au moment où la CGC Médias postait son précédent article intitulé Christine Albanel débloquera les fonds nécessaires à la télé publique....Ouf ! France 2 pourra donc payer le 16/12 sa soirée VIP rue de Rivoli, Laurence Tiennot-Herment, Présidente de l'AFM (l'association française contre les myopathies) explique sur l'antenne de France Infos qu'elle reverse environ 1,5 millions d'euros à France Télévisions sur la collecte .
Selon la Présidente de l'AMF, France Télévisions justifierait cette demande de reversion -tenez-vous bien- au surcôut que supporte France Télévisisons pour la trentaine d'heures de programmes qu'assume la télé publique.
Il n'est pas inutile de préciser que Radio France qui est comme France Télévisions partenaire du Téléthon ne réclame pas à l'AMF le moindre subside.
Si ce que révèle la Présidente de l'AMF quelque peu gênée, à savoir que l'association paye France Télévisions, chacun pourra donc faire le rapprochement en plein décembre.
L'AMF reverse environ 1,5 millions d'euros sur la collecte juste après les 5 et 6 décembre 2008 à France Télévisions qui le 16 décembre loue via France 2, le club VIP rue de Rivoli pour sa grande soirée people/VIP!
Si tout cela est avéré, tout cela est scandaleusement à vomir et vu le contexte sur le débat parlementaire sur l'avenir du financement de la télé publique, choquant au plus haut point.
Ces Carolis, Duhamel et consorts n'ont vraiment honte de rien...ils n'ont qu'une issue après une telle bassesse, quitter l'entreprise qui n'avait pas besoin d'une telle réputation.
vendredi 5 décembre 2008
Christine Albanel débloquera les fonds nécessaires à la télé publique....Ouf ! France 2 pourra donc payer le 16/12 sa soirée VIP rue de Rivoli.
Christine Albanel débloquera les fonds nécessaires à la télé publique....Ouf ! France 2 pourra donc bien engouffrer les centaines de milliers d'euros qu'elle n'a pas, dans sa soirée VIP rue de Rivoli .
C'est dans un lieu les plus branchés de la Capitale ( et qui dit branché, dit forcément hors de prix) que France 2 déficitaire a décidé de faire la fête....Petit bémol quand même, ce n'est pas tout France 2 qui va faire la fête ce 16 décembre 2008 du soir à l'aube dans une des plus chics boîtes du 8ème, le VIP room, 188 rue de Rivoli, NON.
Ce sont seulement des "personnalités triés sur le volet", des VIP comme il est convenu.
Pas les salariés de France 2, non, on vous dit! Les "people" et autres acteurs de tout ce que compte le petit monde médiatico/télévisuel.
Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et François Guilbeau invitent donc au VIP room avec l'argent des contribuales des "Grosses légumes" (simples salariés EXCLUS) à fêter plusieurs anniversaires.
Outre les "60 ans du " Jour du Seigneur", les 1000 jours du JT de Pujadas, 1000 jours de "Thé ou Café" de Catherine Ceylac, les 15 ans de "Ça se discute", les 15 ans de "Le plus grand cabaret du Monde", etc...l'anniversaire le plus attendu est bien celui par anticipation de la disparition de France 2.
Une fois n'est pas coutume, il faut remercier la Ministre pour avoir permis à Carolis de dépenser les milliers d'euros qu'il n'a pas dans une fête où l'exclusion est la règle.
C'est donc un véritable "plan de relance" que Carolis conduit quelques jours avant Noël..."Ce n'est pas parce qu'il y a la crise, qu'il ne faut pas se démoraliser....il faut continuer à investir" ....
Et question investir dans les petits fours, les lieux branchés et les mondanités, il sait de quoi il parle Carolis.
Ecoutez sur l'antenne d'Europe 1 du 3/12/05/8 à partir de 1h52mn sur le lecteur audio en cliquant sur ce lien.
Jack Lang pour succéder à Carolis ? Impossible quoi qu'il advienne, au regard de son âge (70 ans en 2009)
Dans un "EN COULISSE" , le quotidien "La Tribune" du 5 décembre, titre son court article : "Jack Lang pour succéder à Patrick de Carolis ?" qui fait en réalité référence à un autre article du "Canard enchaîné".
Voici le "confidentiel" : Que faisait Jack Lang dans le bureau de Nicolas Sarkozy ?
Selon le "Canard enchaîné", le député socialiste du Pas de Calais a croisé le 25 novembre à l'Elysée son ancien camarade Bernard Kouchner. La rumeur voudrait que l'ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale soit l'une des nouvelles recrues de l'ouverture du gouvernement prônée par le Chef de l'Etat.
En fait Nicolas Sarkozy lui aurait proposé la présidence de France Télévisions. Une nomination habile alors que les salariés se montrent inquiets pour leur avenir.
1°) Pour une question d'âge, il n'est tout simplement pas possible que Jack Lang - certes âge qu'il ne fait pas mais il aura bien 70 ans dans quelques mois en 2009 - devienne président d'une entreprise publique où l'âge maximum pour la diriger est bien 70 ans.
2°) Que les salariés se montrent inquiets pour leur avenir, cela est certain; mais imaginer que la nomination de Jack Lang puisse les rassurer alors que la réforme mortifère de Carolis qu'il a réussi à faire relayer par l'Etat dans un projet de texte de loi qui, à l'instar de feu le CNE déclenche toutes les colères et indignations, en ne garantissant en rien la pérennité de la télé publique mais pire encore en faisant du contribuable un puits sans fond (il serait plus judicieux de dire vu la crise financières: un puits sans fonds ), c'est totalement farfelu. Imaginer qu'on confie à
Une chose est sure, tout de même, c'est que quelque soit l'hypothèse le sort de Carolis est scellé depuis belle lurette.
Voici le "confidentiel" : Que faisait Jack Lang dans le bureau de Nicolas Sarkozy ?
Selon le "Canard enchaîné", le député socialiste du Pas de Calais a croisé le 25 novembre à l'Elysée son ancien camarade Bernard Kouchner. La rumeur voudrait que l'ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale soit l'une des nouvelles recrues de l'ouverture du gouvernement prônée par le Chef de l'Etat.
En fait Nicolas Sarkozy lui aurait proposé la présidence de France Télévisions. Une nomination habile alors que les salariés se montrent inquiets pour leur avenir.
1°) Pour une question d'âge, il n'est tout simplement pas possible que Jack Lang - certes âge qu'il ne fait pas mais il aura bien 70 ans dans quelques mois en 2009 - devienne président d'une entreprise publique où l'âge maximum pour la diriger est bien 70 ans.
