 20 heures de Marie Drucker le 25 février sur France 2. Averti qu’un loup avait été aperçu dans les ruelles d’un village des Abruzzes, le correspondant de la chaîne à Rome, s’était immédiatement rendu sur place pour faire un reportage. Sauf que la plupart de ses images saisissantes, que les téléspectateurs ont pu voir au JT, ont été piquées sur Internet, (…) »

PS : «Une enquête interne est ouverte», aurait indiqué Thierry Thuillier à plusieurs média, occasion d’avoir, a-t-il précisé « On attend des explications claires».

Vivement donc le prochain Secrétaire Général de la Rédaction pour que tout cela n’arrive plus !

Nouveau P.S:

Nous publions in extenso le droit de réponse de Thierry Thuillier (qui apparaît en cliquant sur « commentaire » mais qui n’en est pas un évidemment) et nous y apportons également quelques précisions :

Nous n’avons pas retiré le post où nous indiquions que le sort de Thierry Thuillier se jouait au moment où nous l’avons écrit, le 1er décembre 2011...Nous maintenons nos informations et qui sait notre post a peut-être eu un effet !? Et d’ailleurs nous n'avons reçu alors, ni commentaire, ni demande de droit de réponse.

Si le « titre de Directeur de l'Information du Groupe » a été donné à Thierry Thuillier, c’est effectivement là une coquille mais il avait rectifié de lui-même, il s’agit de « Directeur de l'Information de France Télévisions » (entreprise unique) et non de France Télévisions Groupe plus large !

Enfin s’agissant du fait que « le Secrétaire Général, n'est en rien responsable de la gestion des effectifs des plateaux qui ne relèvent pas de la Direction de l'information mais de la planification des collaborateurs journalistes et administratifs de F2. » nous en sommes pleinement conscients mais ce n’est pas ce qui est écrit dans le post. Il est écrit : « Vivement donc le prochain Secrétaire Général de la Rédaction pour que tout cela n’arrive plus ! ».

Thierry Thuillier a dû évidemment comprendre que le "tout cela" dans cette tournure de phrase était ironique et ne faisait nullement référence à la planification des personnels techniques.


mercredi 7 mars 2012

La cgt qui veut la tête du directeur régional à Mayotte ne digère pas la décision du Tribunal d’Instance et se pourvoit en Cassation !

La cgt qui veut la tête du directeur régional à Mayotte ne digère pas la décision du Tribunal d’Instance et se pourvoit en Cassation!

Dans un récent post, la CGC Média rendait public le jugement du Tribunal d’Instance de Mayotte qui déboutait la cgt de sa demande « d’invalidation des élections professionnelles».

La cgt qui hurle à la discrimination syndicale – il faut oser après que la direction lui ait déroulé le tapis rouge en accueillant son émissaire «dans le bureau de l’ancien directeur d’antenne TV, toute la journée de 09h00 à 18h00 pour une rencontre avec ceux des personnels de Mayotte 1ère qui le souhaitent avec une pause déjeuner entre 12h30 à 15h00. » …directeur dont elle demande la tête [situation que l’ensemble des syndicats avait dénoncée] – a donc décidé de se pourvoir en Cassation.

Décidément la cgt dont la cogestion de l’entreprise France Télé semble avoir du plomb dans l’aile, ces derniers temps, n’est plus à une contradiction près…elle qui raillait les syndicats qui saisissent la Justice dans le cadre de « procédure dilatoires », elle sait effectivement de quoi elle parle.

Didier Tourancheau nommé à l’AEF (RFI/France 24/Monte Carlo Doualiya)… "technicien" des conventions et de la négociation.

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Didier Tourancheau nommé à l’AEF (RFI/France 24/Monte Carlo Doualiya)… "technicien" des conventions et de la négociation.

