C'en est trop. Pflimlin doit remettre sa démission sans délai ou le Conseil d'Adminitration l'y contraindre
- Après les révélations sur une pleine page dans le "Canard enchaîné" du 16 octobre, intitulée "France Télévisions: 100 bâtons pour ne pas gagner un rond" c'est "Marianne" qui ré, ce samedi, un nouveau dossier explosif sur les frasques répétées de France Télévisions.
Le SNPCA-CGC qui a déjà sais la Justice dans le cadre d'une plainte d'une plainte au Pénal pour « prise illégale d’intérêts, complicité et recel » dont l'instruction est confié au Juge Van Ruymbeke,vient de redonner expressément mandat à son avocat pour voir dans quelles mesures de nouvelles infractions pourraient être mise en lumière.
- Après une pitoyable propagande interne que Pflimlin a confiée à Olivennes le mari de madame au cabinet de la Ministre (dixit Marianne), à destination des managers à qui Pflimlin qui confirme ainsi les 100 millions au bas mot du Canard, demande de porter sa parole...à savoir que "les révélations chiffrées du Canard n'en seraient pas car ayant déjà fait l'objet d'une précédente publication dès juin 2011"...
Taratata
Il devait avoir franchement du mal en maths à l'école, le Pflimlin.
A imaginer même qu'une bonne partie des cabinets et autres consultants qui ont facturés "22 millions d'euros de conseils fumeux" se retrouverait dans le nouvel article du Canard de la semaine dernière "France Télévisions: 100 bâtons pour ne pas gagner un rond" -CE QUI N'EST ABOLUMENT PAS LE CAS - il faudrait une âme charitable pour dire au mauvais élève Pflimlin que 101M€ ça ne tient de toute façon pas dans 22M€.
CELA SUFFIT....
Pflimlin et tous ceux qui ont pris la télé publique pour une vache à lait devrontrendre des comptes et répondre de leurs actes...
Il y quand même bien dans notre Pays quelqu'un...une ou plusieurs juridiction à pouvoir mettre un terme au dépeçage de la télé publique!!!!
Conseil d’administration houleux à France Télévisions Publicité…une
affaire de « gros sioux ».
Ugh, la séance du « Conseil d’Administration est ouverte »
a dit en substance « Nouvel Élan »[c’est le nom indien qui lui a été donné
au remplaçant de Santini dès sa nomination par le grand chef sioux « Jisuipourien» ]
Document qui rend la note interne de Saada que, là aussi, le blog
CGC Média rendait publique le 12 octobre dans un article intitulé « Saada le pdg de la régie France Télé
Publicité perd ses nerfs aussi vite qu’il perd son chiffre d’affaire et ses
clients » , tellement ridicule : « L'entreprise se réserve la possibilité d'exercer des contrôles sur
l'utilisation des ressources informatiques et moyens de communication, dans le
respect du droit à la vie privée de chacun s’agissant de la diffusion, à l'extérieur
de l'entreprise, d'informations à usage strictement interne ».
Et d’avoir à l’époque voulu faire porter
le chapeau aux collaborateurs de la Régie en les menaçant « d’un contrôle interne qui révélerait
des comportements fautifs », alors que le document que
publie le blog CGC Média est clairement établi par FTV !!!
Il semble bien
que ces 315,6M€ dans ce
document conçu à France Télé fin juin ou très peu de temps après, n’intègrent
pas la nouvelle dégringolade due au bide de l’access prime time sur France 2 « JITVB »
mais pire encore la dernière lubie totalement
suicidaire du duo Pflimlin/Saadad’avoir dès le 6 septembre, soit 10 jours avant que ne débute l’émission
de Sophia Aram, d’avoir en déplacé le dernier écran
pub d’avant 20h à 19h47 au lieu de de 19H57.
Alors oui, ils en ont surement assez les
salariés de ladite Régie de se voir montrés du doigt mais surtout d’entendre Pflimlin
raconter des fables un peu partout sur les vrais chiffres qu’il a pourtant
entre les mains mais qu’il ne donne finalement jamais.