2°) Que les salariés se montrent inquiets pour leur avenir, cela est certain; mais imaginer que la nomination de Jack Lang puisse les rassurer alors que la réforme mortifère de Carolis qu'il a réussi à faire relayer par l'Etat dans un projet de texte de loi qui, à l'instar de feu le CNE déclenche toutes les colères et indignations, en ne garantissant en rien la pérennité de la télé publique mais pire encore en faisant du contribuable un puits sans fond (il serait plus judicieux de dire vu la crise financières: un puits sans fonds ), c'est totalement farfelu. Imaginer qu'on confie à
Une chose est sure, tout de même, c'est que quelque soit l'hypothèse le sort de Carolis est scellé depuis belle lurette.
jeudi 4 décembre 2008
Quand TF1 supprime un écran publicitaire en "prime", certains disent les caisses sont vides mais d'autres répondent pas les poches des contribuables
A partir du 5 janvier, TF1 a annoncé qu'il supprimera l'un de ses 3 écrans publicitaires de prime time, à savoir, celui de 20h40.
En effet, la chaîne privée a pris cette décision en raison de l'annonce par France Télévisions d'un avancement de l'heure de diffusion des programmes de soirée. Il est donc tout à fait vraisemblable qu'à terme, TF1 fusionne ses écrans de 20h30 et 20h50 afin de pouvoir commencer plus tôt comme France Télé ses programmes de prime time.
"La Une" n'envisage tout simplement pas d'avoir une différence d'horaire de 20 minutes avec son concurrent.
Et dire qu'Albanel imaginait plus de rentrées publicitaires!!!! Une chose est sure, au train où vont les annonces et les aménagements pour que le privé ne paie quasiment rien à la concurrence publique, il y a fort à penser que c'est bien l'Etat qui aura constamment la main au porte monnaie...un peu genre : "tonneau des Danaïdes".
Les caisses sont vides, disent certains mais pas les poches des contribuables répondent d'autres
En effet, la chaîne privée a pris cette décision en raison de l'annonce par France Télévisions d'un avancement de l'heure de diffusion des programmes de soirée. Il est donc tout à fait vraisemblable qu'à terme, TF1 fusionne ses écrans de 20h30 et 20h50 afin de pouvoir commencer plus tôt comme France Télé ses programmes de prime time.
"La Une" n'envisage tout simplement pas d'avoir une différence d'horaire de 20 minutes avec son concurrent.
Et dire qu'Albanel imaginait plus de rentrées publicitaires!!!! Une chose est sure, au train où vont les annonces et les aménagements pour que le privé ne paie quasiment rien à la concurrence publique, il y a fort à penser que c'est bien l'Etat qui aura constamment la main au porte monnaie...un peu genre : "tonneau des Danaïdes".
Les caisses sont vides, disent certains mais pas les poches des contribuables répondent d'autres
Le Conseil Constitutionnel s'apprêterait à déclarer le projet de loi inconstitutionnel; c'est toute son ossaturequi est en cause
Pour faire référence aux propos prononcés, hier 3 décembre, à l'Assemblée par Hervé Mariton qui ne voit pas comme le cesse de l'écrire la CGC Médias l'intérêt de cette loi inutile : "Passer toutes ces journées à débattre de ce projet de loi à l'Assemblée nationale dans la période de crise économique actuelle, c'est un peu curieux pour nos concitoyens, qui peuvent raisonnablement penser que les parlementaires ont d'autres sujets à traiter aujourd'hui", la bataille d’amendements qui se dispute à l’Assemblée Nationale aurait de grandes chances de cesser de toutes les façons, "l'ossature" de la loi pourrait bien être déclarée inconstitutionnelle.
Le Conseil Constitutionnel aurait semble-t-il déjà planché sur cette question et émis un avis encore officieux mais sans appel. Le président du Conseil Constitutionnel, lui-même, Jean-Louis Debré et ses membres s’apprêteraient, en effet, à retoquer l’article qui imposerait à Orange, SFR ou Bouygues Télécoms une taxe de 0,9%.
Qui plus est, le risque de taille et l'autre point de la loi qui devrait ne pas franchir non plus le filtrage du Conseil Constitutionnel: la désignation par le chef de l’Etat du PDG de France Télévisions.
Mais pourquoi le pouvoir, Christine Albanel en tête comme pasionaria du "prime time vide de toute réclame" s'entête-t-il à ce point à faire passer une loi "inutile" qui pourrait être retoquée donc par les sages du Conseil Constitutionnel et dont les français se moquent comme de leur première chemise?
Le Conseil Constitutionnel aurait semble-t-il déjà planché sur cette question et émis un avis encore officieux mais sans appel. Le président du Conseil Constitutionnel, lui-même, Jean-Louis Debré et ses membres s’apprêteraient, en effet, à retoquer l’article qui imposerait à Orange, SFR ou Bouygues Télécoms une taxe de 0,9%.
Qui plus est, le risque de taille et l'autre point de la loi qui devrait ne pas franchir non plus le filtrage du Conseil Constitutionnel: la désignation par le chef de l’Etat du PDG de France Télévisions.
Mais pourquoi le pouvoir, Christine Albanel en tête comme pasionaria du "prime time vide de toute réclame" s'entête-t-il à ce point à faire passer une loi "inutile" qui pourrait être retoquée donc par les sages du Conseil Constitutionnel et dont les français se moquent comme de leur première chemise?
Le chef de l'Etat devrait reporter le projet pour éviter de voir les parlementaires de la majorité "s'étriper" un peu plus devant ce "texte inutile"
Une position tonitruante que celle du député UMP Hervé Mariton, opposé au projet de loi sur l'audiovisuel public et qui a annoncé qu'il votera contre, s'est dit jeudi favorable à "un vote bloqué", en recourant à l'article 44-3 de la Constitution pour écourter les débats sur ce texte qui, selon lui "n'est pas utile" et ainsi démontrer qu'une majorité de parlementaires y sont hostiles.
"Comme je pense qu'on a autre chose à faire que ce projet de loi qui n'est pas utile, j'assumerais tout à fait que le gouvernement aille à un vote bloqué" en recourant à l'article 44-3 de la Constitution et je voterai contre", a déclaré le député de la Drôme sur RFI.
L'article 44-3 permet que l'Assemblée "se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Gouvernement".
"Passer toutes ces journées à débattre de ce projet de loi à l'Assemblée nationale dans la période de crise économique actuelle, c'est un peu curieux pour nos concitoyens, qui peuvent raisonnablement penser que les parlementaires ont d'autres sujets à traiter aujourd'hui", a lancé Hervé Mariton.
En revanche, utiliser l'article 49-3, qui permet au gouvernement de faire adopter un texte en engageant sa responsabilité, sans le vote de l'Assemblée, "serait un extraordinaire aveu de faiblesse pour l'exécutif et pour le président de la République", a-t-il dit.
Mercredi, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi avait brandi la menace d'utiliser les "armes" offertes par la Constitution pour faire avancer les débats. Il vient de faire marche arrière en excluant que le gouvernement ait pu décider d'une "mesure pour empêcher le débat". Alors pourquoi donc l'avoir brandi en premier lieu ?
"Comme je pense qu'on a autre chose à faire que ce projet de loi qui n'est pas utile, j'assumerais tout à fait que le gouvernement aille à un vote bloqué" en recourant à l'article 44-3 de la Constitution et je voterai contre", a déclaré le député de la Drôme sur RFI.
L'article 44-3 permet que l'Assemblée "se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Gouvernement".
