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lundi 10 avril 2023

Le groupe TF1 vient d’adresser un courrier à l'ambassade de Russie pour la libération immédiate du journaliste Evan Gershkovich.

Le groupe TF1 vient d’adresser un courrier à l'ambassade de Russie pour la libération immédiate du journaliste Evan Gershkovich.

Par la voix de son directeur de l'information Thierry Thuillier, le groupe TF1 demande la libération immédiate du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté le 7 avril dernier en Russie et officiellement inculpé d'"espionnage" (chef d'accusation passible de 20 ans de prison) qui nie "catégoriquement"  les accusations retenues contre lui.

Dans le même courrier, l'entreprise "appelle les représentants de la Fédération de Russie, comme toutes les parties prenantes dans ce conflit, à assurer l'intégrité physique et morale des reporters qui exercent leur périlleuse mission d'information".

Parallèlement, dans une démarche collective, une vingtaine de patrons des médias français du « Monde » à « Charlie Hebdo » en passant par « Le Figaro » et « L’Express », exigent eux-aussi dans une tribune collective (*) la remise en liberté du journaliste au « Wall Street Journal » supposément accusé d’espionnage.

(*)

« Monsieur l’ambassadeur Alexeï Mechkov,

Votre homologue Anatoli Antonov, ambassadeur de Russie à Washington, a reçu, ce jeudi 30 mars, une lettre signée des directeurs de grands médias occidentaux qui, du New York Times au Times de Londres, en passant par le Washington Post, The Guardian, la BBC ou le New Yorker, expriment leur indignation face à l’arrestation d’Evan Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal et accusé d’espionnage.

Nous, soussignés, responsables de médias français de tous horizons, tenons à joindre notre voix à la leur. Evan Gershkovich est, comme l’ont écrit nos confrères, un professionnel jeune mais expérimenté. Citoyen américain, il vit à Moscou depuis plusieurs années et était accrédité auprès du ministère russe des affaires étrangères. L’accuser d’espionnage est une absurdité doublée d’une offense au métier de journaliste en général et de correspondant de presse en particulier.

Cela ne peut être compris que comme un message criminalisant l’exercice de notre profession en Russie et signifiant aux correspondants étrangers qu’ils ne jouissent, sur le territoire de la Fédération de Russie, d’aucune protection légale. Maintenir Evan Gershkovitch en détention équivaut à une prise d’otage.

C’est, à l’attention des derniers représentants de la presse internationale encore présents dans votre pays, une mise en garde, une menace, voire un acte de terreur. Le « procès » annoncé serait une tragique mascarade. C’est pourquoi nous demandons, à travers vous, la libération sans conditions ni délai d’Evan Gershkovich. 

Sincèrement. »

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