Philippe Bailly conseilleur autoproclamé dont la boite NPA
connait de grosses difficultés va-t-il aider le trio Riestero-Philippo-Errnottien ?
Le 24 octobre dernier, « La Lettre A »
révélait les gros problèmes que connait actuellement « NPA
Conseil, le cabinet spécialisé dans les média dirigé par Philippe Bailly »
« Le commissaire aux comptes de NPA Conseil, cabinet
spécialisé dans les médias, a refusé de certifier les comptes. Il estime qu'il
y a un risque sur la continuité d'exploitation. La société dirigée par Philippe
Bailly a aussi fait l'objet d'un redressement fiscal… ».
Philippe
Bailly pas plus qu’NPA, ça ne dit sûrement pas grand-chose à beaucoup de monde mais il
convient, ici, de rappeler comme le faisait le blog CGC Média le 17 octobre
2018 dans son article « Philippe
Bailly de NPA au service d’Ernotte comme de Franck Riester ! » qu’à
peine Franck Riester avait-il été nommé par Édouard Philippe il offrait ses
services au nouveau ministre de la Culture, et ce au moment-même où sortait
une enquête signée Jamal Henni qui pour BFM TV publiait une décision de Justice
de 39 pages faisant référence à l’intéressé.
Il
y était question « du compte twitter au nom de Didier Lombard et à l'adresse DidierLombard1, des
twittos qui s’étaient mais à gazouiller dès septembre 2014 sur les médias
et surtout les télécoms, disant beaucoup de bien
d'Orange et tapaient régulièrement sur SFR (propriétaire de ce site
web), mais surtout sur Free et son fondateur Xavier Niel….et surtout de "plusieurs
adresses IP aboutissent à la société NPA Conseil", cabinet de conseil
créé en 2003 avec à sa tête, Philippe Bailly, également le principal
actionnaire avec 95% du capital qui revendiquait 2,4 millions d'euros de
chiffre d'affaires en 2017…. »
Celui qui conseillait
Pflimlin comme l’ex-Orange et qui poussait également sans retenue Aurore Bergé
mais aussi dressait quasiment la feuille de route de Franck Riester via
LinkedIn dans une publication au titre sans ambiguïté « Pourquoi
Franck Riester précisera bientôt les contours de la réforme
audiovisuelle », (*) va-t-il reprendre du service et signer quelques nouveaux
contrats de Conseil afin de pousser – vainement, soit dit en passant –
l’ex-Orange pour qu’elle s’inscrive dans l’abracadabrante réforme Riestero-Philippienne qui veut recréer l’ORTF ?
Cela parait aujourd’hui, tout de même peu probable !
Extrait :
(*) Pourquoi Franck Riester
précisera bientôt les contours de la réforme audiovisuelle
( Voir l'intégralité du texte ici) Philippe Bailly Follow
Ce mardi 16 octobre, les
communiqués « se réjouissant de », « se félicitant de » ou
« saluant » la nomination de Franck Riester se sont multipliés de la
part des organisations professionnelles de l’univers culture et médias
[Lesquels et où l’intéressé les a –t-il vu ? ndlr] dans des termes assez
proches de ceux qui avaient accueilli Françoise Nyssen il y a moins de 18
mois.
Mais au-delà d’une forme de
rite républicain que ces messages semblent reproduire, son arrivée rue de
Valois contribue à préciser les orientations de la prochaine réforme de
l’audiovisuel: comparer
les sujets et projets qu’il a défendus en tant que parlementaire, les
publications récentes (rapport Bergé (*), propositions du CSA), et les expressions
publiques tenues lors du 28e Colloque NPA / Le Figaro par la députée
Aurore Bergé (*), le sénateur Jean-Pierre Leleux, le Président de l’Hadopi
Denis Rapone, ou encore celui du CSA Olivier Schrameck (pour accéder au replay
vidéo de la journée c’est ici) fait bien ressortir
les lignes de force qui devraient figurer dans le projet de loi...
Le cap qu’il suivra sur le
sujet constitue donc l’une des incertitudes majeures de la prochaine réforme.
Le calendrier dans lequel
celle-ci sera conduite représente l’autre question clé. Intervenant lors de la
présentation du rapport Bergé, sa prédécesseure Françoise Nyssen avait évoqué
un dépôt du projet de loi en conseil des Ministres en mars 2019, imposant que
le texte en soit bouclé fin 2018.
Il reviendra à Franck Riester
de dire s’il endosse cet agenda. »
Est-ce bien cela à quoi
pensait Emmanuel Macron lorsqu’il parlait de big bang ?
Sera-t-il prêt ; le Chef de l’État, à garder comme le capitaine Haddock ce sparadrap de la 3ème coupure pub et du retour de l’ORTF flanqué de la couteuse et phraonique usine à gaz qui s’y rattache mais surtout de la question qui le poursuivra constamment, celle que pose entre autres cette semaine Télérama dans un article plutôt musclé: « L'exécutif voudrait-il mettre France Médias "en marche" pour la présidentielle de 2022 ? En tout cas, il ne s'y prendrait pas autrement » ?
Sera-t-il prêt ; le Chef de l’État, à garder comme le capitaine Haddock ce sparadrap de la 3ème coupure pub et du retour de l’ORTF flanqué de la couteuse et phraonique usine à gaz qui s’y rattache mais surtout de la question qui le poursuivra constamment, celle que pose entre autres cette semaine Télérama dans un article plutôt musclé: « L'exécutif voudrait-il mettre France Médias "en marche" pour la présidentielle de 2022 ? En tout cas, il ne s'y prendrait pas autrement » ?