"Passer toutes ces journées à débattre de ce projet de loi à l'Assemblée nationale dans la période de crise économique actuelle, c'est un peu curieux pour nos concitoyens, qui peuvent raisonnablement penser que les parlementaires ont d'autres sujets à traiter aujourd'hui", a lancé Hervé Mariton.
En revanche, utiliser l'article 49-3, qui permet au gouvernement de faire adopter un texte en engageant sa responsabilité, sans le vote de l'Assemblée, "serait un extraordinaire aveu de faiblesse pour l'exécutif et pour le président de la République", a-t-il dit.
Mercredi, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi avait brandi la menace d'utiliser les "armes" offertes par la Constitution pour faire avancer les débats. Il vient de faire marche arrière en excluant que le gouvernement ait pu décider d'une "mesure pour empêcher le débat". Alors pourquoi donc l'avoir brandi en premier lieu ?
Nouvelle charge en règle contre le mortifère projet de loi sur l'audiovisuel
Cette semaine alors que le point n'était certes pas à l'ordre du jour, le Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS) est venu grossir la longue liste de ceux qui sont fermement opposés au projet de loi sur l'audiovisuel public.
Tous les syndicats du CNPS se sont élevés comme le dit et l'écrit la CGC Médias contre ce projet de loi mortifère pour la télé publique, à l'exception de FO et de sa représentante dont les positions sont totalement incompréhensibles [ un jour elle (ils) appellent à la grève dans le cadre de l'intersyndicale, un jour devant le Président de la République elle (ils) réclament haut et fort la création de l'entreprise unique pour FTV, un autre jour elle (ils) dénoncent le manque de financement de la télé publique sans pour autant voter les droits d'alerte sur les chaînes et rappellent à la grève, un autre jour encore elle (ils) - toujours en phase avec la "direction" - valident dans les instances de représentation des salariés la politique de Carolis de sortir des Conventions Collectives et accords d'entreprises].
Nous l'avons dit et répété, il est insensé devant une telle mobilisation et un tel tolé contre ce projet de loi et les conséquences désatreuses qu'il engendrera que le Chef de l'Etat comme le suggérait son mentor et ami Edouard Balladur, en raison du contexte de crise économico/financière, n'ait encore pas décidé de reporter à des jours de reprise économique et de croissance retrouvée ce projet tant décrié!
Tous les syndicats du CNPS se sont élevés comme le dit et l'écrit la CGC Médias contre ce projet de loi mortifère pour la télé publique, à l'exception de FO et de sa représentante dont les positions sont totalement incompréhensibles [ un jour elle (ils) appellent à la grève dans le cadre de l'intersyndicale, un jour devant le Président de la République elle (ils) réclament haut et fort la création de l'entreprise unique pour FTV, un autre jour elle (ils) dénoncent le manque de financement de la télé publique sans pour autant voter les droits d'alerte sur les chaînes et rappellent à la grève, un autre jour encore elle (ils) - toujours en phase avec la "direction" - valident dans les instances de représentation des salariés la politique de Carolis de sortir des Conventions Collectives et accords d'entreprises].
Nous l'avons dit et répété, il est insensé devant une telle mobilisation et un tel tolé contre ce projet de loi et les conséquences désatreuses qu'il engendrera que le Chef de l'Etat comme le suggérait son mentor et ami Edouard Balladur, en raison du contexte de crise économico/financière, n'ait encore pas décidé de reporter à des jours de reprise économique et de croissance retrouvée ce projet tant décrié!
mercredi 3 décembre 2008
Loi brinquebalante dit l’Express du 3 décembre…c’est un des divers qualificatifs du même style que ce projet de loi inspire à la Presse
"Loi brinquebalante" dit l’Express du 3 décembre…c’est un des divers qualificatifs du même style que ce projet de loi inspire à la Presse. Et l'on reparle de son report qu'avait proposé le plus pragmatiquement qui soit Edouard Balladur mais aussi d'un éventuel décret ne concernant uniquement que la suppresion de la pub.
Toujours selon le magazine, c’est « Un joli bourbier, un véritable casse-tête ».
Personne n’imagine que cette « loi brinquebalante » donc, puisse être désormais votée d’ici au 5 janvier prochain, date retenue pour l’arrêt de la publicité sur FranceTélévisions.
Ce ne serait donc pas, au moins avant la mi-janvier que loi dite Albanel, qui doit partir ensuite au Sénat, serait votée –si elle l’était - et la réforme entérinée. Pour l’heure, seulement 6 des 56 articles du texte ont été examinés par les députés.
« C’est un déni de démocratie » a lancé sur "France Infos" , ce matin, Christine Albanel au journaliste qui l’interrogeait, à lencontre des députés qui faisaient prendre du retard à cette loi. Indiquant que "l'obstruction" de la gauche" systématique était scandaleuse.
Seulement voila il n’y a pas que l’opposition…il y a le Nouveau centre et nombre de députés à l’UMP qui dénoncent le manque de pertinence à ce projet et le fait qu’en période de crise financière rien n’en justifie l’urgence.
Toute cette représentation populaire à l’évidence majoritaire en nombre, entend bien faire que cette loi, vu le contexte, ne soit pas adoptée.
Comment les députés et les Sénateurs ensuite, vont-ils goûter les propos déplacés et choquant de la Ministre, leur étant destinés ? Eux qui sont accusés de facto de ne pas respecter la démocratie!
Peut-être Christine Albanel n’a-t-elle qu’une vision comptable de la démocratie et imaginait-elle que l’ensemble des députés UMP comme des moutons se rangeraient derrière elle et, genre bureau d’enregistrement, voteraient comme un seul homme, le doigt sur la couture du pantalon, une loi extrêmement dispendieuse pour les contribuables et mortifère pour les chaînes de télévision publique.
C’est sûrement dans un vrai respect de démocratie que la même Christine Albanel a indiqué au journaliste qui lui demandait « qu’est-ce qui se passerait si la loi n’était pas votée au 5 janvier » : « De toute façon à France Télévisions on travaille déjà depuis des mois et des mois comme si la loi était là ».
Il est là le véritable « déni de démocratie » Madame Albanel; c’est vous qui agissez en totale violation du droit depuis des mois et qui en accusez, à présent, les représentants élus du peuple français. Et ce n’est pas parce que vous affirmez sur les ondes, ce 3 décembre 2008 : « la loi entrera bien en action le 5 janvier 2009 » même si le "49-3 n’est pas à l’ordre du jour ou encore que vos week-ends sont libres pour continuer à défendre le projet" [sans logique, ndlr], que vos désirs deviendront réalité.
Face à une telle pagaille, une telle levée de boucliers, une telle cacophonie mais surtout après une réforme constitutionnelle voulue par le Président de la République conférant plus de pouvoirs aux parlementaires, il est dès lors invraisemblable de constater que certains puissent encore lancer des menaces à leur encontre du type : "Le gouvernement va avoir une capacité d'imagination dans les 48 heures, qui va faire l'émerveillement de l'opposition" ou bien : "La Constitution de la Ve (République) donne un large choix. Le gouvernement a encore des armes..."