Par exemple la perte de soi-disant 20.000 euros/jour (soit 100.000€ la
semaine) qu’il est alléminimiser chez Laurent Bazin en direct sur
RTL qui lui posait la question concernant le montant des pertes dues au
déplacement de l’écran de 19h57 à 19h47, alors qu’il sait que c’est trois fois plus
environ de pertes par semaine....un élève de cm2 pourra faire le calcul.
Lassés de tant de contre-vérités [son
terme de prédilections dont il accusait l’année dernière, la députée PS Martine Martinel
et plus récemment le Président du CSA Olivier Schrameck !], ils le lui ont
fait savoir hier et lui ont dit ce qu’ils avaient sur le cœur…et ce n’est pas
parce que le Secrétaire Général de la régie pub Marc Grether-Remondon aurait noté le nom de ceux qui posaient
les questions [ambiance !!!] qu’ils se sont abstenus de parler.
Il y a, à l'issue
du conseil d'administration sur France Télévisions Publicité, une espèce de
rituel « Dans une salle du sous-sol les collaborateurs parlent librement
au pdg.
Hier chez FTP
après le conseil d’administration, comme il est donc d'usage, Pflimlin
[himself] est venu parler aux collaborateurs inquiets dans une courte
allocution sur la « stratégie » dont il accepte, puisqu’il est là,
les questions.
Depuis des
années ce traditionnel exercice de questions/réponses se passe d'une manière
très correcte et les questions posées éclairent en général le discours et
précisent la direction de l'entreprise.
Hier le ton
avait radicalement changé! Le verbeux et disert Pflimlin, sentant probablement le
coup venir, a d’abord fait un discours interminable mais vide, prétextant un
rendez-vous à suivre, à l’évidence pour écourter au maximum le temps des
questions.
Mais elles ont eu lieu et devant ces « experts des audiences »,
la salle a vrombi de nombreuses fois face à ses réponses, la plupart totalement
déconnectée de la réalité !
Tout y est passé,
« le non remplacement des
collaborateurs qui partent, la vision destructrice de la direction à l'égard du
chiffre d’affaire, les baisses d'audience, les suppressions de budgets, pire les
déplacement d'écrans d'accès, etc… »
Il semble bien
que le désaveu et la défiance qui
règnent à FTV contre Pflimlin aient donc gagné la Régie où personne n'est plus dupe
désormais.
Le duo Pflimlin/Saada voudrait la fin de la régie qu’il ne s’y
prendrait pas autrement...entre autres, absence de
données claires pour reconquérir de l'audience et du chiffre…pas de stratégie
non plus !
Toujours leurs éternelles
lubies sans fondement qui tournent autour de la vision Patino-Chapellonienne que déroule sans cesse Pflimlin:
augmenter le chiffre du numérique et le
multiplier par deux !
Même en les
multipliant par deux, les résultats seraient toujours catastrophiques et le
montant n'arriverait même pas à couvrir perte générée par Pflimlin lui-même en
déplaçant le 19h57 à 19h47.
A la régie tout
le monde sait bien entendu que c’était là cette erreur flagrante. Comment
se priver d’un tel créneau horaire de recettes pub et demander ensuite de faire
du chiffre !
C’est pourtant
ce qu’il est allé raconter aux professionnels sur place – interloqués – qui voient
les chiffres tous les jours !!!! A qui croit-il parler ? A des ânes ?
Le discours ne
passe pas, ne passe plus. Saada totalement désarçonné devant l’ampleur de la
fronde, n’a rien pu faire …il a eu beau s’en excuser platement devant Pflimlin,
il montre qu'il ne tient pas ses « troupes » (les a-t-il
jamais tenues ?)
Comment
pourrait-il les tenir d’ailleurs ? Il ne voit aucun client depuis
l'annonce des nouvelles « CGV 2014 » alors que les concurrents TF1,
M6 , Canal + ... Au plus haut niveau, multiplient depuis 3 semaines les RDV pour
engranger du « chiffre ». Mais peut être comme l'an dernier souhaite
il leur laisser la place comme pour la perte du Loto (12M€) pour ne
récolter que les miettes qui resteront !!!???
