L’ex-Orange pointe directement la responsabilité de Rodolphe Belmer son ex-conseiller aujourd’hui patron de TF1 !
Minable et pathétique. Le
blog CGC Média l’a écrit des dizaines de fois, Salto la tocade ernotienne
présentée par l’intéressé comme le ‘’Netflix à la française’’ est une
preuve supplémentaire de l’absence totale de vision qui conduit depuis plus de
sept ans France Télévisions dans le mur.
Taper sur les autres sur l’air
de « Je n’y suis pour rien, c’est l’arrêt de la fusion TF1/M6 qui a
tout fait capoter ! » [alors qu’ne 2019, l’idée n’était même
pas sur la table et que l’infirmière TV ne cessait de vanter ses mérites, mettant
en avant les paramètres porteurs que son plan d’affaires avait soi-disant dénombrés
!]
Dans son enquête intitulée « Salto
: "Un grand gâchis"», signée Philippe Lati et publiée par Factuel
le journaliste souligne l’aigreur que chacun peut percevoir dans les
propos et l’attitude de celle que certains ont cru devoir parachuter en 2015 !
Le titre de presse écrit
notamment « À FTV, Delphine Ernotte regrette la fin annoncée du
service et pointe directement la responsabilité du patron de TF1, Rodolphe
Belmer » avant de poursuivre « Pour Antoine
Chuzeville, du SNJ, « il y a une obsession de la direction de FTV à
présenter Salto comme quelque chose qu’il fallait tenter et qui,
finalement, s’arrête pour des raisons politiques de stratégie d’entreprise et
pas parce que ça n’aurait pas d’intérêt. » avant d’ajouter « Rodolphe
Belmer a beau jeu de stopper Salto puisque ce n’est pas lui qui avait lancé le
projet. La facture est pour son prédécesseur, ce n’est pas son passif, alors
que Delphine Ernotte, c’est son bilan ! »
Tout est dit…Pourquoi d’ailleurs
Rodolphe Belmer qui n’a même pas tenu 2 mois comme conseiller extraordinaire
de celle dont l’entourage n’a cessé de brosser un portrait à mille lieues de la
réalité, devrait-il endosser quelque chose dont elle seule est comptable ?
« Peut-être est-il plus simple de faire passer l’arrêt de Salto comme
une décision de TF1… » enchérit Factuel à cet effet.
« Le pacte d’actionnaires de
Salto prévoyait la possibilité en novembre 2022 d’exercer un droit de retrait,
et c’est ce que choisit de faire Rodolphe Belmer, raconte un proche du dossier
à TF1. Il fait l’analyse que les géants américains ont pris trop d’avance et que
Salto n’y arrivera pas. Les perspectives n’étaient pas florissantes. Quand
on gère une boite privée, on ne peut pas faire durer des projets qui perdent
beaucoup d’argent. L’arrêt s’imposait » souligne-t-il
encore.
C’est
bien là où le bât blesse…A France Télés, il s’agit d’argent public et
les plus de 85 millions d’euros – PAS LOIN DE 70.000 SMIC et environ 140.000 RSA (pour une
personne seule) – qu’aura coûté la gaudriole aux Français, ne pouvait plus
durer.
« Dans
le cas de France Télévisions, une question commence à se poser : peut-on
demander aux téléspectateurs de payer un abonnement pour voir ou revoir des
programmes qu’ils ont déjà financés via la redevance télé ?
Des politiques se font
d’ailleurs entendre via le sénateur Roger Karouchi (Les Républicains),
rapporteur spécial des crédits dédiés à l’audiovisuel public. L’élu demande
des comptes à Delphine Ernotte et exige ‘’que le coût de cet investissement
absurde soit actualisé et transmis au Parlement dans les plus brefs délais’’ » relaie
à juste titre le journaliste…Quant aux prétextes pourris que les thuriféraires
d’Ernotte ressassent à l’envi, ils ne trompent personne.
Ni l’Exécutif, ni le Parlement,
ne peuvent tolérer dans la très difficile
période économique qui traverse le Pays et que subissent les Français, que des dizaines
de millions terminent à la poubelle sans la moindre sanction…
Le bruit d’un poste que
pourrait proposer l’État histoire de procéder à une exfiltration en douceur, ne
règlera pas le problème bien au contraire et ne fera qu’augmenter l’impression que
l’Audiovisuel Public n’intéresse pas grand monde !!