Mais c’est justement la Constitution très récemment modifiée qui donne aux parlementaires une plus grande latitude ! Pourquoi donc alors, leur reprocher aujourd’hui qu’ils s’opposent le plus légitimement qui soit à un projet ni fait, ni à faire ?
Toujours selon le magazine, c’est « Un joli bourbier, un véritable casse-tête ».
Personne n’imagine que cette « loi brinquebalante » donc, puisse être désormais votée d’ici au 5 janvier prochain, date retenue pour l’arrêt de la publicité sur FranceTélévisions.
Ce ne serait donc pas, au moins avant la mi-janvier que loi dite Albanel, qui doit partir ensuite au Sénat, serait votée –si elle l’était - et la réforme entérinée. Pour l’heure, seulement 6 des 56 articles du texte ont été examinés par les députés.
« C’est un déni de démocratie » a lancé sur "France Infos" , ce matin, Christine Albanel au journaliste qui l’interrogeait, à lencontre des députés qui faisaient prendre du retard à cette loi. Indiquant que "l'obstruction" de la gauche" systématique était scandaleuse.
Seulement voila il n’y a pas que l’opposition…il y a le Nouveau centre et nombre de députés à l’UMP qui dénoncent le manque de pertinence à ce projet et le fait qu’en période de crise financière rien n’en justifie l’urgence.
Toute cette représentation populaire à l’évidence majoritaire en nombre, entend bien faire que cette loi, vu le contexte, ne soit pas adoptée.
Comment les députés et les Sénateurs ensuite, vont-ils goûter les propos déplacés et choquant de la Ministre, leur étant destinés ? Eux qui sont accusés de facto de ne pas respecter la démocratie!
Peut-être Christine Albanel n’a-t-elle qu’une vision comptable de la démocratie et imaginait-elle que l’ensemble des députés UMP comme des moutons se rangeraient derrière elle et, genre bureau d’enregistrement, voteraient comme un seul homme, le doigt sur la couture du pantalon, une loi extrêmement dispendieuse pour les contribuables et mortifère pour les chaînes de télévision publique.
C’est sûrement dans un vrai respect de démocratie que la même Christine Albanel a indiqué au journaliste qui lui demandait « qu’est-ce qui se passerait si la loi n’était pas votée au 5 janvier » : « De toute façon à France Télévisions on travaille déjà depuis des mois et des mois comme si la loi était là ».
Il est là le véritable « déni de démocratie » Madame Albanel; c’est vous qui agissez en totale violation du droit depuis des mois et qui en accusez, à présent, les représentants élus du peuple français. Et ce n’est pas parce que vous affirmez sur les ondes, ce 3 décembre 2008 : « la loi entrera bien en action le 5 janvier 2009 » même si le "49-3 n’est pas à l’ordre du jour ou encore que vos week-ends sont libres pour continuer à défendre le projet" [sans logique, ndlr], que vos désirs deviendront réalité.
Face à une telle pagaille, une telle levée de boucliers, une telle cacophonie mais surtout après une réforme constitutionnelle voulue par le Président de la République conférant plus de pouvoirs aux parlementaires, il est dès lors invraisemblable de constater que certains puissent encore lancer des menaces à leur encontre du type : "Le gouvernement va avoir une capacité d'imagination dans les 48 heures, qui va faire l'émerveillement de l'opposition" ou bien : "La Constitution de la Ve (République) donne un large choix. Le gouvernement a encore des armes..."
Mais c’est justement la Constitution très récemment modifiée qui donne aux parlementaires une plus grande latitude ! Pourquoi donc alors, leur reprocher aujourd’hui qu’ils s’opposent le plus légitimement qui soit à un projet ni fait, ni à faire ?
mardi 2 décembre 2008
Et rebellote dans le genre cacophonie...ça s'épaissit sur fond de la f(r)acture sociale qui ne cesse de s'alourdir
Selon le quotidien "Les Echos" : La taxe sur les chaines privées pourrait de nouveau être fixée à 3% à partir de 2012 [contre l'avis des députés] ?
Selon le quotidien, le gouvernement envisagerait de déposer un sous amendement visant à modifier le principe de la taxation variable sur les chaines privées, dans le cadre de la nouvelle loi sur l’audiovisuel actuellement en examen au parlement.
Alors même que la fracture sociale ne cesse de s'alourdir et que nombre de député UMP ont fait connaître haut et fort leur profond désaccord avec cette "réforme",
le gouvernement serait prêt à encore "changer la donne".
Dans une précédente publication, le 20 novembre, le quotidien avait rapporté que La Commission spéciale sur l’audiovisuel avait adopté l’amendement de M. Kert, prévoyant de "moduler la taxe sur le CA publicitaire des chaînes TV privées, entre « 1,5% et 3% », contre 3% dans le projet de loi initial".
Le nouveau projet viserait à fixer un niveau de taxe de 3% fixe à partir de 2012 (chaines TNT incluses selon "Les Echos").
Un niveau de taxe de 3% dans ce modèle, avec un impact de 0,5 € par action pour TF1 et de 0,3 € pour M6, ce scenario d’une taxe de 3% seulement à partir de 2012, s’il était définitif, aurait un impact additionnel positif marginal, de l’ordre de 0,2 € par action pour TF1 et 0,1 € pour M6.
Même si à ce stade, alors que de nouveaux amendements sont sans cesse déposés et que le périmètre définitif du texte reste encore très flou, "Les Echos" disent "conserver leurs estimations actuelles avec la prudence requise sur le sujet.
On voit bien, jour après jour, que ce projet de loi s'enlise, se contortionne, est livré à lui-même, mécontente maintenant uen majorité des élus de la Nation mais pire que tout , ne présente plus à présent ni aucune pertinence, ni aucune urgence, ni aucune justification à sa poursuite.
D'autre part, Médiamétrie a publié hier les audiences TV Mediamat du mois de novembre qui ont été marquées par un temps de consommation foyer en progression annuelle de 9 minutes à 6h09 (et de 5 minutes à 3h47 sur les 4 ans et plus).
"TF1 affiche une audience 4 ans et plus en recul de 3,2 points (à 26,1%) en rythme annuel et de 0,1 point en séquentiel, tandis que M6 recule de 0,7 point en annuel (à 10,8%) et de 0,4 point en séquentiel.
La chaîne publique France 2 perd 1,3 point en annuel et 0,1 point en séquentiel.
Du côté des nouvelles chaînes de la TNT et sur les foyers équipés TNT uniquement, TMC (TF1 et AB Groupe) étal en séquentiel et avec une progression de 0,5 point en annuel à 4,3%, partage dorénavant sa première place avec W9 (M6), en progression de 0,4 point en séquentiel et de 0,8 point en annuel à 4,3%. NT1 (AB Groupe, -0,1 point en séquentiel à 2,0%) cède sa 3e place à NRJ 12 (NRJ Group, étal à 2,1%). Elles restent talonnées par Direct 8 (Groupe Bolloré, +0,2 point à 2%) et par la chaîne publique France 4 (étale à 1,9%). Virgin 17 (groupe Lagardère, +0,2 point à 1,1%) se fait distancer par la chaîne d’information en continu BFM TV du groupe NextRadioTV qui, avec 1,1% (étale en séquentiel, +0,3 point en annuel), reste devant i-Télé (0,6%, étale en séquentiel et en annuel), la chaîne d’information de Canal+."