Et il dira entonnera encore en cœur avec Pflimlin que c’est la
crise !
« Sa crise »… « leur crise » ..... Celle qu'ils provoquent eux-mêmes.
Attention le point de non-retour est peut-être même déjà franchi !
A FTP comme à FTV ou à FTD, la seule crise qui vaille aujourd’hui
unanimement, c’est la crise de foi.
Le blog CGC Média indiquait également que Vilamitjana restait salarié de France Télévisions....au même salaire évidemment.
Pour faire quoi? Là est la question!
Un début de réponse peut-être?! Vilamitjana a rejoint la présidence au 8ème étage du Siège de France Télévisions.
En tout cas, le blog CGC Média tient à rassurer ses lecteurs: Vilamitjana qui a exigé que son bureau de directeur 'celui qu'il avait sur France 2) soit transféré non loin de celui de Pflimlin, a obtenu gain de cause. Ouf!
Il a failli à son poste de directeur des programmes de France 2 qu'il avait pris il y a un peu plus d'un an après que Pflimlin ait viré à ce poste Perrine Fontaine sans raison - l'ensemble des programmes qu'il avait mis à l'antenne ont été bide sur bide - mais il garde son bureau et son salaire.
N'importe quel salarié qui aurait failli comme il a pourtant failli, non seulement aurait fait l'objet d'une mise à pied conservatoire suivi d'un licenciement pour faute...pas Vilamitjana .
Voila donc comment Vilamitjana est "sanctionné" pour les scores d'audiences catastrophiques sur France 2 depuis son arrivée - en tout dernier lieu l'émission de Sophia Aram JITVB qui a oscillé depuis son lancement le 16 septembre, entre 2,6% et 3,5% en access prime time - il passe donc à la présidence.
En pleine période de licenciement collectif - un soi-disant PDV qui prévoit 361 postes supprimés - lui est donc tranquille, bien au chaud pour un salaire annuel estimé à plus de 200.000€.
Nous sommes le 25 octobre, neuf jours après la parution de l’article du "Canard enchaîné" intitulé "France Télé: 100 bâtons pour ne pas gagner un rond" et Pflimlin n'a encore pas démissionné!
Pas de bol, un document interne à France Télévisions que le blog CGC Média publie aujourd'hui, prouve que cela est faux.
Ce documents en plus de cartonner allègrement, à la page 6, la politique du Gouvernement :
Décroissance : à la fin juin 2013, le PIB n'a toujours
pas retrouvé son niveau du premier trimestre 2012.
Progression du chômage
pour le 27ème mois consécutifs.
Hausse des prix à la consommation : + 2% sur un an pour l'alimentation.
Pouvoir d'achat par le ménage en baisse de
1,9 % 2012.
A la page 14 dudit document, on peut lire aussi :
Prévisions 2013: - 6,5%
Prévisions 2014: - 1,5%.....donc que du négatif en veux-tu en voila avec de toute façon aucune comparaison possible puis que 2013 c'est "OmnicomMediaGroup" qui est la source avec une publication d'avril 2013 et pour 2014 "ZénithOptimedia" avec une publication en juin de la même année! 2013.
La page 7 intitulée "Ce qui impacte les budgets des annonceurs en 2012 et 2013 n'est pas non plus intéressante:
- 3,5% année 2012 vs 2011
- 4,6% 1er semestre 2013 vs 1er semestre 2012.
Sûrement ce que la ministre appelle "le redémarrage du marché"!!!!!
Rappelons que Pflimlin devant la représentation nationale, s'agissant des chiffres de recettes pub contenus dans l'avenant au COM, a affirmé que 2013 serait à 340M€, 2014 serait à 350M€ et 2015 à 360M€....
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a effectivement pas donné les vrais chiffres.
