France Télés complice ou laxiste dans l’affaire Pincemail dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte » (*) ?
(*)
L’ADAP s’interroge en effet, en filigrane, après le conseil de discipline qui a finalement eu lieu suite à l’inévitable médiatisation de l’affaire dans la Presse comme sur le Net.
« Il s’est tenu en catimini à Malakoff mais a eu lieu après des semaines d’attente avec un convoqué toujours présent au tableau de service, ajoutant du discrédit au discrédit de la rédaction de Guadeloupe la 1ère » écrit le site qui poursuit « Toujours méprisant vis-à-vis de l’Outremer, la composition des représentants de la direction pour l’occasion était 100% Malakoff. Pas un cadre du Siège n’avait été missionné » !
Le site média s’interroge sur le ‘’timing’’ : « Le vénérable Gilbert était bien présent. Après ses fanfaronnades locales, il avait bien pris l’avion, comprenant le danger imminent pour lui » s’apercevant que les promesses qui lui auraient été faites de « calmer le jeu » ne seraient pas tenus !
Quant à sa défense, écrit l’ADAP
elle fut « bien molle : ‘’ je n’ai
pas mesuré l’importance de ce que je faisais …autrement dit, il ne saurait pas
pourquoi il recevait des chèques ? Incroyable…
Et d’enfoncer le clou « Il a bien sué le journaliste. Difficile de nier tant
les preuves étaient évidentes et formelles. » Dire qu’il y a quelques mois, le tandem
Gengoul/Ernotte voulait réduire au silence – sans succès - le très intègre journaliste
Ronan Ponnet pour s’être exprimé sur son compte perso Facebook sans faire la
moindre référence à son entreprise, concernant une affaire judiciaire locale de
corruption présumée dont beaucoup de monde avait parlée !
« La position syndicale fut exemplaire : les
preuves sont irréfutables mais quid du contexte ? » enchérit l’Association média qui se
demande :
« - Pourquoi l’entreprise qui savait
n’a pas agi ?
- Pourquoi l’entreprise qui connaissait les faits, a
laissé perdurer un système qui salit la rédaction et les journalistes de
Guadeloupe La 1ère ?
En clair :
- Pourquoi la directrice régionale de Guadeloupe la 1ère
Sylvie Gengoul n’a rien fait alors qu’elle savait tout en 2015 et 2018 avec la
1ère des agissements du journaliste et de sa proximité avec le
candidat Chalus ?
- Pourquoi la directrice générale du pôle Gengoul
Sylvie a tant tardé avant d’agir ?
- Pourquoi la direction aurait-elle demandé à Gilbert
Pincemail de prendre des congés le temps que l’affaire se tasse, selon les
propos mêmes de ce dernier ?
Tout un tas de questions qui se posent et que met légitimement
en avant l’ADAP qui reste somme toute dubitatif : « Si le sort de Pincemail semble réglé, reste à
connaître le curseur de la sanction.
Licenciement pour faute grave et pas d’indemnités ?
Licenciement pour faute simple et indemnités ?
La décision qui sera prise sera un signal important
pour tous les journalistes de France Télévisions.
Dans son article intitulé « Le naufrage de
France Télévisions à 3 milliards d'euros d'argent public ! » publié
juste après, l’ADAP fait référence au contexte et à ce qui s’est passé à BFM TV
« Ni
Delphine Ernotte, ni Sylvie Gengoul n’ont déposé plainte au nom de France
Télévisions…comme l’a fait BFM dans le cadre de son affaire de corruption…Le
privé est plus moral que le Public !? »
Enfin s’agissant de la gestion catastrophique -
si le mot a un sens ! – des stations ultramarines, le site liste « les questions
qui se posent dans les Outremers, à Mayotte, à Wallis-et-Futuna, à la
Réunion, en Guyane, en Martinique, à Malakoff évidemment et bien entendu en Guadeloupe.. »
Leur conclusion est sans appel : « France 3 se dissolvant
dans son plan Tempo qui vise à proposer aux publics un galimatias informationnel… Le
troisième plan Ernotte : le Projet Campus permettant de liquider le
personnel de Malakoff et de réduire la présence des outremers à un cabinet
fantôme dans un immeuble anonyme mais aussi de supprimer la Radio des outremers
déjà mal en point et laissée à l’abandon… Ce tour de France Télévisions de
l’Internet, du Numérique, de cet amas inutile sans utilisateurs…tout cela, sous
les yeux hilares de la ministre de la Culture et le regard absent de l’Arcom.
Ce naufrage, ce délitement, se déroulant aussi dans une absence gouvernementale
consternante. Pourtant cela a un coût : près de 3 milliards
d’euros d’argent public à l’année ! »
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