Selon le quotidien, le gouvernement envisagerait de déposer un sous amendement visant à modifier le principe de la taxation variable sur les chaines privées, dans le cadre de la nouvelle loi sur l’audiovisuel actuellement en examen au parlement.
Alors même que la fracture sociale ne cesse de s'alourdir et que nombre de député UMP ont fait connaître haut et fort leur profond désaccord avec cette "réforme",
le gouvernement serait prêt à encore "changer la donne".
Dans une précédente publication, le 20 novembre, le quotidien avait rapporté que La Commission spéciale sur l’audiovisuel avait adopté l’amendement de M. Kert, prévoyant de "moduler la taxe sur le CA publicitaire des chaînes TV privées, entre « 1,5% et 3% », contre 3% dans le projet de loi initial".
Le nouveau projet viserait à fixer un niveau de taxe de 3% fixe à partir de 2012 (chaines TNT incluses selon "Les Echos").
Un niveau de taxe de 3% dans ce modèle, avec un impact de 0,5 € par action pour TF1 et de 0,3 € pour M6, ce scenario d’une taxe de 3% seulement à partir de 2012, s’il était définitif, aurait un impact additionnel positif marginal, de l’ordre de 0,2 € par action pour TF1 et 0,1 € pour M6.
Même si à ce stade, alors que de nouveaux amendements sont sans cesse déposés et que le périmètre définitif du texte reste encore très flou, "Les Echos" disent "conserver leurs estimations actuelles avec la prudence requise sur le sujet.
On voit bien, jour après jour, que ce projet de loi s'enlise, se contortionne, est livré à lui-même, mécontente maintenant uen majorité des élus de la Nation mais pire que tout , ne présente plus à présent ni aucune pertinence, ni aucune urgence, ni aucune justification à sa poursuite.
D'autre part, Médiamétrie a publié hier les audiences TV Mediamat du mois de novembre qui ont été marquées par un temps de consommation foyer en progression annuelle de 9 minutes à 6h09 (et de 5 minutes à 3h47 sur les 4 ans et plus).
"TF1 affiche une audience 4 ans et plus en recul de 3,2 points (à 26,1%) en rythme annuel et de 0,1 point en séquentiel, tandis que M6 recule de 0,7 point en annuel (à 10,8%) et de 0,4 point en séquentiel.
La chaîne publique France 2 perd 1,3 point en annuel et 0,1 point en séquentiel.
Du côté des nouvelles chaînes de la TNT et sur les foyers équipés TNT uniquement, TMC (TF1 et AB Groupe) étal en séquentiel et avec une progression de 0,5 point en annuel à 4,3%, partage dorénavant sa première place avec W9 (M6), en progression de 0,4 point en séquentiel et de 0,8 point en annuel à 4,3%. NT1 (AB Groupe, -0,1 point en séquentiel à 2,0%) cède sa 3e place à NRJ 12 (NRJ Group, étal à 2,1%). Elles restent talonnées par Direct 8 (Groupe Bolloré, +0,2 point à 2%) et par la chaîne publique France 4 (étale à 1,9%). Virgin 17 (groupe Lagardère, +0,2 point à 1,1%) se fait distancer par la chaîne d’information en continu BFM TV du groupe NextRadioTV qui, avec 1,1% (étale en séquentiel, +0,3 point en annuel), reste devant i-Télé (0,6%, étale en séquentiel et en annuel), la chaîne d’information de Canal+."
Les députés et sénateurs se sont laissés endormir par Carolis
Le 19 novembre devant les commissions des Finances et des Affaires culturelles du Sénat, P.de Carolis a insisté sur le "développement régional" de France 3 via internet.
"J'envisage une vraie stratégie de développement de France 3 en matière d'informations et de programmes locaux, à travers la création de web télés et ce à partir de nos 24 bureaux régionaux", en collaboration"avec les élus locaux", avait-t-il indiqué.
Dans un communiqué, le SNJ a regretté n'avoir eu "aucune information sur le projet web tv, si ce n'est qu'il fait l'objet d'un laboratoire en Alsace" et a "exigé une clarification immédiate dela direction sur ce projet."
Le SNJ s'étionne de ce que Carolis ait pu mettre en avant un projet dont personne n'a jamais été informé! Mais, il n'y a en cela rien de vraiment surprenant !!!! Carolis a une fois encore placé ses "imaginaires produits" comme le ferait n'importe quel bonimenteur le dimanche sur les marchés.
La CGC Médias a révélé dans plusieurs de ses récents articles que depuis fin 2006 que Carolis s'était engagé dès 2006 dans la négociation avec l'Etat puis par sa signature en 2007, à mettre en oeuvre au travers de 16 des pages du COM le "Global Média"....Mais cela non plus, il ne l'a jamais fait.
Le SNJ dit ne pouvoir s'empêcher de penser à "l'hypothèse redoutée de céder les rédactions régionales de France 3 à la presse quotidienne régionaleavec création de sociétés d'économie mixte, intégrant aussi lescollectivités locales, notamment les régions". Et d'ajouter "cette hypothèse, en ces temps de sous-financement annoncé de France Télévisions, permettrait d'adosser juridiquement et financièrement chacune de ces nouvelles structures régionales."
Il est bien évident que ces interrogations sont légitimes mais ce qui l'est encore plus, c'est de savoir combien de temps encore Carolis va pouvoir berner les députés, les sénateurs, les politiques et les pouvoirs publics qu'il a entraîné à faire "adopter" sans la moindre stratégie sa réforme insensée.
Il espère bien passer, ce faisant, pour celui qui avec ses allures de pseudo chevalier blanc , a su tenir tête au Chef de l'Etat dont il qualifait à l'été la vision de "stupide".
"J'envisage une vraie stratégie de développement de France 3 en matière d'informations et de programmes locaux, à travers la création de web télés et ce à partir de nos 24 bureaux régionaux", en collaboration"avec les élus locaux", avait-t-il indiqué.
Dans un communiqué, le SNJ a regretté n'avoir eu "aucune information sur le projet web tv, si ce n'est qu'il fait l'objet d'un laboratoire en Alsace" et a "exigé une clarification immédiate dela direction sur ce projet."
Le SNJ s'étionne de ce que Carolis ait pu mettre en avant un projet dont personne n'a jamais été informé! Mais, il n'y a en cela rien de vraiment surprenant !!!! Carolis a une fois encore placé ses "imaginaires produits" comme le ferait n'importe quel bonimenteur le dimanche sur les marchés.
La CGC Médias a révélé dans plusieurs de ses récents articles que depuis fin 2006 que Carolis s'était engagé dès 2006 dans la négociation avec l'Etat puis par sa signature en 2007, à mettre en oeuvre au travers de 16 des pages du COM le "Global Média"....Mais cela non plus, il ne l'a jamais fait.