Le tableau de la page 15 le prouve
pour 2013 das la colonne "Atterrissage 2013" Pub + Parrainage, le chiffre n'est que de 315,6M€
Notons également la page 11 où France TV qui claironne que c'est tout le PAF qui subit les baisse de recettes pub, la subit quand même beaucoup plus!
TF1: 820M€ -8,5%
M6: 334M€ -2,3%
FTV: 150M€ -15,4%
Quant à la page 12 sur "les annonceurs" , le titre est sans appel: "Les annonceurs investissent de moins en moins avant 20h"
Un document avec "des informations dont la ministre ne devait pas avoir connaissance" comme elle le déclarait ce même 17 octobre parlant là des "100 bâtons de coûts de transition" que "Le Canard enchaîné" rendait public, la veille!
Pflimlin renvoie à nouveau le Chef de L’État dans les cordes…
huit jours depuis les 100 bâtons de l’article du Canard (*) et Pflimlin n’a pas
encore donné sa démission.
Invité hier matin de Laurent Bazin,
Pflimlin a de nouveau souhaité une évolution de la redevance"plus
seulement fondée sur la possession d'un poste de télévision mais sur la
possession de tous les écrans"…. visant ainsi les tablettes.
Ben voyons ! Il va donc, ce
faisant, contre la décision même du Chef de l’État…il se prévaut du reste en coulisses d’avoir le soutien d’Aurélie
Fillippetti qui s’est récemment laissé aller à déclarer le 30 septembre dernier
"Ce n'est pas pour
le budget 2014, mais on verra pour le budget 2015. Cette taxe est juste, et
n'augmentera pas le prix pour le consommateur ".
Pflimlin se plait
d’ailleurs à rappeler systématiquement que la redevance est plus chère chez
tous nos voisins européens…en comparant comme le blog CGC Média vale démontrer des choux et des carottes…La ministre iraitdonc, elle aussi, dans le même sens ????
Ainsi les 216 euros payés par les allemands donneraient quelques frissons d'excitation
pré pubère aux dirigeants de France Télévisions !!! Il en pâmeraient, à la
seule idée de récupérer une partie des 83 euros supplémentaires que
représenterait un alignement de la redevance française sur l'Allemagne !
Imaginez « les patates » que cela représenterait...Quelque chose comme 2 milliards d'euros
supplémentaires !
De quoi dormir tranquille sans se soucier de la pub et autre mesures
d'audiences. De quoi combler bien les trous qui ne cessent de se creuser à
France Télé et payer sûrement beaucoup plus de cabinets de consulting en tous
genres (cf le dernier article du Canard
enchaîné du 16 octobre dernier…ci-après) parce qu'après tout, la qualité ça
n'a pas de prix !
Et peu importe que le contribuable paie
toujours plus pour des programmes qu'il regarde de moins en moins, puisque pour Pflimlin « la qualité
n'est pas synonyme d'audience » comme il vient quasiment de l’écrire aux salariés dans un dernier : les programmes de nos chaînes...offrent chaque jour une alternative de service public qualitativement reconnue par les Français, quand ils ne les rassemblent pas en grand nombre."
Il conviendrait donc de tondre un peu plus le mouton-contribuable
français, qui en fin de compte ne saurait pas incapable de reconnaître la qualité des programmes
qui leur est déjà servie à l'écran !?
Chacun d’entre eux a sûrement bien compris comme les auditeurs de RTL après
les propos de Pflimlin, qu'il faut du temps à un programme de qualité pour
s'installer ! Et si le téléspectateur ne comprend pas que ce qu'il regarde
c’est de la qualité, c'est qu’il n’a rien compris…que c’est probablement une
grosse nouille alors qu’en lui laissant un peu de temps, il finira bien par
s'assoir devant son poste et apprécier ce qui lui est servi.
C'est ça la qualité, ça se mérite !!!!
Cette propagande aujourd’hui reprise par quelques Tartuffes qui s'en vont
distiller la leçon auprès des politiques, toujours prompts à déguster « l’impôt
nouveau » comme le beaujolais, chaque année. Et comme les idées reçues
sont souvent « virales », elles se propagent très vite au sein de
certaines caisses de résonances qui font
écho comme des calebasses vides, à ce chant des sirènes tellement grossier.
