Si la version que donne Le Parisien aujourd’hui est celle de France Télévisions, alors Ernotte doit démissionner sur le champ.
Ce qui se déroule sous nos yeux ainsi que et ceux des téléspectateur mais plus largement de la presse écrite et des média, est hallucinant voire révélateur D’une volonté de la direction de ne jamais avoir tort !
S’agissant de l’énorme bourde faite au 13H répétée le soir au 20H, le quotidien écrit « A France Télévisions, personne s’est rendu compte de cette première erreur tout l’après-midi », ajoutant « C’est le texte de cette brève [du 13 heures, ndlr] erronée que les équipes du 20 heures ont copié-collé en changeant deux tournures de phrase »
Comment peut-on prétendre une telle chose alors que plusieurs sources disent le contraire, à savoir qu'une directrice et un rédacteur en chef présents en régie, informés par l’extérieur de l'impardonnable gaffe, le jour même du terrible anniversaire de l’assassinat de Dominique Bernard, le confondant avec celui de Samuel Paty, malheureuse victime lui aussi des islamistes extrémistes, ont décidé de ne faire ni rectificatif, ni excuses.
Tenter d’expliquer ensuite comme le fait toujours Le Parisien que « Cela a été rajouté à l’arrache et que Léa n’a pas écrit, pas plus que que le rédacteur en chef du 20 heures ne l’a relu » c’est pitoyable mais surtout mensonger.
Imaginer enfin, enfoncer le clou histoire de détourner l’attention, en expliquant que cela ferait le lit de certains : « Cela fait chier, car ce genre de bourde donne du grain à moudre à ceux qui veulent tuer le service public. Pascal Praud va se régaler alors que Le service public est sous la pression de la chaîne conservatrice et de ses médias amis,( le JDD, Europe 1…) qui ne lui pardonne aucun écart et se mobilisent pour sa privatisation», c’est particulièrement abject et à vomir.
Que le toujours monsieur Info de l'ex-Orange, à qui cette dernière cherche, semble-t-il discrètement un remplaçant, précise que « Ce type d’erreur d’importance ne peut se reproduire et appelle [de concert] toutes les équipes à une vigilance renforcée »… il n’en demeure pas moins que si ce narratif livré à la presse est un énorme bobard, plus rien ne peut être crédible et cru !
En conséquence, Ernotte responsable légale et éditoriale, doit donner sur le champ sa démission.