Le SNJ dit ne pouvoir s'empêcher de penser à "l'hypothèse redoutée de céder les rédactions régionales de France 3 à la presse quotidienne régionaleavec création de sociétés d'économie mixte, intégrant aussi lescollectivités locales, notamment les régions". Et d'ajouter "cette hypothèse, en ces temps de sous-financement annoncé de France Télévisions, permettrait d'adosser juridiquement et financièrement chacune de ces nouvelles structures régionales."
Il est bien évident que ces interrogations sont légitimes mais ce qui l'est encore plus, c'est de savoir combien de temps encore Carolis va pouvoir berner les députés, les sénateurs, les politiques et les pouvoirs publics qu'il a entraîné à faire "adopter" sans la moindre stratégie sa réforme insensée.
Il espère bien passer, ce faisant, pour celui qui avec ses allures de pseudo chevalier blanc , a su tenir tête au Chef de l'Etat dont il qualifait à l'été la vision de "stupide".
Un blog et un sondage à découvrir....
Découvrez le résulat de notre sondage en ligne. Plus de 90 à 100% des des votants ont souhaité conserver leur Convention Collective avec sa couverture et se sont prononcés contre l'entreprise unique....
Découvrez également le lien avec le blog de 2 journalistes de "Libération" Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts: " Instants télé" en cliquant sur ce dernier dans la barre de droite.
Leur dernier papier s'intitule: "Où l'UMP nous fera toujours rigoler"
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Leur dernier papier s'intitule: "Où l'UMP nous fera toujours rigoler"
« Monsieur le Président je vous fais une lettre… »
Monsieur le Président de la République,
Boris Vian avait écrit, en son temps, les paroles d’une chanson : « Monsieur le Président je vous fais une lettre… »
C’est aujourd’hui la même démarche qui nous anime en espérant qu’elle trouve cette fois-ci un écho favorable à la proposition faite, il y a quelques semaines, par l’ex Premier Ministre Edouard Balladur.
Au regard de propos relatés sur le devenir de la télévision publique dans l’édition du journal « Le Monde » de ce 2 décembre 2008, nous ne pouvons que nous opposer à ce que « la télé publique ait les moyens de survivre » ; elle doit vivre et non survivre.
Voici la chanson que la CGC Médias vous adresse et Daniel Ballavoine nous excusera d’avoir emprunté le titre, les temps et jusqu’à la rythmique de son succès pour vous interpeller :
-----------------------------------------------------------------------------------
Vivre ou survivre ?
Loi sonne le glas,
Ça n’va pas
Pauv’ télé, ce sera dur.
Financée ? Rien n’est sûr.
Court bien trop court
Les subsides, et les appels
Au secours savent qu'un sourd
N'entend pas ce qu'il veut
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Mais vivre pour toujours
Sans discours, sans détours
Sans les frasques inutiles
D'un étrange scénario
Mires fanées meurent
Noir et blanc
Seules couleurs d'un futur
Qui n’est déjà pas bien réjouissant
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Mais vivre sans souffrance,
En pensant aux silences
De tous ceux qui l’enterrent
si tout ça c’est pas malheureux !
Mais quand alentours
Tout s'effondre
Vu cette crise financière
c’est sage de vouloir reporter.
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Vivre pas survivre
« Trois, Quatr’ Cinq » et même « La Deux »…
-----------------------------------------------------------------------------------
Et si cela ne suffit pas, Monsieur le Président, on l’enregistre et on vient vous la chanter.
Boris Vian avait écrit, en son temps, les paroles d’une chanson : « Monsieur le Président je vous fais une lettre… »
C’est aujourd’hui la même démarche qui nous anime en espérant qu’elle trouve cette fois-ci un écho favorable à la proposition faite, il y a quelques semaines, par l’ex Premier Ministre Edouard Balladur.
Au regard de propos relatés sur le devenir de la télévision publique dans l’édition du journal « Le Monde » de ce 2 décembre 2008, nous ne pouvons que nous opposer à ce que « la télé publique ait les moyens de survivre » ; elle doit vivre et non survivre.
Voici la chanson que la CGC Médias vous adresse et Daniel Ballavoine nous excusera d’avoir emprunté le titre, les temps et jusqu’à la rythmique de son succès pour vous interpeller :
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Vivre ou survivre ?
Loi sonne le glas,
Ça n’va pas
Pauv’ télé, ce sera dur.
Financée ? Rien n’est sûr.
Court bien trop court
Les subsides, et les appels
Au secours savent qu'un sourd
N'entend pas ce qu'il veut
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Mais vivre pour toujours
Sans discours, sans détours
Sans les frasques inutiles
D'un étrange scénario
Mires fanées meurent
Noir et blanc
Seules couleurs d'un futur
Qui n’est déjà pas bien réjouissant
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Mais vivre sans souffrance,
En pensant aux silences
De tous ceux qui l’enterrent
si tout ça c’est pas malheureux !
Mais quand alentours
Tout s'effondre
Vu cette crise financière
c’est sage de vouloir reporter.
Et pourtant elle doit vivre
Pas survivre
Sans problème
Sans léser tous ceux qui l'aiment
toutes les chaînes
toutes pérennes;
Vivre seules, surtout « La Deux ».
Vivre pas survivre
« Trois, Quatr’ Cinq » et même « La Deux »…
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Et si cela ne suffit pas, Monsieur le Président, on l’enregistre et on vient vous la chanter.
lundi 1 décembre 2008
"Le secteur public aura les moyens de survivre"...est-ce bien là l'ambition du pouvoir politique: LA SURVIE ?????
Serait-ce vraiment la finalité de cette loi ? La soi-disant garantie que "le secteur public aura les moyens de survivre" ????
Comment imaginer que les 450 millions auxquels fait référence en permanence Christine Albanel comme dans un conditionnement pavlovien qui, a chaque fois qu'elle entend la formule "garantie de financement" répond systématiquement "c'est la compensation sur laquelle l'Etat s'est engagé jusqu'en 2011", assureront le financement de la télé publique voire un peu plus pour sa transformation comme diffuseur multi supports ?????
450 millions c'est à peine plus que 15% du budget total de France Télévisions (2,8 milliards d'euros)
Pire encore; ces 450 millions, c'est uniquement la compensation du manque à gagner en matière de pub. Le restant était bien entendu calculé par rapport aux 3% de prélèvement sur le surplus des recettes additionnelles des chaîne du privé....mais comment donc puisque le Gouvernement dit soutenir la réduction de cette taxe ramené à 1,5% va-t-il, dans de telles conditions et au moment où la ministre "doute qu'en raison de la crise financière qui touche de plein fouet le secteur publicitaire, il y ait surplus", pourrait-il assurer le financement de la télé publique ???
Il n'est pas question, là, de survivre mais bel et bien de vivre pour de soi-disant "nouvelles ambitions".
Le député UMP Gilles Carrez tout comme Edouard Balladur il y a quelques semaines, ne s'y est pas trompé.