Seulement voilà, non seulement le prix d'un programme n'est pas synonyme de
qualité mais en plus il y a des comparaisons qui font mal en poussant un peu
plus loin les analyses.
Prenons donc l'Allemagne.
Sur les 216 euros payés par les foyers allemands, seulement 24% sont
reversés à la ZDF (l'équivalent de notre France Télévisions) avec ses quatre
chaînes :
- ZDF (l'équivalent de France 2)
- ZDF info (l'équivalent de France 24)
- ZDF néo (sans équivalent mais plus proche de l'esprit France 5)
- ZDF Kultur (dont on aimerait avoir l'équivalent)
Soit 1,9 milliards d'euros (52 euros par foyers); sachant que ZDF ne
perçoit que 160 millions d'euros de pub et parrainage.
Si on rajoute les revenus divers, le
budget de ZDF avoisine les 2,2 milliards d'euro, bien loin des presque 2,8
milliards d'euros prévus à l’avenant au COM de France Télé renégocié par
Pflimlin.
Côté Français, la part de France Télé dans
la redevance est de 68% (contre 24% pour ZDF),soit
90 euros par foyer français (contre 52 euros pour les allemands).
France Télévisions est donc bien loin
d'être sous dotée en France quand on la compare vraiment aux allemands.
Si alignement il devait y avoir, il ferait ainsi fondre le budget de France
TV de près de 600 millions…cette perspective devrait nettement moins faire frétiller
Pflimlin, Patino et consorts qui n’ont aucune gêne à ouvrir constamment la
boîte de Pandore.
Bon nombre des
téléspectateurs qui semaine après semaine, mois après mois, se détournent des programmes
de France Télé - Comme disaient certains tweets dernièrement, les seuls départ
volontaires de France TV pour l’heure ce sont les téléspectateurs –
finiraient-Ils, peut-être dans ces
conditions, assez normal d'aligner le montant versé à France TV sur celui
de ZDF…n’en déplaise à Pflimlin et ses lieutenants !
Le Titanic « JITVB » continue son naufrage et Baffie déclare déjà
qu’ «il ne jouera pas du violon jusqu’au bout ! »...Sept jours
depuis les 100 bâtons de l’article du Canard (*) et Pflimlin n’a pas encore donné
sa démission.
A France Télévisions, le tandem Patino/Pflimlin – entre temps,
un homme est tombé à la mer Vilamitjana (il a visiblement quand même eu droit à
une chaloupe de survie) – en arrive presque à se réjouir des 3,2% et 3,6% de parts
de marché qu’à réalisées, respectivement lundi et mardi, l’émission de Sophia
Aram « JITVB » !
Pensez donc, voilà encore une semaine, « l’émission sans concept, ni conducteur qui
devait être en direct mais qui ne l’est plus puisqu’elle est maintenant enregistrée
et montée ensuite en post productionpour
n’être diffusée que 2/3 jours plus tard, donc totalement déconnectée de l’actualité »,
était tombée mercredi dernier à 2 ,6% ;
Il y a donc de quoi se réjouir de pareil score d’audience à une heure supposée
de grande écoute !!!!!
La note globale que paiera le contribuable pour cette émission dont
le prix oscille entre 70.000€ et 90.000€
par « numéro », ce qui fait d’elle une des émissions les plus
chères de la télé publique pour la case d’access prime time avec entre 350.000 et 450.000 euros pour la
semaine, n’en finit pas de s’alourdir.
Des surcouts astronomiques.
- Le talk-show en est à son 3ème
plateau donc 3ème décor dont le coût s’ajoute à la douloureuse !
- L’émission qui devait coller à l’actu dont
Patino et consort vantait, il y a encore quelques temps la « nécessaire
réactivité » n’étant plus en direct, est montée dans un studio de post-production…pas
gratuitement bien entendu !