Alain de Pouzilhac vient d’appeler à ses côtés Didier Tourancheau nommé "chargé de mission pour le dialogue social" de RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya (autrement dit l’AEF "l’Audiovisuel extérieur de la France ")

Selon le communiqué "il est chargé d’assurer le lien social et de conforter le dialogue avec les partenaires sociaux dans la période essentielle de réalisation de la fusion des sociétés de l’Audiovisuel Extérieur de la France".


Il faut rappeler que Didier Tourancheau Représentant des employeurs des 6 sociétés de l'Audiovisuel Public adhérentes de la Convention Collective de l’Audiovisuel (CCCPA) et par dessus tout son garant, avait été celui qui avait rejeté la proposition de deux DRH parmi les sociétés qui composaient alors l'AESPA, à savoir René Maisonneuve (ex France 2, France3 et RFO) et Patrice Papet (ex Radio France), suggérant que l'Association s'auto dissolve.

Ce refus tout à son honneur, avait d’ailleurs fait de lui le dernier Président de l’Association des Employeurs du Service Public (AESPA).

Il connaît donc bien le domaine pour lequel il est nommé…enfin un véritable technicien des textes conventionnels et des négociations…et surtout quelqu’un qui sait ce que « rapports humaines et respect de l’interlocuteur » signifient. On ne peut aujourd’hui pas en dire autant de bon nombre de ses « homologues » (sur le papier seulement) qui ne pensent qu’à humilier, rabaisser, mépriser…en un mot piétiner et bafouer ce que prône Didier Tourancheau, la négociation sérieuse et constructive, l’écoute de l’autre et la « sortie de crise » (lorsqu’elle est inévitable) par le dialogue.

Pour reprendre la formule figurant dans la toute dernière publication du SNJ qui résume assez bien ses "atouts": « Reconnaissons à Didier Tourancheau des manières qui -si elles peuvent surprendre, voire choquer- ont permis également de sortir les journalistes de l'ornière (voir le conflit de 18 jours sur les salaires conclu avec l'accord dit du "NIS". A l'époque D. Tourancheau était DRH de Radio France avec le titre de Directeur général adjoint).

"Les journalistes sont tous des Pinocchio" …cela ferait-il de Pflimlin la première des marionnettes de France ?

"Les journalistes sont tous des Pinocchio" …cela ferait-il de Pflimlin la première des marionnettes de France ?

Le site web du quotidien « Le Monde » rapporte aujourd’hui les propos tenus dans les coulisses de l’émission "Des paroles et des actes" diffusée hier en direct, mardi 6 mars, sur France 2.

Avant tout et cela n’étonne plus personne, à ceux qui en auraient encore douté, l’émission n’est pas faite comme la quasi-totalité des programmes aujourd’hui, à France Télévisions dans le 15ème, mais les studios de la Plaine Saint-Denis. Ce qui a fait écrire à Daniel Psenny, journaliste du Monde a suivi l'équipe de l'Elysée sur place que « Carla Bruni-Sarkozy en y pénétrant avait lancé : "Il fait un froid de gueux" ».

Il s’agit certes là d’une expression mais, en raison de la période de froid intense que vient de connaître le pays où plusieurs morts ont encore été à déplorer, utiliser la formule qui fait référence aux "gueux" qui selon la définition du dictionnaire sont des « personnes réduites à la mendicité, des vagabonds, des indigents… » alors qu’il en existe d’autres comme "Il fait un froid de canard" c’est plutôt surprenant…Surtout lorsque le journaliste du Monde intitule son article: « Carla Bruni-Sarkozy, dans les coulisses de France 2 : "Nous sommes des gens modestes" » !!

Le journaliste rapporte également d’autres propos de la première dame de France et il convient ici de citer le quotidien in extenso : « Après avoir "claqué la bise" au président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, la première dame s'est installée dans la loge de son mari pour regarder le débat…Un peu plus tôt, dans le couloir des studios, elle avait lancé : "Les journalistes sont tous des Pinocchio." et d’ajouter « elle demande à Henri Guaino, le conseiller spécial du président : "De temps en temps, ils donnent la parole à des journalistes de droite ?" !