"Croyez-moi, c'est le bon sens qui parle." a-t-il asséné à ses collègues qu'il surprenait sans nul doute en annonçant lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée qu'il ne voterait pas en l'état la loi.
Et d'ajouter "Où trouverons-nous ces moyens si nous asséchons tous les financements non publics ?" et encore "Il serait dangereux de s'engager dès maintenant dans une suppression totale des recettes publicitaires pour la fin de 2011 afin d' améliorer la qualité de la télévision publique qui est déjà bonne et qui a besoin de ressources suffisantes et en évolution régulière."
Le Chef de l'Etat ne peut pas avoir, en ces temps de crise, voulu une telle polémique mais surtout un tel financement qui devient de plus en plus aléatoire au fil des amendements.
NON. La CGC Médias est certaine que, comme le dit effectivement aujourd'hui une majorité de parlementaires qui ne pensent pas mettre plus à contribution le contribuable, le projet de loi ne peut et ne doit, en l'espèce, pas aller à son terme.
Enfin et comme s'il fallait un argument supplémentaire, l'Etat ne peut logiquement pas tout mettre en oeuvre aujourd'hui, tout verouiller et espérer qu'en 2010, il trouvât quelqu'un faisant l'unanimité à gauche comme à droite, dont le professionnalisme est indiscutable, qui accepterait de prendre la présidence de France Télévisions a lors que tout sera figé, qu'il n'aura plus aucune marge de manoeuvre et comble du cynique, qu'il n'aura jamais été associé à la réforme alors qu'il devrait l'appliquer sans aucun libre arbitre!!!!
Le quotidien d'information "Le Monde" dans un article publié ce jour a, en la matière, voulu montrer les craintes qui sont de plus en plus affichées, tous partis confondus.
Découvrez lci-après l'article du 2/12/08 pardu dans "Le Monde" du 2/12/08 et intitulé: " Audiovisuel : des craintes, y compris à droite"
L'Assemblée Nationale reprend, à partir du 1er décembre, l'examen du projet de loi sur l'audiovisuel public. L'opposition avait promis un "Vietnam parlementaire" : elle a du mal à ouvrir le feu.
Lorsque la ministre de la culture, Christine Albanel, a entamé la discussion, mardi 25 novembre, la partie gauche de l'Hémicycle était quasiment déserte : au même moment se tenait le conseil national du PS qui devait valider l'élection de sa première secrétaire. Cruel pour les deux députés socialistes de permanence au Palais-Bourbon.
Le projet de loi n'en suscite pas moins de fortes interrogations, jusque dans les rangs de la majorité.
La ministre et le président de la commission spéciale chargée d'examiner le texte, Jean-François Copé, jurent, la main sur le coeur, que ce projet n'a d'autre but que d'"affranchir la télévision publique de la logique commerciale" et de lui donner "de nouvelles ambitions".
Ce que le premier ministre, François Fillon, avait résumé quelques jours plus tôt, à l'occasion du Forum d'Avignon, en affirmant vouloir donner à France Télévisions "un mandat clair".
De son côté, le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a lâché cette formule : "Le secteur public aura les moyens de survivre."
Tandis que les chaînes privées bénéficient d'un ballon d'oxygène grâce au marché publicitaire soustrait de France 2 et France 3, la télévision publique, privée d'une partie de ses financements, se voit assigner une mission d'"éducation".
Difficile, pour de nombreux députés, de ne pas constater que cela répond point par point aux "propositions" formulées par TF1 dans le Livre blanc rédigé quelques semaines avant que Nicolas Sarkozy n'annonce, le 8 janvier, sa décision de supprimer la publicité sur les chaînes publiques.
Le lobbying des chaînes privées ne s'est pas démenti depuis lors : sous l'égide du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA) animé par M. Lefebvre, responsables de l'audiovisuel et élus multiplient les échanges.
Ces dernières semaines, les cadres dirigeants de ces mêmes chaînes privées tenaient table ouverte au restaurant du 8e étage de l'immeuble Chaban-Delmas de l'Assemblée nationale.
Jusqu'à ce que Le Canard enchaîné daté du 26 novembre révèle, documents à l'appui, l'étrange similitude entre un document adressé aux parlementaires par l'Association des chaînes privées, regroupant TF1, M6 et Canal+, et l'amendement adopté en commission à l'initiative du rapporteur du texte, Christian Kert (UMP).
La taxe de 3 % prévue sur le chiffre d'affaires publicitaire des chaînes est transformée en une taxe plafonnée à 50 % de l'accroissement des ressources par rapport à l'année précédente, avec un seuil minimum à 1,5 % du chiffre d'affaires. "Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance", jure M. Copé.
L'adoption de cet amendement signifie en réalité que c'est le budget de l'Etat - par conséquent le contribuable - qui va devoir se porter garant, pendant trois ans, des 450 millions d'euros promis aux chaînes publiques en compensation de la perte de ressources publicitaires. Garantie qui n'ira pas au-delà de 2011.
Aussi la discussion sur les questions du financement concentre-t-elle l'essentiel des critiques. Le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez (UMP), a surpris bon nombre de ses collègues par la fermeté de son intervention à la tribune. "Pour améliorer sa qualité, qui est déjà bonne, la télévision publique a besoin de ressources suffisantes et en évolution régulière. Où trouverons-nous ces moyens si nous asséchons tous les financements non publics ?", s'est-il interrogé. "Il serait dangereux de s'engager dès maintenant dans une suppression totale des recettes publicitaires pour la fin de 2011. Croyez-moi, c'est le bon sens qui parle."
Une autre disposition du texte fait craindre un retour en arrière : la nomination révocation directe du président de France télévisions par le président de la République. La gauche n'est pas la seule à s'en inquiéter. L'ancien ministre François Baroin a qualifié cette disposition "d'erreur politique". "J'ai du mal à comprendre comment on peut présenter comme un progrès ce qui est un recul de vingt-cinq ans", ajoute le député (UMP) de l'Aube, y voyant "une régression des libertés".
"Si on ne dépose pas une motion de censure sur ça, c'est-à-dire la fin de l'indépendance de la télévision publique et le choix d'en refaire une télévision sous la coupe du pouvoir, alors on le fera pour quoi ?", s'indigne le président du MoDem, François Bayrou. Pour l'heure, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, écarte cette hypothèse.
Patrick Roger
"Le Monde" Article paru dans l'édition du 02.12.08
Comment imaginer que les 450 millions auxquels fait référence en permanence Christine Albanel comme dans un conditionnement pavlovien qui, a chaque fois qu'elle entend la formule "garantie de financement" répond systématiquement "c'est la compensation sur laquelle l'Etat s'est engagé jusqu'en 2011", assureront le financement de la télé publique voire un peu plus pour sa transformation comme diffuseur multi supports ?????