- Après le très bref passage de Jean-Pierre
Coffe qui a tenu 2 jours, c’est Laurent Baffie qui rejoint à présent Sophia
Aram...ce qui monte maintenant le nombre de chroniqueurs à six! Ils étaient
deux au départ !
Tout cela évidemment sans parler des
pertes colossales de recettes publicitaires depuis le 16 septembre…les
annonceurs publicitaires préférant aller voir ailleurs et dont les écrans avaient de toute façon déjà été avancés péremptoirement
de 10 minutes (à 19h47 au lieu du traditionnel 19h57) par le duo Saada/Pflimlin 10 jours
avant la première de JITVB !...leur
montant est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros (entre 20 et 40
au bas mot)
Mais Pflimlin qui vient pourtant de virer (déplacer serait plus juste) l’ex
directeur des programmes de France 2 pour le remplacer par le toujours patron
de la rédac du groupe, minimise !!!!
Il en plaisantait même encore sur RTL, ce
matin, imaginant faire croire au journaliste qui pourtant ne l’a pas ménagé
comme aux auditeurs du reste qui n’ont pas dû en croire leurs oreilles, que le
risque aurait été tout à fait calculé voire assumé, qu’il s’agissait d’un test grandeur
nature et fallait laisser le temps à l’émission de s’installer…Que ce n’étaient
pas les quelques twitts du début qui lui dicteraient, à lui Pflimlin, quoi
faire du programme….et de blaguer « Heureusement qu’à l’époque où j’ai
lancé « Plus belle la vie »il n’y avait pas de twitts !!! »
(rebelote, il nous refait le coup qu’il a déjà servi au moins un
demi-million de fois!)
Personne n’est dupe naturellement et il
peut toujours essayer de maquiller de quelque manière que ce soit son nouvel et
énième échec, Pflimlin...la catastrophe industrielle est là, bien là.
C’est non seulement ridicule mais à 100.000 lieues de la réalité, sinon
pourquoi d’ailleurs déclarerait-il que c’est Thierry Thuillier que annoncera ès
qualité, la fin de l’émission….pas lui !
Ce 23 octobre, « Le
figaro.fr » a interrogé Baffie le dernier nouveau venu sur la suite…donnant
au passage au programme le nom de l’insubmersible qui a fait tant de victimes « De toute façon, je ne sais pas si je
vais jouer longtemps du violon sur le Titanic: j'ai d'autres projets personnels
que je souhaite mener à bien, un film et deux pièces de théâtre. » !!!
Et d’ajouter « Nous avons enregistré deux
numéros hier. Sur le premier, je me suis un peu emmerdé, je n'avais pas encore
trouvé mes marques. Le second a été plus sympa. Je me suis bien amusé, j'ai
foutu le bordel. Je portais un gilet de sauvetage. Sophia [Aram, ndlr]
m'a demandé pourquoi? Je lui ai répondu parce qu'on allait couler! » C’était juste un tout petit iceberg qu’il devait murmurer Vilamitjana à l’oreille Pflimlin au moment du choc…on va s’en sortir….On ne devrait pas couler. Non, juste sombrer !
Lundi 21 octobre
à 0h21 le blog GCG Média publiait un article intitulé « La nomination de Thuillier aux
programmes ne sauvera pas Pflimlin ! » renvoyant à celui du 18 indiquant
que le responsable de la
Rédac Thierry Thuillier devait être nommé par Pflimlin pour
remplacer à la tête des programmes de France 2 Vilamitjana qui selon nos informations,
resterait salarié de France Télévisions !!!!
Et oui, il est
comme ça Pflimlin, il vire mais il n’arrive pas à se détacher vraiment. C’est
toujours plus facile du reste lorsqu’il s’agit de l’argent du contribuable.
Invraisemblable…
La Presse qui
depuis hier s’est largement exprimée sur cette nomination et sur sa pertinence,
a peut-être occulté un ou deux aspects non négligeables d’un scénario écrit en
filigranes.
La
démission de Patino était entendue après celle de Vilamitjana, ce dernier
expliquant d’ailleurs dans les diners en ville ne pas vouloir porter seulla
responsabilité du dernier échec – le plus flagrant – celui de JITVB.