Le journaliste du Monde, Daniel Psenny conclut son papier par une phrase lourde de sens : « Des propos en coulisses qui risquent de faire beaucoup de bruit »

Il ne croit pas si bien dire...

Enfin chacun aura compris que si Pflimlin déclare « ne pas tutoyer le chef de l’Etat et ne rien lui devoir » (sa récente itw du Figaro) au moins il embrasse sa femme.

lundi 5 mars 2012

Pflimlin revient à nouveau sur ses engagements, France Télévisions dans l’incapacité d’absorber les 420 millions d'euros pour la création.

Pflimlin revient à nouveau sur ses engagements, France Télévisions dans l’incapacité d’absorber les 420 millions d'euros pour la création.

Il y a six mois de cela pour que l’Etat signe avec lui le COM (Contrat d'Objectifs et de Moyens), Pflimlin promettait – juré, craché – qu’à partir de 2012, le groupe allait dépenser au moins 420 millions d'euros dans la création [les œuvres patrimoniales incluant la fiction, le documentaire de création, l'animation et le spectacle vivant], soit environ 20 millions d'euros de plus sur un an.

C’est au moins 20% de son chiffre d'affaires à partir de 2012 et donc 420 millions d'euros que France Télévisions est censé investir au à partir de 2012 et jusqu'en 2015. Pflimlin n’allait cesser de le répéter: à la dernière conférence de rentrée début septembre 2011, devant les parlementaires en novembre lors de son audition devant les parlementaires comme aux Tutelles.

Tout cela est bien loin…comme bon nombre de ces promesses jamais tenues, le successeur de Carolis mais son employeur également (producteur mais aussi CDD) a visiblement écrit mi-février dernier au directeur général de la Société des Auteurs et Compositeurs Pascal Rogard pour lui demander un réaménagement des accords.

Son argumentaire: « les investissements dans les œuvres diffusées sur France télé sont largement supérieurs à ceux réalisés par les diffuseurs privés »voila qui va faire plaisir à la concurrence !

Et Pflimlin d’estimer que « les exigences qui lui sont imposées en matière de création audiovisuelle sont trop défavorables par rapport aux chaînes privées »… et demander ainsi une renégociation. Il n’hésite pas non plus à taper sur TF1 et éventuellement sur M6 pour ce faire.

Ce que Pflimlin ne dit pas, c’est que le budget de circonstance, tout en trompe-l’œil qu’il a présenté, en janvier 2012, aux administrateurs dont ceux de l’Etat pour « coller » au COM, n’est ni tenable, ni réalisable

France Télévisions, dans l’incapacité d’absorber les 420 millions d'euros pour la création, qui cherche par ailleurs à « réduire ses effectifs de 5% » (dixit Papet) après 400 recrutements depuis l’été 2010, n’est plus à même de sortir de tels montants avec des comptes dégradés comme ils le sont et que de toute façon personne n’est, aujourd’hui, en mesure ni d'expliquer, ni de valider !

« Les promesses n'engageant que ceux qui y croient » et Pflimlin l’ayant bien compris, combien d’autres faudra-t-il encore attendre avant de s’apercevoir qu’il est trop tard ?

François Hollande ne veut pas que les patrons de Radio France et France Télé soient nommés par le chef de l'Etat

Audiovisuel : les dirigeants nommés par une instance de régulation (Hollande)

François Hollande a déclaré samedi que s'il est élu, une "instance de régulation de l'audiovisuel ", élue par les parlementaires, désignera les dirigeants des chaînes de l'audiovisuel public.

"Le prochain président instaurera une nouvelle instance de régulation de
l'audiovisuel ", dont les "membres seront nommés par les commissions des affaires culturelles de l'Assemblée et du Sénat à la majorité des trois cinquièmes"
a dit M. Hollande lors d'un meeting à Dijon.

"C'est cette instance-là qui élira les principaux responsables des chaînes
publiques, contrôlera leur cahier des charges et renforcera leur spécificité,
c'est-à-dire le service public".


Source (AFP) - 3 mars 2012