450 millions c'est à peine plus que 15% du budget total de France Télévisions (2,8 milliards d'euros)
Pire encore; ces 450 millions, c'est uniquement la compensation du manque à gagner en matière de pub. Le restant était bien entendu calculé par rapport aux 3% de prélèvement sur le surplus des recettes additionnelles des chaîne du privé....mais comment donc puisque le Gouvernement dit soutenir la réduction de cette taxe ramené à 1,5% va-t-il, dans de telles conditions et au moment où la ministre "doute qu'en raison de la crise financière qui touche de plein fouet le secteur publicitaire, il y ait surplus", pourrait-il assurer le financement de la télé publique ???
Il n'est pas question, là, de survivre mais bel et bien de vivre pour de soi-disant "nouvelles ambitions".
Le député UMP Gilles Carrez tout comme Edouard Balladur il y a quelques semaines, ne s'y est pas trompé.
"Croyez-moi, c'est le bon sens qui parle." a-t-il asséné à ses collègues qu'il surprenait sans nul doute en annonçant lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée qu'il ne voterait pas en l'état la loi.
Et d'ajouter "Où trouverons-nous ces moyens si nous asséchons tous les financements non publics ?" et encore "Il serait dangereux de s'engager dès maintenant dans une suppression totale des recettes publicitaires pour la fin de 2011 afin d' améliorer la qualité de la télévision publique qui est déjà bonne et qui a besoin de ressources suffisantes et en évolution régulière."
Le Chef de l'Etat ne peut pas avoir, en ces temps de crise, voulu une telle polémique mais surtout un tel financement qui devient de plus en plus aléatoire au fil des amendements.
NON. La CGC Médias est certaine que, comme le dit effectivement aujourd'hui une majorité de parlementaires qui ne pensent pas mettre plus à contribution le contribuable, le projet de loi ne peut et ne doit, en l'espèce, pas aller à son terme.
Enfin et comme s'il fallait un argument supplémentaire, l'Etat ne peut logiquement pas tout mettre en oeuvre aujourd'hui, tout verouiller et espérer qu'en 2010, il trouvât quelqu'un faisant l'unanimité à gauche comme à droite, dont le professionnalisme est indiscutable, qui accepterait de prendre la présidence de France Télévisions a lors que tout sera figé, qu'il n'aura plus aucune marge de manoeuvre et comble du cynique, qu'il n'aura jamais été associé à la réforme alors qu'il devrait l'appliquer sans aucun libre arbitre!!!!
Le quotidien d'information "Le Monde" dans un article publié ce jour a, en la matière, voulu montrer les craintes qui sont de plus en plus affichées, tous partis confondus.
Découvrez lci-après l'article du 2/12/08 pardu dans "Le Monde" du 2/12/08 et intitulé: " Audiovisuel : des craintes, y compris à droite"
L'Assemblée Nationale reprend, à partir du 1er décembre, l'examen du projet de loi sur l'audiovisuel public. L'opposition avait promis un "Vietnam parlementaire" : elle a du mal à ouvrir le feu.
Lorsque la ministre de la culture, Christine Albanel, a entamé la discussion, mardi 25 novembre, la partie gauche de l'Hémicycle était quasiment déserte : au même moment se tenait le conseil national du PS qui devait valider l'élection de sa première secrétaire. Cruel pour les deux députés socialistes de permanence au Palais-Bourbon.
Le projet de loi n'en suscite pas moins de fortes interrogations, jusque dans les rangs de la majorité.
La ministre et le président de la commission spéciale chargée d'examiner le texte, Jean-François Copé, jurent, la main sur le coeur, que ce projet n'a d'autre but que d'"affranchir la télévision publique de la logique commerciale" et de lui donner "de nouvelles ambitions".
Ce que le premier ministre, François Fillon, avait résumé quelques jours plus tôt, à l'occasion du Forum d'Avignon, en affirmant vouloir donner à France Télévisions "un mandat clair".
De son côté, le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a lâché cette formule : "Le secteur public aura les moyens de survivre."
Tandis que les chaînes privées bénéficient d'un ballon d'oxygène grâce au marché publicitaire soustrait de France 2 et France 3, la télévision publique, privée d'une partie de ses financements, se voit assigner une mission d'"éducation".
Difficile, pour de nombreux députés, de ne pas constater que cela répond point par point aux "propositions" formulées par TF1 dans le Livre blanc rédigé quelques semaines avant que Nicolas Sarkozy n'annonce, le 8 janvier, sa décision de supprimer la publicité sur les chaînes publiques.
Le lobbying des chaînes privées ne s'est pas démenti depuis lors : sous l'égide du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA) animé par M. Lefebvre, responsables de l'audiovisuel et élus multiplient les échanges.
Ces dernières semaines, les cadres dirigeants de ces mêmes chaînes privées tenaient table ouverte au restaurant du 8e étage de l'immeuble Chaban-Delmas de l'Assemblée nationale.
Jusqu'à ce que Le Canard enchaîné daté du 26 novembre révèle, documents à l'appui, l'étrange similitude entre un document adressé aux parlementaires par l'Association des chaînes privées, regroupant TF1, M6 et Canal+, et l'amendement adopté en commission à l'initiative du rapporteur du texte, Christian Kert (UMP).
La taxe de 3 % prévue sur le chiffre d'affaires publicitaire des chaînes est transformée en une taxe plafonnée à 50 % de l'accroissement des ressources par rapport à l'année précédente, avec un seuil minimum à 1,5 % du chiffre d'affaires. "Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance", jure M. Copé.
L'adoption de cet amendement signifie en réalité que c'est le budget de l'Etat - par conséquent le contribuable - qui va devoir se porter garant, pendant trois ans, des 450 millions d'euros promis aux chaînes publiques en compensation de la perte de ressources publicitaires. Garantie qui n'ira pas au-delà de 2011.
Aussi la discussion sur les questions du financement concentre-t-elle l'essentiel des critiques. Le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez (UMP), a surpris bon nombre de ses collègues par la fermeté de son intervention à la tribune. "Pour améliorer sa qualité, qui est déjà bonne, la télévision publique a besoin de ressources suffisantes et en évolution régulière. Où trouverons-nous ces moyens si nous asséchons tous les financements non publics ?", s'est-il interrogé. "Il serait dangereux de s'engager dès maintenant dans une suppression totale des recettes publicitaires pour la fin de 2011. Croyez-moi, c'est le bon sens qui parle."
Une autre disposition du texte fait craindre un retour en arrière : la nomination révocation directe du président de France télévisions par le président de la République. La gauche n'est pas la seule à s'en inquiéter. L'ancien ministre François Baroin a qualifié cette disposition "d'erreur politique". "J'ai du mal à comprendre comment on peut présenter comme un progrès ce qui est un recul de vingt-cinq ans", ajoute le député (UMP) de l'Aube, y voyant "une régression des libertés".
"Si on ne dépose pas une motion de censure sur ça, c'est-à-dire la fin de l'indépendance de la télévision publique et le choix d'en refaire une télévision sous la coupe du pouvoir, alors on le fera pour quoi ?", s'indigne le président du MoDem, François Bayrou. Pour l'heure, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, écarte cette hypothèse.
Patrick Roger
"Le Monde" Article paru dans l'édition du 02.12.08
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