Seulement voilà, démissionner
dans un tel contexte alors que la
Presse a fait de vous avec Martin Ajadari votre collègue des
finances à France Télé, l’un des deux successeurs que le CSA devrait désigner
pour prendre la place de Jean-Luc Hees à la tête de Radio France, ça fait un
peu désordre !
En
revanche, dans quelques semaines – en espérant que la fièvre soit retombée – partir
en expliquant qu’il n’est pas possible de travailler avec le nouveau venu et
reprendre sa liberté pour voler vers d’autres cieux….ce n’est pas la même chose !
A France Télévisons, les éléments
de langage du jour sont :
- Les salariés sont plutôt content
que ce soit Thuillier
- Certains syndicats pensent d’ailleurs
à lever le préavis de grève du 7 novembre prochain.
L'onde de
choc attendue est au rendez-vous. L'effet domino généré par l'échec de
l'émission de Sophia Aram vient de faire sa première victime, le directeur des
programmes de France 2, Philippe Vilamitjana, éjecté au profit de Thierry Thuillier.
Thierry Thuillier
pourra-t-il sauver France 2 ?
La question est
cruciale, car la chaîne publique, ce "joyau" comme le disait
autrefois Jean-Pierre Elkabbach, président de France télévisions, est en grave
péril. Audience en chute libre, rentrées publicitaires en panne, dépenses
engagées en dépit du bon sens, image en berne, programmes ringards,
inadaptation aux mutations du monde.
Et cette suspicion
enfin, dont il est impossible de se départir à l'égard d'une équipe, dont
Thierry Thuillier fait partie intégrante depuis le début, qui a été nommée par
le seul Nicolas Sarkozy, alors président de la République omnipotent,
sur les conseils de Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée, sans que la
question de la compétence du président Pflimlin et de son équipe ne soit jamais
questionnée, discutée, interpellée.
Le péché originel
est là, toujours présent. Cette équipe fait-elle encore et toujours la télé de
Sarkozy ?
Un
journaliste plus qu'un homme de programmes
Quelles que
soient les qualités de Thierry Thuillier, une poigne de fer qui jamais ne se
relâche sur ses équipes, une détermination farouche qui confine à
l'obstination, l'affirmation d'une capacité de travail sans limite qui est
aussi l'expression d'une revendication sociale propre aux produits de la
méritocratie républicaine, la tâche qui lui est assignée relève de la mission
impossible.
Car pour
apprécier la capacité du nouvel élu de Rémy Pfimlin à réussir, il faut aussi,
par delà l'environnement économique, médiatique, social, culturel et politique
mentionné ci-dessus, prendre en considération le facteur humain. Les
institutions ne sont rien d'autre que ce que les hommes en font.
De ce point de
vue, si l'on veut évaluer les marges de manœuvre de Thierry Thuillier, il est
utile de dresser un tableau du paysage institutionnel, donc humain, dans lequel
il va être appelé à évoluer.
Commençons par le
personnage lui-même. Thuillier n'est pas un homme de programmes. C'est un
journaliste. Est-il de la trempe d'un Pierre Desgraupes ou d'un Hervé Bourges ?
Pour ce que l'on
en connait, l'homme pense, agit et vit journalisme 24h sur 24. Il est de ceux
qui font la télévision mais qui, paradoxalement, ne la regardent jamais, faute
de temps.
Quelles sont les
conceptions de Thierry Thuillier en matière de magazines culturels ? Quelle
idée se fait-il des évolutions de la fiction française en état de mort clinique
? Quelle révolution pour les émissions de variétés ?
Quelle sera sa
réaction quand sa rigueur morale se confrontera à une certaine réalité de la
télévision publique : les prés carrés, les rentes de situation, les amitiés des
uns et des autres qui l'emportent sur les compétences, les talents, les projets
et qui débouchent sur des catastrophes industrielles où se perd l'argent du
contribuable ?
Question : comment Bruno Patino, censé être le numéro
deux du groupe France télévisions, peut-il apprécier la nomination d'un Thierry
Thuillier façon homme fort chargé de redresser la barre de France 2, surtout si
ce même Thuillier conserve la direction de l'information de France 2 et France
3 ?
Pour le moins,
c'est un bien étrange attelage que le président Pfimlin, qui en est à sa quatrième expérimentation en trois ans à la tête de
France 2, vient de mettre en place. Depuis trois ans, au gré des
circonstances, les deux hommes ont alterné les périodes d'alliance objective et
de guerre plus ou moins froide. La rumeur leur a souvent prêté des ambitions
communes, donc concurrentes. Ainsi installés l'un et l'autre aujourd'hui, dans des positions qui ne peuvent que
générer de l'antagonisme, l'affrontement peut-il être évité ?
La résolution de l'équation Patino/Thuillier est
déterminante. Surtout dans un
contexte où le président du CSA, Olivier Schrameck, a (semble-t-il) décidé de
garder un œil de plus en plus alerte sur l'évolution des événements au sein de
France télévisions, notamment sur le tandem Patino/Thuillier. Une inclination qui fait suite aux
entretiens qu'il a pu avoir avec les intéressés (le trio Pflimlin, Patino,
Thuillier) lors de son accession à la tête du CSA.
Selon certaines sources, le président du CSA aurait
été assez étonné de voir Bruno Patino l'entretenir davantage d'internet,
d'écrans connectés, de tablettes, de Twitter que des choses de la télévision
elle-même. Le président du CSA
douterait donc de la compétence des intéressés au regard de l'instrument dont
ils sont en charge.
Il y a
urgence
Derrière le CSA
se profile l'État-actionnaire, éternellement placé dans une situation ambiguë
par rapport à la télévision publique. Or, il se trouve que l’État actionnaire
est aujourd'hui incarné par un gouvernement socialiste, qui doit faire avec une
direction de France télévisions née "sarkozyste". Pour le moment, les
apparences sont préservées. depuis que l'affaire de l'émission de Sophia Aram a
déclenché la tempête, Aurélie Filippetti se tient à distance.
La ministre de la Culture a pourtant reçu la semaine dernière le
président Pflimlin, un peu à la peine, compte tenu du contexte, et lui aurait
conseillé de faire "le dos rond".
Précision : l'un des conseillers d'Aurélie
Filippetti, Kim
Pham, a occupé de 2007 à 2012 la fonction de directeur général adjoint
chargé de la gestion et de l’organisation de... France télévisions. D'où une question, encore. Que pourra bien murmurer à
l'oreille de la ministre, au sujet de Thierry Thuillier, celui qui fut un
collègue de travail de Thuillier Thierry?
Dans un tel
contexte, institutionnel et humain, à hauts risques, la tache du nouveau patron
de France 2 parait bien compliquée. Il y a pourtant urgence. Un syndicat de l'audiovisuel a mis en ligne sur son blog
une note que la direction des études de France télévisions (sans que soit
indiqué qui en est l'auteur ni qui en est le commanditaire) aurait, si l'on en
croit ce syndicat, été transmise au président Pflimlin.
Cette note dresse
le tableau des incohérences qui minent aujourd'hui l'image et l'audience de
France 2 et se termine ainsi :
"Il faut
faire un audit de la programmation de France 2 pour relever tous les points
problématiques : il y a des spécialistes en interne, comme en externe.
Il faut
challenger la programmation de France 2 et la forcer à faire des propositions
d’aménagements à court et moyen terme. Ou la réorganiser.
Les fautes
professionnelles commises ne peuvent pas rester sans suite, car une partie de
la dérive de France 2 est liée à ces erreurs. Et si France 2 coule, tout le
groupe coule."
Rien ne
prédisposait Thierry Thuillier à se retrouver, par la force des choses, face à
un tel défi. "Si France 2 coule, tout le groupe coule". La responsabilité du nouveau directeur
des programmes de France 2 est immense, voire écrasante. Mission impossible ou
mission impossible ? "